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En pleine lumière, Arminda GUIBLAIN ! Seule, au pupitre, face à la foule des grands jours, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie des vœux. Mais, pas seule sur la scène du SKENET’EAU ! Adjoints et conseillers formant l’ossature de l’équipe municipale l’avaient rejoint dans cette mise en scène, bien léchée, où il était de bon ton d’être présent afin de profiter de la connaissance des projets et perspectives à venir. Un exercice oratoire qui fut maîtrisé par la conseillère départementale lors de cet inventaire à la Prévert 2024 !

 

MONETEAU : Avant de monter sur l’estrade, elle peaufine une ultime fois ses notes. Quelques mots avec son entourage proche, histoire de se rassurer, avant de se lancer dans le grand bain : celui de la séance des vœux, où tous les regards de l’assistance – une belle mobilisation des habitants ! – convergèrent vers elle. Madame le maire avait choisi judicieusement un ensemble rouge vif du plus bel effet, idéale parure venant contrastée avec le noir ambiant de l’espace scénique. Les projecteurs vinrent l’accueillir dès qu’elle prit place derrière le pupitre. En rouge et noir : quel décorum !

D’entrée de jeu, Arminda GUIBLAIN persiste et signe : « Un an s’est écoulé et mon engagement, le nôtre avec mon équipe, continue toujours intensément pour mieux vous servir ». Histoire de couper court à toutes polémiques politiciennes qui n’ont pas lieu d’être en pareille circonstance !

Objectif de cette intervention – elle durera montre en main près de trente minutes ! -, énumérer la liste des projets, de leurs avancements, preuve que le service public est là, aux côtés des administrés.

En préambule, l’élue de l’Yonne évoque un nouveau service, en appui de la préfecture : « la délivrance des cartes d’identité et passeport passera dès la semaine prochaine à trois demies journées ouvertes au public... ».

 

La collecte des déchets s’invite dans le déroulé

 

Sereine, l’édile remercie d’amblée chaleureusement tous les agents municipaux pour leur travail et leur esprit d’équipe. Informer, rassurer, tranquilliser sont ces credo, dans cet exercice public qui n’est jamais chose aisée.

« Nous sommes conscients des défis auxquels nous devons faire face, et c'est avec une responsabilité sérieuse que nous prenons des décisions basées sur des analyses approfondies. Nos choix visent à assurer la sécurité, à favoriser le progrès et à maintenir la qualité de vie dans notre commune. Sachez que chaque action est entreprise avec transparence comme principe fondamental... ».

C’est dit. Puis détaillant une feuille de route éclectique, comprenant plus de 80 actions à mettre en musique (selon son expression), Arminda GUIBLAIN s’attardera sur les différents domaines suivants : les travaux de voirie, la rénovation du patrimoine et économie d’énergie, l’environnement et cadre de vie, la culture et la communication, les affaires sociales, le sport et la vie associative, l’enfance et la jeunesse, les finances, et surtout le projet phare, le pôle de services de la Commanderie et ses évolutions récentes.

Toutefois, l’oratrice fit une légère entorse à son ordre du jour tel qu’il fut présenté. Faisant un nécessaire focus sur le dossier brûlant qui perturbe depuis plusieurs semaines les habitants de l’Auxerrois : la collecte des déchets. Lors du dernier conseil communautaire, la maire de Monéteau a fait part de son opposition à ce projet, votant contre au moment du scrutin.

« Mon choix reposait sur plusieurs inquiétudes, concernant les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les personnes sans moyen de locomotion, les emplacements de tous ces Point Apports Volontaires, la propreté autour et surtout les coûts financiers… ».

Arminda GUIBLAIN avait même suggéré le report de cette délibération ; une préconisation qui ne fut pas retenue. On connaît la suite…

Puis, l’élue de souligner : « Aujourd’hui, certains se mobilisent pour contester ce résultat. Mais, mon rôle en tant que maire est de tout mettre en œuvre pour travailler avec les services de l’agglomération pour que le moment venu cela se passe dans les meilleures conditions possibles.  Mais je vous rassure, il faut savoir que cela va demander un investissement important tant financier, qu’humain, que vingt-neuf communes sont concernées, et cela ne va pas se faire d’un coup de baguette magique ! ».

