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« J’ai peur de m’ennuyer et je suis prête à faire du bénévolat ! ». Est-elle sérieuse la proposition de la conseillère départementale de l’Yonne ? Elle, qui ne s’aligne pas sur la grille de départ des prétendants aux prochaines échéances électives, pourrait fort bien être recrutée par l’ancien premier adjoint de la Ville d’Auxerre Guy PARIS, responsable de l’association AMIDON 89…Chiche ?

 

AUXERRE : C’est sous le ton de la plaisanterie que Monique HADRBOLEC, conseillère départementale d’Auxerre 4 jusqu’au 27 juin prochain et binôme du président du MoDem de l’Yonne Pascal HENRIAT, a tenu à remercier le responsable de la structure associative, AMIDON 89, en préambule de l'assemblée générale de l’organisme à laquelle elle était conviée.

Lors de l’hommage qui lui a été rendu avant même que ne débutent les travaux protocolaires de la structure de réinsertion par le travail, l’ex-adjointe à l’Exclusion et aux Solidarités d’Auxerre, sous l’ère de Guy FEREZ, a écouté avec beaucoup d’émotion les mots de sympathie prononcés à son endroit par Guy PARIS.

Le toujours dynamique responsable d’AMIDON 89 ne pouvait s’empêcher de saluer le travail effectué durant ces nombreuses années par cette figure incontournable de la vie publique (et politique par ricochet même si elle ne fut jamais encartée au Parti socialiste dont elle appréciait pourtant les valeurs), Monique HADRBOLEC.

Présente parmi l’assistance très restreinte de ce rendez-vous statutaire dont nous vous ferons écho dans un futur article, la conseillère départementale qui ne brigue plus de nouveau mandat électoral fut invitée à rejoindre l’estrade du Phare où se déroulait la séance de travail animée par le président Guy PARIS.

 

 

Une personne de cœur et d’altruisme…

 

Ce dernier ne manqua pas d’adresser des commentaires élogieux à l’intéressée dont le visage se couvrit un bref instant d’un léger voile de tristesse.

« Monique a toujours su faire le bien autour d’elle, avec le cœur…, précisa l’ancien premier adjoint de Guy FEREZ.

C’est certain : comment résumer vingt-trois années vécues au Conseil départemental où elle a connu pas moins de quatre présidents et un très grand nombre d’élus en si peu de temps et une présence remarquée au Conseil municipal d’Auxerre où la solidarité et l’altruisme représentaient ses leitmotivs ?

Celle qui a vécu son ultime séance plénière au Département vendredi, à l’instar de onze de ses camarades qui ne se représentent pas, eut alors cette formule presque magique où elle évoqua un « probable ennui à venir » au fil du temps qui passe et son désir fou de continuer à servir les autres.

Alors pourquoi ne pas répondre à la boutade amusante lancée par Guy PARIS au terme de son intervention de vouloir enrôler l’ancienne conseillère départementale au sein d’AMIDON 89 ? Ce serait assurément une belle recrue ayant du charisme et du cœur…

 

Thierry BRET

 

 


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On ne se lasse jamais d’admirer des toiles et de belles couleurs. Celles qui transportent l’âme des visiteurs de la galerie Hors Cadre au plus près de ses créateurs. Des peintures qui semblent si simples au premier abord mais qui sont en réalité le fruit d’une expression artistique finement ciselée. Comme celles de l’artiste Annie Paule THOREL.

 

AUXERRE : C’est le retour en grâce, pour  les lieux de culture, fermés depuis plusieurs mois à cause de la crise sanitaire. Certes, les musées et leurs expositions n’ont pas réussi à se hisser hors des griffes du virus. Cependant, depuis le 19 mai, ces endroits discrets mais pas secrets où fleurent bon des odeurs d’encaustique et d’essence de térébenthine qui bercent les plus passionnés d’entre nous peuvent de nouveau rouvrir afin d’y dévoiler leurs œuvres.

La nouvelle présentation de l’artiste picturale Annie Paule THOREL, baptisée de la locution transalpine « Allegro ma non troppo », invite les curieux à contempler le fruit de son travail.

Conçues en collaboration avec l’association Hors Cadre qui a pour but de promouvoir et de diffuser l’art contemporain, les œuvres de cette dernière sont exposées au centre-ville d’Auxerre, au 49 de la rue Joubert.

