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Alors que les résultats de ce segment essentiel de l’économie française affichent un bilan positif au niveau national, enregistrant même une hausse de + 2,3 %, la situation dans le département de l’Yonne s’avère nettement plus décevante. Un amer constat qui est observé par le président de la Fédération des entrepreneurs et artisans du BTP de notre territoire, Xavier PAPIN. Etrange paradoxe que celui-ci où planent encore les doutes et incertitudes d’un département qui n’en est plus à un contraste près…

AUXERRE : Malgré l’amorce du décrochage autour du logement, 2018 intègre désormais la catégorie des bonnes années à marquer d’une pierre blanche pour le secteur du bâtiment en France.

Les carnets de commande de bon nombre de structures professionnelles ont pu flirter avec le beau fixe, entraînant de fait un volume d’affaires important pour ses multiples acteurs. Un phénomène qui a été observé au cours de ce premier trimestre 2019. Même, et il est de bon ton de le souligner, qu’en matière d’emploi, les statistiques sont bonnes. Avec trente mille postes créés au cours de ces douze derniers mois, dont 24 000 salariés et six mille intérimaires en équivalent emplois à temps plein.

Pourtant, le président de la FFB de l’Yonne, Xavier PAPIN ne savoure pas pleinement cet état de lieu à caractère positif. Considérant que derrière ces chiffres plutôt flatteurs pour la corporation, l’arbre cache la forêt.

Les difficultés de recrutement annihilent les bonnes volontés, celles de ces artisans entrepreneurs qui ont été dans l’obligation, faute de main d’œuvre qualifiée suffisante, de différer une partie de la production sur l’année 2019. Mais, ce qui avive sérieusement le sentiment d’inquiétude du sémillant responsable de l’organisation patronale, ce sont les perspectives à attendre de l’année en cours.

« 2019 devrait être marquée par un atterrissage de l’activité bâtiment, concède-t-il avec esprit de lucidité, provoquant une légère baisse de 0,5 % en volume. Dans l’absolu, le premier trimestre de l’année devrait globalement être stable par rapport à celui de 2018. Mais, c’est ensuite que les choses devraient se gâter quelque peu. Un retournement du marché devrait se faire ressentir au second semestre, engendrant inexorablement une baisse d’environ 1 % de l’activité en glissement annuel… ».

La raison de ce revirement résiderait dans l’activité du logement neuf qui abandonnerait 4,5 % du marché tandis que le non résidentiel neuf compenserait pour partie ce mouvement de baisse, avec une hausse substantielle de l’activité de 3 % en volume.

Toutefois, le décrochage d’activité pourrait ne pas avoir de liens directs sur l’emploi. Environ 5 000 postes salariés et intérimaires en ETP devraient être créés en 2019.

Le cas très atypique de l’Yonne…

Xavier PAPIN ne sait plus à quels saints se vouer pour qualifier les résultats en désuétude du département bourguignon. Il est vrai que l’année écoulée a été particulièrement décevante pour les TPE/PME du bâtiment. Un état de fait qui se traduit à travers les données chiffrées. Fin octobre, et selon le principe de l’année glissante, pour le logement, principal vecteur de la croissance de l’activité de ces métiers, ce sont – 14,9 % de logements mis en chantier (623 versus 700) et – 30,2 % de logements autorisés (645 versus 880) qui ont ainsi été constatés. Un gouffre abyssal !

Mais, lorsqu’il évoque les résultats obtenus par le bâtiment non résidentiel neuf, le président de la FFB Yonne ne retrouve pas le sourire pour autant : - 38,9 % de surfaces de locaux mises en chantier et – 44,3 % de surface de locaux autorisés !

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Les perspectives autour de l’emploi ne font qu’aggraver la situation et ce sentiment d’impuissance. A titre d’exemple, au terme du deuxième trimestre 2018, les emplois salariés ont décru de 1,7 %. Seule note ensoleillée dans ce marasme perturbant, le recours à l’intérim en augmentation de 17 % en moyenne au cours des trois derniers mois à fin août 2018 aura permis de stabiliser cette déperdition si brutale des effectifs.

