La diapositive en plan fixe sur le grand écran mural est évocatrice de la Bourgogne Franche-Comté. Touche de dévoration du bel espace qui attend encore l’arrivée sur l’estrade des deux intervenants d’un soir, Jérôme BALLET et Eric FOUGERE, pour la prononciation de leurs vœux au nom de l’établissement bancaire, elle possède plusieurs symboles dessinés, caractérisant notre contrée. On y voit les toits si typiques de Beaune, la statue de l’ours que l’on doit au sculpteur François POMPON, une référence à la photographie évoquant l’invention de Nicéphore NIEPCE ou le ski de fond que l’on pratique dans le Doubs ou le Jura. Pas de doute sur le sens profond de cette cérémonie : les dirigeants de la Caisse d’Epargne vont bien démontrer leur ancrage territorial d’ici quelques instants…
DIJON (Côte d’Or) : C’est un rite. Une tradition. Un moment de pur partage où chacune et chacun des acteurs clés de la vie institutionnelle, économique et politique peut se retrouver en un endroit précis afin de pouvoir discuter. Echanger. Ecouter l’autre, aussi. Bref, la première rencontre de l’an neuf, sans à avoir passé sous un bouquet de gui, pour se souhaiter le meilleur des choses et le bonheur qui va avec, les douze mois durant.
Même si l’évènement perd d’année en année de sa superbe (et son véritable sens premier, celui de privilégier le lien social et la relation publique) au profit de son annulation pure et simple, surtout chez certaines collectivités pour cause d’économie et raison de restriction budgétaire. Un tort de supprimer cette séquence de l’agenda, peut-être ? Sans doute !
Car la sempiternelle cérémonie de vœux n’est pas aussi insipide et soporifique qu’il y paraît sur le papier. On y apprend nonobstant une multitude d’informations tant sur le bilan de l’année écoulée que sur les perspectives à venir de la structure accueillante. Sur ses choix et stratégies, ses orientations et ses désirs. Tout en mettant en exergue ce que l’IA ne fera jamais : placer l’humain au centre des projecteurs !
Alors, les vœux de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, puisque ce sont d’eux dont il s’agissait ce lundi 13 janvier en début de soirée malgré le froid polaire se répandant sur la Côte d’Or et sa capitale, étaient-ils si traditionnels que cela, selon l’expression même du Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement, Eric FOUGERE ?
Que d’émotions en 2024 grâce aux Jeux Olympiques !
Que nenni ! Devant un parterre de personnalités départementales (Côte d’Or), le président du COS résuma en deux mots l’état d’esprit de l’établissement bancaire, autrefois identifié, à un fameux animal de la forêt : l’écureuil. « Quelle année pour nous ! ». Tant en émotions, qu’au niveau de sa richesse en termes d’intérêt.
Pour l’émotivité, forcément en sa qualité de partenaire premium de l’évènement, Eric FOUGERE ne pouvait occulter de sa prise de parole l’épisode olympique que la France a vécu à l’été 2024. Une tranche de vie exceptionnelle qui aura marqué l’Hexagone aux quatre coins de ses provinces, y compris en Bourgogne avec le passage de la flamme. Dans l’Yonne mais aussi en Côte d’Or.
« Les athlètes soutenus par le groupe BPCE représentent 30 % des médailles, s’enthousiasme Eric FOUGERE, quant à la flamme olympique, ce furent des moments très intenses et conviviaux à vivre dans notre région. Nous avons vécu une parenthèse enchantée… ».
Séquence émotion, comme le disait si bien Nicolas HULOT, à chaque lancement de sa célèbre émission, « Ushuaia » !
Une remontée des taux qui complexifie la tâche
Au niveau purement professionnel, la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté aura connu une année où l’environnement financier était fort complexe, avec la remontée des taux d’intérêt. Toutefois, son ancrage territorial s’est davantage renforcé, lui permettant d’optimiser son développement.
A titre personnel, le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de l’établissement régional aura eu le plaisir de vivre un temps fort de son existence : sa nomination en qualité de président du Conseil de la BPCE au mois de mai.