Dans une ambiance des plus claires, la couleur vive des œuvres règne au sein de la pièce qui accueille l’exposition. Annie Paule THOREL est une artiste âgée de 67 ans. Jusqu’alors, elle jouait avec les formes organiques qui semblaient flotter continuellement dans l’espace. Aujourd’hui, elle se consacre aux lignes et aux couleurs qui sont devenues, selon la directrice artistique de l’association Hors Cadre, Nathalie AMIOT, « les éléments principaux de son vocabulaire ».

Avec un titre d’exposition qui se positionne en point de référence par rapport aux œuvres réalisées, la peinture permet aux visiteurs d’avoir un moment de répit propice à l’évasion. Dès le premier regard, cela paraît tellement facile. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas : cette addition d’intervalles colorés n’est pas le fait du simple hasard. Toutes ces toiles ont été longuement réfléchies par son auteure à la couleur près.

 

Une méthode où se constitue sa propre gamme chromatique…

 

Côté technique, la peinture n’est pas appliquée directement sur la toile mais sur des modules qui permettent à l’artiste de choisir une taille spécifique à ce qu’elle souhaite faire ressentir comme émotions aux spectateurs.

L’emploi de ces modules lui offre la possibilité d’utiliser des pigments purs à la cire sans avoir peur que l’altération de celle-ci s’invite sur l’œuvre. Ainsi, grâce à ce procédé, la couleur demeure intacte et contracte à la fois une qualité supérieure mais aussi une certaine texture assemblée à la profondeur. En adoptant cette méthodologie, Anne Paule THOREL crée ainsi sa propre gamme chromatique en s’éloignant des standards initiaux. De ce fait, les œuvres présentent des mariages de coloris qui n’auraient pas été pensés de façon primaire.

 

 

Un effet de superposition de couches colorées très surprenant…

 

En cheminant dans la galerie, on s’aperçoit que certaines œuvres possèdent un travail de superposition de couches picturales grâce à la méthode de ces fameux modules. Les couleurs que perçoivent les visiteurs en surface sont alors liées aux couleurs qui se trouvent en dessous de ces dernières.

L’œuvre étant faite avec une première couche de couleur, en y ajoutant d’autres intensités, elle créée alors sa propre musicalité.

De ce fait, la peinture à l’encaustique sur bois, « Etretat », intègre ce processus créatif avec ses lignes de couleurs aussi opposées les unes que les autres. Les lignes faisant penser à un piano, chacune d’entre elles joue alors une note de musique différente.

D’autre part, le titre de l’exposition « Allegro ma non troppo » qui signifie « vite mais pas trop » fait lui-même référence à la musique, un univers dont l’artiste connaît particulièrement bien les rouages, ayant travaillé longtemps à la radio.

Les œuvres d’Annie Paule THOREL offrent cette touche de musicalité originale tout en cherchant la profondeur rythmée des espaces.

 

En savoir plus :

Exposition Annie Paule THOREL

Chez Hors Cadre

Jusqu’au 17 juillet

Entrée libre

Du mercredi au samedi de 14 à 18 heures

49, rue Joubert à Auxerre

 

Jordane DESCHAMPS

 


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La première levée de fonds, initiée début 2020, s’est close avec le résultat escompté. Soit une coquette somme de 250 000 euros, permettant d’assurer le lancement du premier étage de la fusée « MUGI » ! Depuis, la SARL via son enseigne commerciale « METIS MINING » a fait l’acquisition d’une parcelle de deux mille mètres carrés en Puisaye. Elle y inaugurera de manière privative le 26 juin son premier Datacenter…

 

TOUCY : Leur petite entreprise ne connaît pas la crise ! Normal, jamais l’intérêt des investisseurs n’aura été autant exacerbé par les progressions fantasmagoriques offertes par ces crypto-monnaies qui défraient depuis un certain temps la une des chroniques !

Même si l’une de ces monnaies virtuelles ambassadrices de tout l’édifice, le bitcoin, a enregistré un sérieux coup de mou la semaine dernière du fait de quelques turbulences venant de Chine, les tendances expansionnistes demeurent résolument orientées vers le beau fixe pour celles et ceux qui croient en ces nouvelles valeurs monétaires. Et leurs gains potentiels à réaliser en bout de course !