Au moins, cela a le mérite d’être limpide dans la bouche de l’intervenante. Cette dernière, pour clore cet aparté, ne se positionnera pas dans les premières à tenter l’expérience !

 

 

Le Pôle de service de la Commanderie : le gros morceau de la soirée

 

Pour les seniors, les nouvelles sont bonnes. Le projet de résidence de la Jonchère devrait voir le jour avec une quarantaine de logements spécialement conçus pour eux. Une infrastructure qui devrait s'intégrer harmonieusement dans le tissu actuel du quartier, avec une ouverture sur l’Yonne. Une initiative qui ne se contente pas de répondre aux besoins immédiats mais vise à créer un espace durable et écologique. Date de livraison : 2025.

Un bonheur ne venant jamais seul, un second dossier est en cours d’études. Il s’agit de la résidence seniors SERENYA. Plus qu’un lieu de résidence, c’est une communauté évolutive qui permettra aux résidents de maintenir une vie autonome. Flexible, le concept donnera l’opportunité de pouvoir changer d'appartement en fonction des besoins de santé. En lien avec ce projet, la réalisation d’une micro-crèche. Objectif : encourager l’intergénérationnel. Enfin, sur cette même rive, la gauche, un autre projet de crèche à proximité de de la zone commerciale des Macherins est à l’étude

Côté implantation culinaire : un projet de restaurant est à l’étude à la place de l’ancien restaurant « Le Mendes » avec des travaux de réhabilitation, prévus cette année.

Le gros morceau de la soirée devait suivre en plat de résistance. A savoir, le Pôle de service de la Commanderie. « Nous avons deux opportunités de projets à saisir, précise Mme GUIBLAIN, et je rappelle que ce projet incarne notre engagement à améliorer la qualité de vie de chacun d'entre vous, en offrant des services essentiels au même endroit tout en maintenant la cohérence, la sécurité mais également en plaçant nos enfants au cœur de nos préoccupations… ».

De quoi s’agit-il, précisément ? De décliner sur un même endroit, la convergence de plusieurs services essentiels, avec dans l’offre, une salle de réception, des salles pour les associations, des salles à la location, et bien sûr un commerce de proximité. En sus, la réouverture de la station-service avec en plus des bornes de recharges électriques, et une nouvelle station de lavage étoffent le concept. Fluidifier et sécuriser la circulation routière, aux abords de ce site, feront aussi partie des priorités. Reste la création d’un vrai pôle consacré à l’enfance. Il verrait le jour au foyer communal.

« En effet, aujourd’hui le centre de loisirs des minots, les services périscolaires du soir et du mercredi, la zone ado, sont déjà regroupés à cet endroit, constate Arminda GUIBLAIN, c’est par conséquent une véritable opportunité que de créer la cantine scolaire des élémentaires et les salles d’activités périscolaires des maternelles à cet emplacement… ».

Dès lors, le temps des études de faisabilités, études préliminaires, rédaction d’un programme, consultation et choix d’un maître d’œuvre, avant la réalisation du projet, devrait rythmer ce dossier. Une ambitieuse réalisation qui confèrera une image plus dynamique et valorisante en entrée du centre-bourg. D’autres réalisations existent en 2024 sur la commune : nous y reviendrons plus en détail ultérieurement…

 

Thierry BRET

 

 


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Cela semble être une évidence pour la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite DUFAY, de passage à Joigny ces jours-ci à l’occasion de la séance des vœux de Nicolas SORET – le président de la CC et maire de la Ville est le numéro trois de l’institution régionale -, « il ne peut y avoir une intégration réussie des personnes étrangères en France sans la maîtrise de la langue ». Des cours financés par la Région. Ce que conteste ouvertement le Rassemblement National…

 

JOIGNY: Non, elle ne regrette pas, cette action sociale. Si c’était à refaire, elle le referait ! Foi de Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ! Pas tendre avec son opposition d’extrême-droite, la patronne de la contrée dit en avoir assez de ces critiques scandaleuses.

