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Ce n’est pas une convention mais bel et bien trois documents, établis entre la Région Bourgogne Franche-Comté et la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (ainsi que les communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye) qui ont été paraphés cette semaine par les instances représentatives, lors d’une cérémonie protocolaire organisée en présence de Nicolas SORET, le « grand argentier » de l’organisme régional. De quoi donner le sourire au président de la CCPF, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI…

 

MOULINS-SUR-OUANNE : Au moins, quand il se déplace au cœur des territoires, en l’occurrence celui de la Puisaye-Forterre, le troisième vice-président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET n’effectue pas le voyage à vide ! Dans sa besace, trois conventions à parapher en public, devant un parterre d’élus locaux, attentifs à la symbolique de l’acte. En charge des Finances, du Développement économique, de l’Economie Sociale et Solidaire et de l’Emploi, le maire de Joigny s’est prêté à cet exercice, inauguré quelques jours auparavant dans sa propre ville et à Auxerre, avec célérité et expérience. La maîtrise de l’instant et de l’importance du geste, sans doute. Lui qui est parti pour une très longue tournée aux implications similaires aux quatre coins de la contrée.

Premier des contrats à faire l’objet de cette validation publique : celui des « Territoires en action ». Le fameux « TEA », pour les initiés ! Il court sur la période allant de 2022 à 2028. Trente-cinq projets de la sorte vont ainsi permettre à l’organe institutionnel régional d’injecter près de 170 millions d’euros. Des projets qui portent prioritairement sur l’adaptation au changement climatique et à l’attractivité des territoires. Parmi lesquels, le traitement des espaces dégradés ou de friches, la rénovation énergétique de bâtiments publics, les aménagements des espaces publics, le développement de l’alimentation de proximité – ce que l’on nomme communément les circuits courts -, les pistes cyclables, les équipements publics nouveaux à l’instar de ceux aménagés pour la petite enfance, les tiers-lieux, les maisons de santé, etc.

 

78 000 euros de fonds non affectés pour garder une poire pour la soif

 

Une typologie de contrat qui s’articule à merveille avec d’autres fonds régionaux existants mis à disposition des territoires comme ceux de « Centralités rurales en Région, LEADER, le FEDER territorial, les Fonds d’aide aux projets… ».

Dans le secteur géographique qui nous incombe, la dotation s’élève à 1 792 422 euros. Comme devait le rappeler le président de l’EPCI, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, « ces fonds visent quatre objectifs qui constituent le projet de territoire, à savoir l’accompagnement  des transitions écologiques et énergétiques, le développement et la promotion d’une agriculture locale et durable, l’essor des mobilités durables et solidaires, ainsi que d’assurer la promotion de la Puisaye-Forterre en qualité de lieu attractif, solidaire et agile… ».

Dans l’absolu, la déclinaison de ces subsides se traduira sur cinq axes d’intervention dont celui de la santé pour tous (14 % de l’enveloppe) afin de maintenir l’offre de soins et l’accroître, la sobriété – le mot est extrêmement usité de nos jours ! – sur le foncier, l’urbanisme durable et l’alimentation de proximité (32 % de l’enveloppe), le développement de l’offre de services à la population (17 % de l’enveloppe), favoriser les mobilités durables (6 % de l’enveloppe) et l’accompagnement structurel des filières, soit 28 % de l’enveloppe. Ici, le président de la CCPF insistera plus spécifiquement sur les actions déclinables au bénéfice des métiers d’art, une filière en pleine expansion dans l’Yonne occidentale, avec notamment le poids apporté par l’EMA CNIFOP et le campus MANA.

Il restera un reliquat de 4 % de l’enveloppe initiale allouée par ce fonds. Soit une somme de 78 000 euros que la gouvernance de la Puisaye-Forterre souhaite conserver en partie de façon non-affectée. Afin, sans doute, de pouvoir réagir à chaud sur d’éventuelles opportunités…

 

 

 

Des fonds européens et des fonds autour de la centralité rurale…

 

Seconde convention se rapportant là aussi à l’intercommunalité : le programme « LEADER ». La Puisaye-Forterre profitera d’une manne non négligeable d’1 356 618 euros, en provenance de Bruxelles. Ce qui fera dire à Nicolas SORET, un tantinet admiratif devant la démarche, « qu’effectivement, cet EPCI savait parfaitement bien où trouver des fonds afin de financer ses projets, notamment les fonds européens, ce qui est loin d’être le cas de la majorité des EPCI de l’Yonne ! ».