Convaincre les donneurs d’ordre locaux de privilégier les partenaires de la proximité

« Je constate, ajoute le président PAPIN, que cette baisse de l’offre dans notre département accentue l’hétérogénéité des situations rencontrées par les entreprises. Les plus importantes d’entre elles réalisent maintenant majoritairement des travaux hors du département de l’Yonne. Quant aux plus petites, elles travaillent presque exclusivement sur le territoire de proximité. Elles profitent de la commande privée ce qui leur octroie des carnets de commande bien remplis. Enfin, les entreprises que je qualifierai d’intermédiaires, celles qui comprennent entre dix et vingt salariés, souffrent de la diminution de la commande publique… ».

L’avenir de ces structures, notamment dans l’Yonne, passe par le travail de conviction auprès des donneurs d’ordre locaux. Qu’ils soient privés ou publics.

« Il s’agit de défendre les intérêts de nos entrepreneurs et à plus large échelle l’intérêt économique de notre territoire, conclut le président Xavier PAPIN, faire travailler et prospérer nos entreprises locales s’inscrit parmi ces priorités… ».

Un vaste chantier en perspective pour les acteurs de la Fédération départementale du bâtiment…


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Il y a un an, le président du Conseil départemental de l’Yonne dressait les contours d’une ligne directrice qu’il était nécessaire d’emprunter pour maîtriser les dépenses et la dette de la vénérable institution. Il insistait alors sur sa vision claire et stratégique lui permettant d’atteindre cet objectif. Même s’il n’avait nullement fait abstraction de la nécessité de procéder à des réformes afin de respecter le cahier des charges établi dans le cadre de la contractualisation avec l’Etat. A l’heure du premier bilan, le responsable de l’exécutif icaunais peut dormir tranquille sur ses deux oreilles : les dépenses de fonctionnement ont été contenues tandis que l’endettement s’est fortement réduit…

AUXERRE : Promesse tenue pour le président du Conseil départemental de l’Yonne ! Faisant preuve de vigilance dans la conduite des politiques publiques, au cours de ces douze derniers mois, le budget de l’exécutif n’a pas eu à souffrir d’un excédent de dépenses et de dettes supplémentaires au terme de cet exercice 2018.

Pourtant, si l’on ramène le curseur un an en arrière, la situation financière de la collectivité territoriale était loin d’être flamboyante. Et, en amont du vote du budget primitif 2019, Patrick GENDRAUD ne pouvait manquer dans son discours introductif de féliciter le travail collectif de l’assemblée départementale qui a su infléchir une tendance qui ne présageait rien de bon à terme pour le bas de laine de l’institution.

L’un des points essentiels aux yeux de l’ancien édile de Chablis et obtenue grâce à une gestion rigoureuse de chef de famille reste la non-augmentation de la fiscalité.

« Nous ne pouvons que nous en satisfaire, concèdera-t-il au perchoir présidentiel, d’ailleurs, ce résultat est l’affaire de tous les élus du Département… ».

L’équation est donc simple pour Patrick GENDRAUD. Appliquant une saine recette qu’il assume pleinement, il souhaite poursuivre sa politique budgétaire pour 2019 vers ce même objectif de stabilité. En éradiquant d’un revers de la main toute idée de hausse d’impôts. Et surtout en maîtrisant au cordeau les dépenses et la dette.

Même si les impondérables de l’actualité peuvent rattraper les bonnes décisions et les biaiser de facto (lire l’article sur la politique d’investissement dans les collèges).

Une méthode de gouvernance qui prend ses sources dans le pragmatisme…

Soucieux de dépasser les clivages de toutes sortes, le président de l’exécutif territorial s’emploie à poursuivre sa mission, notamment sur la ligne budgétaire mais aussi sur l’ensemble des grands dossiers qui reviennent à la compétence de l’institution, avec un souci de transparence et de travail en commun.

« Nous devons être dans la nécessité de l’écoute, devait-il rappeler à l’auditoire attentif à la moindre terminologie prononcée.