« Nous finançons des cours de français à destination de nos concitoyens qui ne maîtrisent pas suffisamment leur langue maternelle chaque année, explique-t-elle, devant un mini auditoire lors de sa visite chez DECLIC Emploi, la structure d’intérim gérée par Sylvie SIDOU et sa fille Axelle. Nous avons étendu ce dispositif aux personnes étrangères parce que cela repose sur du bon sens. La maîtrise de la langue, c’est la première d’intégration dans un pays… ».

Pas faux ! Or, l’enseignement de notre langue aux personnes étrangères est aujourd’hui régulièrement décrié par les représentants du Rassemblement National, le président de son groupe, Julien ODOUL, en  tête.

« Pour le RN, c’est simple, ajoute l’élue régionale, je dilapide l’argent public en de futiles actions. C’est proprement scandaleux car sans cours de français, il ne peut y avoir intégration dans notre société… ».

Et de rappeler en substance que parmi les nombreuses compétences de l’organisme régional, l’illettrisme et l’analphabétisme intègrent les priorités. Une double notion applicable aux Français, évidemment mais étendue à l’ensemble de la population étrangère.

« Les besoins sont là, conclut la présidente confortée par Nicolas SORET, il est capital d’assurer ces cours de français, point de départ vers une intégration réussie… ».

L’enseignement de la langue de Molière aux étrangers ne fait donc pas l’unanimité de la classe politique régionale. Celles et ceux qui sont en attente de la régularisation de leurs statuts pour mieux s’intégrer en France ne doivent pas penser la même chose, c’est certain.

Entre « Les Fourberies de Scapin » ou les « Précieuses Ridicules », ils n’ont donc que l’embarras du choix pour se faire une  opinion de la réalité de la situation !

 

Thierry BRET

 

 


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Il pose tout sourire aux côtés de la mascotte de l’AJ Auxerre. Les deux jumelles, symbolisant l’esprit des Jeux de Paris, ne sont pas très loin de lui, placée sur la grande scène de l’espace quatre mille du Parc des expositions auxerrois. Très à l’aise pour tenir la répartie et la dragée haute – et il en faut beaucoup par ailleurs – au journaliste sportif, Nelson MONFORT, volubile comme à son habitude, c’est un Crescent MARAULT en pleine forme communicante qui s’est donc prêtée au jeu d’une dynamique cérémonie des veux, vécue en mode sportif vendredi soir à Auxerre…

 

AUXERRE: L’exercice se voulait inhabituel pour lui. Lui qui a une sainte horreur de la communication gratuite. Il préfère, et de très loin, l’information se référant à une actualité concrète aux annonces balancées à la légère, juste pour faire le buzz sur les  réseaux sociaux. Très à l’aise sur la grande scène installée par AUXERREXPO, micro à la main, Crescent MARAULT n’aura donc pas démérité dans son rôle de co-animateur aux côtés d’un Nelson MONFORT, très volubile comme à l’ordinaire, se permettant même quelques blagues et autres  plaisanteries, histoire de dérider l’atmosphère !

Placé sous le sceau de l’olympisme et de la pratique généreuse des activités sportives, ce grand show à l’américaine (avec une multitude de surprises et d’invités prestigieux – à lire dans le prochain article de Dominique BERNERD à ce sujet -, des écrans géants et autres light-show) aura permis au président de l’Auxerrois et maire de la Ville d’Auxerre de se mettre en scène, également, sous les projecteurs nourris du Parc des expositions.

Alternant entre les choses sérieuses à dire (toute une série de projets en matière de transport, d’urbanisme, de projets culturels à voir le jour en 2024…) et la légèreté de ton, notamment avec la présence sur scène de quelques belles « armoires à glace » de la sphère de l’ovalie, les rugbymen du Racing 92 qui viendront tester la pelouse de l’Abbé Deschamps par deux fois au mois de mai, lors de deux journées exceptionnelles du « Top 14 », délocalisées avec le concours de l’AJ Auxerre sur les bords de l’Yonne.

 

 

Des séances de vœux jamais ordinaires à Auxerre !