« Dorénavant, plaisante-t-il, je porte la bonne parole à travers la France ! ». Une entité fédératrice qui regroupe les quinze Caisse d’Epargne régionales et les quatorze Banque Populaire qui agissent dans le pays. Soit un PIB (Produit intérieur brut) équivalent à 23 milliards d’euros pour cent mille collaborateurs !
« C’est une des trente banques mondiales, complète l’orateur. Cela pose le groupe. Il a lancé sous la responsabilité de son président de Directoire Nicolas NAMIAS en juin dernier un plan stratégique qui s’appelle « Vision 2030 ». Ce qui nous permet de posséder un « temps devant nous ». Et l’un de ses aspects, c’est le cercle de développement stratégique à horizon 2030. C’est la combinaison de trois cercles : l’activité nationale, l’activité européenne et l’activité internationale. Avec la volonté, au niveau hexagonal, d’être le banquier d’un Français sur quatre et une croissance interne forte… ».
Des vœux prononcés en un peu plus de sept minutes !
Parallèlement, la croissance externe stratégique sur le continent européen a été engagée, avec une présence dans vingt-six pays. Au niveau planétaire, le groupe BPCE souhaite devenir le leader sur des niches de marché dans la gestion d’actifs.
Une volonté de développement dont profite nécessairement la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.
« Nous sommes dans un alignement entre la stratégie du groupe et celle de notre établissement régional, constate l’intervenant au micro.
Un dynamisme que l’on retrouvera dans les futurs projets du groupe, d’ores et déjà qualifiés d’ambitieux par un Eric FOUGERE qui prit soin de ne pas trop allonger son propos.
« 2025 sera une année où on ne cessera pas de vous accompagner, conclut l’orateur qui promis juré avait précisé au président du Directoire, Jérôme BALLET, de faire court. Son discours de vœux n’aura duré in fine que 7 minutes et 35 secondes : Eric FOUGERE a donc gagné son pari !
Dans un prochain article, nous découvrirons les perspectives 2025 de l’établissement, expliquées par Jérôme BALLET, le président du Directoire.
Thierry BRET
La statistique est proprement incroyable. Si 80 % de nos concitoyens suivaient un parcours de formation aux « gestes qui sauvent » durant leur existence, vingt mille vies supplémentaires pourraient ainsi être préservées chaque année dans le pays ! Or, seuls 34 % de nos compatriotes ont bénéficié à ce jour d’une formation certifiée par un cursus : l’un des chiffres les plus bas constatés en Europe. Il n’en fallait pas davantage pour que l’assureur mutualiste GROUPAMA se lance dans la bataille, proposant un plan de sensibilisation à l’échelle hexagonale, avec le concours des sapeurs-pompiers, tant dans les entreprises qu’à destination des scolaires. Jeudi, à Auxerre, ce sont 178 élèves de classes de 4ème du collège Albert-Camus qui ont pu profiter de cet enseignement indispensable…
AUXERRE : Un accident de la vie, cela peut arriver à tout moment et en tout lieu. Alors, autant se prémunir en possédant les rudiments des gestes des premiers secours, histoire de faire montre de solidarité et d’efficience pour peut-être sauver une vie. C’est en filigrane ce que les 178 collégiens de l’établissement auxerrois, répondant au nom d’Albert-Camus, auront appris durant cette séance initiatique au secourisme, distillée par une douzaine de sapeurs-pompiers de l’Yonne, jeudi au cours de la journée. Une opération de sensibilisation menée avec la bienveillance de l’assureur mutualiste, GROUPAMA, qui en assure ainsi la promotion depuis plusieurs années, respectant ainsi ses prérogatives d’engagement territorial.
Reconnue par l’État, la sensibilisation aux "gestes qui sauvent" dure en règle générale deux heures et permet pour ses suiveurs d'acquérir les premiers gestes d'urgence dans l'attente des secours. Des notions pédagogiques qui ne peuvent qu’interpeller le sens de la responsabilité citoyenne. Y compris chez les plus jeunes comme ces collégiens, filles et garçons, qui se répartiront en petits groupes équitables pour suivre les exercices pratiques avec les mannequins mis à leur disposition par les membres de l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers de l’Yonne.
