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Pour le général Charles de Gaulle, « la petite Europe », celle du marché commun, ne pouvait être que le point de départ de la construction d’une cathédrale. La stratégie, c’était de regrouper tous les états de l’ancien continent. C’était de faire l’Europe de « l’Atlantique à l’Oural » et non le contraire, le sens historique des invasions !

TRIBUNE : Traumatisé par l'épisode de la Fronde (1648-1653) qui a vu la noblesse française s'insurger contre la monarchie, Louis XIV a toujours voulu garder sous contrôle, les aristocrates qui l'entouraient.

La stratégie du Roi Soleil était de limiter les complots, en étourdissant de fêtes celles et ceux qui pouvaient les fomenter. Il fallait éviter les conflits entre les différents seigneurs et affirmer sans cesse la grandeur et la magnificence du roi auprès de tous. Et même auprès des autres royaumes. C’est à cause de tout cela que le souverain construira le château de Versailles : la stratégie illustre une belle réussite.

Talleyrand est l’archétype d’une stratégie hors du commun pour les uns, démoniaque pour les autres. Les observateurs le constateront lors de la négociation du congrès de Vienne qui se déroule de septembre 1814 à juin 1815. Ministre des relations extérieures de Louis XVIII, Talleyrand doit négocier l’addition de la conséquence des guerres napoléoniennes avec tous les pays de la coalition : 216 états dont deux empereurs et le fameux Metternich !

Au départ de sa longue carrière, « le diable boiteux » (surnom de Talleyrand, allusion à son pied bot) manœuvrera avec succès auprès, de rois, d’un empereur et des révolutionnaires.

En préparation du congrès de Vienne, Talleyrand déclare : « Sire, j’ai plus besoin d’un cuisinier que de diplomates ». Ensuite, la France c’est avant tout le prestige : il se fait nommer « prince » au milieu de cet aréopage de rois, de ducs et autres empereurs… Il démarre le congrès par une séduction gastronomique et enchaîne avec une séduction plus sournoise en présentant sa « nièce » (une courtisane, sa maîtresse d’espionne).

Cette dernière écumait toutes les alcôves possibles : objectif, semer le trouble et les discordes auprès de tous les protagonistes. Elle faisait monter les enchères en laissant croire que les uns exigeaient, sous le manteau, des sommes discrètement versées, aux autres des répartitions de territoires aussi farfelues que fantaisistes…

Au final, une belle réussite pour Talleyrand, donc la France, bien au-delà de la vocation d’un traité final qui s’imposera sans signatures définitives : éviter la guerre entre les belligérants et un nouveau découpage des pays aux fins de contribuer à l’émergence d’un sentiment européen !

 

La stratégie est-elle toujours de mise en politique ?

 

Aujourd’hui, des conflits d'intérêts ou d'aspirations surgissent à tout moment car les objectifs recherchés par certains suscitent chez d'autres des réactions conflictuelles.

Des organisations ou des états s'affrontent, élaborent des stratégies, mobilisent des ressources, forment des alliances… Dans ce perpétuel processus d'action et de réaction s'engagent des négociations, se déroulent des confrontations que ponctuent succès, défaites ou triomphes.

Agir c’est avant tout penser l’action. La réaction semble souvent irréfléchie et fondée sur l’émotion. Le terme « stratégie » est très courant dans le langage usuel et professionnel. Tellement courant qu'on tend parfois à le confondre avec d'autres termes, exprimant approximativement la même idée mais se distinguant par le sens profond, par exemple tactique, plan, démarche...

 

 

La stratégie est définie comme la science ou l'art de l'action humaine finalisée, volontaire et difficile. Finalisée, c'est-à-dire tendu vers des buts identifiés avec précision, volontaire, dans la mesure où la volonté de l'unité agissante représente une condition fondamentale pour la réalisation de l'objectif. Il est difficile, c'est-à-dire que cette réalisation demande des efforts conséquents pour surmonter les obstacles assez élevés. Dans son sens absolu, la politique est l'art de gouverner la cité dans le but d'atteindre ce que l'on considère comme la fin suprême de la société. La politique est aussi définie comme la mise en œuvre de moyens pour réaliser certains objectifs déterminés dans un domaine précis. Le monde politique est le lieu même de la lutte pour la conquête et l'exercice du pouvoir. Cependant, peut-on se demander si en politique la stratégie est- elle toujours de mise ?

