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C’est par un simple communiqué de quelques lignes, adressé à l’ensemble des réseaux économiques et institutionnels de la région Bourgogne Franche-Comté que le directeur de la structure de développement et d’aide aux entreprises de l’Yonne a annoncé il y a quelques jours son désir d’interrompre une mission professionnelle pourtant entamée il y a déjà dix-huit ans. Soutenu dans son choix par sa présidente Malikha OUNES, Francis MOREAU a décidé de s’orienter vers une carrière 100 % privée après s’être accordé le temps du mûrissement de la décision. Plein de projets et fourmillant d’idées, ce cadre qui aura servi avec abnégation et fierté le territoire régional entend bien accompagner désormais les besoins des entreprises dès l’automne. Il nous a accordé une interview exclusive expliquant son bilan et les véritables raisons de son départ…

AUXERRE : A la date du 04 juin 2018, vous annonciez une nouvelle qui a surpris au sein du landerneau économique et institutionnel de l’Yonne, votre départ au 31 août prochain. Quelles en sont les raisons ?

Elles sont éminemment personnelles. J’ai un profil de développeur. Par le passé, il m’est déjà arrivé d’être sur le point de partir. A chaque fois, il s’agissait d’une période où « Yonne Active Création » était en période de « pause » dans son développement. Et puis, un nouveau projet était à développer : le prêt de transition, le financement d’entreprises en Afrique, l’accompagnement des travailleurs indépendants bénéficiaires du RSA, les levées de fonds…

Aujourd’hui, j’ai d’autres projets de développement pour « INITIACTIVE 89 ». Mais, compte tenu de l’arrivée de la loi NOTRe, ceux-ci ne pourront pas être envisagés avant deux à trois ans. Avant la structure avait trois financeurs principaux : le Département, la Région et la Caisse des Dépôts et Consignations. Il était plus facile de se projeter rapidement sur de nouvelles actions. Aujourd’hui, ce sont une quinzaine d’organismes financeurs auprès desquels il faut faire beaucoup de pédagogie. Il nous est demandé de ne « pas faire plus » pour le moment.

En conséquence, je n’y trouve plus mon compte. Et, encore une fois, attendre n’est pas dans ma nature. Enfin, après une vingtaine d’années, je pense avoir fait suffisamment le job au service du territoire. Il est temps de passer à autre chose…

Cette décision a-t-elle été longuement mûrie et réfléchie ?

Oui ! Cela fait une petite année que l’envie de partir s’est manifestée. Pour une question de calendrier, maintenant, c’est le bon moment.

Comment s’est positionnée votre présidente Malikha OUNES par rapport à la validation de ce choix ?

Elle comprend tout à fait cette décision. Eu égard aux résultats et au service rendu, je ne connais pas de présidente ou président qui n’aurait pas compris ce choix.

Toutefois, on ne peut pas occulter dix-huit années de son existence vécues au sein de cet organisme, qui a su évoluer au fil du temps…Quel regard portez-vous sur cette institution au terme de votre parcours ?

Aujourd’hui, l’Yonne est l’un des rares départements, peut-être le seul d’ailleurs, à disposer d’une structure en capacité de financer les entreprises TPE et PME à n’importe quel stade de leur existence : création, reprise, difficulté, développement, levée de fonds.

Pour une entreprise icaunaise, vous n’avez que trois portes principales auxquelles frapper pour savoir si vous pouvez être aidé financièrement : INITIACTIVE 89, BPI et la Région. Dans la plus part des départements, ce sont de six à dix portes.

Plus de 300 messages de sympathie de la sphère entrepreneuriale…

Vous avez déclaré dans un communiqué que « vous aviez fait le choix de prendre une nouvelle orientation professionnelle 100 % privée ». Pouvez-vous nous expliquer cette phrase ?