En clair, le programme LEADER (Liaison entre action de développement de l’économie rurale)  se destine au développement des territoires ruraux – 22 groupes d’actions locales (GAL) ont signé ou signeront ces conventions avec la Région BFC pour la période 2023/2027 – pour des projets comprenant de la rénovation énergétique, des aménagements d’espaces publics, la mobilité douce, des axes culturels et/ou touristiques. Il faut savoir que l’enveloppe ciblée sur la Bourgogne Franche-Comté s’élève à près de 40 millions d’euros.  

La Puisaye-Forterre se verra attribuée plus de 900 000 euros. Pas mal du tout, et très prometteur quand on sait qu’au cours de la dernière programmation, 64 projets ont ainsi été soutenus par des fonds européens, soit plus de 2,3 millions d’euros injectés ! On comprend mieux le sourire affiché sur le visage de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI !

Quant aux élus des communes de Saint-Fargeau et de Saint-Amand-en-Puisaye – respectivement, Dominique CHARPENTIER et Gilles REVERDY -, ils furent appelés à leur tour à la  table des signatures afin de valider la convention « Centralités Rurales en Région », l’un des quatre piliers de la politique de cohésion territoriale voulue par la Bourgogne Franche –Comté, avec les  politiques de la ville, les territoires de projets et les Parcs naturels régionaux, et les ruralités. L’enveloppe globale votée par les élus régionaux se monte à 50 millions d’euros durant la période 2022/2026 afin de garantir un socle de services aux citoyens, de redynamiser les centres bourgs ou de lutter contre le sentiment d’abandon, entre autres.

Quatre-vingts communes dont Saint-Fargeau et Saint-Amand-en-Puisaye bénéficient de ce conventionnement avec la Région. Soit une enveloppe de 500 000 euros pour ces deux localités.   

Tout cela méritait bien quelques signatures à apposer au bas de documents placés dans un parapheur, non ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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Elle en a presque les larmes aux yeux, Madame le maire ! Des trémolos dans la voix, c’est certain, surtout quand elle évoque avec enthousiasme les tenants et aboutissants de cette très belle opération caritative, montée de toute pièce dans sa commune, à l’occasion de la fameuse animation « Octobre Rose ». Celle-ci étant destinée à récolter des fonds au profit de la Ligue contre le Cancer. In fine, ce sont 4 500 euros – ce qui n’est pas rien pour une randonnée qui aura mobilité trois cents personnes du cru – que le vice-président de la Ligue départementale, Laurent GILLOT, récupérera dans sa besace. A toutes fins utiles, il va de soi !

 

BASSOU : En l’absence de l’immuable Serge TCHERAKIAN, excusé, figure reconnue de la Ligue contre le Cancer et de TABAGIR dans l’Yonne, c’est donc son vice-président Laurent GILLOT qui a hérité de la mission, qui n’avait rien de désagréable en soi : aller glaner les fonds issus de l’altruisme et de la générosité des habitants de la petite commune de l’Yonne. Une obole de 4 500 euros, collectés autour du vénérable principe de la solidarité, incarné par « Octobre Rose », une opération nationale à laquelle avaient souscrit les villageois trop heureux d’y participer pour la première fois.

 

Plus d’une vingtaine d’acteurs économiques en soutien

 

Posons le décor. La municipalité décida d’organiser une marche – une randonnée pédestre permettant d’une part aux habitants de se retrouver en belle circonstance et d’emprunter les jolis chemins longeant l’Yonne et d’autre part de jouer à fond la carte de la solidarité en pensant aux malades atteints par le cancer puisque telle était la finalité de ce rendez-vous dominical -, tout en lançant un appel aux dons, en parallèle. Cibles visées : les partenaires de la commune, qu’ils soient issus du monde associatif, voire de l’univers entrepreneurial.