La découverte de l’usage des défibrillateurs
Mais, avant de démarrer par les exercices au sol avec la manipulation du mannequin faisant office de malheureuse victime, les élèves eurent droit à un long préambule théorique sur les vertus de ces pratiques salvatrices pour la personne en difficulté. Parmi les mots clés énoncés par les pompiers « éducateurs » : la protection, l’alerte, le massage cardiaque, les hémorragies, les positions d’attente en mode latéral, la perte de connaissance, etc. Autant d’éléments abordés pour optimiser du mieux possible la mise en sécurité des individus malchanceux. Des informations transmises en présence de Nathalie ROMANOWSKI, principale de l'établissement et de son adjoint, Antoine GAILLARD.
Grâce à son programme de vulgarisation, GROUPAMA, entend conjurer le sort (ce fameux accident de la vie qui peut survenir à tout moment et n’importe où) afin de former le plus grand nombre de nos concitoyens à cette thématique. Depuis le lancement de cette démarche, ce sont plus de 160 000 personnes qui ont déjà bénéficié en France ce précieux enseignement.
« Non seulement, nous formons les jeunes élèves aux gestes de premiers secours, spécifie Ludovic DAME, directeur d’établissement de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, mais nous leur apprenons aussi à se servir d’un défibrillateur, appareils massivement installés dans les lieux publics… ».
A ce propos, l’assureur mutualiste a équipé les dix caisses locales de l’Yonne de ces appareillages pouvant sauver des vies.
42 % de Français en situation de pouvoir prodiguer des secours
La sensibilisation des élèves concernant les enjeux des gestes de premiers secours s’est aujourd’hui renforcée en France. Les enseignants dispensent un apprentissage progressif des mesures de prévention et de protection aux apprenants, en fonction de leur niveau de scolarité. Comme pour ces ados, âgés de douze à treize ans, et qui auront découvert avec beaucoup de curiosité et un brin de timidité ces différentes techniques de secourisme. Mais, la démarche est très positive. Comme le souligne Ludovic DAME, « ces sessions aident à développer leur capacité à réagir face à des situations critiques et imprévisibles de la vie courante. Ils peuvent ainsi secourir un membre de leurs familles ou un camarade de classe qui aurait une difficulté… ».
En 2024, GROUPAMA avait déjà initié une séance de découverte au lycée du chevalier d’Eon à Tonnerre avec deux cents personnes suivies par la formation dont des enseignants. In fine, ce seront plus de 500 personnes qui auront profité de ces cours, conçus avec la complicité experte des sapeurs-pompiers de notre territoire.
Le grand public a par le passé profiter de ces séances. Bientôt, ce sera au tour des entreprises d’être les cibles de ce parcours connaissance des gestes qui sauvent. Sachant que 42 % des Français disent avoir vécu un jour dans leur vie une situation où ils auraient pu secourir quelqu’un…
Consacrant une enveloppe budgétaire importante à ces formations, GROUPAMA Yonne entend bien répandre la bonne parole auprès de 600 à 800 personnes désireuses de suivre les stages, chaque année. Au niveau national, l’objectif est encore plus important avec un million de Français bénéficiaires de ces cours. Dans l’attente du planning des sapeurs-pompiers, l’assureur mutualiste devrait proposer plusieurs sessions en 2025 car la demande est élevée.
« Les choses se savent, et c’est tant mieux, ajoute Ludovic DAME.
On se rappelle que l’an passé, une manifestation importante avait été réalisée avec le soutien de l’AJ Auxerre, au stade de l’Abbé Deschamps, en présence des joueurs et des supporters.
Thierry BRET
Il n’y a pas de dichotomie possible ! On peut être une référence quasi séculaire de l’investissement agricole/viticole de sa zone de chalandise préférée – un argument de poids qui en aura forgé sa réputation au fil des décennies – et encourager les initiatives innovantes dans bien des domaines d’activités, à l’instar de l’artisanat, du commerce, de l’industrie et des services ! Les seconds « Talents de l’Innovation » concoctés par le Crédit Agricole Champagne Bourgogne viennent de le rappeler. L’innovation se décline tous azimuts et en toutes circonstances dans le monde professionnel !