C’est donc dans cet état d’esprit que l’équipe de la SARL MUGI procèdera à l’inauguration de leur premier Datacenter sur la parcelle de terrain qu’ils ont acquise à Toucy. L’évènement se déroulera le samedi 26 juin de manière quasi confidentielle en Puisaye-Forterre, contraintes sanitaires oblige.

 

 

Grâce à ces premières unités de calculs informatiques, qualifiées de très performantes, le quintette assurant la gestion et le développement de ce concept insolite mais prometteur (Fanny VIAUT, Maxime CHERY, Mickaël CHAPOTIN, son frère Raphaël et Alexandre TEINTURIER) devrait connaître une nouvelle phase d’expansion en renforçant l’infrastructure et en achetant un nouveau terrain.

La SARL qui se positionne différemment des rares autres structures évoluant sur ce segment (elle propose un service clé en main sous la forme d’une solution technique d’investissement spécifique aux actifs numériques), a créé une ferme de minage mutualisée. En optant sur la mise en commun des fonds de ses clients afin de créer un outil technique capable de lever de la valeur.

La structure est également soutenue par un pool de treize actionnaires piloté par le président de METIS Invest SAS, Francis MOREAU.

 

Thierry BRET

 

 


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Elus en 2015 à l’issue d’une triangulaire au Conseil départemental, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND remettent leur fauteuil en jeu. Ils se présenteront aux électeurs les 20 et 27 juin sur le canton d’Auxerre 3. Une candidature sous l’étiquette de la majorité départementale qui s’appuie sur le travail réalisé lors de la précédente mandature. L’ambition du tandem est double : renforcer l’attractivité et faire avancer les grands dossiers qui marqueront la vie du territoire pour les six ans à venir. 

 

AUXERRE : Les prétendants aux élections départementales ne sont pas si nombreux à se présenter aux électeurs sous la forme du même binôme qu’il y a six ans. Candidats à leur succession, Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND sont de ceux-là. Ils espèrent gagner une fois encore la confiance du plus grand nombre, avec l’ambition affichée de « pouvoir enfin mener nos projets et non uniquement ceux de nos prédécesseurs, tout en allant au bout des choses avec des finances plus saines », explique le maire de Venoy.

Les 50 millions d’économie dégagés lors du mandat précédent représentent autant de marges de manœuvre inscrites à leur programme pour de futurs investissements de rénovation, à destination notamment des collèges, des EHPAD et du réseau routier icaunais. Mais le contexte est difficile. Avec un département qui vieillit et des besoins en matière de solidarité qui n’en finissent pas d’augmenter : ils pèsent aujourd’hui pour 62 % du budget global.

 

 

L’inéluctable serpent de mer du contournement sud d’Auxerre inscrit au programme…

 

Longtemps considéré comme un serpent de mer, le projet de déviation sud d’Auxerre prend forme et fera partie des chantiers majeurs de la prochaine mandature. Le canton d’Auxerre 3 est d’autant plus concerné que le sujet touche aussi bien les communes rurales de la zone que le centre-ville d’Auxerre rive droite, pénalisé chaque jour un peu plus, par un trafic de poids lourds exponentiel.

Christophe BONNEFOND se veut confiant : « Le démarrage des travaux est prévu en 2023 pour une livraison en 2026. Les discussions autour du financement pour la part émanant de l’Etat et de la Région devraient se régler au second semestre, avant les présidentielles, mais il faut rester vigilants… ».

 

 

 

L’enveloppe du département avoisine pour sa part les 30 millions d’euros. Un chiffre à rapprocher des 130 millions d’euros d’investissement qui seront consacrés au réseau routier icaunais dans le futur budget départemental.

 

 

Surfer sur la vague de l’olympisme pour renforcer l’attractivité du territoire…

 

Les ambitions marquées des deux candidats passent aussi par une plus grande attractivité du territoire. Que ce soit en y faisant venir plus de jeunes médecins ou en terme de promotion, explique pour sa part Isabelle JOAQUINA : « On a beaucoup travaillé sur le sujet, comme ces panneaux installés en bordure d’autoroute, pour faire connaître le département et rappeler notamment que Chablis était bien dans l’Yonne ».