 

La politique de la santé conditionnée par les réductions de coûts…

 

La stratégie de nos dirigeants est conditionnée par le pouvoir croissant des financiers en se limitant au « court terme » : le cours de la monnaie au « jour le jour » (l’indice EONIA), le cours du Brent ou celui de l’or…

La stratégie politique est basée sur la conflictualité : la lutte pour le pouvoir et pour le garder est au centre de la vie démocratique, dixit Machiavel. La politique devient le lieu des divisions et des conflits. Les dirigeants du monde économique et politique semblent plus concernés par leur égo que par l’intérêt commun ! Les dirigeants de tout bord veulent imposer leurs stratégies : on devrait dire des décisions réactionnelles, par les manipulations d’une dialectique orchestrée par les conseillers en communication !

Le problème de leur méconnaissance de l’histoire leur fait commettre des erreurs et des bévues dramatiques pour le citoyen !

La crise sanitaire est exemplaire à plus d’un titre. Depuis de nombreuses années, la seule stratégie au niveau de la santé et de l’écologie n’est conditionnée que par les économies budgétaires et les réductions de coûts. Aucune véritable stratégie ni d’écoute des experts et des praticiens de tous ces domaines.

De mois en mois, nous ne faisons que réagir aux nouvelles conditions d’évolution du virus. Pire encore, on ouvre lâchement le parapluie ! Les politiques nous déclarent que le Conseil scientifique ordonne le confinement ! Toujours plus fort : une Convention Citoyenne, réunissant 150 personnes, fait des propositions pour le climat. Lesdites propositions deviennent des ordres pour le locataire de l’Elysée !

Les personnes représentatives de lobbys de gauche et d’écologistes pour certains, du pays pour les autres, furent paraît-il tirées au sort. Cohn-Bendit faisait partie des joyeux  gagnants du tirage mais c’est heureusement retiré !

A qui fera-t-on croire au hasard ? La convention n’ayant aucune légitimité, à quoi servent les représentants de la nation, élus démocratiquement ? Allons-nous vers la fin de notre démocratie ? Quelle stratégie pour le devenir de l’homme, dans son environnement sociétal, économique, climatique…

Priorité au groupe ou à l’individu ? Egoïsme ou fraternité ? Madame, Monsieur les dirigeants, oublier l’Histoire c’est méconnaître l’histoire des révolutions et se désintéresser de l’histoire des Français !

Nous sommes indisciplinés, certes, mais c’est aussi cela qui fait naître la résistance et gagner les guerres…

« Si quelqu’un vous traite d’amateur, rappelez-lui que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont fait le Titanic. La suite on la connaît, croyez en vous… » Morgan Freeman.

Avis aux amateurs !

Jean-Paul ALLOU

 


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Il n’est pas exclu de réitérer l’expérience ; celle qui a été vécue avec succès aux derniers jours de l’été à Vauban. Le principe des vacances apprenantes avait été jugé très positif à l’époque par le corps administratif du lycée hôtelier de l’Yonne. Un motif de satisfaction qui pourrait trouver une suite légitime dans la durée…

AUXERRE : L’expérience pédagogique avait séduit les classes lors de l’ultime semaine du mois d’août. Leurs élèves comme leurs enseignants puisque toutes ces sections scolaires présentaient des effectifs plutôt bien fournis malgré la période propice au farniente.

S’appliquant aux classes de première et de terminale, mais aussi à celles et ceux qui fréquentent les cours les menant au CAP, le processus intégré au programme de soutien scolaire imaginé par le ministère de l’Education nationale avait reçu un écho favorable de la part de la responsable de l’établissement Capucine VIGEL.

L’initiative aura permis de rassurer et de redonner le goût d’apprendre aux élèves parfois dubitatifs et perturbés après de longues semaines de confinement.

Chaque jour, des cours de français avaient été mis en place afin de retrouver les indispensables règles de communication après cette longue coupure relationnelle.

S’appuyant sur un retour à l’apprentissage teinté de jeux et de partage, les enseignants mobilisés à la réussite de ce projet avaient multiplié les initiatives ludiques et conviviales autour d’ateliers de cuisine et de service, mais aussi des techniques professionnelles en petite enfance.

Preuve que le système fut apprécié de tous : les futurs bacheliers devaient préparer un repas à partir d’une fiche technique qu’ils ont eux-mêmes réalisé par informatique. Le lendemain de cette expérience pédagogique, c’était au tour des élèves de CAP d’exploiter cette fiche afin de créer un repas. Ces agapes placées sous le sceau du partage devaient réunir enseignants et élèves, un vrai symbole d’harmonie, il est vrai.