TROYES (Aube) : Voilà une initiative très intéressante, au service de l’innovation qui est appliquée dans le milieu économique régional. On la doit au Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, et aussi à son concept très spécifique, le « Village by CA ». Un village qui se fait fort d’accueillir en son sein (et cela n’a rien de virtuel) les jeunes pousses de l’entrepreneuriat de demain, soit des responsables de start-up qui n’ont pas peur de pratiquer l’innovation comme d’autres usent de la prose dans leurs modes de communication !
Les meilleures solutions novatrices déclinées au service de l’économie de ces deux régions que sont la Champagne et la Bourgogne, où rayonne l’établissement vert sur sa zone de prédilection, sont plébiscitées depuis deux ans par une remise de distinctions, faisant l’objet d’un évènementiel particulier : « Les Talents de l’Innovation » ! C’est donc à Troyes, dans le département aubois, que s’est tenue il y a quelques jours la seconde édition de ce rendez-vous très attendu permettant de mettre en exergue les plus belles réalisations en la matière. Devant un parterre de deux cents invités, réunis à la « Y Schools ».
« Détecter les futurs talents », le rôle du « Village by CACB » !
Sur la grille du départ, quatre-vingts entreprises avaient répondu favorablement à l’appel à candidatures. La première sélection permit de ne retenir que cinquante-quatre prétendants au Graal afin d’intégrer la liste des dix lauréats récompensés in fine. Chacun aura pu présenter son projet de manière orale aux membres du jury, composé d’entreprises partenaires du « Village by CACB » et de représentants de la Caisse locale de l’innovation du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne.
L’objectif de cette remise de prix est de mettre à l’honneur les agriculteurs/viticulteurs, les artisans, les commerçants, les dirigeants d’entreprises, les start-up, ainsi que les associations du territoire enclins à innover dans leur quotidien. Des stratégies innovantes qui répondent aux besoins économiques, sociaux, environnementaux qui, on le sait, sont en perpétuelle évolution. Une innovation qui fait office de levier de compétitivité, de croissance et de performance, en bout de course.
« Edile » du fameux « Village by CACB », Florence IMBERT en profita pour rappeler les missions de ce concept où l’innovation est partout : « il a pour vocation de soutenir des projets innovants à fort potentiel dans les domaines variés que sont l’énergie, la santé, l’agriculture, etc. Notre volonté est de mettre en avant les femmes et les hommes qui portent ces projets et de détecter les futurs talents de notre territoire… ».
La créativité et le talent des étudiants n’ont pas été oubliés !
En présence d’Emmanuel VEY, directeur général du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, le rituel de la remise des prix put enfin démarrer. Catégorie par catégorie. Pour dix trophées à remettre aux lauréats.
Précisément, la confection de ces trophées 2024 a été confiée à des étudiants de l’Ecole supérieure de Design de Troyes, la fameuse « Y Schools » où était organisée la soirée. Des étudiants de quatrième année ont réalisé à partir de bois et de plastique recyclé l’objet de toutes les convoitises ; l’an passé, le Crédit Agricole Champagne Bourgogne avait sollicité les élèves apprentis de la section taille de pierre du lycée des Marcs d’Or à Dijon. Une belle occasion, là encore, de mettre sous le feu des projecteurs la créativité et le talent de jeunes étudiants de notre contrée.
L’Yonne décroche trois jolies distinctions
L’Yonne aura finalement su tirer son épingle du jeu, en remportant au passage trois des dix récompenses. Notamment dans la catégorie des associations, grâce à l’ADAVIRS. En effet, l’Association départementale d’Aide aux Victimes d’Infractions et à la Réinsertion Sociale – elle intervient tant sur le pôle victimes en apportant un accompagnement juridique, psychologie et social que sur le pôle socio-judiciaire en réalisant des mesures alternatives aux poursuites et les mesures « présentencielles » à la demande des magistrats des tribunaux judiciaires d’Auxerre et de Sens – propose un dispositif de rencontre entre les victimes et les auteurs d’infractions, ayant comme objectifs de nourrir le dialogue et la réparation, dans un souci d’apaisement. C’est Nicolas CALVAO qui fut appelé à rejoindre la scène pour y recevoir le prix.