Au sein d’INITIACTIVE 89, j’ai un pied dans le monde économique et un pied dans le monde institutionnel et politique. Ces deux mondes ne se fréquentent très peu, voire pas du tout. Tout simplement parce qu’ils fonctionnent avec des objectifs différents. Dans le secteur privé, l’objectif est simple : faire fonctionner un business rentable pour être toujours présent demain. Dans le public, c’est parfois moins rationnel que cela avec une absence de réactivité car les process de décision sont très longs, voire même trop longs. Ensuite, à chaque nouvelle échéance électorale, ce sont de petits tangages…après également…

Suite à l’information de mon départ, j’ai reçu presque trois cents messages de sympathie, d’encouragement,… Enormément du secteur privé, dont je me sens beaucoup plus proche, avec par exemple « Bienvenue chez nous ! ».

J’ai toujours essayé d’avoir cette approche privée au sein d’INITIACTIVE 89. Pour moi, les clients sont les chefs d’entreprises. Il est nécessaire de structurer et organiser un fonctionnement permettant de rendre le meilleur service possible : réactivité, souplesse,… Cela peut créer parfois de l’inconfort, mais nous sommes au service des entreprises, et pas l’inverse. Cette approche est payante puisque la Cour des Comptes a relevé dans son audit que nous avions une production par ETP deux fois supérieures à la moyenne nationale par rapport à mes collègues, consœurs et confrères.   

Quelle sera la mouture de votre projet professionnel ? Exercerez-vous toujours vos activités en Bourgogne Franche-Comté ?

Toujours dans le conseil d’entreprise, en Bourgogne Franche-Comté et au-delà.

Quel est votre meilleur souvenir à la tête de Yonne Active Création, devenue ensuite « Initiactive 89 » ?

Il est difficile de ne parler que d’un seul souvenir. Certains font place à l’émotion. Nous sommes l’un des rares territoires à disposer d’un financement pour les entreprises en difficulté. Lorsqu’au terme d’un comité d’investissement, vous avez les larmes du dirigeant de l’entreprise que vous venez de sauver : c’est l’aboutissement du travail.

De la fierté face au service rendu. Il nous arrive de dépanner BPI sur certains dossiers simplement parce que j’ai créé des outils financiers configurés pour répondre à des demandes précises, émanant des besoins des entreprises. Quand BPI est bloquée depuis quatre mois sur un dossier et que vous rendez possible en quinze jours ; quand les chargés d’affaires BPI mettent en titre de mail « help ! »…  Je suis fier de voir que le gros a besoin du petit.

Concernant mon intervention à l’Assemblée nationale sur le prêt de Transition en début d’année, j’ai échangé au siège de BPI en avril avec un responsable de la création de nouveaux financements. Il est fort probable que je sois sollicité d’ici six mois à un an pour aller plus avant sur le financement par BPI des entreprises en fragilité.

Vous avez dirigé une équipe de plusieurs collaborateurs durant toutes ces années ; est-ce qu’ils vous regretteront ?

C’est à eux qu’il faut poser la question. Je ne sais pas s‘ils me regretteront. Mais pour ma part, j’ai cette satisfaction de les voir arriver au travail le matin de bonne humeur.

« Ne pas trop se prendre au sérieux à l’échelon de l’Humanité… »

Quelles sont, selon vous, les qualités d’un manager pour la tenue d’une fonction aussi importante et stratégique que celle-ci ?

Je ne sais pas si l’on doit parler de qualité. Ce que je sais c'est, c’est que les structures telles qu’INITIACTIVE 89 sur d’autres territoires, sont toutes le reflet de la personnalité des directeurs. Toutes fonctionnent avec des environnements différents et des managers différents. Pour ma part, en interne je considère que pour avoir une équipe performante, il faut qu’il y ait de la bonne humeur. Il faut savoir prendre de la hauteur et se projeter sur du moyen terme.

Sur le plan institutionnel et politique, mon conseil c’est plutôt de ne pas prendre tout cela au sérieux…La terre existe depuis plusieurs milliards d’années. L’homme n’est rien dans cette histoire, et dans cent ans, plus personne ne se souviendra de nous. A part certains de nos descendants intéressés par l’arbre généalogique de la famille, alors…

Dans les messages de sympathies reçus, on m’a dit que j’étais disponible, perspicace, persévérant, téméraire et endurant avec de la droiture,… Visiblement, ce sont des qualités que j’ai développées.