Un temps convivial ô combien nécessaire en ces moments délicats qui auront permis de renforcer les liens entre les élèves et avec leurs enseignants qui leur transmettent le savoir.

Normal qu’en cette période troublée où l’on évoque le possible renvoi des collégiens et des lycéens chez eux à cause de la propagation du coronavirus que des liens se renforcent entre les diverses strates de l’éducation pour contre balancer des décisions parfois brutales à encaisser. C’est à ce prix que se maintiendra durablement la soif inextinguible d’apprendre…

 

 


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In fine, il n’y aura pas de changement de cap autour de la politique applicative en faveur de la transition énergétique sur l’Auxerrois. Les hommes peuvent bien changer au gré d’un scrutin ; les idées demeurent, voire persistent si tant est qu’elles soient dans l’air du temps, louables et acceptables par toutes les composantes ! L’adoubement de la poursuite du projet hydrogène, pourtant initié par l’ancienne gouvernance, en est la parfaite démonstration consensuelle…

AUXERRE: L’orientation budgétaire de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois aura beau être compressée du fait de la conjoncture actuelle propre à la situation sanitaire (elle sera votée le 17 décembre prochain), le projet de développement de l’hydrogène sur ce secteur géographique reste bel et bien d’actualité. Et un choix prioritaire.

Ainsi en a décidé l’assemblée communautaire lors de sa séance de travail du jeudi 22 octobre, à l’unanimité. Un choix consensuel exemplaire qui mérite d’être souligné, bien au-delà des tergiversations politiciennes coutumières qui viennent agrémenter les échanges. Parfois, en les rendant inaudibles.

Pour une fois, les élus de la majorité comme ceux de l’opposition sont tombés d’accord. Faisant montre d’unité, un fait plutôt rarissime dans l’absolu.

L’enjeu est de taille, il est vrai. Non seulement, l’Agglo deviendra propriétaire de cinq bus à hydrogène devant desservir les lignes principales facilitant la fluidité du transport sur zone ; mais en outre, l’édification d’une station de production s’inscrira parmi les éléments à prioriser dans un intervalle temporel maîtrisé faisant de la ville de Paul Bert une référence à l’échelon hexagonal.

Grâce à ce mode de transport collectif, celui-ci devant s’adosser à la circulation des trains à hydrogène devant relier Auxerre à Laroche-Migennes, la capitale de l’Yonne deviendra une ville vertueuse en matière de gestion environnementale, ne rejetant plus aucun gramme de gaz carbonique dans l’atmosphère.

 

 

Un premier bus livré en décembre, quatre autres suivront en 2021…

 

D’ailleurs, le programme, tel qu’il avait été défini par l’ancien président de l’Agglomération de l’Auxerrois Guy FEREZ, envisage de doter la structure institutionnelle de ce mode de combustible sur l’ensemble du parc de bus. Ainsi, ce sont 31 véhicules qui devront rouler vert à terme.

Quant à la station, elle serait implantée sur la plaine des Isles à Auxerre où elle servirait à la fois à la production du précieux combustible mais aussi à son stockage.

Certes, un surcoût grèvera quelque peu le budget initial. Le président de la Communauté d’agglomération Crescent MARAULT ne s’en est pas caché. C’est aussi le prix à payer pour être autonome et devenir propriétaire de ces cinq premiers bus.

L’enveloppe est plutôt élevée. Il en coûtera 3,7 millions d’euros à la collectivité territoriale pour devenir acquéreur de ces moyens de locomotion performants sur un plan environnemental. Sachant que des subsides en provenance de fonds européens et de la Région Bourgogne Franche-Comté compenseront pour moitié les dépenses nécessaires à cet investissement.

 

 

Livré courant décembre, le premier de ces cinq véhicules sera mis en circulation immédiatement. Il faudra ensuite s’armer de patience, c’est-à-dire jusqu’à l’automne 2021 pour que les quatre autres bus ne viennent grossir la flotte de la collectivité icaunaise.

Construite non loin de la gare SNCF, la fameuse station de production et de stockage sortira de terre d’ici un an. Sa construction incombera à une filiale du groupe EDF, HYNAMICS.

