Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Présent lors de l’adaptation locale du Grand Débat à Saint-Bris-le-vineux, vendredi dernier, Thomas MONARCHI-COMTE, 23 ans, diplômé de Sciences-Po, est consultant en communication dans une agence française de conseil à Paris. Très attaché à son territoire originel, le jeune homme revient régulièrement dans l’Yonne où il s’implique dans les milieux associatifs et politiques. Il nous livre ses impressions à l’issue de cet exercice de consultation qu’il a qualifié de positif et de démocratique…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Vous avez pris part à l’exercice de ce Grand Débat national à Saint-Bris-le-Vineux, que pensez-vous de cette rencontre après coup ?

C’est un moment très positif, auquel je suis heureux d’avoir pu participer. C’est, l’air de rien dans notre village de Bourgogne, l’essence de la démocratie qui s’illustre, telle que pensée par les Athéniens il y a 2 500 ans, où une foule, le demos, parle des « affaires de la Cité », y donne son avis sur la manière de mener ces affaires, et s’écoute. La présence surprise d’un des cinq garants du débat national, le politologue Pascal PERRINEAU, ainsi que celle d’élus locaux, a renforcé le cadre et l’intérêt de cet échange. C’est une belle réussite pour l’équipe municipale qui a organisé le débat avec l’Association des Maires de France de l’Yonne.

La faible participation, imputable à une problématique d’horaire, a limité la présence de nombreux villageois. Est-ce dommageable au plan de la représentativité imputable à cet exercice ?

Je ne suis pas sûr que ce soit réellement dommageable. Il existe d’autres moyens de s’exprimer comme les cahiers de doléance ou la participation sur le site officiel du Grand débat. Quant à la représentativité, les organisateurs m’expliquaient que, chose rare dans cet exercice, tous les participants ont pu s’exprimer, plusieurs fois, et dans une ambiance d’écoute et de discussion, ce qui n’a pas toujours été le cas ailleurs.

De nombreuses doléances et autant de suggestions sont sorties de ces échanges avec les organisateurs de la séance. L’ensemble de ces informations est-il cohérent avec vos propres attentes ?

La tendance générale que j’ai ressentie parmi tout ce que nous avons dit durant la soirée, c’est la peur du déclassement de notre campagne par rapport aux villes : diminution de la présence des services publics, fiscalité complexe, voire injuste, infrastructures vieillissantes et baisse des moyens pour les entretenir, poids de la transition écologique, et affaiblissement du lien avec les élus/représentants politiques. Je travaille à Paris la semaine et vis à Saint-Bris le week-end, cela est cohérent avec ce que je ressens ici : une fracture se creuse entre des zones très bien intégrées dans la mondialisation (comme Paris), et des zones qui ont plus de mal et craignent de se retrouver carrément marginalisés. On ne peut plus penser Saint-Bris seulement comme un village de l’Yonne par rapport aux autres communes du canton mais par rapport au reste du monde. Nos viticulteurs en sont un bon exemple : leurs produits viennent « du coin », de nos coteaux, et s’exportent à New York, Sydney ou Shanghai.

Vous êtes intervenu pour évoquer le droit à l’Internet pour tous, expliquez-vous…

C’est une réflexion qu’il faut se poser : aujourd’hui, personne n’imagine un monde moderne sans Internet. Internet est présent, chaque jour dans nos vies. Pourtant tous les territoires ne sont pas égaux devant l’accès à Internet. La connectivité parisienne est excellente tandis que Saint-Bris ne dispose pas de la fibre optique. Le débit y est très poussif, sans parler des zones blanches ou de l’absence de 4G en Puisaye.

