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La sensorialité s’est invitée à l’EPNAK IME des ISLES lors d’une conférence débat proposée dans le cadre de la Journée de la Santé. Une excellente opportunité pour l’établissement auxerrois d’accueillir familles et professionnels pour un exercice oratoire qui fut assuré par une psychologue (Emmanuelle BELLOT) et un neuropsychologue, Baptiste CUZIEUX. L’opportunité d’en apprendre davantage sur ses sens…

 

AUXERRE : Sensorialité, sensibilité, émotivité…Des mots de notre vocabulaire ayant servi de toile de fond à cette intéressante rencontre, façon causerie ouverte, que l’EPNAK IME des ISLES a concocté en présence de familles mais aussi de professionnels. Tous réunis à l’intérieur du gymnase de l’établissement auxerrois, ces publics ont pu écouter avec beaucoup d’intérêt les exposés des deux intervenants du jour : la psychologue Emmanuelle BELLOT et le neuropsychologue Baptiste CUZIEUX.

Mais, qu’est-ce que la sensorialité ? La définition la plus liminaire qui nous en est donnée est la suivante : elle se définit comme l’état d’un vivant pourvu d’un système sensoriel. Elle fait donc appel aux différents sens de l’être humain (les fameux cinq sens que nous connaissons bien !), même si le réalisateur américain M. Night SHYAMALAN nous en attribue un « sixième » dans son long métrage éponyme, interprété par un Bruce WILLIS confronté à la curieuse réalité de ce phénomène !

 

 

Même les enfants ont eu droit à leurs exercices ludiques !

 

Nonobstant les circonvolutions cinématographiques à succès, il n’y avait point de références fantastiques dans les propos tenus par nos deux praticiens lors de ces échanges passionnants, à l’occasion de cette rencontre savamment préparée par Virginie HOLLARD, infirmière à l’IME des ISLES. Une Virginie passablement contractée juste avant le début de la prise de parole de la directrice-adjointe de l’établissement, Cécile THALEN ! Preuve qu’en matière de sensorialité, on peut faire preuve de grand trac et ne pas s’exprimer face au public !

 

 

Le thème ne pouvait que trouver les faveurs du public. Il avait été choisi au préalable comme fil conducteur de cette séance 2023. Depuis bientôt quatre ans, l’EPNAK propose dans le cadre de cette Journée de la Santé une session d’information, ouverte au public interne/externe de l’établissement. Signalons que les jeunes enfants étaient eux aussi concernés par cette thématique avec des ateliers destinés à les recevoir dans la seconde partie de ce rendez-vous.

Une soixantaine d’entre eux ont pu ainsi tester leurs sens de manière ludique et pédagogique.

Précisons que cette animation avait reçu le soutien de la Ligue de l’Enseignement, de l’IRTES, de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Une CPAM de l’Yonne qui propose même un atelier accompagnement sur ce sujet via son site numérique AMELI…

 

Thierry BRET

 


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Il les collectionne, le jeune peintre en bâtiment de CHEVANNES ! Décidément, sa période astrologique doit être orientée vers le beau fixe, façon ciel bleu azuréen, pour le jeune entrepreneur de l’Yonne. Il s’était vu décerner le titre de « Maître Artisan » il y a quelques jours par le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Jean-Pierre RICHARD. Le voici, tout surpris, qui reçoit la médaille d’honneur du Sénat qu’il devra ajouter à sa panoplie !

 

APPOIGNY : Il y a des périodes comme cela de l’existence où les bonnes choses peuvent aussi s’accumuler ! Le jeune peintre en bâtiment de CHEVANNES, Dimitri MORIN, déjà auréolé d’une belle récompense la semaine dernière, avec le titre de « Maître Artisan » pour son entreprise « Le Bon Rouleau 89 », s’est vu remettre des mains de la sénatrice Dominique VERIEN, la médaille du Sénat, à l’issue de l’assemblée générale de la CAPEB de l’Yonne, samedi en milieu de journée.

Une pluie de distinctions qui semble quelque peu surprendre le jeune homme, placé sous le feu des projecteurs en un laps de temps record. A quand la remise de la prochaine breloque ?

 

Thierry BRET

 


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Sobriété énergétique, mobilité électrique, développement de l’hydrogène, recrutements tous azimuts dans les métiers du renouvelable… : les dossiers qui attendent le nouveau « pacha » du groupe énergéticien sur son bureau dijonnais ne lui font pas peur. Nommé depuis peu à la direction de l’Action régionale d’EDF Bourgogne Franche-Comté, Robert POGGI, ex-capitaine au long cours de la marine marchande (mais aussi plus près de nous ex-patron régional d’ENEDIS) sait garder le cap lorsqu’il tient le gouvernail d’une embarcation, même entrepreneuriale. Surtout qu’EDF BFC n’a vraiment rien d’un frêle esquif !

