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Y avait-il vraiment des écologistes dans la salle ? C’est la question que l’on pouvait se poser au terme de la brillante conférence donnée à Auxerre par l’éditorialiste économique de LCI, Pascal PERRI, qui répondant par l’affirmative à l’invitation de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération Française du Bâtiment 89, a brossé un portrait peu flatteur de ce courant de pensée politique, s’inspirant des bonnes feuilles de son dernier opus, « Le Péril Vert ». Face aux patrons de l’Yonne, le chroniqueur de RMC n’a pas fait dans la dentelle, en démontant point par point le programme de décroissance et de déconstruction voulu par le mouvement vert…

 

AUXERRE : Ils ont été habillés de la tête au pied et pour les quatre saisons à venir les représentants idéologiques de l’écologie hexagonale ! Mieux que la source d’inspiration de Vivaldi et bien moins coûteux que s’ils avaient été revêtus par les couturiers stylisés du Grand Paris !

On le savait féru de bons mots et non-inféodé à la pratique de la langue de bois, lors de ses multiples interventions médiatiques audiovisuelles et radios au quotidien, Pascal PERRI n’a donc pas usurpé son talent de narrateur pédagogue lors d’une conférence de belle facture donnée face aux représentants patronaux de l’UIMM, du MEDEF et de la FFB 89.

Une conférence que le maître de cérémonie, Claude VAUCOULOUX, en sa qualité de délégué général de l’UIMM et du MEDEF dans l’Yonne, avait su peaufiner aux petits oignons depuis plusieurs mois comme il en a l’habitude au moment des traditionnels vœux.

L’éditorialiste économique n’était donc que l’antépénultième invité de poids à participer à ce rendez-vous auxerrois qui lance en règle générale l’année des milieux d’affaires de l’Yonne après la sempiternelle trêve des confiseurs. Après Luc FERRY, Yves THREARD, Philippe DESSERTINE ou encore Christophe BARBIER –entre autres car Claude VAUCOULOUX ne manque jamais de ressources nouvelles pour étayer la manifestation parmi son réseau -, c’était au tour de Pascal PERRI, figure matinale de LCI et de RMC de venir tâter le public entrepreneurial de l’Yonne, présent en nombre pour assister à cette causerie passionnante et « détonante » à plus d’un titre !

 

Un exposé servi à la sauce truculente, humoristique, mais aussi sérieuse…

 

L’intitulé du carton d’invitation ne portait en préambule à aucune source d’ambiguïté possible : « Le monde a-t-il besoin des écologistes ? ». Vu du prisme des syndicats patronaux organisateurs de l’évènement, il était évident que la réponse figurait presque dans l’énoncé de la question ! Un non, net, catégorique et sans atermoiement pour le conférencier d’un soir qui devait réaffirmer avec force son désir d’écologie – là, il s’est mis la salle dans la poche, avec évidence – mais sans les écologistes politiques dont il ne tressera guère de lauriers positifs in fine.

Durant une cinquantaine de minutes, se référant parfois à sa feuille de route posée face à lui sur le pupitre de la tribune, Pascal PERRI déroulera ses multiples arguments, les étayant d’exemples précis et d’analyses concrètes.

Entre truculence, humour, ironie, sérieux, conviction, le journaliste exposera son plan de réflexion détaillé en mettant en lumière les aberrations et les paradoxes de cette écologie à la française, items qu’il a par ailleurs approfondis tout au long de son dernier ouvrage, « Le Péril Vert » paru aux éditions de l’Archipel. Un opus que l’homme de presse dédicacera après coup pendant le cocktail avant de s’en retourner à bord du dernier train vers la capitale.

« Si le monde a besoin sans conteste d’écologie, soulignera-t-il, il a aussi besoin des sciences, des technologies, de la recherche et de l’innovation, le tout au service d’une politique environnementale éducative et non punitive qui soit socialement acceptable et soucieuse de la pérennité des entreprises… ».

Bref, être capable de concilier la préservation de la nature et la sauvegarde des droits humains s’inscrit parmi les grandes priorités pour l’homme de lettres.

 

 

« L’écologie en France n’est pas une secte, la porte d’entrée est toujours fermée ! »...