 

Une grande première, il est vrai du côté de notre territoire qui n’en demandait pas tant, pouvant se réitérer – on espère déjà une affiche entre le Stade Toulousain et les parisiens du Racing 92 ! – dans un futur proche. Un prélude idéal avant la venue de la flamme olympique, prévue dans la capitale icaunaise le 11 juillet prochain.

Un millier d’Auxerrois a pu suivre ce grand raout qui ne ressemblait nullement à une cérémonie des vœux ordinaire – décidément, Crescent MARAULT n’en est pas à son coup d’essai pour nous surprendre avec cette traditionnelle manifestation, chacun ayant encore en mémoire la venue de Jean-Marc SYLVESTRE, remplaçant au pied levé le regretté Jean-Pierre PERNAUT, en 2022 -, malgré quelques manifestations d’humeur répétitives parmi l’assistance, concernant notamment le coût du passage de la flamme – un budget de 180 000 euros -, imputable en revanche au seul Conseil départemental. Des opposants de l’olympisme qui visiblement s’étaient trompés de cible ! Ce qui fit rire, un Crescent MARAULT sachant reprendre la balle au bond en taclant gentiment ses « camarades communistes », auteurs présumés de ces interventions intempestives parmi le public, et manifestement très heureux d’être là, dans son presque « seul en scène » digne de belles comédiennes en devenir…

 

Thierry BRET

 


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Pleine comme un œuf, la salle d’audience du palais de justice d’Auxerre. Non, pas que le public venait y assister au procès de la décennie. Mais, plutôt y participer à une cérémonie traditionnelle, coutumière en cette période de vœux, l’audience solennelle de la nouvelle année. Avec en guise d’acteurs les juges du Tribunal de Commerce auxerrois. Un évènement très important pour tâter le pouls des entreprises et de l’activité économique locale.  Avant de basculer sur l’exercice 2024…

 

AUXERRE : Tout ce que compte la représentativité institutionnelle, politique et économique de notre territoire ne manquerait pour rien au monde ce rendez-vous annuel intéressant, permettant de se faire une opinion sur l’état de santé de la vie entrepreneuriale locale, inscrit en lettres d’or sur les agendas. Pas étonnant, donc, de voir parmi les premiers rangs de la salle d’audience du palais de justice, la sénatrice Dominique VERIEN côtoyée le député Daniel GRENON et le président de l’Auxerrois, Crescent MARAULT, ou, assis une rangée de sièges derrière, le président des Républicains 89, Guillaume LARRIVE – il est décidément très en vue depuis quelque temps dans le sérail auxerrois – aux côtés de Christophe BONNEFOND, conseiller départemental, l’élu local Vincent VALLE ou l’attaché parlementaire d’André VILLIERS, Yassin KOUACH.

Empreint d’une grande solennité et d’un rituel orchestré au millimètre près, l’évènement offre une vision imposante de ce qu’est un tribunal de commerce dans l’exercice de ses fonctions. Vêtus de leurs robes noires, rappelant le caractère juridique de l’institution, les femmes et les hommes composant l’exécutif de cette instance prennent place les uns après les autres dans un silence quasi religieux. La salle est bondée. Chacune et chacun ayant pu trouver à sa guise une place sur les bancs de la salle d’audience, prêt à écouter avec intérêt le discours prononcé par le président de la vénérable organisation, Pascal BAILLY.

 

On ne change pas une équipe qui gagne au sein du tribunal !

 

Une fois le micro allumé, ce dernier évacue la classique phase des remerciements. Chaleureux, bien sûr. Ils sont adressés à celles et à ceux qui garnissent les sièges de ce temple de la justice. « Votre présence, nous y sommes sensibles. Nous recevons cela comme un encouragement dans les missions qui nous incombent… ».