L’adjointe au maire d’Auxerre, espérant bien pour cela, surfer sur la vague olympique au travers de l’opération « Yonne 2024 » : « l’on a repéré sept sites  susceptibles d’ici les Jeux d’accueillir des bases arrière pour l’entraînement des délégations, avec en retour des répercussions touristiques, sportives ou autres ».

Privilégiant au poids des étiquettes politiques, la proximité du terrain et le contact avec les habitants, le binôme en campagne mise sur la dizaine de rencontres publiques programmées d’ici le premier tour à travers tout le canton pour en convaincre les électeurs.

Un canton où se côtoient la campagne viticole et l’histoire au travers du vieil Auxerre souligne d’un sourire Christophe BONNEFOND : « trait d’union entre Auxerre et Chablis, c’est le plus beau canton du monde ! ». Ite missa est !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Et si la majorité départementale actuelle réalisait son meilleur score au soir du 27 juin ? Ce serait certes du jamais vu, dans le landerneau icaunais. Même si le territoire est solidement ancré à droite et au centre droit depuis des lustres. Toutefois avec le bénéfice de 36 élus qui l’ont soutenu durant la mandature qui s’achève sur les 42 composants l’exécutif départemental, Patrick GENDRAUD dispose d’un confortable matelas de sécurité, pouvant l’emmener vers sa réélection au sommet du perchoir. Mais, cela ne reste que de la pure théorie !

 

AUXERRE : L’adage le précise à sa juste valeur : « il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! ». Pourtant à bien y regarder de près même en soupesant le tout, l’effet naturel de la prime au sortant pourrait avoir, s’il était encore appliqué en ces temps troublés du « dégagisme », bien des conséquences heureuses pour l’actuelle majorité départementale.

Celle composée de représentants de la droite, du centre droit et des indépendants –mais avec une inclinaison préférentielle dans la balance tout de même ! – qui sont rassemblés sous la bannière de « Unis pour l’Yonne », au service de la candidature sur la plus haute marche du podium électif de Patrick GENDRAUD.

Il y a quelques jours, c’était donc branle-bas de combat à Migennes, fief de l’un des leurs, le conseiller sortant et édile de la ville François BOUCHER, pour accueillir cette équipe renouvelée à 30 % à la conquête du Graal suprême : celui de l’exécutif départemental.

D’entrée de jeu, et au-delà des sourires qui s’affichaient de circonstance sur les visages radieux des binômes en séance photo officielle, ceux qui partent en ordre de marche pour tenter de se qualifier au second tour de ces échéances départementales (20 et 27 juin), un mot d’ordre était lâché par l’ancien maire de Chablis, lors de son explication de texte face aux journalistes, « unité » !

Alors, fi des querelles de quartier qui peuvent parfois exister y compris entre élus du même bord ou des ego surdimensionnés qu’il est nécessaire de contenir dans sa poche, rien ne doit transpirer désormais dans cette volonté unioniste devant impérativement placée sur orbite céleste le vaisseau amiral de l’Yonne : celui que pilote la majorité départementale.

 

Trois cantons sans soutien de la majorité départementale…

 

Au plan comptable, l’équation se révèle très simple même pour un mathématicien en herbe. Quatre-vingt binômes soit 160 candidats vont se disputer les 42 sièges à pourvoir permettant d’assurer la gouvernance de cet hémicycle dont les prérogatives ont été rognées avec la loi Notre et qui aura bien du mal à pencher autrement qu’à droite et au centre droit in fine.

70 % des conseillers sortants issus de la majorité actuelle repartent à l’assaut d’un nouveau mandat. Quand on sait que nos concitoyens sont réfractaires au changement et à ses impacts parfois imprévisibles, nul n’est besoin d’être prophète en son pays pour envisager la suite.

Serein, peu avare en détails, prenant le temps de l’analyse et de l’explicatif, Patrick GENDRAUD évoque donc les caractéristiques essentielles de cette liste qui lui est foncièrement acquise.

Ici, pas de logique partisane et politicienne entre représentants des Républicains et l’UDI qui la constituent, ces candidats sont « des élus de terrain, de proximité, qui travaillent pour servir les intérêts de leur territoire et de leurs habitants avant toute autre chose… ».