 

Lors de son préambule, Pascal PERRI retracera longuement l’historique de l’écologie politique en Europe (Allemagne) avant d’aborder la France. Lâchant de bonnes formules qui feront mouche plus d’une fois parmi un public totalement réceptif : « le principe de précaution, c’est devenu un principe de castration ! » ; évoquant ensuite les parcours atypiques de Brice LALONDE, Antoine WAECHTER, Yves COCHET, Dominique VOYNET ou encore Daniel COHN-BENDIT (« Il parle mieux des marchés économiques que moi » plaisantait-il) mais en oubliant le précurseur René DUMONT et ses 0,4 % obtenus aux présidentielles de 1974.

« L’écologie en France, c’est le contraire d’une secte, argumente le journaliste très à l’aise ; la porte d’entrée est toujours fermée ! ».

Puis de rajouter, « Les Verts ne sont ni prosélytes ni œcuméniques, c’est un parti de missionnaires qui accueillent dix mille membres en France et qui souhaitent convertir la société à leur idéal de la dictature du prolétariat… ».

Des propos qui décoiffent et qui engendrent un tonnerre d’applaudissements dans la salle qui n’a pas besoin d’applaudimètre forcé pour montrer sa satisfaction.

Un peu plus loin, Pascal PERRI en rajoute une nouvelle couche : « Nous avons à faire à une gauche anti humaniste, l’homme est forcément déraisonnable et coupable de tout ce qui l’entoure… ».

Avant de citer la dernière petite phrase de Marine TONDELIER, la nouvelle responsable d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) : « Nous revendiquons une France sans milliardaire… ».

Face au patronat de l’Yonne, Pascal PERRI ne pouvait immanquablement pas éviter le sujet du travail. Sujet ô combien préoccupant pour les entrepreneurs qui peinent à recruter et se privent de marchés pouvant gonfler leurs carnets de commandes.  

« Les écologistes mènent une offensive idéologique contre le travail et ses valeurs, expliqua l’orateur, le travail ne doit pas être une contrainte avec les 35 heures, le télétravail, etc. Question que l’on est en droit de se poser : les Français sont-ils devenus paresseux ? ».

Lors de sa conclusion, le conférencier insista sur la confiance que l’on doit accorder à l’homme, afin de sortir de ses peurs. « Nous avons besoin d’écologie dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui, mais pas des écologistes ! ».

Faute de temps, il n’y eut pas la place au terme de la conférence pour prendre quelques questions parmi l’assistance – dommage, on y aurait peut-être entendu de la contradiction pour animer le débat ! - ; le journaliste et son public se retrouvant ensuite pour une séance de dédicaces organisée dans le grand hall de la Maison de l’Entreprise, plein comme un œuf.

Et comme le suggéra, non sans humour Claude VAUCOULOUX pour conclure respectueux de la tradition accueillante de la Bourgogne, « après avoir parlé des Verts, il est temps de lever les nôtres ! ». Dont acte.

 

Thierry BRET

 

 


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Des classes surchargées avec des effectifs se situant au-delà de trente-cinq élèves, des options linguistiques supprimées à l’heure de l’internationalisation des savoirs, des réductions drastiques au niveau des heures d’enseignement… : il n’en fallait pas plus pour que les élues de l’Auxerrois montent au créneau et réclament davantage de moyens au rectorat. Parents d’élèves et enseignants étaient eux-aussi de la partie devant les grilles du lycée Jacques Amyot à l’aube de ce vendredi 03 février…

 

AUXERRE : Mobilisées pour la bonne cause, Céline BAHR, Isabelle JOAQUINA et Emmanuelle MIREDIN ? Les trois élues communautaires de l’Auxerrois – elles occupent aussi des mandats électifs à la Région et au Conseil départemental – se sont rendues dès potron-minet devant les grilles du lycée Jacques Amyot afin de marquer leur désapprobation contre les agissements réducteurs du rectorat et soutenir ainsi parents d’élèves et représentants du corps enseignant, ayant décidé de pratiquer une opération « lycée mort », ce vendredi matin.

Si elles ne sont que trois à avoir effectué le déplacement au centre-ville de la capitale de l’Yonne pour y faire entendre leurs voix, d’autres élus (et non des moindres avec le président du Département Patrick GENDRAUD et le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT) vont se manifester ainsi que ceux de l’opposition, pour faire part de leur mécontentement dans la gestion de la communauté éducative locale. Un courrier commun sera adressé par ailleurs au rectorat à Dijon pour faire part de cette insatisfaction alors que la vie scolaire vit déjà un certain nombre de turbulences depuis quelques temps.