L’orateur fera de même pour la présentation de ses vœux. La santé, évidemment en tête de gondole. Mais aussi, le bonheur. Sans oublier la réussite dans tous les projets personnels et professionnels. Puis, Pascal BAILLY, le verbe sûr, déroule l’ordre du jour. En trois temps : le bilan de l’année écoulée, les réquisitions du procureur de la République, Hugues de PHILY, avant de clore l’intervention sur les perspectives 2024. Un petit clin amical adressé à l’endroit d’André MARTINI, incontournable greffier et voilà le président du Tribunal de Commerce auxerrois de citer les patronymes de celles et ceux qui ont été renouvelés pour un second mandat : Myriam MADELIN et Cyrille BRASSEUR.

« J’en profite également pour féliciter ceux qui ont été reconduits dans leurs fonctions pour un troisième mandat, Karl ECKERLEIN, Frédéric VAUTRIN et Philippe WATTECAMPS… ».

Visiblement, au sein de cette entité juridique, on ne change pas une équipe qui a fait ses preuves et qui gagne !

Puis, toujours avec le même esprit solennel, l’orateur procéda au bilan de l’année judiciaire 2023. Un bilan qui traduisait l’activité des 129 audiences qui se sont tenues au sein du tribunal de commerce auxerrois, situé à quelques rues de là, réparties en deux chambres bien distinctes.

« Pour mémoire, je vous les rappelle, précisa Pascal BAILLY d’une voix docte, la première, dite « la chambre  du contentieux », est de juger les litiges relevant de la compétence d’attribution du tribunal de commerce et la seconde chambre, celle « de procédures collectives » dont le rôle est d’accompagner les entreprises en difficulté ou défaillantes… ».

 

 

Trois fois sur quatre nos jugements sont confirmés par la Cour d’appel de Paris

 

Entra ensuite en piste, le juge placé à la gauche du président de séance. Michel SAINT-ANTONIN, qui fit le compte-rendu de la chambre du contentieux en sa qualité de président de ladite chambre.

« Le ministère de la Justice publie un taux d’appel moyen en France pour les tribunaux de commerce de 27 %, en constante augmentation, année après année. En effet, il n’était que de 14 % en 2020 (pour comparaison ce taux d’appel est de 62 % pour les tribunaux judiciaires). Sur cent jugements rendus par notre tribunal, 97,5 % aboutissent à une décision qui sera appliquée avant ou après appel. L’impression générale est que l’on va vers une complexification des litiges, avec parfois des procédures qui dépassent le cadre légal strictement français puisque faites selon le droit européen transfrontalier ou des droits d’autres nations selon la volonté des parties… ».

Au cours de l’année 2023, l’activité de la chambre de contentieux s’est déroulée au cours de 18 audiences et a vu 101 nouvelles affaires enrôlées. Le nombre d’affaires en cours à ce jour est de 26.

Quant au temps entre l’assignation et le délibéré, il est toujours inférieur à deux ans : il est en moyenne inférieur à 13 mois.

Le délai moyen de rendu d’une décision après audience de plaidoirie est de trente jours (il va de 15 jours à 60 jours suivant la complexité de la rédaction du jugement).

Du côté de la Cour d’appel de Paris, il y a eu en 2023 sur les 16 arrêts de cette instance juridique : un arrêt qui a rendu une décision qui ordonne une médiation (une première pour le tribunal auxerrois) ; quatre réforment en totalité du jugement prononcé, trois arrêts confirmant les jugements et reprenant l’organisation de la motivation mais en modifiant le quantum des condamnations, soit en les aggravant pour deux dossiers, soit en les diminuant pour un. Enfin, huit arrêts ont confirmé toutes les décisions.

Ce qui permettra à Michel SAINT-ANTONIN d’ajouter : « A quelques réserves méthodologiques près, nos décisions sont l’objet d’un appel dans 10 % des cas et trois fois sur quatre nos jugements se trouvent finalement confirmés… ».

 

 

Le travail de prévention autour des procédures amiables porte ses fruits

 

Le président BAILLY reprit la main afin de présenter le bilan des procédures collectives. « Elles restent un indicateur important du tissu économique local et nous avons tenu vingt audiences, souligna l’orateur, au cours desquelles, ont été ouverts une centaine de nouveaux dossiers… ».