Revendiquant les préceptes de la démocratie participative et constructive, Patrick GENDRAUD entend relever les enjeux et défis de la collectivité qu’il dirige en se faisant le chantre et le garant du respect des institutions. Un exercice qui n’est pas aussi simple parfois dans un hémicycle surchauffé par la passion !

Puis, philosophe, le chef de file de l’Yonne prévient : « Il est très facile de croire qu’on détient, seul et exclusivement, la vérité : je pense qu’il faut se méfier d’un tel sentiment ».

S’épanchant davantage, il poursuit : « je suis prêt à admettre que je ne sais pas. Et j’affirme que le compromis et la compréhension ne sont pas des signes de compromission… ».

Un état d’esprit qui aura été le socle de sa réflexion et l’aura guidé dans le pilotage de son action tout au long de l’année 2018. Une intervention menée comme un bon père de famille au service de ses concitoyens…


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Un dossier sur quatre déposé auprès des services de la Banque de France sur le territoire de l’Yonne est la résultante d’une difficulté immobilière. Ce phénomène va en s’amplifiant d’année en année et concerne le plus souvent de jeunes ménages qui ne peuvent plus faire face à leurs remboursements de crédit, contractés sur plusieurs années. Malgré un coût du logement moindre que l’Ile de France, l’endettement immobilier demeure très élevé dans notre département (45,1 %) et se situe bien au-delà du taux observé pour le reste de la Bourgogne Franche-Comté (38,6 %).

AUXERRE : Comment expliquer de tels écarts avec les autres départements de la région Bourgogne Franche-Comté ? Les chiffres à leur lecture parlent d’eux-mêmes. En matière de surendettement, l’Yonne affiche un zéro pointé pour ce qui est du dossier de l’accès à la propriété.

Cibles visées : les néo-propriétaires. De jeunes couples qui se saignent les veines pour honorer les échéances mensuelles de leurs prêts, venant grever de manière automatique leur budget.

A titre comparatif avec l’ensemble des départements de la région, le différentiel se creuse. Soit un écart de 6,5 % en défaveur du département le plus septentrional de la contrée.

De multiples causes peuvent amener à ces situations complexes à gérer. La perte d’un emploi, la mobilité qui engendre des frais supplémentaires, la recomposition familiale, la baisse du pouvoir d’achat.

Le chômage, à titre d’exemple, régresse quelque peu sur notre secteur. Toutefois, il touche encore 8,3 % de la population. Alors que la statistique n’excède pas 7,7 % à l’échelle régionale.

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Un état de fait imputable à de multiples facteurs…

Faudrait-il rechercher les origines de la problématique dans la faiblesse des salaires versés dans notre département et au niveau de qualification professionnelle alors que le nombre d’allocataires bénéficiant du RSA (5,3 %) se positionne là aussi au-delà de la moyenne de la Bourgogne Franche-Comté (4 %) ?

Ce n’est pas pour rien que l’Yonne possède l’un des taux de surendettement les plus élevés de France. Même si la tendance est baissière pour la sixième année consécutive. Une observation qui impacte aussi l’Yonne et ses 1 350 personnes concernées.

Sociologiquement, l’Yonne ne brille pas au niveau de la réduction de son taux de pauvreté et de l’illettrisme, enregistrant des seuils importants (14,6 % de la population), tandis que les données régionales se stabilisent à 13,2 %.

Elément inquiétant à ajouter au dossier : plus de 50 % de ces personnes en situation précaire ne touchent guère que le SMIC en termes de revenus, voire ne disposent pas des capacités financières suffisantes pour honorer leurs remboursements d’emprunts.

Reste le paramètre du coût de la mobilité et des transports. Un facteur aggravant depuis la hausse inexorable du prix des carburants observée au cours de ces dernières semaines.

On le voit, et même si la situation ne s’aggrave pas dans l’Yonne, de nombreux sujets de préoccupation persistent encore selon les rapports officiels de la Banque de France. Le dernier en date se destine aux retraités dont la vie quotidienne se dégrade et qui intègrent dorénavant les paramètres de surveillance de la vénérable institution.