 

 

Des options en langues étrangères supprimées, voire menacées…

 

Seul établissement pédagogique à proposer jusqu’alors l’enseignement du russe – la matière a été tout bonnement supprimée -, le lycée Jacques Amyot perd ainsi de sa superbe et de sa renommée avec l’option grec qui y est menacée, la suppression de la langue vivante deux pour les CPGE, mais aussi la réduction en seconde à une heure de la section européenne.

Quant aux dédoublements de classe en langue vivante et en sciences, ils se réduisent à peau de chagrin depuis plusieurs années alors que les effectifs des classes n’en peuvent plus d’être saturées d’élèves ! A la rentrée, c’est simple : les classes de seconde comprendraient 35 élèves, tandis que celles de première et de terminale en accueilleraient 36 ! Inqualifiable pour espérer étudier convenablement dans de bonnes conditions…

Des faits qui font dire à Céline BAHR les choses suivantes : « On déplore parfois le manque d’ambition des jeunes de l’Yonne, écrit-elle sur les réseaux sociaux, mais ce n’est pas en supprimant les options qui leur permettent de viser les filières d’excellence ou en les réduisant à peau de chagrin que cela va les inciter à oser davantage… ».

Il est donc grand temps que la voix du bon sens reprenne ses droits au rectorat et qu’il accorde enfin des dotations qui soient conformes aux ambitions d’excellence visées par les établissements de l’Auxerrois…

 

Thierry BRET

 

 


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Qui pourrait le croire, en vérité ? Les vœux prononcés par Olivier TRICON, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) auraient donc été les derniers à être rendus publics ?! A la baguette du mouvement patronal, fédérant TPE et PME de notre territoire depuis…très longtemps (!), le sémillant viticulteur de Chablis passera donc le relais – cette fois-ci, c’est bien décidé ! – à un successeur lors de la future assemblée générale prévue au printemps prochain.

 

AUXERRE : Il aura donc profité de la séance des vœux traditionnelle, concoctée en partenariat avec la Fédération française du Bâtiment – la structure prêtait également son amphithéâtre rempli aux trois quarts – pour formuler ses souhaits à ses adhérents et au milieu patronal, le président de la CPME de l’Yonne, Olivier TRICON.

Calme, détendu, serein, toujours à l’aise au pupitre d’une tribune, le sourire aux lèvres, l’entrepreneur de Chablis a livré un exercice oratoire de bonne facture et sans fausse note, remplissant ses devoirs de responsable d’un mouvement patronal important, éprouvé par une conjoncture économique en dents de scie.

Il a eu le privilège de fermer le ban après de multiples orateurs – tour à tour se succéderont sur la scène le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre Pascal BAILLY ou encore Didier MICHEL, président de la FFB Yonne – avec sa verve habituelle, ponctuée d’informations précises, d’analyses du contexte sociétal et de bons mots afin de renvoyer dans leurs cordes, celles et ceux qui ne croient plus aux valeurs du travail et qui empêchent les entreprises de tourner dans le bon sens de la marche comme les aiguilles d’une montre.

« Nous avons appris à naviguer dans le brouillard. Sans aucune visibilité et dans une incertitude totale. La valeur travail, à laquelle nous sommes tous très attachés doit être défendue… ».

 

 

Limiter le statut de l’autoentrepreneur dans le temps…

 

 

Comment, devrait-on l’interroger ? Réponse sans ambages de l’intéressé : « grâce aux grands chantiers qui sont en cours au niveau gouvernemental, avec notamment l’indispensable réforme des retraites et la future loi Climat et Résilience… ».

Il aime l’offensive, Olivier TRICON. Ne pratiquant pas la langue de bois, le garçon dit ce qu’il pense tout haut sans se cacher derrière son petit doigt. Son credo depuis qu’il occupe la fonction suprême en pilotant la CPME de l’Yonne est clair : défendre les intérêts de ces TPE/PME qui souffrent au quotidien de l’inflation galopante, de la spéculation abusive, des hausses incompressibles des matières premières, de la flambée des coûts énergétiques, des charges, de la problématique empirique du recrutement, etc.

Jetant un œil de temps à autre sur ses feuilles qui lui servaient d’antisèches, le patron de la CPME déroula son exposé dans un silence de plomb.   