Dans la catégorie « Agriculteurs et Viticulteurs », le cocorico départemental revint au tandem Thibault VAN DE CAPPELLE et Mikaël PECHERY, à la tête de la société, une SAS, baptisée « Huiles Eternelles ». Ils ont glané le trophée de la transition. Les deux amis d’enfance ont créé la marque « Beaucharme Cosmétiques » où ils proposent des huiles essentielles et des produits de beauté à base de végétaux qui poussent sur leur ferme, étant tous deux agriculteurs ! Il est question de traçabilité de leurs produits et de techniques agricoles avancées pour arriver à leur fin.
Enfin, signalons l’excellente performance dans la catégorie « industrie » de la société « RD3D » qui à sa simple évocation sémantique rappelle toujours l’un des personnages vedette de « Stars Wars » ! Plus sérieusement, Serge GRYGOROWICZ, le dirigeant de cette très belle structure, est monté sur la scène troyenne pour y recevoir une nouvelle distinction saluant la conception d’une large gamme d’équipements d’assistance aux efforts – les fameux exosquelettes – qui permettent de soulager les lombaires des viticulteurs.
Signalons que le prix du Public revint à Anaïs REMEN, avec son innovation nommée « SimplyLock », une solution pour aider les personnes âgées ou en situation de handicap à insérer avec davantage d’aisance leur clé dans la serrure.
En savoir plus :
Les autres prix sont les suivants :
Artisans et Commerçants (Alexia CHEVALLIER pour la marque O’FARNIENTE en Côte d’Or), Sabrina et Christophe MOUSSY avec C2M Electronic basée à Langres en Haute-Marne.
Associations :
Association AKHILLEUS à La Chapelle-Saint-Luc (Aube) avec Christian MARCELLOT
Agriculteurs et viticulteurs :
Véronique et Vincent GODIER pour la distillerie de SOLIGNY dans l’Aube.
Entreprises :
François-Xavier DESERTOT avec Les EUGENE, une structure basée à Dijon.
Le Trophée Coup de Cœur, toutes catégories confondues, est revenu à Hugo MAZZOCCHI avec la société « le Rémouleur Haut-Marnais ».
Thierry BRET
La politique « RSE » au sein de la Banque Verte ? Ce ne sont pas des paroles en l’air, visiblement ! « Elle nous tient à cœur », devait affirmer le directeur-adjoint de l’établissement, dont la zone de chalandise est à cheval sur deux grandes régions que sont la Champagne et la Bourgogne. En déplacement ce vendredi tantôt dans l’Yonne, à l’occasion de la remise de cycles électriques à trente-trois collaborateurs du siège icaunais auxerrois, Laurent HARO a rappelé le sens de la responsabilité et de l’engagement de son entreprise, en présence d’élus de la Ville d’Auxerre.
AUXERRE : Qu’on se le dise, les usages de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et ses déclinaisons sont connus, voire pratiqués par l’ensemble des collaborateurs du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne ! Et ce, depuis 2023, date à laquelle ils ont été tous formés ! Un engagement voulu par la direction de l’établissement « vert » qui revendique depuis plusieurs années sa motivation à vouloir les suivre.
Face aux défis soulevés par la lutte contre le réchauffement climatique et la nécessaire transition énergétique qui en découle, les têtes pensantes de la « grande maison » ne sont pas restées les deux pieds dans le même sabot au niveau des initiatives à prendre. Le crédo de l’entreprise est le suivant : réduire les émissions carbones liées à ses financements d’ici 2050 ! Une stratégie de neutralisation qui s’étend sur l’ensemble de ses activités.