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L’ouverture de la nouvelle vitrine commerciale de l’un des concessionnaires historiques de France, depuis 1968, nous rappelle sa forte appétence à pouvoir s’adapter, toujours, aux besoins du marché et à ses impérieuses exigences. En abattant la carte du modernisme et de l’ergonomie fonctionnelle de son nouveau point de vente à l’estampille du constructeur allemand, Volkswagen, le groupe JEANNIN positionne inlassablement ses atouts dans l’une des zones économiques à fort potentiel de la région francilienne, la Seine-et-Marne. Une voie royale pour rayonner large, au-delà de ce territoire, en faisant un astucieux clin d’œil aux consommateurs de la capitale…

MAREUIL-LES-MEAUX (Seine-et-Marne) : Jouxtant ou presque le bâtiment qui accueille la concession AUDI, inaugurée en 2011, le nouveau point de vente VW du groupe JEANNIN AUTOPRESTIGE 77, reçoit les férus de la marque du constructeur d’outre-Rhin depuis le 28 janvier dernier.

Quelques mois après sa mise en chantier, l’édifice est désormais opérationnel pour vanter les mérites des berlines et SUV de l’enseigne. Toutefois, le concessionnaire bourguignon occupait déjà cette zone de chalandise très stratégique depuis bientôt vingt-trois ans, date de l’ouverture de l’ancienne concession.

Le groupe préconisait l’agrandissement de son show-room et désirait se positionner sur une zone plus facile d’accès. Ergonomique, répondant au cahier des charges voulu par Volkswagen, la nouvelle structure construite à quelques encablures de l’autre enseigne phare distribuée par le concessionnaire de Bourgogne devint une évidence côté logistique.

Respectueuse des ultimes concepts de merchandising, prescrits par le constructeur allemand, la concession se veut accueillante et très cocooning. Une valeur ajoutée importante pour le groupe JEANNIN qui a suivi à la lettre les codes de conceptualisation du site.

L’un des plus anciens distributeurs automobiles de l’Hexagone poursuit ainsi, grâce à cette implantation supplémentaire, son subtil maillage du territoire francilien.  

Déjà avec l’ouverture de la concession AUDI, il y a quelques années, au même endroit, JEANNIN Automobiles avait savamment préparé sa venue sur cette zone à forte potentialité économique. Une trentaine de collaborateurs ont su patiemment nouer des liens relationnels étroits avec les consommateurs du cru, prouvant la passion de leur métier tout en inculquant une dimension humaine à leur entreprise. Une griffe propre au groupe que la nouvelle concession VW sera déclinée à sa manière.

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Un véritable arsenal pour répondre aux besoins du marché…

Nonobstant ces deux enseignes vedettes dont il assure la promotion, le groupe piloté par Yves JEANNIN possède bien d’autres atouts dans sa besace. Distributrice multimarques, l’entreprise aux 210 millions d’euros de chiffre d’affaires, aux vingt-cinq points de vente et aux 380 collaborateurs s’est offert un luxe avouable avec le rachat en juillet 2018 de la société SMDA.

Réalisant un chiffre d’affaires évalué à 18 millions d’euros pour une trentaine de salariés, l’entité cédée par Jean-Pierre DAMACE commercialisait les marques Skoda, Mazda et Suzuki. Un pôle implanté à Melun propose aujourd’hui ces trois enseignes.

Si l’on ajoute à ce panorama non exhaustif, les modèles du constructeur japonais NISSAN, présent à Vert-Saint-Denis depuis 2016, le groupe JEANNIN a en sa possession un véritable arsenal de produits détonants pour optimiser sa conquête des parts de marché francilienne.

D’autant que le groupe est également présent à Coulommiers et à Fontainebleau, deux autres portes d’accès névralgiques de ce marché capital aux portes de Paris...  

 


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Plus de 426 entreprises commerciales nouvelles ont été enregistrées et immatriculées au cours de l’année 2018. Une note d’optimisme, saluée par le président de la vénérable institution, Pascal BAILLY. Pourtant, ce chiffre ne peut faire oublier les 134 audiences qui se sont déroulées au tribunal de commerce auxerrois. Et malheureusement, les mêmes causes qui ont produit des effets similaires au niveau des entreprises en défaillance. Dont 75 d’entre elles ont dû jeter l’éponge et mettre la clé sous le paillasson…

AUXERRE : Pédagogue, le président du Tribunal de Commerce souhaite l’être davantage. En y associant son équipe dont les deux nouveaux représentants qui viennent d’incorporer l’organisme. Afin d’empêcher que de pareilles mésaventures ne surviennent dans la sphère entrepreneuriale du landerneau auxerrois.