Et à ce petit jeu-là, l’initiative fut couronnée de succès ! Un peu moins de trois cents personnes décidèrent de pratiquer ce moment de détente sportive entre amis ou en famille pour la bonne cause, ce qui n’était pas si mal au niveau des forces en présence. Quant aux entreprises, locales ou « d’horizons » plus éloignées dans la sphère cantonale pour Madame la suppléante du député André VILLIERS, elles furent une bonne vingtaine à se montrer très généreuses avec pour certaines des sommes dépassant les mille cinq cents euros. Une de ces sociétés aura même fourni les t-shirts utiles pour ce type de pérégrination champêtre.

 

 

Une mobilisation encore plus importante attendue en 2024…

 

Montant global de la collecte au final : 4 500 euros, un bilan plus que prometteur pour Dorothée MOREAU et son équipe, mobilisées à 100 % autour de ce projet. Vu les retours et les satisfecit des participants, une seconde édition « Octobre Rose » se déclinera d’ores et déjà à l’automne 2024 dans la commune.

« Nous espérons fédérer davantage de personnes la saison prochaine, précise l’édile de Bassou, et pourquoi pas de doubler la somme en mobilisant encore plus de partenaires ! ».

Un objectif, tout à fait réalisable, selon Dorothée MOREAU qui n’aura eu de cesse de remercier les partenaires, fort précieux qui ont permis d’épurer les charges de fonctionnement de l’opération.

L’animation a suscité l’admiration de l’élue envers ses administrés et ses partenaires – elle ne se privera pas de le faire savoir au moment des prises de parole -, juste avant qu’elle ne remette, ravie et avec un large sourire, le fac-similé du chèque à un vice-président de la Ligue départementale, trop heureux de la circonstance. Un rayon de soleil destiné à l’amélioration de la prise en charge des patients qui subissent les affres de la pathologie.

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un retour aux sources. Sur les lieux mêmes de ses débuts. Là, où l’aventure a commencé. Elle, qui aime la nostalgie à travers ses interprétations romantiques des grandes voix de la chanson hexagonale, devrait avoir son lot d’émotivité ce week-end pour mettre un terme définitif à cette tournée anniversaire où la silhouette gracile de la Môme PIAF aura plané au-dessus des têtes. Dimanche soir, le rideau s’abaissera en l’église de Perrigny. Mais, pour combien de temps ?

 

PERRIGNY : Toute de noire vêtue, mimant avec perfection la gestuelle de l’artiste trop tôt disparue, en 1963, Christelle LOURY ne laisse jamais le spectateur qui découvre l’un de ses nombreux récitals donnés aux quatre coins de l’Hexagone, et bien au-delà des frontières, indifférent.

D’abord, il y a la voix. Puissante, chaude, vibratoire. On ferme les yeux afin d’être bercé par sa tessiture, sa capacité à tenir la note. Et puis, il y a le décorum. Sobre, féministe, mystérieux, dans son halo de lumière créé par des projecteurs qui savent la mettre en scène : seule face au public ou accompagnée par des musiciens, voire un pianiste qui excelle dans son style instrumental, Christelle LOURY continue d’impressionner celles et ceux qui la suivent à chaque concert.

Notre ambassadrice de charme dont le buste a inspiré un sculpteur pour en faire notre « Marianne » départementale, demeure très attachante. Souriante, car elle prend du plaisir à maintenir le cap qui l’a mène toujours un peu plus loin vers la réussite. Accessible, aussi, avec son public quand vient le moment béni des dieux où elle signe des autographes et discute avec celles et ceux qui l’ont créé.

 

Commémorer un double anniversaire par le biais de ces récitals

 

C’est en l’église de Perrigny qui l’histoire a débuté. Une décennie, déjà et toujours des souvenirs à foison dans les esprits. La « Môme de l’Yonne » déclame sur scène sa flamme et sa passion irréversible pour l’une des plus grandes chanteuses dont l’existence fut un mélodrame et que les moins de quarante ans ne doivent pas connaître (à tort au niveau de la connaissance musicale), j’ai nommé Edith PIAF.