A l’énoncé de ces indications, on retiendra parmi ces dossiers six sauvegardes, 28 ouvertures de redressements judiciaires, un rétablissement professionnel et 64 liquidations judiciaires dont 45 ont été opérées sous la forme simplifiée, dont la clôture définitive peut être prononcée en quelques mois. Des chiffres qui reflètent assez bien l’activité de l’ensemble des tribunaux de commerce au niveau national, dixit Pascal BAILLY.

Quant aux procédures amiables, signalons que six ordonnances de mandats ad hoc et 16 ordonnances de conciliations ont été rendues en 2023.

Commentaires de Pascal BAILLY : « Ces chiffres sont en nette progression ! Ce qui en l’espèce montre que le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisées par le tribunal, mais aussi les experts-comptables, porte ses fruits. En tout, ce sont 415 jugements qui ont été ainsi prononcés par la chambre des procédures collectives en 2023… ».

Puis, le sujet éminemment capital des défaillances d’entreprises fut abordé. Force est de constater que trois ans après la pandémie, la France se rapproche du niveau de défaillances auxquelles elle était accoutumée avant le COVID. Du moins, pas tout à fait pour le président qui déroule son allocution.

« Si on fait une comparaison entre 2022 et 2023, certes, le nombre d'ouvertures de procédures collectives a augmenté de 32,8 % pour se rapprocher au niveau national des 55 000 défaillances. Toutefois, ajoute-t-il, ce chiffre reste cependant encore inférieur à la tendance observée entre 2010 et 2019, où en moyenne ce sont 59 300 défauts qui étaient enregistrés chaque année dans l'Hexagone. Avec un pic enregistré en 2015 frôlant les 64 000 défaillances ! ».

Moyennant quoi, on en serait encore assez loin, d’un point de vue arithmétique, malgré l’avalanche de mauvaises nouvelles conjoncturelles qui semblent plomber la vie économique. Dans la partie deux de notre article, nous examinerons attentivement les perspectives 2024 envisagées par le Tribunal de Commerce auxerrois…

 

Fin de la première partie

 

Thierry BRET

 


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« Faites l’amour mais pas la guerre ! ». On a tous en mémoire ce fameux slogan, emprunté au mouvement hippie des années soixante-dix, alors que le monde se berçait d’illusions en croyant encore à la vertu utopique du pouvoir des fleurs et à la liberté à tout crin, distillée aux quatre coins de la planète. Un courant de pensée, qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet, quant à la réalité mortifère de notre globe terrestre, englué dans de multiples conflits. Ethniques, religieuses, expansionnistes, impérialistes, pour conquérir davantage de terre, à cause de l’eau ou des ressources précieuses, par déni : les causes des guerres peuvent prendre toutes les origines et diverses formes, parfois à cause de la gent féminine. Cela était le cas le plus souvent au fil des siècles passés !

Etrange paradoxe que celui-ci ! Mais, quand le Président de la République reprend à son compte, au cours de sa récente conférence avec la presse, la formule du « réarmement » en faisant allusion à la démographie, on ne peut qu’esquisser un sourire. Mais, que souhaite-t-il dire par là ?!

Réarmer un acte d’amour ? Contrer de façon quasi militaire la chute drastique de la natalité dans notre pays ? J’en vois déjà certains de nos humoristes patentés qui doivent sourire en leur for intérieur, prêt à dégainer (sans jeu de mot, bien sûr !) avec leurs blagues de niveau potache et toute en finesse, nous ramenant nécessairement en dessous de la ceinture ! Parce que « réarmer son appareil génital » afin d’enfanter le plus grand nombre de bambins possible, gageons que Patrick SEBASTIEN, Jean-Marie BIGARD ou Bernard MABILLE auraient des explications de texte croustillantes à nous fournir à ce propos, pas piquées des hannetons !

 

Une curieuse sémantique à la vocation guerrière

 

Il est vrai que le pensionnaire de l’Elysée aime employer ce mot à toutes les sauces depuis quelque temps. Le réarmement. Pour la cause économique, certes. Avec un objectif de relance industrielle, admettons ! Dans la transition écologique et énergétique, pourquoi pas ! Sur le plan militaire, enfin où là il était grandement question de remettre les pendules à l’heure après que la France ait eu à subir de véritables coupes sombres dans les budgets accordés jusque-là à l’armée.

