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L’évènement ne pouvait se dérouler à une autre période : cela eut été inconcevable ! Maîtrisant le sens de leur communication jusqu’au bout des ongles, les responsables de l’entreprise adaptée, « PROMUT », structure affilée à VYV 3 Bourgogne, ont choisi la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH) comme support idéal à l’inauguration de leur nouveau site auxerrois.

 

AUXERRE: Sous les lumières criantes du parc des expositions local, leur stand portait en guise d’identification le numéro « 49 ». Un chiffre porte-bonheur pour l’entité professionnelle qui devait y présenter ses multiples prestations à l’instar des activités plomberie-chauffage ou des travaux paysagers.

Participer au traditionnel Salon des Seniors, concocté par le Conseil départemental de l’Yonne, ressemblait à une évidence, en matière de communication pour cet acteur des activités multi-services qui vient, un mois après l’évènement auxerrois, se rappeler à notre bon souvenir, inaugurant au passage ses nouveaux locaux dans la capitale de l’Yonne.

Intégrant la catégorie des « entreprises adaptées », c’est-à-dire celles qui permettent de contribuer à l’emploi de personnes en situation de handicap, PROMUT rayonne à ce jour sur trois des départements de l’ancienne contrée bourguignonne, à savoir la Côte d’Or, la Nièvre et l’Yonne.

Or, profitant de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), l’entité devait procéder à l’inauguration de sa nouvelle antenne auxerroise, en présence de nombreuses personnalités de la sphère institutionnelle et politique, parmi lesquelles Isabelle POIFOL-FERREIRA, conseillère régionale de Bourgogne Franche-Comté, Catherine MAUDET, vice-présidente du Département sur le champ du handicap mais aussi sur les violences intrafamiliales et Maryline SAINT-ANTONIN, conseillère communautaire de l’Auxerrois et adjointe à la Ville d’Auxerre en charge de la santé, des affaires sanitaires et sociales, de la solidarité et des seniors.

Il incombait à Lucie GRAS, présidente de VYV 3 Bourgogne de rappeler lors de sa prise de parole la genèse de ce projet et la stratégie à venir qui sera déployée par cet acteur de l’employabilité des personnes atteintes d’un handicap.

 

 

 

75 % des salariés vivent très bien leur vie active malgré un handicap…

 

Aujourd’hui, la mission sociétale de cette structure, apparue dans le landerneau régional en 1988, est de faciliter l’insertion par le travail et l’aide à la montée des compétences de ce public, parfois un peu trop en marge de la vie économique. Précisons que plus de 75 % de ses salariés sont à l’heure actuelle des travailleurs handicapés. Des personnes qui s’épanouissent professionnellement à travers des prestations de chauffage, plomberie, propreté, second œuvre en bâtiment, services administratifs, travaux d’extérieurs et paysagers, voire même des aides à l’amélioration de la communication sur les canaux numériques.

Accueillis dans ce nouveau local de la rue Louis Renault, les services et prestations assurés par PROMUT ont été largement explicités par différents intervenants, face à un parterre d’invités à l’écoute très attentive. On y reconnaissait des représentants de la préfecture mais aussi de la Chambre de Commerce et d’Industrie ou de la Maison de l’Emploi de l’Auxerrois.

 

 

Présente à Auxerre depuis 2009, PROMUT emploie seize collaborateurs à ce jour. L’objectif étant de compter une trentaine de salariés d’ici 2025. Depuis avril 2021, l’entreprise a intégré ses nouveaux locaux auxerrois, jugés très fonctionnels par la présidente de VYV 3, Lucie GRAS, qui devaient être inaugurés bien avant mais la pandémie est passée par là !

Parallèlement, la structure a étoffé son réseau de partenaires. Cette année, ce fut le cas, notamment, avec ENEDIS grâce au développement de l’activité tertiaire. Un autre contrat collaboratif est en cours de traitement, celui permettant de se rapprocher de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH) pour l’entretien des locaux, dans un premier temps, avec des perspectives d’intervention dans le second œuvre.