Si vous deviez faire, en quelques chiffres clés, le bilan de vos dix-huit années de présence quel serait-il ?

Trois mille entreprises ont été financées avec la création de 5 500 emplois. Nous représentons 21 % de l’activité régionale Bourgogne Franche Comté

Quels auraient pu être les challenges que vous auriez portés si vous étiez restés à votre poste ?

En attendant que la loi NOTRe soit digérée, la création spécifique de financements dédiés à l’agriculture et aux activités para-agricole, la mise en place d’un fonds d’investissement (il est possible que je le fasse à titre privé), la mise en place d’évènements liés à la promotion du territoire, la déclinaison du prêt de transition, …

Eprouvez-vous de réels regrets au terme de cette mission ?

Je ne suis pas d’un tempérament nostalgique ni à revenir sans arrêt sur le passé. Je suis plutôt à regarder vers l’avenir. Donc à vrai dire,  je ne sais pas si en faisant des choix stratégiques différents, nous aurions été encore plus performants, mais non pas de regret.

L’approbation de la Cour des Comptes : une victoire…

La Cour des Comptes a rendu un rapport valorisant le travail de votre structure. Quelle analyse faites-vous de cet avis ?

Il a permis au territoire de prendre conscience du formidable outil de financement d’entreprises dont il dispose. Quand on nous dit qu’il n’est pas courant d’avoir un audit de la Cour des Comptes positif à l’égard de ses activités : performant, pas cher, règles rigoureuses de fonctionnement,… ! Indépendamment de l’aspect quantitatif, la Cour a réalisé un travail qualitatif qui me semble au moins aussi important, sinon plus.

Pensez-vous que l’on peut faire davantage pour les porteurs de projets et les entreprises aujourd’hui ?

Oui ! On peut faire bien plus si les moyens sont correctement utilisés et si on se met à la disposition des entreprises. Et non pas l’inverse…

On dit souvent que l’Yonne ne brille pas au niveau économique malgré les pépites entrepreneuriales qui y exercent leur activité. Est-ce fondé ?

Ce qui manque à l’Yonne, c’est un discours unique et unifiés de la part de nos représentants. La loi NOTRe morcelle davantage les territoires. A cela, il faudrait que chacun fasse ce qu’il prétend faire pour ne pas créer de désillusion.

Votre futur projet professionnel serait-il consacré à la rupture avec ces affirmations ?

Je suis sur un projet personnel donc pour moi, difficile de dire être en rupture. Néanmoins, il est probable que je continue à m’investir en parallèle de manière bénévole sur certains types d’accompagnement d’entreprise.

Prendre une telle décision n’est pas toujours évidente : êtes-vous un homme heureux à la veille de ce nouveau départ ?

Je suis un homme plein de projets !

Qu’est-ce qui vous motive tous les matins avant de débuter la journée ?

La perspective de ne pas faire la même chose que la veille…

Continuerez-vous à travailler indirectement avec INITIACTIVE 89 une fois parti ?

Dans la mesure où je continue à m’investir sur certains sujets économiques icaunais, il est possible que je sois toujours en lien avec INITIACTIVE 89.

Que souhaitez-vous à votre successeur ?

Que l’équipe lui dise : « c’est vachement mieux avec vous qu’avec Francis ! ».


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Evoquer le quotidien d’un club de football ne se limite pas uniquement à ses seuls résultats sportifs et aux diverses compétitions qui ponctuent la saison. Accompagnée de plusieurs élus régionaux dans sa découverte de la structure, la présidente de la Bourgogne Franche-Comté a pu s’en rendre compte lors de son récent séjour en terre icaunaise. Cette plongée, riche d’enseignement parmi un univers très éloigné de la sphère politico-institutionnelle, restera dans les annales. Non seulement, l’élue régionale a pris soin de rencontrer les jeunes pousses de l’une des filières de la formation footballistique nationale dont la Chine nous envie, et ses dirigeants. Mais, elle a, en outre, pu converser avec les représentantes du groupe ACADOMIA, partenaire du club de Ligue 2, en matière de programmes pédagogiques…

AUXERRE : Faisant référence à maintes reprises dans ses propos à l’emblématique club du FC Sochaux Montbéliard, Marie-Guite DUFAY connaissait néanmoins le stade de l’Abbé Deschamps où elle a déjà eu l’opportunité d’assister à une rencontre sportive.