 

DIJON (Côte d’Or) : Robert POGGI ? Certains d’entre nous (et j’en suis) de la sphère journalistique régionale ont déjà eu à maintes reprises l’heureuse opportunité de le croiser dans l’une de ses vies antérieures au plan professionnel. Non pas à bord de l’une de ses puissantes embarcations qui ont sillonné les mers et océans du globe, emportant jadis ce passionné de l’univers maritime si onirique vers de lointains rivages - le garçon a exercé durant cinq ans les fonctions de capitaine de première classe au long cours sur des paquebots, ferry ou porte-conteneurs ! -, mais bel et bien sur la terre ferme, lorsque ce dernier dirigeait le devenir d’ENEDIS en notre contrée il y a peu encore !

Alors, le retrouver ainsi, assis tranquillement dans l’un des espaces salon du Village by Crédit Agricole dijonnais face à des journalistes avides de renseignements sur le profil et la ligne stratégique du nouveau « pacha » - le patron en bonne étymologie maritime ! – de l’un des acteurs phare de la production/distribution d’énergie en France, pouvait s’avérer être une demi-surprise, en vérité.

Sauf qu’en parcourant, in extenso, les quelques lignes du communiqué de presse remis par le service de communication ad hoc (pas de jeu de mot s’il vous plaît !) qui dépeignaient le parcours atypique de notre « commandant de bord », il y eut une mention qui fit tilt à nos esprits encore un peu embrumés par l’heure si matinale (8h30 !) de ce rendez-vous : « ingénieur Supélec » !

 

Un cursus impressionnant où la connaissance de l’électricité est son maître mot…

 

Mais, c’est bien sûr, aurait suggéré alors feu Raymond SOUPLEX dans l’une de ses interprétations picaresques de l’inspecteur BOURREL « Les Cinq dernières minutes » – une sorte de feuilleton à la MAIGRET de la première heure au sortir des années 1960 produite par l’ORTF, filmée en noir et blanc sur la Une ! - : Robert POGGI s’est spécialisé dans ce qui allait le mettre au « courant » tout au long de son existence : l’automatisme et l’électricité.

Déjà, au sein du Bureau VERITAS, durant deux années, structure au demeurant référente en son domaine, puis au sein d’industries électriques et gazières à Paris pour le compte de Gaz de France (GDF) en y gravissant tour à tour tous les échelons, avant de migrer vers ENEDIS où il géra le contrat de concession avec la ville de Paris – pas une mince affaire, certainement -, avant de prendre la direction territoriale de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.

On connaît la suite : c’est en Bourgogne que le nouveau promu fraîchement désigné à la tête d’EDF BFC se fit connaître des forces médiatiques en présence, en charge d’un millier de salariés et d’un million de clients. Dont bon nombre des entreprises qui officient sur le territoire régional…

Un sérieux plus à ajouter au cursus de celui qui vécut aussi l’expérience des profondeurs à bord de sous-marins à propulsion nucléaire…

 

 

L’exemplarité de l’entreprise en matière de sobriété énergétique…

 

Calme, posé, serein, disponible : il en aurait fallu plus à Robert POGGI qui a dû affronter moult grains, coups de tabac et tempêtes lors de ses pérégrinations océanes face à des journalistes soucieux de mieux connaître ses réactions après cette nomination. Elle n’est pas du fait du hasard – celui existe-t-il réellement ? – ni de la providence !

Son prédécesseur Yves CHEVILLON faisant valoir ses droits à une méritoire retraite, selon la formule consacrée, Robert POGGI a pu postuler en son âme et conscience pour tenir le gouvernail de ce grand navire qui n’a pas pour habitude de rester inerte, même dans la mer des Sargasses, fusse-t-elle conjoncturelle ou malmenée par des crises sanitaires successives en mode COVID.   

Les enjeux énergétiques de la planète sont face à nous, telle une immense déferlante que le groupe EDF veut aborder avec le plus d’atouts possibles dans son jeu.

Les premières paroles de l’intéressé sont d’ailleurs sans ambages : « il faut continuer l’accélération sur la transition écologique et l’amplifier, précise Robert POGGI, mon ambition est claire : contribuer au développement de l’hydrogène et de la mobilité électrique… ».