Un look, une gouaille, de la tendresse à revendre, un parcours terrestre semé d’embûches, des histoires d’amour tragiques dont celle vécue avec le boxeur, Marcel CERDAN. Il faut visionner l’excellent long-métrage de Claude LELOUCH, « Edith et Marcel » (1983), pour apprécier toutes les péripéties épiques de ce couple. Que seule la mort dissoudra.

Soixante ans après le décès de l’interprète de « L’Hymne à l’amour », de « Non je ne regrette rien » ou  de « La Foule », et dix ans après le début de sa carrière, la plus internationale de nos chanteuses icaunaises souhaitait retourner sur les lieux de ses débuts. Ici, en périphérie d’Auxerre. Elle qui a promené sa silhouette longiligne entre New-York et les Pays de l’Est, voire au Festival d’Avignon où le prix du spectacle de l’année remis par nos confrères de France Bleu lui a été remis pour sa qualité et son panache.

Deux récitals durant, le public de l’Yonne ne s’y trompera pas en venant écouter et saluer l’artiste pour le supplément d’âme délivré lors de ces instants magiques. Bouleversant et tendre, à la fois…

 

En savoir plus :

Récital Christelle LOURY raconte et chante Edith PIAF

En l’église de PERRIGNY

Samedi 18 novembre 2023 à 17h et à 20h30

Dimanche 19 novembre 2023 à 17 h

Tarif : 15 euros

Réservations au 06.78.25.96.22.

 

Thierry BRET

 


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Forcément, cela va ruisseler en mode ultra positif pour l’ensemble des professionnels du secteur ! Et le sourire du président de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN, en dit long sur les perspectives excellentes à venir ! En investissant 421 millions d’euros pour la modernisation des lignes ferroviaires de notre contrée, SNCF Réseau redonne du baume au cœur à des partenaires indispensables à la réalisation de ces chantiers…

 

DIJON (Côte d’Or) : Le Forum de l’Economie et de l’Emploi du ferroviaire a vécu sa troisième édition, ce jeudi, réunissant plus de cent cinquante acteurs intéressés par les projets et perspectives de la SNCF en matière d’aménagement des lignes qui traversent la Bourgogne Franche-Comté. Et en premier, les représentants de la FRTP, c’est-à-dire la Fédération régionale des Travaux Publics !

Logique que le président régional Vincent MARTIN soit aux premières loges de ces échanges nourris et constructifs car SNCF Réseau poursuit le travail entamé depuis 2019 avec son partenaire, à savoir la modernisation des lignes ferroviaires régionales.   

Une modernisation dont l’investissement s’élève à 421 millions d’euros en 2023, avec une moyenne de plus de 350 millions d’euros chaque année pour les trois prochaines années, qui permet de recruter plus d’une centaine de personnes chaque année.

 

 

Rappelons que cet investissement est financé conjointement par l’Etat et la Région ; il profite au plan économique aux entreprises locales qui sont spécialisées dans les travaux ferroviaires mais aussi auprès des nombreux sous-traitants, voire des entreprises d’insertion, qui évoluent dans le domaine de l’emploi.

Logique que le président Vincent MARTIN pose aux côtés du président directeur général de SNCF Réseau, Marc CHABANEL, aux termes de cette journée de rencontres fructueuses pour les travaux publics et les opportunités qui lui sont offertes à l’avenir…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est un véritable coup de tonnerre qui a éclaté jeudi matin lors du conseil communautaire, réuni en séance plénière. Avec la foudre qui tombe précisément là où cela fait le plus mal. Sur la tête et les épaules des élus de l’Agglomération de l’Auxerrois, dont certains ont été un peu ébranlés par la nouvelle. Qui, in fine, n’a rien de surprenante. Ni de sensationnelle. Car, ce n’était un secret de Polichinelle pour personne : le feu couvait dans la maison majoritaire depuis un long moment entre le maire-président LR Crescent MARAULT et son vice-président en charge des Finances, le MoDem Pascal HENRIAT.   