Nonobstant, elle ne s’était pas encore immergée en sa qualité de présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté dans le saint des saints que représente le névralgique Centre de formation icaunais. L’un des dix plus cotés de France.

Complexe sportif aiguisant tous les appétits, des plus jeunes-les joueurs ayant été détectés pour leur valeur physique et athlétique dès l’âge de 12 ans, aux plus grands-les partenaires chinois de l’AJA qui désirent importer le concept dans l’ex-Empire du Milieu en vue d’une éventuelle organisation de la Coupe du Monde d’ici 2050, le Centre de formation méritait bien d’être biffé sur l’agenda déjà ultra chargé de la présidente.

Accueillie par le président Francis GRAILLE, lui-même encadré du directeur général du club, Baptiste MALHERBE, du directeur sportif, Cédric DAURY et du directeur du centre éducatif, Bernard DAVID, Marie-Guite DUFAY parcourut, commentaires à l’appui, les différents étages de ce bâtiment, moderne, ergonomique et bien pourvu en équipements audio-visuels.

Discutant avec quelques jeunes apprentis footballeurs, l’élue régionale a pu échanger quelques mots avec l’une des vedettes du club professionnel, Yaya SANOGO, pur fleuron de l’AJA dès l’âge de 12 ans, transfuge du mythique pensionnaire de la Première League anglaise (Arsenal) et aujourd’hui engagé par Toulouse.

Une belle réussite aux examens avec 86 % de bacheliers

Si beaucoup de jeunes gens sont originaires de l’Yonne, d’autres proviennent de tout l’Hexagone. Certains, de niveau bachelor, sont en partance pour les Etats-Unis où ils continueront leur cursus en enseignement supérieur. Sans omettre leur formation footballistique initiale.

La formation, notamment les filières post-bac que souhaitent développer à l’avenir le président Francis GRAILLE fut au centre des discussions. Anne-Brigitte SANSON, la responsable pédagogique du groupe ACADOMIA à Auxerre, éclaira de ses lumières les aspects pragmatiques de ces programmes, déclinés vers les jeunes gens.

L’enseignement du savoir prendra à terme une tournure orientée vers l’international. C’est aussi le souhait de James ZHOU, l’actionnaire principal du club auxerrois. Des joueurs de la puissance mondiale à taille d’un continent fréquenteront le centre de formation de l’AJA. A contrario, quatre enseignants français sont pris en charge par l’actionnaire localement pour assurer la détection.

Parmi les autres thèmes de discussion : la création en cours de l’équipe féminine avec le Stade Auxerrois et la rénovation de certaines installations sportives.

Marie-Guite DUFAY, satisfaite, termina sa visite en arborant elle-même les couleurs de l’AJA, en recevant un maillot floqué à son patronyme…


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Les budgets prévisionnels, validés lors du dernier Conseil d'administration de l’association, affichent des résultats annuels excédentaires de l’ordre de 20 000 euros par an. Un chiffre probablement revu à la baisse en raison d’une réduction de 12 % de la subvention FSE, signifiée il y a peu, aux responsables de l’entité icaunaise. Profitant de la récente assemblée générale, le président Guy PARIS a analysé le bilan de l’exercice écoulé avant de se projeter sur les perspectives de développement 2018/2019. Pérenniser le nombre de sorties vers l’emploi et valoriser la formation afin de répondre aux besoins de la situation professionnelle constituent plus que jamais le socle inaltérable d’un outil qui a accompagné 35 salariés sur le chemin de l’insertion cette année…Interview.

AUXERRE : Quels sont les premiers enseignements que vous dégagez de l’année écoulée ?