La question de l’Internet est primordiale : aujourd’hui, beaucoup d’emplois ne nécessitent réellement qu’un ordinateur et un téléphone. Si les infrastructures Internet étaient suffisantes, qu’est-ce qui empêcherait des employés de bureau de télétravailler ici, et donc de consommer localement plutôt qu’à Paris ? Le coût de la vie y est inférieur, la pollution moindre, tout en restant relativement à proximité de la capitale. L’Yonne a d’énormes atouts que de meilleures infrastructures Internet renforceraient assurément. Cela pourrait représenter une des solutions, à la fois pour l’engorgement des villes et la désertification rurale dans l’ensemble du pays.

milieu articles

Mais dire : « il suffit d’imposer aux opérateurs de mettre des installations » n’est pas aussi simple. Ce sont aujourd’hui des groupes privés, qui n’ont pas une logique de service public, donc de bien-être. Et au nom du droit à la propriété privé, on ne peut pas leur imposer de le faire de manière prétorienne. Sinon à termes, on pourrait aussi vous imposer dans votre propriété de peindre vos murs de telle couleur ou d’avoir un portrait du camarade Staline dans votre salon !

Il y a donc une vraie réflexion à mener sur le droit à l’Internet : est-ce un droit pour tous ? Ou est-ce un service que s’achètent ceux qui peuvent payer ? À condition qu’il soit disponible !

La présence de Pascal PERRINEAU, en qualité de garant et d’observateur de cette séance oratoire, a-t-elle apporté une plus-value supplémentaire à l’exercice ?

Je pense que Pascal PERRINEAU a « incarné » pour nous le Grand Débat. Ce n’est plus une chose abstraite, décidée depuis le cœur de Paris. L’un des garants, politologue et sociologue reconnu était là. Sa conclusion des échanges de la soirée par une explication claire et détaillée de ce qui se passera ensuite, de comment seront traités les échanges et des mesures qui pourront en découler a été appréciée.

Pensez-vous qu’il aurait fallu sortir du cadre, peut-être trop protocolaire, imposé par la formulation de ce Grand Débat ?

Les mots « règles » et « cadrer » ne sont pas des gros mots. On l’a vu avec le bazar des « Gilets jaunes ». Si les débuts du mouvement pouvaient être intéressants, l’absence de structure, de cadre et de règles internes de fonctionnement a conduit à tous ces débordements, à décrédibiliser et à rendre inaudible ce mouvement, dont les participants ne s’écoutent même pas entre eux. Donc non, un protocole de la prise de parole évite une foire d’empoigne, où personne ne s’écoute et sort ce qu’il lui passe par la tête. Vous l’avez vu vendredi soir : chacun a pu exprimer ses idées, même si certaines d’entre elles étaient clivantes et extrêmes, sans que cela ne se termine en bagarre.

Vous-même, auriez-vous des thématiques supplémentaires dont vous auriez pu évoquer l’existence ?

L’Europe et l’éducation auraient pu être des thèmes à part entière. La France n’est rien sans l’Europe et ce serait une erreur de penser, comme les Anglais semblent le faire, que notre pays peut agir en solitaire, comme c’était le cas au XIXe siècle… Mais l’Europe d’aujourd’hui a du mal à nous toucher. Le mot qui me vient tout de suite est « abstrait ». Pourtant l’Europe est là ! Je me souviens par exemple lors d’un passage à Saint-Sauveur-en-Puisaye d’avoir vu qu’une partie de la rénovation de la Tour Sarrasine était financée par les fonds européens.

L’éducation, c’est la formation des générations futures. Beaucoup serait à discuter comme par exemple la reconnaissance des enseignants, l’autorité et l’enseignement civique à l’école, l’enseignement des symboles de la République…

Peu de jeunes participent à ces débats. Selon, vous, pourquoi une telle démobilisation de la jeunesse eu égard aux grands enjeux de notre société ?

De quels jeunes parle-t-on ?  Qui y a-t-il de commun entre un jeune apprenti, un jeune surdiplômé, un jeune chômeur, un jeune salarié, un jeune chef d’entreprise ou bien un jeune de quartier, de Paris intramuros, de la campagne, etc... Peut-être que l’âge comme seul point commun n’est pas suffisant pour en faire un groupe réel.

Ensuite, les thèmes proposés ne sont peut-être pas très parlants pour des jeunes peu politisés, qui ne connaissent pas forcément le fonctionnement des institutions et ne se sentent donc pas aptes à en débattre. La fiscalité n’est sans doute pas encore leur problème, du moins pour tous ceux qui ne sont pas encore salariés.