Et en rappel, au cas où chacun de ses interlocuteurs d’un jour l’aurait oublié de dire « qu’EDF, en tant qu’entreprise du secteur de l’énergie, a un rôle d’exemplarité à jouer en matière de sobriété énergétique… ».

De capitaine de première classe au long cours, Robert POGGI est devenu « amiral » avec à bord de son vaisseau un équipage de spécialistes et d’experts de plus de 5 700 personnes ! Parés à relever tous les défis !

Non seulement, notre homme veut accroître les actions terrain qui contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, mais en outre, cerise sur le gâteau pour toutes celles et ceux qui rêvent un jour d’entrer dans la grande maison pour y faire carrière, le curseur sera pointé vers le chantier du recrutement avec le pôle « Compétences », visant à favoriser l’attractivité et le renfort des effectifs du groupe, via les métiers du renouvelable.

Optimiser les services énergétiques au plus près des utilisateurs, promouvoir le nucléaire – une solution d’avenir de notre indépendance énergétique à ne pas négliger – et améliorer les réseaux électriques afin de mieux préparer l’avenir constituent la feuille de route que le « capitaine POGGI » s’est fixée et tient à respecter, sans sextant ni boussole, mais avec les instruments digitaux et modernes qui sont les siens à bord de cette louable entreprise, tournée vers l’anticipation. Bon vent dans vos nouvelles aventures !

 

Thierry BRET

 


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Des anneaux et des cercles qui s’imbriquent les uns dans les autres. Comme des modules étranges gravitant sur eux-mêmes et qui ne sont pas sans rappeler la complexité géométrique d’un système sidéral, situé peut-être à des millions d’années-lumière de notre globe. L’imaginaire a du bon ! Mais, le travail de l’artiste originaire de l’Aisne, baptisé « Les Or et Brun », nous propose aussi une subtile découverte de cette osmose insolite entre sculpture et peinture…en trois dimensions !

 

GURGY : On y voit des visages. Peints sur un support pour le moins original dans sa texture et sa présentation. Non pas sur une toile, comme il est de coutume de manière habituelle dans une galerie. Mais, bel et bien sur des anneaux et des cercles qui se déploient dans l’espace. Comme des modules à la remarquable dimension suspendus dans les airs, de ceux qui égayent encore nos souvenirs d’enfant.

Les dimensions ? C’était justement l’un des soucis essentiels du plus fervent aficionado de ces artistes qui se posent avec la régularité d’un métronome durant la saison à l’Espace culturel de la commune : l’édile local, Jean-Luc LIVERNEAUX.

Mais, au vu du résultat définitif, il n’y a pas eu de problématiques particulières pour intégrer dans cet espace clos les œuvres de ce peintre-sculpteur d’exception qu’est Bruno CLOGNIER.  

Cet esthète des arts plastiques dont il est par ailleurs diplômé (Ecole des Beaux-Arts de Paris où il obtiendra la plus belle des références en 1986 pour ses travaux), a choisi la localité périphérique de l’Auxerrois pour y présenter son travail de créatif fécond, en quête de son « Graal » artistique personnel.

 

 

Un artiste touche à tout à l’imaginaire fécond…

 

Le fruit de ses réflexions imaginatives repose sur le dessin, la base essentielle de son œuvre qui lui permet de structurer ses réalisations. De recherches en investigations, Bruno CLOGNIER s’investit dans cette expression nouvelle, une expression efficiente qui, à grand renfort de curiosité, l’entraîne à diversifier ses pratiques artistiques. Tâtant, au passage de la sculpture.

« Toutes ces pratiques ont en commun ce vecteur de faire sentir « l’être » ou « être », soit par le mode d’une représentation avec les « Or et Brun », soit par le mode de la non-représentation au travers le paysage de la série « Relief et Panoramique » - un autre reflet de son travail -. Toutes ces pratiques ont en commun d’investir picturalement cet acte de présence au monde, explique-t-il dans sa biographie.

Une quête artistique profonde et inspirée à laquelle nous convie le natif de Laon. « Puisse-t-elle desceller et déceler le meilleur des possibles que nous sommes et nous serons, car je l’espère sous vos yeux, mon œuvre ne mentira pas… ».

A vous, visiteurs, de juger ! Les œuvres de Bruno CLOGNIER sont visibles jusqu’au 25 juin inclus.