De prime abord, je dois rappeler que la nouvelle gouvernance de l'association a été installée fin 2016. Elle a su assumer totalement ce premier exercice 2017. Il n'est pas dans mes intentions de culpabiliser les acteurs précédents, mais avec un compte de résultat en déficit de 61 568 euros fin 2016 et des fonds associatifs réduits à néant, les perspectives de redressement étaient sombres. Les fondateurs de cet atelier d'Insertion avaient eu une idée remarquable en créant ce concept : apporter du service aux uns et permettre un retour ou un démarrage dans l'emploi pour d'autres. On est en plein dans ces belles valeurs de l'économie sociale et solidaire. Et toute la motivation, la détermination de l'équipe qui m'a accompagnée dans ce challenge reposait, et repose toujours, sur cette utilité sociale de permettre à des personnes d'avoir un emploi, une reconnaissance dans la société et de construire ou reconstruire un projet de vie. En clair, 2017 fut une année de transition. Nous avons dû apprendre, en commettant sûrement des erreurs, mais avec un engagement remarquable, à nos côtés, de professionnels, d'élus, de décideurs, de l’État (l'UT89 de la DIRRECTE), du Département, de la Communauté d'Agglomération, de la Fédération des Foyers Ruraux et de l'accompagnement DLA, de Bourgogne Active et de nos partenaires financiers, de l'OAH…

Nous avons gagné une première manche avec un retour à l'équilibre budgétaire, un développement de l'activité, et une nouvelle dynamique.

« L’arrivée de Mathilda de ALMEIDA est une providence : elle incarne cette bouffée de jeunesse dont nous avions besoin… »

Néanmoins, AMIDON 89  a vécu des périodes délicates au cours de ces douze derniers mois. Avec de surcroît le départ en retraite de la responsable originelle de l’association…

Effectivement. C'est toujours un moment délicat que la passation de relais dans un contexte de dégradation de l'activité et des résultats financiers. Les conditions optimales pour faciliter ce passage n'ont pas été au rendez-vous. Une période d'intérim a été assurée tout particulièrement par Evelyne PETIT que je tiens à remercier très chaleureusement pour sa disponibilité et ses compétences. Ainsi, plusieurs mesures réglementaires qui étaient absentes au sein de cette association, ont été mises en place : mutuelle obligatoire avec participation de l’employeur, délégués du personnel, instance de sécurité et conditions de travail, entretiens annuels,  visites médicales, etc. Par souci d'économie, le contrat avec le cabinet d'expertise comptable n'a pas été reconduit. La comptabilité est revenue à Isabelle MEIRONE, trésorière-adjointe. L'exercice fut difficile en particulier sur le suivi de la facturation clients et la récupération des données…

Et c’est ensuite, à l’automne 2017, que rentre en scène et dans le jeu votre nouvelle directrice Mathilda de ALMEIDA. Une nomination qui va s’accompagner de nombreux changements dans le mode fonctionnel de votre organisme…

L’arrivée de notre nouvelle directrice correspond à une bouffée de jeunesse, de dynamisme, de créativité, d'envie de réussir dans ce nouveau job pour lequel elle met toutes ses compétences. Sa fibre associative et sa bonne humeur font plaisir à voir ! Cette jeune femme a effectué ses études supérieures à l'IUT et à l'IFAG à Auxerre, prouvant que la qualité de l'enseignement supérieur dans notre ville n’est pas usurpée. Sa venue a coïncidé avec une kyrielle de nouveautés. Un logo, plus en phase avec notre dynamisme, a été offert par le professionnel Thomas MICHAL.  De nouveaux supports de communication sont apparus. Ainsi que de nouvelles offres de prestations et de services. Avant la mise en exergue d’un mode managérial novateur.

« Une association ne peut pas se soustraire à réaliser des investissements pour progresser… »

Seule ombre au tableau face à ce regain de jouvence, la sempiternelle question concernant les ateliers de Chablis et Saint-Florentin qui, dans le constat financier, montrent un déficit pouvant fragiliser la totalité de l'association. Quelle est votre position à ce sujet ?