Chaque année, lors des audiences officielles, sont prononcées des décisions irrévocables par ces exégètes du droit et de la règlementation. Celles-ci conduisent le plus souvent vers des redressements judiciaires (au nombre de 38 dossiers pour l’année 2018 dont 50 % se sont vus convertis en liquidation judiciaire). Un préalable qui aura concerné 75 entreprises au terme de l’exercice en cours.

Pourtant, le chiffre correspond à une activité relativement stable si on le compare aux années antérieures. La prise de ces décisions avait fait l’objet en amont de vingt-deux audiences de procédure collective

Malheureusement, pour ces 75 chefs d’entreprise qui ont dû tirer un trait définitif sur leurs activités professionnelles, les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. Les liquidations sont encore trop souvent prononcées parfois même sans passer par un redressement judiciaire.

« La genèse de ces décisions s’explique, précise Pascal BAILLY, ces entreprises qui sont pour la plupart de plus en plus jeunes, avec deux à trois années seulement d’ancienneté, manquent singulièrement d’anticipation sur leur mode de fonctionnement. Leurs difficultés sont imputables à une stratégie commerciale pas assez approfondie, le plus souvent associée à un défaut de communication, voire parfois de formation… ».

Bref, un abîme qui ne peut se résoudre de manière positive si la faiblesse du capital initial génère en sus des problèmes de trésorerie à la moindre baisse d’activité ou si la société affronte une crise de confiance même passagère.

« A ceci, ajoute le président de l’instance juridique, il est nécessaire de prendre en compte les aléas de l’existence : les divorces, les séparations, les accidents de la vie. Enfin, la pérennité d’une entreprise englobe les aspects conjoncturels. Ainsi, des difficultés de recrutement du personnel imputent la saine gestion de l’entreprise. Quant à l’omnipotence des sites de ventes en ligne, nul ne peut les ignorer au plan comptable lorsque l’on se destine à la gestion d’une entité commerciale… ».

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Un rôle préventif lors des difficultés de gestion administrative…

De bon conseil, le Tribunal de Commerce agit bien en amont des décisions irrévocables. « On constate toujours de réelles difficultés administratives dans les sociétés, renchérit le président, or, le tribunal peut intervenir avant que ne se produise l’irréparable. Le nombre de mandat ad hoc ne cesse d’ailleurs de progresser puisqu’il double quasiment chaque année. Toutefois, et j’insiste sur ce point, pour pouvoir agir en parfaite connaissance du dossier, le Tribunal  a besoin de s’appuyer sur des indicateurs précis, des signaux tangibles pour vérifier la bonne santé d’une entreprise. Dont, naturellement, le dépôt des comptes… ».

2019 : prévention et augmentation des magistrats en ligne de mire…

L’année judiciaire qui débute devrait se conformer à celle qui vient de s’achever. En ce sens, le président BAILLY ne donne qu’un seul mot d’ordre : la prévention.

« Nous allons poursuivre et accentuer une démarche proactive en matière de prévention au service des entreprises. Cela induira en parallèle un travail continuel de valorisation de notre instance. L’objectif stratégique à obtenir auprès de la chancellerie sera la création de quatre nouveaux postes de magistrats. Ce qui devrait nous permettre de bénéficier à terme d’une organisation plus fluide dans les roulements d’audience et dans le développement du préventif auprès des entrepreneurs… ».

Pascal BAILLY devait conclure cet entretien en rappelant qu’une nouvelle directive européenne, transposée en droit national sur l’obligation qui est faite depuis août 2017 à l’ensemble des personnes morales immatriculées au registre du commerce et des sociétés, l’obligation de déclarer sur le registre des bénéficiaires effectifs, le ou les bénéficiaires.

 

 


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