 

Le territoire de l’Yonne, théâtre géographique prioritaire de ce développement…

 

PROMUT s’est également rapprochée de la CCI de l’Yonne, afin de gagner davantage en visibilité. Sans omettre les bonnes relations qu’elle entretient avec l’Etat. Ce dernier soutient l’initiative de cette entité qui entend bien se développer à terme sur l’ensemble du territoire icaunais.

En utilisant l’outil des « CDD Tremplin », un dispositif qui permet d’accueillir une personne en situation de handicap ayant un projet professionnel défini et un parcours de formation. L’objectif est d’embaucher la personne dans une entreprise au terme du contrat. Qu’ils se rassurent, celles et ceux qui recherchent des CDI ou des stages ne seront pas oubliés pour autant par la société.

Consolider l’activité et la développer n’est pas illusoire pour Lucie GRAS, puisque toutes les conditions conjoncturelles sont réunies en ce sens. Se mobiliser au quotidien pour prendre soin de chacun demeure la raison d’être de cette entité qui renforce un peu plus sa présence sur le territoire de l’Yonne, grâce à cette implantation qui aura été enfin officialisée dans les formes à Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 


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Affluence record pour les membres de la communauté des Positives Entreprises, chère à la chambre consulaire départementale. Ce sont en effet plus de soixante-dix entrepreneurs et encadrants qui ont profité de ce trente-et-unième brunch pour satisfaire leur curiosité autour d’une ressource énergétique dont on nous parle quasiment à longueur de journée en Bourgogne Franche-Comté et dans l’Auxerrois, l’hydrogène !

 

AUXERRE : Voilà une trente-et-unième édition des fameux « brunchs » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne qui ne manque pas d’air ! Une découverte de la station de production et de distribution d’hydrogène, implantée au nord-est d’Auxerre, non loin de la Pépinière d’entreprises.

La première de ces réalisations en France qui est opérationnelle depuis l’automne 2021. Une présence symbolique qui traduit l’engagement des territoires de la Bourgogne Franche-Comté à développer coûte que coûte cette ressource énergétique ayant des applications tant dans la mobilité – c’est le cas dans l’Auxerrois avec l’alimentation des transports collectifs dont cinq bus du réseau LEO – que sur le parc immobilier collectif, voire entrepreneurial.

 

Une fabrication d’hydrogène assurée par de l’électricité propre…

 

Exploité par HYNAMICS, l’une des nombreuses filiales du groupe EDF, le site auxerrois baptisé astucieusement « AuxHyGen » a été inauguré le 13 octobre 2021 en grande pompe. On se souvient de cet évènement qui fut largement relayé dans les colonnes des médias de France et de Navarre. Auxerre devenait ce jour-là le point de convergence hexagonal de l’intérêt porté à la ressource énergétique, symbolisant l’avenir.

Sur le site, il se produit de l’hydrogène vert par le procédé de l’électrolyse. Un processus de fabrication qualifié de « propre » qui ne rejette que de l’eau et de l’oxygène, et surtout n’émet aucune nuisance sonore. Ce qui aurait pu inquiéter légitimement les riverains. D’autant que cet hydrogène bénéficie d’une électricité 100 % énergie renouvelable obtenue à partir de parcs éoliens, de panneaux photovoltaïques, voire des barrages installés dans le Morvan.

 

 

D’une puissance d’un Mégawatt, l’électrolyseur assure la production de 400 kg d’hydrogène journalier. Une quantité suffisante pour alimenter en les rechargeant les cinq bus du réseau urbain LEO qui sont exploités par TRANSDEV.

Auxerre n’est d’ailleurs plus la seule ville de la contrée régionale à profiter de ce site novateur. Belfort, un territoire déjà très avancé dans l’exploitation de l’hydrogène depuis de nombreuses années, inaugure cette semaine sa propre station de production et de distribution, à l’identique de celle de la capitale de l’Yonne.

Les perspectives en termes d’emplois ne sont pas négligeables autour de cette ressource novatrice dans ses usages du quotidien : on évoque la possibilité de 150 000 emplois créés dans la filière à horizon 2050.

 

 

L’équivalent budgétaire du centre de formation de l’AJA pour ériger la station !

 

Responsable du développement territorial H2 Grand Est et Bourgogne Franche-Comté HYNAMICS, Philippe FOLLET assurait la visite de l’endroit qui n’est in fine guère photogénique.