Une direction Engagement Sociétal créée en interne dès 2023
Prenant le taureau par les cornes, le Crédit Agricole de notre contrée régionale s’est donc attelé à créer en 2023 une direction de l’Engagement Sociétal. Elle mobilise son réseau humain autour de trois axes prioritaires : le renforcement de la cohésion et de l’inclusion sociale, l’agissement en faveur du climat et la transition vers une économie bas carbone, et enfin, dernier point, la réussite des transitions agricoles et alimentaires, le fondement même de l’établissement bancaire.
« En interne, nous avons un rôle à jouer, a expliqué le directeur-adjoint du groupe Laurent HARO en déplacement dans l’Yonne, vendredi après-midi à l’occasion de la remise d’une trentaine de vélos électriques à autant de collaborateurs volontaires pour effectuer a minima cinquante trajets lieu de travail/domicile par le truchement de la mobilité douce, auprès de nos salariés. Mais aussi en externe, auprès de nos partenaires et fournisseurs… ».
Un petit jeu de devinettes fort utile pour mieux comprendre les enjeux
Puis, se prêtant au jeu de la devinette, le dirigeant du CACB interrogea ses collaborateurs sur le niveau de l’empreinte carbone d’un français moyen en équivalence tonne de Co2 à l’année. Laissant un court laps de temps à son public d’y réfléchir, avant de formuler la réponse. « Un Français moyen dépense de 6 à 7 tonnes d’équivalent Co2 par an ! ». Loin des 200 tonnes soufflées par l’une des salariés du groupe, qui avait un peu forcé le trait, ce qui aura entraîné quelques rires amusés parmi l’assistance.
Satisfait de son petit jeu, Laurent HARO proposa une seconde interrogation du même acabit au public : « quelle est l’empreinte carbone interne de la caisse régionale ? ». De nouveau, un blanc parmi l’assistance. Mais, là, personne n’ose s’aventurer sur le thème en esquissant un semblant de réponse.
« En fait, renchérit le dirigeant régional du Crédit Agricole, le chiffre à retenir s’élève à 17 000 tonnes d’équivalence Co2 à l’année ! C’est ce que dépense la caisse régionale de Champagne-Bourgogne, annuellement ! Cela comprend les rejets carbones du chauffage des locaux, de l’utilisation de l’énergie, la mobilité, etc. Et à partir de ce chiffre-là, nous nous sommes donnés comme ambition d’être à zéro en 2050… ».
Le premier jalon de – 20 % en 2024 est atteint !
Très ambitieux, effectivement ! Depuis 2022, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne s’est plongé sur le dossier. Fin 2024, un premier palier de – 20 % de réduction du Co2 par l’entreprise sera atteint. « On y sera grâce à votre engagement, expliqua l’orateur, grâce à toutes les actions que nous avons mis en place et la sensibilisation opérée auprès de tous les salariés, dans un vaste plan de formation décliné en 2023… ».
Du côté des bâtiments, la rénovation des agences commerciales aura permis de supprimer les passoires thermiques en faisant abstraction désormais des cuves à fioul. Le contrôle des températures dans les locaux intègre ses priorités. Un premier jalon qui a été posé avec succès dans la feuille de route de la banque.
Reste le troisième volet, très important pour l’établissement bancaire : son empreinte carbone relative à ses financements. Une fois de plus, Laurent HARO un brin amusé prend au jeu ses collaborateurs auxerrois : « A votre avis, c’est combien ? ».
De nouveau, le silence de plomb alourdit l’atmosphère dans le hall du siège auxerrois du groupe financier.
« C’est énorme, souligne l’interlocuteur, cela correspond à 800 000 tonnes d’équivalent Co2 à l’année ! Notre engagement 2050 de nous situer à zéro concerne également cette partie là de notre activité. Celle-ci se traduit par des soutiens financiers apportés à l’agriculture et notamment à la filière de l’élevage, un secteur qui contribue fortement aux émissions de carbone comme chacun le sait. Il y a aussi l’immobilier résidentiel puisque les constructions en Bourgogne Franche-Comté sont parmi les plus permissives de l’Hexagone, avec un immobilier ancien et une zone météorologique ne faisant pas partie des plus chaudes de France… ».