Labellisé Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), l’Auxerrois ne pouvait manquer ce rendez-vous crucial pour sa politique de sauvegarde de l’environnement. Implanter l’hydrogène aura aussi pour conséquence de jouer la carte de la modularité puisque ce combustible ne se cantonnera pas à la seule alimentation des bus à l’estampille de la collectivité. Sont concernés par le projet les transports ferroviaires, sans doute en 2023, et routiers. Et pourquoi pas, à perspective plus ou moins lointaine les cycles fonctionnant à partir de ce gaz…

Thierry BRET

 

 


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Le taux d’incidence de la contamination pour 100 000 habitants, l’un des indicateurs significatifs pour l’Agence Régionale de Santé est toujours en deçà de 150. A date du 22 octobre, il s’élevait à 136. Un chiffre suffisamment haut pour inquiéter, néanmoins, la déléguée départementale de l’institution sanitaire Eve ROBERT. Elle est le baromètre des conférences de presse données avec la régularité d’un métronome par le préfet afin de mieux cerner la situation…

AUXERRE : L’Yonne respire encore un peu d’air frais même si son souffle s’époumone de semaine en semaine. Le taux d’incidence de la contamination imputable au coronavirus s’élève pourtant à 136 à date du 22 octobre. Un chiffre, certes, encore en dessous du seuil fatidique de 150, déclencheur de l’étape suivante dans le protocole sanitaire de l’Etat, voulu par le chef du gouvernement Jean CASTEX, à savoir l’instauration d’un couvre-feu. Une interdiction généralisée de se mouvoir hors de son domicile entre 21 heures et 06 heures sauf dérogation contraire.

Mais, il ne faut pas être prophète en son pays pour s’apercevoir que la progression de cet indicateur fondamental dans l’analyse de l’ARS ne cesse de croître de jour en jour. Hormis le département de la Nièvre qui stagne à 133, tous les autres territoires qui composent la Bourgogne Franche-Comté sont désormais bien au-delà de cette référence chiffrée de 150. Une donnée qui les condamne pour l’heure à vivre une situation inédite de couvre-feu. Un évènement qui n’est pas sans rappeler les heures sombres de l’Hexagone, sous le joug germanique.

La moyenne régionale de ce taux d’incidence est de 210. D’où ce commentaire de la déléguée départementale de l’Agence de santé, Eve ROBERT, « cela traduit la dynamique de l’accélération de cette infection sur notre territoire ». La palme malencontreuse revenant à la Saône-et-Loire qui a enregistré un pic de 320 sur cette échelle de valeur.

 

Un taux de positivité bien meilleur qu’en Bourgogne Franche-Comté

 

D’ici peu, si rien ne venait enrayer cette progression galopante, le département de l’Yonne devrait atteindre, voire dépasser ce seuil de 150. Nous plaçant irrémédiablement en situation de couvre-feu.

Sur un plan sociétal, Eve ROBERT a pu affiner son analyse en précisant que les communautés d’agglomération de l’Auxerrois et du Sénonais enregistraient les plus forts indices de présence du virus.

Sur ces secteurs, le taux d’incidence a doublé en un laps de temps record, preuve que quoi qu’on en dise la COVID-19 se rappelle malheureusement à notre souvenir en faisant augmenter toutes les catégories de classe d’âge de la population. Sachant que les cas positifs sont en moyenne des personnes âgées de…42 ans !

Le taux de positivité à la maladie est meilleur dans l’Yonne que dans le reste de la contrée : 11,52 % contre 12,85 %.

Mais, le plus alarmant pour la jeune femme de l’ARS reste la courbe exponentielle des hospitalisations. Au 22 octobre, 43 personnes atteintes de la COVID-19 étaient accueillies par les centres hospitaliers de l’Yonne dont huit étaient en service de réanimation. Ce sont les zones de l’Auxerrois et du Sénonais qui là aussi sont impactées plus fortement sur ce dernier point.

Une lueur d’espoir toutefois dans cette avalanche d’infos anxiogènes et démoralisantes, le délai moyen des tests est à ce jour de 1,9 jour en moyenne au lieu de 3,6 jours il y a une semaine.

Une résorption positive qui ne peut que rassurer celles et ceux qui effectuent les 900 tests contrôle actuels. Et qui attendent avec impatience les résultats de leurs analyses.

Quant aux nouvelles machines et automates favorisant la capacité de trois mille tests par jour, elles devraient être réceptionnés d’ici peu par les établissements sanitaires de notre territoire.