Toutefois, les informations qu’il devait délivrées, notamment sur les coûts de conception d’une telle station – dix millions d’euros, soit l’équivalent du centre de formation de l’AJ Auxerre plaisanta l’un des visiteurs ! – titillèrent les esprits.

Idem lorsque l’orateur annonça le prix d’acquisition d’un bus à hydrogène (de l’ordre de 600 000 euros environ) comparé à celui d’un bus propulsé de manière thermique à partir du diesel, soit 200 000 euros.

Malgré les aides européennes et nationales qui viennent soutenir ces projets de transition écologique, pourtant ô combien nécessaire pour la sauvegarde de la planète et de ses écosystèmes, il en coûtera 30 % plus cher pour circuler collectivement à l’avenir qu’avec les motorisations précédentes utilisant l’énergie fossile. Mais, la préservation de notre environnement et de notre santé ne le mériterait-il pas ?

 

Thierry BRET

 

 


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Il lui aura fallu un peu de patience et un zeste de pugnacité. Mais au final, c’est un exercice de relations publiques parfaitement réussi pour le directeur des opérations et de la formation de « TSO Groupe Médical » Arnaud LIBERT. Profitant de la venue de la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité à Auxerre, ce dernier a pu s’entretenir avec Dominique FAURE sur les potentialités offertes par sa structure en matière de transports médicaux urgents pour les produits sanguins et autres organes mais aussi sur la télémédecine...

 

AUXERRE : Le hasard fait bien les choses, mais parfois il faut savoir le provoquer sciemment ! A peine descendue du véhicule qui venait de la conduire depuis Paris au « 89 », siège social du Conseil départemental où était accueillie l’assemblée générale annuelle de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, que Dominique FAURE, représentante du gouvernement, eut l’opportunité, lors d’un bref échange oral, de découvrir les prestations professionnelles d’une société de transport spécialisée dans le domaine sanitaire, « TSO » (Transport Service Orléanais).

Conviée sur le parvis du « 89 » par Dominique CHAPPUIT, présidente de la structure rassemblant les élus des territoires ruraux de l’Yonne, Arnaud LIBERT, directeur des opérations et de la formation de la société, bénéficiera de quelques minutes (ô combien précieuses extraites de l’agenda chargé de la ministre !) pour expliciter les raisons d’être de l’entreprise dont il assure vaillamment la promotion.

 

 

Des velléités de développement sur le territoire de l’Yonne pour TSO sur la télémédecine…

 

Quelques minutes auront donc suffi pour que Dominique FAURE découvre dans les grandes lignes le bien-fondé de l’entité professionnelle, qui assure un service de transport d’urgence des produits sanguins labiles, d’analyses médicales, d’organes et de produits pharmaceutiques, à l’aide de véhicules spécifiques. L’entreprise de transport et de fret possède son siège social dans le département limitrophe du Loiret, à Saran, en périphérie d’Orléans d’où son appellation cachée derrière son acronyme.

La structure développe l’essentiel de ses activités sur la région Centre Val-de-Loire depuis le rachat de l’une des références qui évoluait depuis vingt-huit ans dans le métier du transport, « FRET Express ».

La présence d’Arnaud LIBERT, de l’autre côté de la frontière en terre icaunaise, n’est pas si fortuite que cela : « TSO Groupe Médical » entend bien s’attaquer à de nouveaux conquêtes de parts de marché, notamment sur le territoire de l’Yonne où tous les apports en matière de logistique sanitaire proposés avec la gestion de l’urgence et les potientalités offertes par la télémédecine sont les bienvenus…

 

Thierry BRET

 


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Comme  de coutume, à chaque déplacement d’une personnalité ministérielle prévu dans l’Yonne, le programme de la journée s’avère plutôt serré côté timing pour le représentant du gouvernement. Elle n’aura donc pas une minute à perdre, la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité, Dominique FAURE. Une plongée lors de l’assemblée générale des Maires Ruraux, le matin à Auxerre, avant de poursuivre le tantôt par une exposition culturelle, suivie d’une rencontre concoctée autour de l’économie sociale et solidaire…

 

AUXERRE: Elle ne possèdera guère de temps pour s’entretenir sur l’objet de sa visite avec les représentants de la presse, la Secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité !

Il suffit de parcourir dans le détail le programme de sa visite officielle qu’elle accorde ce lundi 14 novembre en journée à notre territoire pour bien comprendre que « la montre » sera une alliée de circonstance lui permettant de bien respecter le déroulé de cette immersion en terre icaunaise avant de regagner la capitale.   

Poursuivant son tour de l’Hexagone, plutôt côté ruralité, qu’elle a entrepris depuis sa prise de fonction à ce poste, Dominique FAURE se posera donc quelques heures dans le département le plus septentrional de Bourgogne Franche-Comté – et d’évidence le plus proche de Paris – afin d’y approfondir son évaluation de l’agenda rural.

Une visite qui débutera en fin de matinée par les travaux de l’assemblée générale de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne – cela se déroulera dans l’amphithéâtre du « 89 » à Auxerre - une structure présidée par le maire de Rosoy Dominique CHAPPUIT. L’idéal en somme pour prêcher la bonne parole de la ruralité et de son évolution auprès des élus du terroir !

 

 

Deux temps forts à Gurgy et à Rosoy pour la Secrétaire d’Etat…

 

L’après-midi se décomposera en deux temps. Primo, la ministre se rendra dans le fief de Jean-Luc LIVERNEAUX, dans la commune où il exerce la fonction d’édile depuis les dernières municipales : c’est-à-dire Gurgy. Une localité connue et reconnue pour sa dimension culturelle et l’attractivité touristique qui y en découle. C’est précisément dans l’espace dédié qui accueille les manifestations artistiques que Dominique FAURE découvrira la nouvelle exposition « Paysage ». Elle n’aura malheureusement pas le temps de flâner un peu sur les bords de l’Yonne si bucoliques…

Aux alentours de 15h30, le cortège ministériel devra être arrivé un peu plus haut dans le département, à Rosoy, où Dominique CHAPPUIT l’accueillera afin de lui faire découvrir le site de l’école primaire qui dispose d’une classe d’élèves en situation de handicap. Un établissement qui s’est également ouvert à la pratique du « coworking » et au garage solidaire.

Le tout se terminera par un échange nourri autour de l’ESS, l’économie sociale et solidaire, avec les acteurs d’une structure associative locale qui en appliquent les préceptes dans leur quotidien.

 Au passage, Dominique FAURE recevra de précieuses informations sur l’histoire de la commune. Une manière de parfaire ses connaissances de cette ruralité dont elle défend les intérêts via ce maroquin ministériel…

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Décidément, l’agriculture intensive ne semble plus être au goût du jour parmi les consommateurs de l’Hexagone et ne fait plus recette dans l’esprit de bon nombre de nos concitoyens. A l’appel de plusieurs organisations associatives (ADENY, Yonne Nature Environnement, NEUVY Nouvel Horizon…), une manifestation pacifique se déroulera ce samedi 12 novembre à 10h30 devant la préfecture de l’Yonne à Auxerre. Un rassemblement soutenu par les écologistes…

 

AUXERRE : Profitant de ce long week-end, synonyme de « pont » pour la plupart de nos concitoyens, un rassemblement orchestré par différentes mouvements associatifs défendant les valeurs de l’environnement et de la nature ainsi que de la protection animale sera justement proposé, samedi, dans la capitale de l’Yonne, en milieu de matinée, face aux grilles de la préfecture. Une manifestation qui se veut pacifique, certes, mais qui n’empêchera nullement celles et ceux qui y convergeront de faire entendre la voix de leur colère contre un développement économique « irraisonné » et « non développement durable ».

Dans le viseur des manifestants : l’élevage intensif, de plus en plus décrié par une multitude de structures associatives, politiques, économiques. C’est par le prisme des risques irréversibles de l’assèchement de la ressource en eau – on en voit les effets avec effarement aux quatre coins de la planète depuis que les épisodes de réchauffement climatiques se succèdent sur la Terre – que les participants de ce rendez-vous revendicatif ont acté leur présence devant l’édifice préfectoral.