Quant à la possibilité de s’exprimer dans un débat, ce n’est pas encore quelque chose qui s’apprend beaucoup en classe. L’enseignement reste très pyramidal.

Qu’attendez-vous de la suite de ces consultations, à la fois au plan personnel, et dans l’intérêt de la Nation ?

J’attends d’abord une synthèse et une restitution des tendances des consultations. J’attends que ces consultations apaisent également les esprits : pas clore les débats, c’est signe d’une démocratie vivace, mais stopper les violences. Que l’on ne vienne pas me dire que ceux qui détruisent les petits commerces le samedi après-midi le font au nom de la démocratie.

Pensez-vous que le gouvernement changera de cap et devrait faire une inflexion à sa politique actuelle pour répondre aux attentes ?

Le gouvernement a été élu sur un programme, tout comme les parlementaires qui le soutiennent. Je pense que les Français ont conscience que notre pays doit être réformé. Changer de cap ? Pour aller où ensuite ? Pour faire quoi ? L’inflexion que le gouvernement devrait produire serait une inflexion vers plus de pédagogie, plus de simplicité autour des mesures : vers une politique plus lisible et moins technocratique.

Dans le cas contraire, comment voyez-vous le devenir de la France ?

Dans le cas contraire pour moi, c’est une France dirigée par des Le Pen ou Mélenchon. Une France refermée sur elle-même, plus violente, qui n’avance plus, qui critique toute tête qui dépasse, qui s’appauvrit, et qui finit par s’effondrer. Bref, un pays triste et xénophobe. 

Je vous invite à lire le livre le plus vendu après la Bible aux Etats-Unis : la « Grève », d’Ayn Rand (1957). Outre le fait que c’est un roman philosophique qui a façonné la pensée libérale américaine, le livre ouvre une réflexion sur les conséquences de la disparation des créateurs (d’entreprise, de cinéma, de littérature, scientifiques…).  

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Géré par l’association ACOR, dont le président n’est autre que le fils du fondateur et le frère d’une victime de la route, le foyer Philippe GUILLEMANT s’est spécialisé dans l’accueil des personnes cérébro-lesées. Dont bon nombre d’accidentés de la route. Créée en 1996, la structure figure aujourd’hui parmi les premiers centres opérationnels de ce type en France. Elle a pour vocation de faciliter la réadaptation de personnes victimes d’un traumatisme crânien…

 LIXY : Evoquer le destin tragique de ces vies brisées à la suite d’un accident de la route s’inscrit parmi les objectifs prioritaires du préfet Patrice LATRON. Le représentant de l’Etat visitera ce centre de rééducation le 05 mars prochain en compagnie du délégué à la Sécurité routière, Emmanuel BARBE.  

Lors de cette immersion, le préfet de l’Yonne aura l’opportunité de pouvoir échanger avec les résidents de ce foyer. Les familles des victimes mais aussi le personnel de l’établissement seront invités à prendre part à cette concertation où se retrouveront les forces de l’ordre et de secours. Ces femmes et ces hommes qui assurent avec dextérité la prise en charge des accidentés sur les lieux de ces sinistres.

Une table ronde articulée autour du thème, « Regards croisés sur les conséquences des accidents de la route », ponctuera cette visite préfectorale.

Rappelons que dans l’Yonne, 131 personnes ont été gravement blessées par un accident de la route en 2018. Dans 81 % des accidents, le comportement des conducteurs est en cause. S’il conduit dans certains cas à la mort, il peut entraîner, dans d’autres cas, des traumatismes physiques et psychiques graves et irréversibles.