« C’est vrai 2022 aura été une année particulière, rappelle-t-il, mais, malgré les pénuries des matières premières et l’inflation, les carnets de commandes se sont bien remplis en général ; les chefs d’entreprises sont formatés pour s’adapter aux situations les plus délicates et franchir les obstacles… ».

 

 

Mettant en exergue la multitude de supports de communication dont bénéficie le mouvement patronal, Olivier TRICON s’est dit « mobilisé par les actions de la CPME ». Qu’elles soient nationales ou émanant d’autres strates.

Force de proposition auprès des parlementaires, la CPME – elle salue les efforts du gouvernement au niveau de ses instances hexagonales – veut faire évoluer le statut des autoentrepreneurs afin de le limiter dans le temps. Un cheval de bataille de longue date pour la confédération.

Idem à propos de la modernisation du « Small business act » qui consiste à faire travailler des entreprises du territoire à travers la commande publique en prenant en compte, entre autres, l’apprentissage parmi les critères de notation et de sélection.

 

 

Renoncer à la prise de marchés à cause du recrutement…

 

Puis, se projetant vers 2023 – année délicate à cause de l’inflation galopante -, Olivier TRICON lâchera le mot de « récession », un terme qui semble encore tabou dans bon nombre de sphères économistes.

« Tous les chefs d’entreprises sont impactés par la hausse des prix de leurs fournisseurs, par la hausse des salaires qui impactent nos prix de revient de plus de 10 %, et bien plus encore dans certains secteurs d’activités. Il est vital que les TPE/PME qui constatent une baisse de leur marge doivent pouvoir augmenter leurs prix de ventes… ».

Le volet recrutement – le casse-tête chinois du moment pour tous les patrons – s’invitera aussi à la tribune de la FFB.

« C’est une situation inédite pour les employeurs, concède Olivier TRICON, beaucoup d’entrepreneurs cherchent à recruter et tous rencontrent des difficultés qui les oblige à renoncer à prendre des marchés… ».

Intensifier les moyens de contrôles pour juguler les fraudes à l’arrêt de travail est pointé de l’index par un Olivier TRICON, décidément très dynamique à la tribune. Enchaînant avec la transition écologique, ce dernier estime qu’il est urgent de planifier un cap fiscal progressif à horizon vingt ans afin que les chefs d’entreprises puissent investir dans les alternatives les plus pertinentes.

Toutefois, Olivier TRICON ne manque pas de saluer les aides fournies par l’Etat sur le prix de l’énergie.

« La transition écologique représente une véritable opportunité pour les TPE/PME, devait-il ajouter, elles peuvent se différencier par leur agilité à condition que les mesures mises en place soient incitatives et non pas coercitives… ».

Un tacle en direction des écologistes, indubitablement ! Enfin, le chef de file des petites et moyennes entreprises du territoire fera allusion au droit de grève qui ne doit pas pour autant bloquer l’économie du pays.

« Il est temps de créer un vrai dialogue social tel qu’il existe dans les entreprises patrimoniales et indépendantes afin de retrouver l’unité dont nous avons besoin… ».

Côté évènementiel, la CPME de l’Yonne se distinguera cette année en soutenant le trophée golfique « Prestige & Patrimoine », porté par Gilles GENEST le 23juin prochain au Domaine de Roncemay, où Pierre MARTINET, figure hexagonale bien connue dans le milieu de la réception et de la restauration viendra parler de sa « success story » lors d’une conférence ouverte aux milieux entrepreneuriaux qui promet d’être épique au vu de la truculence du personnage, « le traiteur intraitable » !

Le président de la CPME départementale devait conclure sa prise de parole en honorant le travail effectué par sa collaboratrice, la secrétaire générale Emmanuelle MIREDIN pour son investissement au quotidien, sa vivacité d’esprit et son dynamisme inné. Une Emmanuelle MIREDIN – toute en beauté en dévoilant sa nouvelle chevelure à la lionne - qui avait au préalable ouvert la soirée, en compagnie de son alter ego de la FFB 89, Christian DUCHET.