Façonner le territoire à la transition énergétique
Deux options se présentent ainsi à la Banque Verte pour réduire drastiquement ses émissions et celles des autres de ses partenaires : « soit on arrête de soutenir les éleveurs ou de financer l’acquisition de logements ayant de faibles DPE ; soit on se dit que l’on prend notre responsabilité sociétale auprès de tous les acteurs de la vie qu’ils soient particuliers ou professionnels en leur proposant de « verdir » l’économie. Ainsi, en les aidant et en les accompagnant, on va faire pivoter dans la même direction tous les agents économiques et tout le monde pour passer vers des modèles économiques et climatiques plus vertueux… ».
Un chemin sur lequel le Crédit Agricole est engagé depuis plusieurs années dans notre région, avec le concours de partenaires institutionnels et entrepreneuriaux du terroir, à l’instar d’EDF. Un impact façonneur sur le territoire champenois et bourguignon qui est pris à cœur par les dirigeants de la structure.
Thierry BRET
Surprenante structure architecturale que celle-ci ! Certainement, le plus bel édifice de ce nouveau quartier de Dijon, situé non loin de la rocade, parsemé en très peu de temps de bâtiments accueillant bureaux et sièges sociaux de grands groupes. Une construction qui a été réalisée à partir d’une ossature bois et qui regorge de judicieuses trouvailles ergonomiques et esthétiques à l’intérieur. De quoi donner davantage de peps et d’enthousiasme aux collaborateurs de la Caisse d’Epargne BFC qui se plaisent à y travailler ! L’édifice a été inauguré officiellement ce mardi en début de soirée…
DIJON (Côte d’Or) : Il y a eu des hauts et des bas dans la phase constructive, entamée depuis plusieurs années, de ce très esthétique bâtiment à l’originalité avérée, mais cette fois, ça y est ! Oublié la COVID et les retards qui ont pénalisé temporairement le projet, le « Valmy », appellation toute légitime donnée au nouveau siège social de l’établissement bancaire régional puisque se situant sur le boulevard qui porte son nom, est désormais opérationnel ! Un édifice à la curieuse et étonnante ossature bois qui en ferait presque un site unique dans l’Hexagone, du fait de sa typicité.
De loin, cet « OVNI » de l’immobilier dijonnais se repère très facilement avec sa ligne si particulière et ses courbures insolites. Un lieu de vie professionnel, comprenant six étages, répartis sur près de 10 000 mètres carrés ! C’est sûr : visuellement, cela décoiffe ! Un outil de travail que les 450 collaborateurs de la société identifiée aujourd’hui par le fameux écureuil (oui, oui, le petit mammifère de nos forêts qui aiment cacher ses noisettes par prévoyance, lui assurant des provisions l’hiver durant !) des plus agréables à contempler.
Une soirée de présentation agrémentée d’une visite du site
Mardi en début de soirée, ils étaient environ deux cents personnes, invitées à la phase inaugurale de ce joyau, enfin sorti de son écrin après une si longue attente. Sur l’estrade, se retrouvait le binôme de l’exécutif décisionnaire de l’entreprise. A savoir, un Jérôme BALLET, micro en main, ayant soif d’impatience de démarrer dès que possible la cérémonie. Sachant que la soirée allait être longue dans ce nouvel antre de la Caisse d’Epargne, car il était prévu à l’issue des allocutions une visite de l’endroit, soit une découverte par petits groupes et sur un rythme bien soutenu des…six niveaux de la construction !
On comprend aisément le désir de débuter du président de la CEB Bourgogne Franche-Comté, soucieux de l’exactitude protocolaire de l’instant.
A ses côtés, et toujours très souriant, Eric FOUGERE, le président du Conseil de Surveillance du groupe bancaire régional, le COS. Un tandem directionnel qui sera vite rejoint avant le début des « hostilités » par la première vice-présidente de Dijon Métropole, Nathalie KOENDERS.