 

 


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Inexorablement, les indicateurs ne cessent de progresser vers le mauvais côté de la lorgnette dans l’Yonne. Pour casser les chaînes de contamination de la pandémie virale, deux nouvelles mesures viennent d’entrer en application depuis vendredi soir à minuit pour tenter d’endiguer ce processus. Elles se rapportent aux amplitudes d’ouverture des bars et le port du masque dans les zones commerciales de l’Yonne.

AUXERRE: Serait-ce les mesures de la dernière chance ? Celles qui permettront d’éviter aux habitants de l’Yonne de rejoindre le lot peu enviable de leurs semblables qui, dans cinquante-quatre départements de l’Hexagone, sont contraints de se soumettre aux obligations drastiques d’un couvre-feu.

Applicables depuis ce vendredi 23 octobre à minuit, ces deux décisions complémentaires au panel de restrictions déjà existantes doivent être respectées au pied de la lettre, sous peine de sanctions financières. Même si l’objectif de ces démarches n’est pas de verbaliser coûte que coûte les contrevenants et autres réfractaires aux gestes barrières mais de les protéger avant toute autre chose, eux et les personnes de leur entourage qu’ils seraient amenés à fréquenter.

Depuis cette nuit, la fermeture des bars est ramenée à 22 heures au lieu de minuit sur l’ensemble de notre territoire. Un prolongement coercitif logique pour le corps préfectoral qui a constaté à de maintes reprises le non-respect de la distanciation physique en ces lieux de détente et de loisirs.

Le second arrêté concerne le port du masque rendu obligatoire dans les zones commerciales et sur les parkings des grandes surfaces. Même si des motifs de satisfaction existent quant au comportement des consommateurs qui fréquentent les commerces. Toutefois, cette étape supplémentaire leur garantit une sécurisation optimale entre leur véhicule et l’accès au magasin où ils viendraient faire leurs emplettes.

  

Seuls les gestes barrières peuvent contenir la contagion…

 

Pour autant, cette extension de mesures enrayera-t-elle de manière définitive ce qui apparaît comme de plus en plus irréversible au fil des jours, à savoir la mise en œuvre d’un couvre-feu (46 millions de nos concitoyens doivent s’y conformer dans cinquante-quatre départements ainsi que les DOM/TOM) ? Difficile de répondre par l’affirmative, en l’état.

D’ailleurs, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST ne botte pas en touche à la question posée par les représentants de la presse lors de son point régulier, quasi hebdomadaire, avec les médias. Selon lui, il est encore trop tôt pour avoir un réel recul sur les premières mesures prises il y a une quinzaine de jours.

En revanche, le représentant de l’Etat réaffirme que « l’application des gestes barrières de manière constante permet de contenir la circulation du virus ».

Toutefois, la prudence reste la priorité pour le haut fonctionnaire : la contagion peut se glisser partout là où on ne l’attend pas. Donc, en terme clair, on n’abaisse nullement la garde et on optimise la moindre des précautions jusqu’à nouvel ordre.

A ce titre, la vigilance ne s’applique pas uniquement dans la sphère publique et les ERP. Elle doit être optimale partout, y compris dans le cercle privatif.

Du côté du plan de circulation des deux villes aménagées au port du masque dans l’espace public, la capitale de l’Yonne Auxerre et sa sous-préfecture septentrionale, Sens, aucun changement n’est à observer. Le nombre de rues (les voies pénétrantes en priorité) soumises à cette application sanitaire bien appliquée selon le constat d’Henri PREVOST reste le même.

Le leitmotiv du préfet ne change pas d’un iota en les circonstances évolutives de la pandémie : il faut se protéger pour mieux préserver les autres. Surtout les aînés.

Même si une tendance progressive à la dégradation sanitaire se fait jour depuis plusieurs semaines du fait d’un relâchement certain de nos concitoyens après la période des vacances ou lors de retrouvailles familiales.

Une chose est sûre : la prochaine conférence de presse se déroulant dans le bureau du représentant de l’Etat sera déterminante sur la suite du processus. Soit un léger mieux aura été constaté, permettant une hypothétique accalmie dans les mesures ; soit il sera temps de se préparer psychologiquement à affronter une nouvelle épreuve pour nos libertés : le couvre-feu. Comme en temps de « guerre », le terme qui avait sciemment lâché par Emmanuel MACRON pour qualifier la bataille dans laquelle la France était engagée face à cet ennemi invisible et…insaisissable.

Thierry BRET

 


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