 

Thierry BRET

 

 


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Invité à la tribune de la cérémonie des vœux de Druyes-les-Belles-Fontaines, le président de la Communauté de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a longuement commenté l’actualité propre à ses deux mandats. Celui de conseiller régional et celui de responsable d’un EPCI, l’une des plus importants de notre territoire en termes de surface. Un exercice que l’élu avait déjà pratiqué la veille devant tous les acteurs de l’intercommunalité…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faut avoir la santé quand on est un responsable de l’exécutif territorial, notamment d’un EPCI ! La période de janvier fourmille de séances de vœux, imposant de multiples déplacements pour les chefs de file de l’institution, au nom du respect de la sacro-sainte proximité ! Fort heureusement, le calendrier s’égrène inexorable et les rendez-vous qui correspondent aux cérémonies protocolaires de vœux touchent à leur fin.  

Samedi en début de soirée, la localité de Druyes accueillait l’exercice dans sa salle des fêtes. L’opportunité idéale pour le président de la Communauté de communes de tirer les enseignements de ce que fut la période écoulée.

Au-delà des formules d’usage et des remerciements adressés à l’égard de celles et ceux qui font vivre et respirer cet organisme de l’intérieur, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI revint sur l’actualité, riche, qui a ponctué ces jours-ci l’existence de la Région où l’élu de Moulins-sur-Ouanne siège en qualité de conseiller.

 

Un budget « frileux » qui respecte la logique des choses…

 

Commentant le choix de la Région de réduire ses dépenses et investissements, au moins sur le premier semestre 2023, l’orateur a qualifié ce budget de « frileux ».

« C’est logique et nullement répréhensible, précisait-il derrière le micro, il y a une montée de l'énergie qui s’applique systématiquement dans les lycées et les transports ferroviaires, compétences de l’exécutif régional. En parallèle, le prix des matériaux impacte ces mêmes postes. Toutefois, la volonté de la majorité de la Région a été de dire qu’il pouvait y avoir des négociations avec la SNCF pour revoir les clauses de leur convention afin de gratter quelques millions… ».

Astucieux, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI laisse donc le soin au premier vice-président régional Michel NEUGNOT et ses équipes de faire le nécessaire avant d’accorder sa confiance à Nicolas SORET, pour ces négociations avec cette « lourde machine qu’est la SNCF ».

Toutefois, il ne fallut pas attendre trop longtemps pour constater le bémol qui devait être prononcé par le président de l’EPCI. Un doute devant se muer en une inquiétude sur les propos tenus lors de la séance plénière par Marie-Guite DUFAY, inhérents aux freins devant limiter les subventions et aux atermoiements en l’état sur les compétences essentielles de la Région.

Rappelant que le groupe de l’élu de l’Yonne – membre de la majorité présidentielle – s’était abstenu lors des votes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait s’en expliquer quelques instants plus tard : « Cette abstention s’imposait à nous car nous ne souhaitions pas voter contre le budget avec le Rassemblement National et Les Républicains. Nous considérons que c’est une mesure sage, et en même temps un manque de perspective qui est nécessaire dans les temps qui courent… ».

 

Pléthore de projets sur la Puisaye-Forterre…

 

Puis troquant symboliquement sa casquette d’acteur politique régional pour celle de responsable de collectivité territoriale, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI aborda l’état de santé de sa zone de prédilection : la Puisaye-Forterre.

Un secteur fort de ses 35 000 habitants répartis sur 57 communes dont six sont situées dans la Nièvre (un particularisme !) et une centaine de kilomètres de distance entre les plus éloignées de ces agglomérations.

« C’est un gros machin mais un machin très intéressant, ajouta l’élu en se référant à la célèbre formule du Général de GAULLE, avec les vice-présidents, nous travaillons à une réflexion d’intérêt général. C’est cela qui doit gouverner nos actions d’élus locaux… ».

Au travers de différents postes à l’instar du tourisme, de l’économie, de l’enfance et de la jeunesse, la culture, l’environnement, la santé, le patrimoine, la mobilité qui justifient la présence journalière de l’EPCI sur son territoire sans qu’il n’y ait l’once d’un esprit concurrentiel.

Puis, le président de Puisaye-Forterre enchaîna avec les projets en évoquant les travaux du CNIFOP de Saint-Amand-en-Puisaye, le Centre international de formation aux métiers de la céramique, pour accueillir des étudiants ; ceux du futur siège de la Communauté de communes à Saint-Fargeau, ainsi que les prémices du centre aquatique discutés prochainement avec les élus sur Toucy sans omettre la Maison de santé de Courson-les-Carrières. Trois réunions de chantier ont déjà eu lieu sur le futur site.