 

 

En savoir plus :

Exposition de l’artiste peintre et sculpteur Bruno CLOGNIER les « Or et Brun »

Espace culturel de Gurgy

Du 03 juin au 25 juin 2023

Visite mercredi, samedi, dimanche de 14h à 18 h

Place de l’Eglise

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


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L’inflation nous est présentée comme une fatalité, suite à la guerre en Ukraine. Bruno LE MAIRE passe son temps, entre l’écriture de deux livres érotiques, à la constater et reporte les solutions sur les marges des distributeurs. Nous avons en mémoire  l’hyperinflation de 16 580 000 % en Allemagne des années 1930. Une baguette de pain coûtait alors un mark à l’origine et l’année suivante…165 800 marks ! Heureusement, nous n’en sommes pas encore là !

TRIBUNE : Les causes de l’inflation sont multiples, mais peuvent aussi bien provenir de facteurs qui impactent négativement l’économie que de décisions prises par les banques centrales dans le cadre de leur politique monétaire. Du côté de la BCE, l’augmentation progressive des taux impacte positivement les risques inflationnistes. Sur le plan international, seule la vitesse de circulation de la monnaie n’est pas maîtrisée et peu entraînée de l’inflation. Aujourd’hui, nous sommes face à une inflation par les coûts de production (matières premières, énergie…).

Les causes conjoncturelles deviennent structurelles et l’inflation peut durer. Le phénomène est appelé « effet de base ». L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas. Depuis la reprise de l'activité après la crise COVID, les consommateurs rattrapent une partie de leur demande reportée. Pendant une telle reprise de la demande, il est assez facile pour les entreprises d'augmenter un peu les prix sans perdre de clients.

 

La spéculation à haut risque alimente l’inflation…

 

Depuis février 2022, le conflit russo-ukrainien fait monter les prix de nombreuses matières premières (pétrole, gaz, huile, blé). La baisse des exportations ukrainiennes tarit l'offre sur les marchés et pousse les prix à la hausse. Afin d'éviter l'effondrement des économies et de maintenir les revenus, la politique « macroniste » du « ça coûtera ce que ça coûtera » contribue largement à alimenter l’inflation. La baisse de l'euro a commencé en 2021 et s'est accélérée en 2022. L'euro a atteint la parité avec le dollar. L'euro s'est également déprécié par rapport à d'autres monnaies comme le franc suisse. Cette baisse de l'euro renchérit le prix des importations, dont notamment le prix des énergies fossiles et renforce ainsi l'effet d'inflation. Quant au prix des énergies, il a joué un rôle majeur dans l’installation de l’inflation. N’oublions pas les marchés à terme des matières : on peut négocier en bourse des métaux, des denrées alimentaires, des minerais, du gaz, du pétrole...

Non seulement la spéculation (à haut risque pour certains) peut alimenter l’inflation mais surtout elle permet aux multinationales de se protéger contre la hausse des cours et de conforter leur marge ! Ces systèmes contribuent largement à l’appauvrissement des plus « petits » du monde agricole…

 

 

Les effets négatifs de l’inflation…

 

Les effets économiques néfastes dominent si l'inflation progresse plus rapidement. Avec une moyenne en zone euro de près de 9 %, l'inflation est loin d'être modérée. Les effets négatifs sont donc à craindre : les pays subissant un fort taux d'inflation perdent en compétitivité par rapport aux pays où les prix progressent moins vite, leurs exportations diminuent au risque d'une dégradation de la balance commerciale. En France, les échanges sur les biens enregistrent un déficit historique de 163,6 milliards d'euros en 2022, soit une dégradation de près de 80 milliards d'euros sur un an, imputable très largement à la hausse des prix de l'énergie. Le niveau d'incertitude augmente ce qui réduit le potentiel de croissance : plus l'inflation est élevée, plus la rentabilité des investissements est difficile à estimer et une baisse de leur volume est à redouter. Enfin, si l'activité baisse, les pays peuvent entrer en stagnation, voire en récession. La hausse du chômage et la dégradation des soldes publics en sont la conséquence.

Comment lutter contre l'inflation ?

Il n'est pas facile de lutter contre l'inflation. L'instrument principal est la politique monétaire : les banques centrales disposent d'outils pour rendre l'argent plus cher et pour réduire la masse de liquidités en circulation. Cependant, la politique monétaire agit toujours avec un certain retard, elle ne peut donc pas annuler des pics d'inflation ponctuels. Par ailleurs, pour faire baisser une inflation résultant d'une inadéquation entre masse monétaire et volume de biens et services, il est également possible de pratiquer une politique qui favorise l'offre. Son inconvénient est qu'elle nécessite beaucoup de temps avant d'avoir des résultats.