C’est simple : le Conseil d'administration persiste à vouloir maintenir ces deux ateliers.  A Chablis, du fait de l'implication de la Ville qui nous apporte un soutien logistique fort et des perspectives de développement, il n’est pas question de baisser les bras. Pour Saint-Florentin, avec un propriétaire de nos locaux qui investit et innove pour nous (en outre, une encadrante aux compétences reconnues est à la tête de la structure), il est exclu de sortir du jeu. Conséquence, le modèle économique est donc repensé en globalité avec des entraides opérationnelles et fonctionnelles. Et une bonne adéquation dispensée avec le service livraison.

A l’instar des entreprises, une association ne peut se soustraire à réaliser des investissements si elle veut continuer à progresser. En ce sens, 2017 fut riche en démarches pour obtenir des financements ?

Oui, il nous fallait renouveler notre parc de machines, pour désencombrer les locaux et offrir un cadre de travail de qualité pour l'accompagnatrice professionnelle, Stéphanie. Je précise, par ailleurs puisque j’en fais allusion, que nos bons résultats en sorties positives lui reviennent largement. Le trésorier, Alain BERNIER, quant à lui, a beaucoup œuvré dans ce domaine logistique avec sa pugnacité et ses connaissances des réseaux. Nous venons de recevoir nos nouvelles machines. Signalons, et avec le concours de l’Office Auxerrois de l’Habitat et de sa direction, que le remplacement de l’adoucisseur d’eau contribue à optimiser un service de qualité. D'autres travaux viennent de se réaliser en 2018 et vont se poursuivre…

AMIDON 89 intègre-t-elle les potentialités offertes par le numérique pour se développer ?

L'informatisation et l'accès Internet sur nos trois sites de production permettent des échanges en temps réel et facilitent la transmission d'informations. La modernisation des modes de fonctionnement des ateliers et cette convergence opérationnelle entre les trois entités valorisent le travail tant sur le plan quantitatif que qualitatif. D’ailleurs, le développement par le nombre de clients s'effectue à un rythme bien supérieur à nos objectifs. Cela efface nos craintes sur la pertinence d'un service de repassage dans les modes de vie actuelle. Le développement de l'activité était l'objectif prioritaire fixé à la nouvelle directrice : d’ores et déjà, il est largement dépassé.

Bien sûr, au-delà de toutes ces considérations, l’objectif essentiel est le retour à l’emploi…

C’est exact ! Notre taux de sortie traduit notre dynamisme puisqu’il est de 70 % !

« 80 % des personnes interrogées ne nous connaissent pas ! Il nous faut changer notre image… »

Un commentaire sur la situation comptable de la structure. Comment s’est soldé l’exercice 2017 ?

Sur un résultat excédentaire de 18 779 euros ! Autant dire que ce bilan est très positif. Il salue la complémentarité et le travail de toutes nos équipes, et le soutien que nous recevons de la part de tous les administrateurs et les élus de Saint-Florentin et de Chablis, ainsi que les partenaires institutionnels (élus et techniciens), privés et prestataires. Une maxime de Nelson MANDELA me vient souvent à l’esprit : « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends ». Nous avons appris et nous avons gagné une première manche en 2017 !

Serez-vous toujours aussi ambitieux à l’avenir ?

Honnêtement, je réponds par l’affirmative. 2018 s'annonce bien. Même si nous avons toujours une trésorerie fragile. Cependant, nos marges de manœuvres sont grandes pour moderniser nos ateliers, poursuivre notre développement, trouver de nouvelles pistes de formation et de service avec dès maintenant, la couture ; peut-être aussi une petite dose de blanchisserie. Vous savez, un atelier d'insertion par l'activité économique ne doit pas être hors sol. Il doit avoir une organisation et une gestion humaine et financière remarquable. Nous préparons les salariés en insertion à un futur contexte professionnel exigeant. La montée en compétences doit se faire en souplesse mais avec fermeté. Quant à la réussite des personnes dans leur futur métier, elle repose sur l'apprentissage du savoir-faire et du savoir-être. Enfin nous devons être encore plus ambitieux, sur le plan service en assurant une continuité d'ouverture des ateliers tout au long de l'année (plus de fermeture en été). Un autre impératif sera de retravailler notre image et notre stratégie sur le plan marketing : 80 % des personnes que nous avons sondés lors d’une enquête d’opinion ne nous connaissent pas ! Il nous faudra aussi veiller et vérifier régulièrement le degré de satisfaction de nos clients. Nous allons donc continuer à apprendre et nous gagnerons tous ensemble car nos salariés qui sont dans cette belle démarche de retour à l'emploi le méritent…