 

« Il faut réglementer raisonnablement en France… »…

 

Profitant de la présence parmi l’auditoire du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, l’interlocuteur ne pouvait clore ce chapitre sans parler d’un dossier capital qu’il défend avec pugnacité : l’institution de la MANA, une université de design appliqué qui va prendre possession de locaux à Champignelles à la place de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Un projet d’un million d’euros en guise d’investissement.

Enfin, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI termina son propos en insistant sur la présence de la fibre optique qui prend racine progressivement sur le territoire.

« Je tenais à rappeler que la Communauté injecte 830 000 euros dans le projet aux côtés de l’Etat et du Département. Après, les communautés du Grand Sénonais et de l’Auxerrois, nous sommes la plus grosse des communautés de commune de l’Yonne à investir une enveloppe aussi conséquente en faveur de la fibre optique. J’ai le sentiment que certaines personnes s’appropriaient le projet au Département. J’aime bien rétablir l’ordre des choses et la vérité… ».

Ennuyé par la loi ZAN (Zéro artificialisation nette) qu’il considère inadaptable aux zones rurales, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a placé le curseur de l’économie parmi ses grandes résolutions de 2023. « Nous avons des projets du côté de Villefranche, près de Charny. Au pied de l’autoroute, ils pourraient apporter de la richesse supplémentaire sur l'intercommunalité… ».

L’ultime critique de l’orateur cibla directement l’Etat qui « doit arrêter de nous balancer des textes qui nous gênent à longueur de temps, des textes contraignants qui bloquent les initiatives… ».

Avant de reprendre les propos prononcés par Georges POMPIDOU : « il faut arrêter d’emmerder les Français ! ». Un cri du cœur complété par la phrase suivante : « Il faut réglementer raisonnablement… ».

Des éléments de langage bien en phase avec l’actualité, n’est-il pas ?!

 

Thierry BRET

 


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La séance de vœux des élus du Rassemblement National de l’Yonne s’est muée en un exercice oratoire récapitulatif des premières actions concrétisées sur le terrain par les intéressés eux-mêmes depuis la prise de leurs fonctions. Un bilan non exhaustif de sujets, effectué sur différentes strates d’intervention. Qu’elles soient hexagonales, régionales ou locales. Avec à la baguette, le chef de file de la représentation souverainiste sur le territoire, un Julien ODOUL, très en verve qui devait profiter de la circonstance pour rappeler que le RN reste le premier parti d’opposition à la gouvernance actuelle…

 

AUXERRE: L’heure du bilan s’est-il établi en guise de grandes résolutions à tenir chez les élus du RN ? Afin de montrer toute leur détermination à jouer plus que jamais leur rôle de premiers opposants à la politique gouvernementale et au chef de l’Etat en 2023 ?

C’est en substance le message liminaire qu’ont voulu passer le parlementaire de l’Assemblée nationale Julien ODOUL (député de la troisième circonscription de l’Yonne) et les deux conseillers régionaux, assis à ses côtés à la tribune d’une rencontre avec la presse, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Le député de la première circonscription de l’Yonne Daniel GRENON était excusé pour raisons personnelles.

Prenait part également à cette explication de texte très fournie dans les détails, Xavier ROSALIE, le singulier maire de Piffonds qui ne pratique pas la langue de bois dans ses propos et multiples anecdotes qui relatent le quotidien de sa commune rurale.

 

Quatre propositions de lois portées par Julien ODOUL…

 

A quoi servait exactement cet exercice oral, se définissant comme une véritable rétrospective des actions menées lors de ce semestre écoulé ? A prouver en l’argumentant de chiffres et d’exemples détaillés à l’appui que les élus du RN ne restaient pas les bras croisés comme des spectateurs inertes en attendant que les choses se passent au sein des hémicycles respectifs qu’ils fréquentent. Y compris à la Région

Cet entretien testimonial autour du bilan de ces six derniers mois de 2022 devait s’articuler autour des propositions de lois – au nombre de quatre - déposées par Julien ODOUL dont la toute dernière se rapportait à la possibilité de pouvoir expulser un étranger sous le coup d’une OQTF. Il fut également question des textes visant à interdire les rodéos urbains sauvages. Des actes d’incivisme qui font avec régularité constante la une de l’actualité. Mais, il était aussi question du texte offrant la possibilité de financer le permis de conduire via le compte personnel de formation ainsi que celui renforçant le respect et le bien-être animal afin de mieux lutter contre les abandons massifs de nos amis domestiques chaque année en France. Environ 100 000 animaux laissés au bord du chemin en moyenne, ce qui est en toute objectivité proprement scandaleux...