En guise de prologue, une courte vidéo fut projetée sur le grand écran situé derrière la tribune cérémoniale. Quatre minutes d’images et de sons pour mieux appréhender les enjeux de ce projet démontrant l’engagement environnemental et sociétal de la banque qui était également autrefois « L’Ami Financier ». Le vaisseau de bois et de verre reposant sur un socle de béton fut ainsi brièvement décortiqué prises de vues à l’appui, devant une assistance captivée. Le deuxième complexe en bois jusque-là jamais érigé en Europe a pu ainsi livrer ses secrets de fabrication. Nous y reviendrons ultérieurement…
« Nous pensons être là pendant des années encore ! »
Une fois les lumières ravivées, Jérôme BALLET, président du directoire de la Caisse d’Epargne, prit la parole.
« Nous ne sommes pas précurseurs sur ce secteur de Valmy, devait-il affirmer, mais nous avons été parmi les premiers à nous installer ici, grâce à une agence commerciale. Mais, aujourd’hui, nous constatons que ce quartier est en train de croître… ».
Une implantation stratégique du nouveau siège social qui ne doit rien au hasard en cet endroit. « Nous pensons être là pour des années, voire des décennies ! Et je crois que ce bâtiment commence déjà à s’imposer grâce à son architecture, dans l’environnement local ».
Saluant le savoir-faire des entreprises régionales ayant travaillé sur ce chantier, Jérôme BALLET poursuivit en remerciant Dijon Métropole qui a également encouragé le projet.
Le choix de cet édifice repose en fait sur trois bénéfices, selon le président du groupe. Le premier est l’ancrage régional. Le second est un vrai projet d’entreprise avec la dynamique de modernisation de l’établissement bancaire, afin de gagner en efficience et en adaptabilité. Le troisième de ces bénéfices correspond à la marque employeur.
Explications de texte de l’intéressé : « C’est très important à nos yeux, car cela correspond à davantage d’attractivité pour pouvoir recruter des talents mais aussi conserver celles et ceux qui apportent déjà leur plus-value à nos côtés… ».
Un outil de travail en mode RSE qui colle aux attentes des collaborateurs
Il y a quelques jours, la direction avait fait le choix d’organiser la « journée des familles », permettant ainsi aux collaborateurs de découvrir en compagnie de leurs proches ce nouvel espace de travail dont ils sont fiers. On aura recensé in fine plus de 500 visiteurs ce jour-là !
Jérôme BALLET ne put conclure son propos sans évoquer l’aspect RSE de son groupe. Ce bâtiment est passif, avec une basse consommation énergétique, soit cinq fois moins de consommation que les deux anciens bâtiments qui faisaient office de siège social, situés non loin de la Toison d’Or.
« Nous sommes sur un concept RSE parce que nous avons utilisé des matériaux nobles à sa construction comme le bois, la pierre de Bourgogne, ajouta l’orateur, qui livra ensuite un presque « scoop », il n’y a pas de climatisation ! Nous avons doté l’édifice d’un système de rafraîchissement avec des glaçons se créant la nuit et rafraîchissant les tuyaux la journée… ». Pour faire simple, au niveau du processus technique, il va de soi !
Plaisantant sur le sujet, Eric FOUGERE, président du COS, s’amusa avec la formule suivante : « On attendait la fin du projet depuis un moment, c’est vrai que cela a pris du temps ! ». Un projet, qui rappelons-le, a été dévoilé le 03 juillet 2017 par l’ancien responsable d’alors, Jean-Pierre DERAMECOURT, présent parmi l’assistance aux côtés de l'élu de la Région, Michel NEUGNOT. Une vision qui était alors jalonnée de réussites avec la maîtrise de la prise de risques. C’était sans compter sur la crise sanitaire de la COVID qui interrompit momentanément la construction. « Il faut être convaincu du projet et de son utilité, insista Eric FOUGERE.
Selon le président du COS, « le bilan est très positif ». Puis de rajouter : « on arrive à doter les salariés du siège d’un outil formidable, avec un concept innovant qui colle aux attentes des modes de travail d’aujourd’hui… ».
Un outil de travail qui ancre un peu plus la Caisse d’Epargne sur son territoire régional, avec une volonté très affirmée d’être tourné vers le développement. L’empreinte indélébile, la vraie, d’un acteur de la vie économique et sociétale, en quelque sorte…
Thierry BRET