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Occupant la fonction de directeur technique au lycée Saint-Jean-Baptiste de la Salle de Reims, le successeur de Gabriel ANDREI s’installera à Auxerre au terme de la période estivale afin de préparer sa première rentrée en Bourgogne Franche-Comté. En visite de courtoisie il y a quelques jours dans l’Yonne, Marc BESANCENEZ a pu se présenter au corps enseignant et au personnel administratif, en toute simplicité. Un contact qui s’est avéré judicieux pour ce professionnel âgé de 46 ans dont la motivation professionnelle repose sur le développement du bien commun et du bien individuel…

AUXERRE : Devant une salle très attentive à la formulation de ses propos, le futur directeur du groupe Saint-Joseph La Salle, Marc BESANCENEZ, a tenu à remercier chaleureusement, tout en y incluant un zeste d’humour, son prédécesseur, Gabriel ANDREI.

Pilier emblématique de la vénérable institution pédagogique chrétienne, Gabriel ANDREI quittera entre-temps le département de l’Yonne. Il y avait officié avec brio depuis huit ans. A l’automne, il reprendra les rênes d’un établissement lassalien de l’Ile de France, à la périphérie de Paris.

Se voulant rassurant quant à la manière dont il appréhendera l’avenir de l’école des Frères auxerroise, Marc BESANCENEZ a relaté son parcours professionnel.

Cet ingénieur des Arts et Métiers, passionné par la technologie, a accompli un brillant cursus scolaire en obtenant un DEA. Féru de vibro-acoustique, il est à l’origine du BTS de maintenance industrielle, ouvert à Reims.

Membre du directoire et directeur délégué du groupe La Salle, sa venue devrait coïncider avec la mise en exergue d’une stratégie ne bouleversant pas ce qui a été réussi au cours de ces récentes années.

Faisant montre de qualité d’écoute et d’ouverture relationnelle, le futur responsable du groupe scolaire auxerrois (l’un des plus importants de la région Bourgogne Franche-Comté en termes de fréquentation et de taux de réussite aux examens) veut très vite s’intégrer parmi la communauté éducative de son nouveau point d’attache.


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Il n’y a aucune autre alternative possible à entrevoir selon le président de la chambre consulaire de l’Yonne qui tenait une conférence de presse à quelques jours de l’Evènement Business, animation qui mobilisera plus de deux cents entreprises lors d’une journée riche en échanges organisée à l’Hôtel-Dieu de Tonnerre ce jeudi 07 juin. Afin de garantir leur pérennité et de pouvoir avancer, les milieux économiques doivent se remettre en cause de façon perpétuelle. En faisant preuve d’agilité, d’innovation et de créativité. Mais aussi en éradiquant toutes les incertitudes (ce sera la thématique essentielle de cette manifestation par le biais de conférences) qui se présentent au quotidien aux entrepreneurs en quête de concrétisation et de repères…

AUXERRE : La venue du conférencier Philippe SILBERZAHN, vedette incontestable de cette sixième édition de l’Evènement Business, porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ne doit rien au hasard. Il est vrai que le discours de ce professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EMLYON Business School et chercheur associé à l’Ecole Polytechnique, est attendu de manière messianique par les organisateurs de cet évènementiel devant rassembler plus de deux cents entrepreneurs issus de l’Yonne mais aussi en provenance de départements limitrophes et franc-comtois.

Un conférencier de tout premier plan et au discours novateur…

L’effet espéré de cette présence selon le président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, est simple : « Philippe SILBERZAHN devrait provoquer un électrochoc durable auprès des chefs d’entreprises qui écouteront avec grand intérêt son discours novateur dans la manière d’aborder la gestion et le pilotage d’une structure professionnelle… ».