La réalisation d’un spot en partenariat avec le lycée de Sens…

Côté communication, la préfecture de l’Yonne entend poursuivre sa mission de sensibilisation à très large échelle sur le département. Un court-métrage, incluant de nombreux témoignages de personnes impliquées dans un accident de la route, sera réalisé d’ici quelques semaines. Désireux de mobiliser la jeunesse, le préfet souhaite que ce spot soit conçu en étroite osmose avec le lycée de Sens et sa section cinématographique. Le film sera ensuite largement diffusé auprès du plus grand nombre afin de rappeler les méfaits et les pièges de la route. D’ores et déjà, les résidents du foyer de Lixy mais également les familles et les forces de l’ordre et de secours sont conviés à y prendre part afin de nourrir ces images de témoignages véridiques et puissants.

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A la tête d’une SASU, créée en avril 2016, SG CONSEIL FORMATION COACHING, Sophie GAY souhaite à l’avenir poser davantage de jalons sur le territoire de l’Yonne. Il est vrai que l’emploi du temps de la jeune femme suscite le respect. Se mobilisant à l’échelle de l’hexagone, la professionnelle de l’accompagnement et du coaching multiplie les missions de confiance aux quatre coins du pays, de la Bretagne à la Touraine, du Périgord à la Lorraine. Preuve qu’elle a su convaincre et enthousiasmer les donneurs d’ordre d’envergure nationale qui l’emploient et lui ont accordé une totale confiance…

AUXERRE : Qu’elle intervienne dans les départements limitrophes de l’Yonne, à l’instar du Loiret ou de l’Aube, ou qu’elle concentre toute son énergie sur une mission à exercer dans les confins de la Franche-Comté, de l’Alsace ou du quart Grand-Est de la France, Sophie GAY rayonne avec le même sens du professionnalisme et du sérieux qui l’anime jusqu’au bout des ongles.

Seul maître à bord de l’outil de travail qu’elle a initié en avril 2016, la société SG CONSEIL FORMATION COACHING (SG CFC), cette diplômée d’un niveau bac + 5 n’en finit pas de se prendre au jeu de l’entrepreneuriat réussi. Elle qui a intégré la vie active dès l’âge de 19 ans en qualité de coordinatrice au sein de l’ADMR de l’Yonne. Elle y gérait déjà, en 2002, trois associations distinctes qui regroupaient une soixantaine de personnes.

Accueillie en qualité de start-up dans le business center icaunais de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val de Loire à Auxerre, SG CONSEIL dispose de ce point d’ancrage indispensable à son développement. 2019 sera sans doute synonyme d’intensification de sa présence sur le marché bourguignon.

Et ce n’est pas un vœu pieu. Sophie GAY veut s’offrir de réelles perspectives de visibilité et de reconnaissance sur ce secteur géographique qui lui fait un peu défaut à l’heure actuelle.

Pour se faire, la jeune femme a bien intégré les paramètres usuels de la communication dans sa stratégie. Elle a pris soin de se rapprocher de plusieurs médias pour y faire connaître son savoir-faire en la matière, c’est-à-dire tout ce qui touche de près ou de loin à l’accompagnement des entreprises et au suivi de celle-ci. Cela explique sa présence sur les ondes matinales de France Bleu Auxerre ou dans les colonnes du magazine « Cocoon ».

milieu articles

Une méthodologie particulière pour responsabiliser la personne suivie…

Son terrain de prédilection oscille aussi bien vers des services administratifs, notamment auprès des élus de nouvelles communes nées d’un rapprochement fusionnel, que pour des entreprises à la renommée internationale, à l’identique du groupe industriel ARCELOR MITTAL. Pour ce dernier, la jeune femme prodigue ses conseils auprès de l’encadrement.

Ses missions régionales-elle en pratique malgré ses déplacements récurrents-, se traduisent par de l’analyse de pratique destinée aux professionnels des milieux sociaux (COALIA à Dijon, des équipes d’intervention sur le domaine social, des éducateurs…).

Sa manière de procéder repose sur la responsabilité et la prise de confiance de ses interlocuteurs. Grâce à des apports théoriques et de la formation.