 

 

Une curiosité fait tilt toutefois dans les esprits avisés des représentants de la presse : le soutien de la majorité départementale aux candidats de 18 cantons sur 21. Cas d’école intéressant : le ticket Pascal HENRIAT et Delphine BILLON (Auxerre 4) n’est en fait soutenu que par le président en exercice de la vénérable assemblée mais pas par le collectif majoritaire ! En outre, deux autres cantons ne reçoivent pas la bénédiction de la majorité, ceux de Joigny et de Vincelles.

Le credo de la liste est le suivant : un bilan, des ambitions. L’exécutif considère qu’au terme de la mandature écoulée, il n’a pas à rougir de ce qui a été entrepris, bien au contraire !

Dans les faits, la dette s’est réduit considérablement ce qui a permis de dégager un excédent de cinquante millions d’euros. D’où la sérénité dans l’appréciation de ces données de la part de l’élu de l’Yonne.

« Les investissements étaient au rendez-vous durant le mandat effectué : cent millions d’euros accordés à la réfection des réseaux routiers, 66 millions dédiés au SDIS (Service départemental d’incendie et de secours), 210 millions priorisés vers le dossier de l’éducation ou encore 44 millions d’euros pour soutenir les milieux associatifs et les communes… ».

 

Le numérique, la mère des batailles pour rendre attractif le territoire…

 

Mais, invariablement, le cheval de bataille, la mère de tous les combats que mène Patrick GENDRAUD depuis sa prise de fonction tout en haut de l’échelle institutionnelle, c’est la lutte contre la fracture numérique.

Celle qui prive encore, du fait de zones blanches et de lenteurs techniques habituelles, des secteurs de notre territoire des bienfaits de la digitalisation.

« En 2023, l’Yonne sera raccordé à la fibre optique. Son déploiement est fondamental pour l’attractivité de notre territoire qui en a besoin dans l’approche sanitaire et médicale, le télétravail avec l’essor des visioconférences. Grâce à une DSP (délégation de service public) accordée fin 2019 à une société privée, le département a gagné sept ans dans l’accession à la fibre optique. Ce n’est pas rien ! Puisque j’évoque le volet santé, nous souhaitons installer des médecins dans l’Yonne en mettant en place dès le mois prochain une expérimentation à l’identique de celle vécue en Saône-et-Loire où le salariat est la primauté pour se densifier en praticiens.

Du côté de la voirie, nous allons renforcer nos compétences régaliennes en prévoyant un budget de 130 millions d’euros sur six ans qui sera engagé après le scrutin ».

Non soucieux du temps qui file, Patrick GENDRAUD aborda ensuite sa vision personnelle qu’il a de l’environnement. Via la nécessaire valorisation des produits du terroir et des circuits courts, devant permettre de sustenter les 14 000 collégiens qui désirent manger autre chose, c’est-à-dire du frais, du local et du goûteux !

 

 

Le président s’épanchera aussi sur le maintien des services à la population avec ce fameux moyen mobile, auréolé d’un label France Service, un bus qui offre des fonctions de guichet unique dans les secteurs les plus reculés. « Nous allons développer le principe du « aller vers », résume-t-il.

Le volet du RSA lui tient également à cœur. Même s’il déplore que l’aide de l’Etat (28 millions d’euros annuels sur les soixante requis) demeure insuffisante. L’Yonne est le premier département rural de l’Hexagone à porter, avec le concours de Pôle Emploi, le SPI, soit le Service public de l’insertion par l’emploi afin de favoriser le retour des personnes inactives sur le marché du travail.

Les collèges, du domaine d’appétence de l’institution, sont également concernés par la baisse des dépenses de la consommation énergétique. Une maîtrise supplémentaire de 12 % fait figure de priorité dans le cadre d’un nouveau mandat.

Enfin, Patrick GENDRAUD ne pouvait conclure ce tour d’horizon exhaustif des grands dossiers devant constituer le programme de « Unis pour l’Yonne » sans évoquer le tourisme et ses enjeux, surtout après la crise.

La politique d’aménagement de véloroutes mais aussi un réel travail de partenariat conduit avec les EPCI confortera la vision globale que le candidat à la présidence du Conseil départemental à la date du 01er juillet prochain souhaite imprimer à ce territoire, cher à ses yeux, puissant dans son cœur.

 

Thierry BRET

 

 

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