Sans parler de la réduction des effectifs et l’arrêt de la conscription qui avait du bon à l’époque – celles et ceux qui ont goûté un jour au service militaire s’en souviennent encore avec émotion – tant au niveau de la cohésion sociale et au brassage des populations que sur la dotation des effectifs, trop soucieux de la notion patriotique qui fait défaut désormais. Sauf quand la France de Kylian MBAPPE tente de gagner un titre mondial sur une pelouse ! Et encore, combien d’entre nous connaissons « La Marseillaise » dans sa version intégrale ?!

 

 

Voilà, maintenant, que le réarmement – une notion singulièrement guerrière, à la limite belliqueuse au niveau de la sémantique – fait une curieuse irruption dans la démographie. Quand on sait que pour faire des enfants, il faut avoir a minima de la tendresse et de l’amour dans le couple ; bon nombre de philosophes ont dû pousser des cris d’orfraie et plonger dans la psychanalyse après la fameuse sortie présidentielle !

Ou alors, fort des lettres qu’il a reçues de sa chère épouse, Brigitte, qui lui enseigna jadis le français, notre président faisait allusion dans ses propos aux fameuses « Amazones » - pas le géant de la distribution pour les incultes, mais bel et bien ces femmes guerrières qui donnèrent la peur bleue à tous les représentants de la gent masculine vivant aux abords de la Mer Noire selon la mythologie grecque ! – qui doivent se montrer mobilisées pour la nouvelle cause patriotique qu’est la démographie hexagonale.

 

 

Une chute de – 6,3 % de la natalité en 2023

 

En matière de chiffres, il est vrai, ce n’est guère brillant côté naissances en France. La natalité est en net déclin, voire même en chute libre depuis le début des années 2020. Il y a bien eu un petit sursaut en 2021 grâce à ce satané virus de la COVID – le confinement a eu du bon pour occuper convenablement nos concitoyens bloqués à chez eux à ne plus savoir que faire ! – mais en 2023, c’est la catastrophe. Alarmiste même pour l’Etat et son chef suprême, soit - 6,6 % de naissances !

Les raisons de ce désaveu natal sont multiples. Quel est le couple sensé qui, aujourd’hui, a envie de donner vie à un nouvel être humain qui sera confronté tôt ou tard à un cataclysme de mauvaises nouvelles dont on nous rabâche les oreilles du soir au matin et inversement ?

Pas d’exagérations dans les propos mais bon nombre de jeunes couples ont pris conscience que le monde dans lequel ils se mouvaient n’était pas aussi idyllique que le jardin d’Eden !

Réchauffement climatique, guerres, menaces nucléaires, COVID et pandémies universelles, crise économique, inflation et baisse du pouvoir d’achat, chômage des jeunes et des seniors, crise écologique, perte de confiance et individualisme, terrorisme et cyberattaques…un éditorial entier ne suffirait pas à lister tout ce qui ne tourne pas rond sur cette planète !

Même l’infertilité – le président de la République a mis le doigt dessus lors de son intervention – progresse : est déjà une conséquence très lourde (un fléau) de cette démographie en pleine déliquescence. Elle concerne tout de même trois millions de Français.

Bref, le « réarmement démographique » n’est pas un leurre. Il y a aussi péril en la demeure pour préserver (garantir serait un mot trop fort) la survie du système social et des retraites.

Contrairement à Vladimir POUTINE qui vient de prendre de nouvelles dispositions en Russie pour que les femmes soient beaucoup plus fécondes et fassent des enfants – les même qui seront enrôlés très tôt dans les appareils militaires et qui feront de la chair à canon dans le cadre des futures conquêtes expansionnistes ! -, Emmanuel MACRON veut que les Françaises et les Français « se remettent à l’ouvrage » pour repeupler les écoles, les entreprises, les collectivités rurales qui perdent des âmes désertant les campagnes frappés de plein fouet par la désertification et le recul économique. A l’instar du célèbre couplet de « la Marseillaise » : « Aux Armes citoyens » !

 

Thierry BRET

 


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