Afin de contenir, voire de faire baisser l'inflation, les principales banques centrales ont opéré un basculement de la politique monétaire pour la rendre plus restrictive : baisse du volume d'achat d'actifs financiers et hausse des taux d'intérêt.

L'actuel tournant de la politique monétaire est sans précédent, car elle concerne tous les grands blocs économiques du monde. Son succès n'est cependant pas certain. En théorie, le durcissement monétaire ralentit l'activité, l'investissement et la vitesse de circulation des liquidités et devrait ainsi faire baisser le niveau de dépréciation monétaire. Son impact sur la croissance économique et sur l'emploi est également à surveiller.

Toutefois, si la phase d'inflation élevée perdure, les agents économiques risquent d'anticiper une inflation durablement élevée. Une course entre les salaires et les prix, ainsi que la hausse des prix de vente pour simplement anticiper des prix fournisseurs plus élevés, pourraient en être la conséquence.

L'inflation, comme d'autres grandeurs économiques, évolue en cycles plutôt longs. La longue phase de faible inflation ne pouvait pas durer éternellement. La mondialisation n'est plus aussi vigoureuse que précédemment. La dynamique du commerce mondial s'affaiblit et une fragmentation du commerce semble se dessiner. Certains parlent même d’une récession possible en Chine ! Cette évolution peut peser régionalement sur l'offre globale : une offre moins importante face à une demande stable fait pression sur les prix. Le rôle et les objectifs (stabilité monétaire, croissance, etc.) des autorités monétaires sont également sujets d'interrogations. Enfin, un éventuel retour de ce que les économistes appellent les « effets de second tour », c'est-à-dire une spirale des prix et des salaires, n'est plus à exclure. Elle avait largement contribué à la forte inflation des années 1970 et 1980.

Le bouclier tarifaire mis en place par notre gouvernement est controversé par les consommateurs qui boudent les fameux paniers proposés par les grands distributeurs. Les nutritionnistes et les associations de consommateurs donnent une information très négative sur les produits proposés. Mais aussi, par les distributeurs. Il n’y aura pas d’impact possible avant l’automne et on peut s’attendre à une croissance continue de l’inflation d’ici là, dixit Michel-Edouard LECLERC.

 

Dénoncer les abus de l’inflation…

Arnaud ROUSSEAU, le nouveau président de la FNSEA, revient sur les groupes industriels qui continuent de se faire des marges très importantes sur les produits dont le coût de la matière première baisse. Bruno LE MAIRE n’a fait que le dénoncer et Arnaud ROUSSEAU demande le nom de ces « honteux profiteurs ». Selon lui, la grande distribution et l'agroalimentaire se renvoient la balle mais pour l'agriculteur, il est hors de question qu’on remette en cause les prix de nos produits qui sont assez faibles dans le prix du produit fini. Arnaud ROUSSEAU affirme que certaines marques, notamment LESIEUR (marque commercialisée par le groupe AVRIL dont Arnaud ROUSSEAU préside le conseil d'administration), ont baissé leurs tarifs sur certaines huiles.

« Oui, il y a des marges dans la grande distribution qui ne sont pas encore totalement répercutées », dit-il. S'il y a des grandes marques qui abusent, il faut dire qui le fait. (...) Il faut faire en sorte que là où il y a de l'abus, il soit dénoncé, ajoute-t-il.

Mais reviendra-t-on un jour aux prix d'avant l'inflation ? « La réponse est non, pour une raison qui tient à l'augmentation des charges annexes », explique le patron de la FNSEA. La plupart des acteurs du secteur tablent sur une baisse de l'inflation d'ici septembre. « On devrait l'observer mais l'enjeu, c'est de continuer à assurer la souveraineté. Sinon, on sera dans le mur dans dix ans et on dépendra de l'étranger pour nous nourrir… conclut Arnaud ROUSSEAU.

Notre gouvernement joue « au musée Grévin », les producteurs pris à la gorge ne veulent pas bouger non plus et les distributeurs disent qu’ils ne peuvent rien faire si les producteurs ne baissent pas leurs prix…

Le seul effet vertueux de cette inflation qui grève de façon dramatique le pouvoir d’achat des plus pauvres, c’est la solidarité qu’elle provoque. Alors revenons au basique de notre République : la « fraternité ». Il y a peut-être plus de sagesse dans le Dieu de SPINOZA que dans les dogmes des grandes religions.

COLUCHE avait raison : « l’essence, ça diminue tout le temps, pour le même prix on en a de moins en moins ! ».

 

Jean-Paul ALLOU


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