 

AUXERRE : Une démission au sein d’une instance institutionnelle, ça fait toujours désordre et provoque l’effet d’une bombe dans le sérail politique. Alors quand celle-ci intervient à deux niveaux, des strates aussi étroites mais complémentaires que sont les conseils communautaire et municipaux de la capitale de l’Yonne – le double effet « Kiss Cool » en somme !-, cela jette plus qu’un froid sur l’assistance ébahie qui vit l’évènement en direct : c’est de l’air polaire garanti en barre !

Espérons que les élus de l’Agglomération de l’Auxerrois ne s’enrhument pas trop avec cet air glacial qu’aura fait souffler le temps d’une matinée décidément pas comme les autres sur l’assemblée communautaire réuni ce jeudi l’un de leur vice-président, en l’occurrence Pascal HENRIAT, en charge des Finances.

Ce dernier n’a pas eu besoin de mettre son écharpe, son blouson et ses moufles en mode préventif pour annoncer séance tenante la dépression frigorifique qui allait s’abattre sur l’auditoire, se traduisant par sa démission sine die de son mandat de numéro deux de l’organe institutionnel.

Un poste de vice-président au demeurant crucial et stratégique dans l’organigramme de la gouvernance. D’ailleurs, sa fonction comprenait aussi le budget (et par les temps qui courent les collectivités doivent précisément le fixer afin de suivre méthodiquement et au centime d’euro près leurs lignes stratégiques sur 2024 et un peu plus) et la prospective financière. Avec ce coup d’éclat oratoire, mais moins inattendu qu’il n’y paraît de la part de l’intéressé, en matière de prospective, c’est réussi !

 

 

« Etre honnête avec soi-même »…

 

Sur le fond, Pascal HENRIAT explique sa position de la manière la plus claire et synthétique qu’il soit sur sa page Facebook avant qu’il ne livre lors d’une conférence de presse, attendue ce vendredi matin à Auxerre, la genèse exacte et les motivations profondes qui l’ont poussé à redevenir désormais un simple élu communautaire et élu municipal.

« J’essaie de rester fidèle à ma ligne de conduite et d’être honnête avec moi-même…, dixit le président départemental du MODEM qui a provoqué ce séisme d’inspiration islandaise, toujours en référence à la chute des températures côté ambiance et cotillons !

Honnête et transparent jusqu’au bout des ongles, Pascal HENRIAT en bon gestionnaire de la communauté de l’Auxerrois qu’il était encore il y a peu, ajoute une ligne supplémentaire sur son post numérique : « Ces démissions de ces deux délégations – jeudi soir, lors du conseil municipal d’Auxerre, l’élu aura remis entretemps le couvert pour rendre son tablier de maire-adjoint aux Finances – entraînent la perte immédiate de ces deux indemnités d’élu que je percevais… ».     

L’inverse eut été étonnant, non ?!

 

 

Un tremplin idéal pour les municipales de 2026 ?

 

On piaffe donc d’impatience d’en connaître davantage sur les motivations réelles de ce geste, répété par deux fois dans la même journée par le « grand argentier » de l’Auxerrois et de la Ville d’Auxerre. Adepte de l’acte démissionnaire, Pascal HENRIAT avait déjà quitté en 2020 le bateau piloté par le maire précédent, le socialiste d’alors Guy FEREZ, avant de se rallier à la cause de Crescent MARAULT, porte-étendard d’une droite rajeunie et décomplexée qui gagna la mairie.

Opposé à la hausse des impôts voulue par la majorité, réfractaire à la nouvelle stratégie de la gouvernance actuelle concernant la gestion des déchets qui provoque l’ire de nombreux habitants, Pascal HENRIAT avait pris ses distances avec le maire-président de l’Auxerrois depuis un moment déjà. De la séparation au divorce, il n’y a qu’un pas, et la seule alternative loin des compromissions que le leader centriste du MoDem n’a donc pas ergoté, outre mesure, pour le franchir.

Se réclamant de la liberté de pensée et de l’indépendance d’esprit, c’est en « homme libre » que Pascal HENRIAT poursuivra sa mission au sein des deux instances, sans se rallier au courant minoritaire pour autant. Une position d’observateur idéale pour celui des prétendants à la course aux municipales de 2026…

 

Thierry BRET

 


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