La thématique évoquée par l’intéressé concernera l’incertitude dans le processus d’innovation. « J’ai été particulièrement subjugué par les propos tenus par cet exégète, confirme Alain PEREZ, lors d’une précédente intervention où j’avais eu l’opportunité d’écouter ce conférencier. A propos de ces incertitudes, il avait relaté, exemples à l’appui, les péripéties de certaines grandes marques référentes de l’économie mondiale qui n’avaient pas su regarder devant elles en matière d’innovation. Bluffant ! ».

Créateur du premier MOOC d’initiation à l’entrepreneuriat consacré à l’effectuation en novembre 2013, l’intervenant disposant à son actif de plus de vingt années d’expérience en qualité d’entrepreneur et dirigeant d’entreprise, axera sa conférence autour de trois dimensions fondamentales de la prise de décision en incertitude : la dimension ontologique (la nature de notre environnement et ses phases évolutives), la dimension épistémologique (quelle information pouvons-nous utiliser pour mieux décider ?) et la dimension sociologique (l’intégration dans le jeu des différents acteurs impliqués dans la prise de décision en incertitude).

D’autres items, liés à l’actualité récente (la RGPD, cyber sécurité, la crypto monnaie…), pourraient eux-aussi susciter des réactions de la part du conférencier et du public qui assistera à sa prestation en début d’après-midi.

Mais, il n’est pas exclu que d’autres axiomes remontent à la surface. Comme le stipule Alain PEREZ :

« L’une des incertitudes principales qui concerne les entrepreneurs à l’heure actuelle repose sur la notion du recrutement. La question récurrente à laquelle ils doivent faire face est la suivante : « vais-je avoir les moyens humains nécessaires pour pouvoir produire dans les délais ce que j’ai en carnet de commandes ? ». Le facteur emploi demeure la clé voûte du système. Confronté à cette équation qui n’est pas si facile à résoudre, le chef d’entreprise ne peut parfois pas honorer et respecter son carnet de commandes ; ce qui est gravissime…Nous sommes à la croisée des chemins dès que l’on parle de l’emploi. Une chose est sûre, en revanche : l’intelligence artificielle ne nous permet pas de solutionner cette problématique et de remplacer définitivement l’humain au travail… ».

Restent les incertitudes liées aux soubresauts de la géopolitique actuelle. Notamment dans le domaine de l’export où le durcissement des échanges commerciaux avec les Etats-Unis et l’application de sanctions économiques, plus ou moins efficaces, envers la Russie ou l’Iran pénalisent des PME/PMI régionales qui auraient pu se dispenser de ces marchandages étatiques aux contours politiciens. Deux entreprises de l’Yonne (dont les identités n’ont pas été communiquées) connaissent précisément les effets directs de ces conséquences négatives vis-à-vis de ce pays du Moyen-Orient.

Un juste retour des choses pour le Tonnerrois…

Quant aux explicatifs justifiant la tenue de cette importante manifestation aux envergures économiques sur le Tonnerrois, ils auront été largement commentés par le président de la Chambre de Commerce et d’industrie de l’Yonne.

« Depuis le déroulement de la première édition le 19 juin 2008 dans le vieil hôpital de la ville la plus orientale de notre département, beaucoup de choses se sont déroulées. Territoire très industrialisé à l’origine, le Tonnerrois a perdu bon nombre de ses références (LAFARGE, THOMSON…) du fait des effets d’une mauvaise conjoncture. Mais, l’ensemble des acteurs s’est retroussé les manches. La CCI de l’Yonne s’est investie en créant une pépinière d’entreprises. Le haut débit fonctionne. La contrée a su se moderniser en devenant très attractive. Des sociétés comme ARBEO ou GEOCHANVRE rayonnent bien au-delà de leur périmètre. D’autres perspectives se profilent avec insistance, notamment le projet de biomasse devant générer cent-vingt emplois pour 40 millions d’euros d’investissement…Il est grand temps de tourner la page et balayer ces éternels poncifs qui n’ont plus lieu d’être dès que l’on parle de développement économique sur ce territoire… ».

La création de l’AET (Association des entrepreneurs du Tonnerrois) étayera par ailleurs dès juillet 2015 cette tendance au retour du positivisme qui fait foi dorénavant dans ce bassin souvent malmené.


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