 

Déjà 40 000 signatures obtenues sur une pétition contestataire…

 

A la base du problème, la concentration prévisionnelle de quatre-vingts poulaillers industriels hors norme, devant être installés près de l’abattoir de la société PLUKON (ex-DUC) à Chailley inquiète riverains et propriétaires fonciers. Quid des pollutions sonores, visuelles, olfactives, chimiques dans les sols imputables à la présence malvenue de ces malheureux volatiles ainsi que les risques économiques qui en incomberaient. Les organisateurs de la manifestation citent quelques exemples d’une limpidité évidente : ruine du tourisme, effondrement de la valeur mobilière des biens, coûts vertigineux de la rénovation des routes pour assurer la rotation des poids lourds, chute de la valeur faciale des terres agricoles, etc.

Présidente de l’association « NEUVY Nouvel Horizon », Nathalie CRONIER est formelle : « aucune étude sérieuse d’incidence sur les milieux n’a été réalisée à l’échelle du département… ».

Puis, de rajouter : « au gré des demandes d'autorisation, nous voyons des méga-poulaillers industriels fleurir, avec des analyses fractales donc sans objet (Neuvy-Sautour, Saint-Léger Vauban, Saint-Brancher, Sergines, Malay-le-Grand...). Nous avons déjà réuni 40 000 signatures au niveau de la pétition qui a été lancée et cela continue à monter... ».

 

 

88 % des Français sont contre l’élevage intensif…

 

De son côté, Claire MALLARD, présidente du groupe « Ecologistes et Solidaires » au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, précise que « riverains et écologistes seront mobilisés pour dénoncer l’implantation de ces quatre-vingts structures industrielles devant accueillir un million de poules par semaine ».

L’élue écologiste souligne que « l’élevage intensif et concentrationnaire n’a pas sa place ni ici à Chailley ni ailleurs en France ».

Un élevage qui est source de pollutions diffuses et de maltraitances animales – comme le démontrent le plus souvent les vidéos de l’association L 214 – source de nuisances pour les riverains.

« C’est une aberration, explique-t-elle, à l’heure de l’indispensable transition du modèle agricole et alimentaire… ».

A date, 88 % des Français se sont exprimés sur le sujet : ils sont contre ce type de pratique tandis que 82 % de nos compatriotes se disent favorables à l’interdiction de l’élevage en cage dans un délai de cinq ans. Par ailleurs, la Commission européenne a même interdit l’élevage en cage pour les volailles à horizon 2027.

 

La majorité de la Région a émis un vœu visant à supprimer cette pratique…

 

Nathalie CRONIER précise : « nous sommes pour le développement économique mais avec des stratégies intelligentes qui poussent des productions de meilleur rapport qualité/prix, vertueuses pour notre santé et pour l'environnement. Le rapport de la commission sénatoriale est inepte et va à contre-courant du sens de l'histoire. La Chambre d'Agriculture aide techniquement les éleveurs à candidater avec en perspective, un revenu très modique, sans se préoccuper de la détresse que cela va engendrer en cas de problèmes sanitaires et de banqueroute colossale... Ce sont eux qui prennent tous les risques ! ».

Les instances politiques bougent sur le sujet. A l’automne 2021, la majorité régionale a voté un vœu visant à sortir de l’élevage intensif lors d’une assemblée plénière. Un scrutin qui n’aura pas été soutenu par les groupes d’opposition de droite ni du Rassemblement National.

Claire MALLARD profite de la circonstance où elle s’exprime sur ce thème pour égratigner le RN et ses représentants : « la position, sans conviction, qui consiste à dénoncer les poulaillers industriels du président du groupe RN au Conseil régional (Julien ODOUL) est une véritable imposture ! Face à l’escroquerie, les écologistes se mobilisent pour accompagner la reconversion de tous les éleveurs du système industriel en soutenant une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural respectueux des ressources naturelles… »

Précisons que la mise en ligne de la pétition est d’atteindre cent mille signatures pour fédérer un maximum de personnes contre ce projet (https://chng.it/rzTq5fmjSh). Alors pourquoi pas, si le cœur vous en dit en l’honneur de la cause animale…

 

Thierry BRET

 

 


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