« Je souhaite décentrer la personne avec laquelle je travaille, explique-t-elle, en visant prioritairement de lui laisser de l’autonomie et qu’elle puisse agir en connaissance de cause. Bref, je lui donne des graines. On apprend ensemble à les faire pousser et après on se débrouille pour que ces graines soient intégralement gérées par la personne suivie. Il est important avec cette méthodologie qui offre la possibilité de développer des potentiels de sortir de la zone de confort pour gagner en liberté d’actions… ».

Contactée par les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Sophie GAY optimise ses qualités de pédagogues et de formatrice en collaborant avec l’organisme consulaire au niveau de la communication relationnelle, du management, de la gestion du temps, et même dans le cadre de la formation des formateurs. Une corde de plus à son arc professionnel déjà bien rempli…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Organisation patronale représentative apparue en 1977, l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) vient de se doter d’un nouveau président en la personne de Michel PICON, agent général d’assurance. Membre du bureau national de 2013 à 2016, il est également secrétaire du conseil national de l’U2P (Union des entreprises de proximité) et administrateur de l’ACOSS. Seul prétendant à la succession de Michel CHASSANG, au terme de deux mandats successifs prévus dans les statuts, Michel PICON a dévoilé son nouveau bureau, rajeuni et davantage féminisé…

PARIS : La nouvelle mandature de Michel PICON à la tête de l’Union nationale des professions libérales devrait s’inscrire dans la continuité d’actions déjà engagées au préalable. Même si l’un des premiers faits marquants de ce scrutin se traduit par le rajeunissement du bureau. Et d’une plus large ouverture faite à la féminisation de ses représentants.

Agent général d’assurance, le Gardois (il exerce ses activités professionnelles au Grau-du-Roi) a été durant six ans le président adjoint d’AGEA, la fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance, membre de l’UNAPL.

Confédération intersyndicale interprofessionnelle et patronale, l’UNAPL rassemble à ce jour 67 organisations issues des professionnels de santé, du droit, du cadre de vie et technique.

Sa représentativité est importante. Les professions libérales représentent 27,8 % des entreprises françaises et emploient près de deux millions de personnes dont un million de salariés.

Elu pour trois ans, Michel PICON succède à Michel CHASSANG (CSMF). Ce dernier continuera de siéger au bureau CESE où il est par ailleurs président du groupe des professions libérales. Il a été élu président d’honneur.

Parmi les grandes priorités de la nouvelle équipe en 2019 : citons la poursuite des chantiers stratégiques (restructuration des branches, poids des TPE à promouvoir, les réformes professionnelles et des retraites…), la nécessité d’une fiscalité raisonnée et équitable, l’accompagnement digital des activités libérales, le suivi des dossiers européens en consolidant l’axe de partenariat avec l’Allemagne et la prégnance de l’ancrage territorial de l’UNAPL en région.

Un chantier dont Michel PICON devrait relever les défis avec l’aide de sa nouvelle équipe.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Exercice de style réussi pour l’ensemble des débatteurs de ce énième rendez-vous, décliné cette fois-ci par l’Association des Maires de l’Yonne et la municipalité. Observés attentivement par le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue de cette consultation nationale, les orateurs-malheureusement trop peu nombreux- ont pu balayer large au niveau des doléances et suggestions à propos des changements de paradigmes dont notre société a grand besoin…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Si le principe de cette grande consultation nationale, ouverte à tous, est vertueux car il libère la parole de celles et ceux que l’on entend jamais ; nonobstant, il n’aura pas fait florès parmi la population de la localité vigneronne ce vendredi 22 février en fin d’après-midi.

La faute incombe à une confusion manifeste autour de l’horaire exact de cette rencontre qui était concoctée conjointement par l’AMF de l’Yonne et la commune. La réunion ne se déroulait pas à 21 heures comme cela avait été abondamment annoncée mais bel et bien à 18 heures…

Pourtant, force est de constater que le vieil adage, bien connu de tous (« les absents ont toujours tort ») s’est révélé une fois de plus révélateur à plus d’un titre. Tant l’intérêt des doléances et suggestions émises par ce public, certes dispersé, a été à la hauteur des attentes des organisateurs de ce rendez-vous consultatif.