 

Des travaux rejetés par « dogmatisme et bêtise » par les autres groupes…

 

Le travail des parlementaires du Rassemblement National – le groupe d’opposition le plus important en termes de représentation au Palais Bourbon - se traduit aussi dans les faits par vingt-huit questions écrites au gouvernement. Celles-ci ont touché des sujets de terrain, la résultante de sollicitations d’élus locaux ou de représentants associatifs – notamment le thème des transports avec le TER circulant au nord de l’Yonne, la désertification médicale ou le besoin d’un second lycée sur le Sénonais ainsi que la hausse des charges pour les locataires de logements sociaux…, sans omettre les professionnels – on pense aux artisans boulangers et aux bouchers devant faire face à l’augmentation inéluctable des coûts de l’énergie.    

Ne se privant pas de prendre la parole dans le saint des saints de la vie démocratique que représente l’Assemblée nationale, l’élu de l’Yonne est intervenu dix-huit fois au micro, la plus récente abordait le port de la tenue uniforme des scolaires dans les écoles et les collèges. Un item proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe bleu marine qui n’aura pas connu le succès auprès des autres députés ni leur approbation, puisque rejeté à l’instar des six autres projets présentés par le RN.

« Par dogmatisme, bête et méchant de tous les autres groupes politiques, ces propositions de lois ont été rejetées systématiquement, lâche un Julien ODOUL profondément amer, ces propositions concernaient la vie quotidienne des Français en augmentant leurs salaires, en luttant contre les inégalités à l’école, en refusant les ZFE, ces zones territoriales anti-pauvres qui vont exclure de fait toutes celles et ceux qui ne peuvent pas acquérir un véhicule électrique. C’était aussi revivifier la démocratie en instaurant les principes de la proportionnelle. Bref, que du bon sens partagé par une large majorité de Français et cela a été balayé…».

La verrue au beau milieu de ce bilan semestriel du RN ? Vraisemblablement !

 

Une pique qui cible les élus des Républicains qui ne « travaillent » pas !

 

En qualité de président de groupe au Conseil régional Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL procéda ensuite à un exercice similaire, résumant point par point les activités de sa formation durant l’année écoulée à Dijon.

« Nous sommes rentrés dans l’hémicycle régional en juin 2021 avec l’intention de protéger les citoyens de notre territoire, souligne le député de l’Yonne septentrionale, cela s’est traduit dans les faits par plus de deux cents prises de parole en séance plénière, cent-quatre textes qui ont été déposés depuis le début du mandat. Sur la seule année 2022, c’est 151 interventions orales, 56 textes déposés, 41 amendements, quinze motions et vœux…Très franchement, nous sommes le seul groupe d’opposition régionale à remplir notre mission car les élus Les Républicains ne travaillent pas, de manière volontaire ou involontaire, peu importe ! ».

Et le numéro cinq de la formation bleu marine de saluer le travail des deux conseillers régionaux assis non loin de lui, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Ce dernier ayant pris souvent la parole sur le dossier dont il a la charge au sein de sa commission, c’est-à-dire les transports.

Défense des automobilistes avec la suppression de la TIPCE, désertification médicale ou gratuité des transports pour les étudiants, autant de sujets au demeurant importants qui auront été défendus par les élus du RN dans la capitale des ducs de Bourgogne l’année dernière.

Julien ODOUL rappela aussi son attachement patrimonial au site de l’abbaye de Pontigny – « un sujet qui n’a pas fini de faire parler de lui déclare-t-il un brin prophétique, il existe une sorte de malédiction sur ce dossier ! » - mais aussi autour de la mobilisation contre la fermeture de BENTELER, le site industriel de Migennes et la perte de ses 400 emplois, « une motion a été rédigée par tous les groupes, adoptée à l’unanimité… ».   

Considérant le bilan de l’année écoulée, « riche » et « constructif », le porte-étendard du souverainisme à l’estampille RN ne comprend pas l’obstruction permanente faite par les élus des autres formations envers leurs projets. Une forme de « sectarisme » primaire qui n’apporte rien de bon à la vie démocratique, selon lui. L’un des enjeux politiques de la nouvelle année qui commence pour changer de paradigme…

 

Thierry BRET

 

 


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