C’est en maître de cérémonie scrupuleux mais très compréhensif dans la libre circulation du verbe et de la parole que le président de l’Association des maires de l’Yonne, et tout récent conseiller départemental, Mahfoud AOMAR, anima les échanges. Respectueux du protocole devant préciser les modalités opératoires de l’exercice.

Le cadre étant ainsi posé, les quatre grandes thématiques structurant le canevas habituel de ce Grand Débat national délocalisé purent enfin être soumises à la sagacité de l’assistance. Parmi laquelle avaient pris part des élus représentatifs de l’Yonne, la sénatrice Dominique VERIEN, le conseiller départemental Xavier COURTOIS ou encore-elle en était la force accueillante légitime- la maire de Saint-Bris-le-Vineux et Vice-présidente de l’Agglomération de l’Auxerrois, Rachel LEBLOND.

De la transparence au niveau de la fiscalité et sur l’Europe…

Que dire de ces énumérations successives de désidérata, de critiques, de remarques sur ce qu’il serait nécessaire de faire et de ne plus faire dans toutes les strates de la société française ?

Déclinant thème par thème, et consciencieux que chacun puisse s’exprimer à loisir sans contraindre ses interlocuteurs à un minutage trop strict de la parole, Mahfoud AOMAR énonça les différents sujets, provoquant ainsi des réactions à brûle-pourpoint de l’auditoire. Timides au démarrage de la séance, elles devinrent plus franches et très nettes au fur et à mesure du déroulé de cette séance oratoire.

La fiscalité fut l’un des points d’orgue de cette soirée de concertation. Traçabilité de l’impôt, emploi de l’argent pour quels objectifs…autant d’interrogations de la part de villageois qui exprimaient leurs réelles attentes. Le poids des services publics dans les campagnes ne fut pas oublié de ces dissertations orales. Le risque de la dématérialisation à tout crin menaçant le facteur humain et la proximité, chère à beaucoup de nos concitoyens, fut avancé également par certains des intervenants.

Plusieurs problématiques inhérentes à la désertification des territoires ruraux firent surface : le recul de la santé avec la rareté des médecins, le droit à l’Internet pour tous (ne faudrait-il pas constitutionaliser un tel droit au niveau de l’accès à la fibre et faire preuve d’égalitarisme ?), l’éducation qui est en réel danger avec l’absence de repères auprès des jeunes générations…

La transition écologique ne se décrète pas, elle s’apprend grâce à l’éducation…

Face aux aberrations de la fonctionnalité administrative de notre pays, les débatteurs n’ont pas manqué d’être réactifs et précis dans leurs commentaires avisés. Et de monopoliser la parole à la grande satisfaction des observateurs présents dans la salle : à savoir, le politologue Pascal PERRINEAU, l’un des garants de la bonne tenue et conformité de ces débats nationaux dont le carnet à spirale se noircissait abondamment de notes détaillées.

« Quid du rôle de l’élu de proximité qui demeure la pierre angulaire pour gérer l’aspect social dans les communes ? », s’interrogea Rachel LEBLOND lors de sa prise de parole.  

Avant que le débat ne statue sur le rôle de l’Europe dont seraient assujettis de nombreux pans de l’économie (l’alliance entre les deux poids lourds du transport, SIEMENS et ALSTOM, qui vient de capoter…).

Quant à la transition écologique, elle ne fut pas évincée pour autant de ces discussions passionnantes. Un thème capital pour différents témoins où il est nécessaire de changer les paradigmes. L’un des habitants de Saint-Bris-le-Vineux n’hésita pas à dire que l’on n’imposait pas la transition écologique de manière forcée et sans explicatif. Que ces notions environnementales devaient se vivre par le biais de l’éducation et de l’adhésion collective.

Bref, la joute oratoire perdurera un long moment entre ces diverses composantes de la sphère citoyenne française. Une manière constructive et positive de créer du lien social afin de mieux se connaître et de pouvoir démocratiquement dire tout ce que l’on a sur le cœur. Avant la prochaine étape restitutive ?


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil