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Invité à la tribune de la cérémonie des vœux de Druyes-les-Belles-Fontaines, le président de la Communauté de Puisaye-Forterre Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a longuement commenté l’actualité propre à ses deux mandats. Celui de conseiller régional et celui de responsable d’un EPCI, l’une des plus importants de notre territoire en termes de surface. Un exercice que l’élu avait déjà pratiqué la veille devant tous les acteurs de l’intercommunalité…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Il faut avoir la santé quand on est un responsable de l’exécutif territorial, notamment d’un EPCI ! La période de janvier fourmille de séances de vœux, imposant de multiples déplacements pour les chefs de file de l’institution, au nom du respect de la sacro-sainte proximité ! Fort heureusement, le calendrier s’égrène inexorable et les rendez-vous qui correspondent aux cérémonies protocolaires de vœux touchent à leur fin.  

Samedi en début de soirée, la localité de Druyes accueillait l’exercice dans sa salle des fêtes. L’opportunité idéale pour le président de la Communauté de communes de tirer les enseignements de ce que fut la période écoulée.

Au-delà des formules d’usage et des remerciements adressés à l’égard de celles et ceux qui font vivre et respirer cet organisme de l’intérieur, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI revint sur l’actualité, riche, qui a ponctué ces jours-ci l’existence de la Région où l’élu de Moulins-sur-Ouanne siège en qualité de conseiller.

 

Un budget « frileux » qui respecte la logique des choses…

 

Commentant le choix de la Région de réduire ses dépenses et investissements, au moins sur le premier semestre 2023, l’orateur a qualifié ce budget de « frileux ».

« C’est logique et nullement répréhensible, précisait-il derrière le micro, il y a une montée de l'énergie qui s’applique systématiquement dans les lycées et les transports ferroviaires, compétences de l’exécutif régional. En parallèle, le prix des matériaux impacte ces mêmes postes. Toutefois, la volonté de la majorité de la Région a été de dire qu’il pouvait y avoir des négociations avec la SNCF pour revoir les clauses de leur convention afin de gratter quelques millions… ».

Astucieux, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI laisse donc le soin au premier vice-président régional Michel NEUGNOT et ses équipes de faire le nécessaire avant d’accorder sa confiance à Nicolas SORET, pour ces négociations avec cette « lourde machine qu’est la SNCF ».

Toutefois, il ne fallut pas attendre trop longtemps pour constater le bémol qui devait être prononcé par le président de l’EPCI. Un doute devant se muer en une inquiétude sur les propos tenus lors de la séance plénière par Marie-Guite DUFAY, inhérents aux freins devant limiter les subventions et aux atermoiements en l’état sur les compétences essentielles de la Région.

Rappelant que le groupe de l’élu de l’Yonne – membre de la majorité présidentielle – s’était abstenu lors des votes, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait s’en expliquer quelques instants plus tard : « Cette abstention s’imposait à nous car nous ne souhaitions pas voter contre le budget avec le Rassemblement National et Les Républicains. Nous considérons que c’est une mesure sage, et en même temps un manque de perspective qui est nécessaire dans les temps qui courent… ».

 

Pléthore de projets sur la Puisaye-Forterre…

 

Puis troquant symboliquement sa casquette d’acteur politique régional pour celle de responsable de collectivité territoriale, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI aborda l’état de santé de sa zone de prédilection : la Puisaye-Forterre.

Un secteur fort de ses 35 000 habitants répartis sur 57 communes dont six sont situées dans la Nièvre (un particularisme !) et une centaine de kilomètres de distance entre les plus éloignées de ces agglomérations.

« C’est un gros machin mais un machin très intéressant, ajouta l’élu en se référant à la célèbre formule du Général de GAULLE, avec les vice-présidents, nous travaillons à une réflexion d’intérêt général. C’est cela qui doit gouverner nos actions d’élus locaux… ».

Au travers de différents postes à l’instar du tourisme, de l’économie, de l’enfance et de la jeunesse, la culture, l’environnement, la santé, le patrimoine, la mobilité qui justifient la présence journalière de l’EPCI sur son territoire sans qu’il n’y ait l’once d’un esprit concurrentiel.

Puis, le président de Puisaye-Forterre enchaîna avec les projets en évoquant les travaux du CNIFOP de Saint-Amand-en-Puisaye, le Centre international de formation aux métiers de la céramique, pour accueillir des étudiants ; ceux du futur siège de la Communauté de communes à Saint-Fargeau, ainsi que les prémices du centre aquatique discutés prochainement avec les élus sur Toucy sans omettre la Maison de santé de Courson-les-Carrières. Trois réunions de chantier ont déjà eu lieu sur le futur site.

 

« Il faut réglementer raisonnablement en France… »…

 

Profitant de la présence parmi l’auditoire du sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, l’interlocuteur ne pouvait clore ce chapitre sans parler d’un dossier capital qu’il défend avec pugnacité : l’institution de la MANA, une université de design appliqué qui va prendre possession de locaux à Champignelles à la place de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort. Un projet d’un million d’euros en guise d’investissement.

Enfin, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI termina son propos en insistant sur la présence de la fibre optique qui prend racine progressivement sur le territoire.

« Je tenais à rappeler que la Communauté injecte 830 000 euros dans le projet aux côtés de l’Etat et du Département. Après, les communautés du Grand Sénonais et de l’Auxerrois, nous sommes la plus grosse des communautés de commune de l’Yonne à investir une enveloppe aussi conséquente en faveur de la fibre optique. J’ai le sentiment que certaines personnes s’appropriaient le projet au Département. J’aime bien rétablir l’ordre des choses et la vérité… ».

Ennuyé par la loi ZAN (Zéro artificialisation nette) qu’il considère inadaptable aux zones rurales, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI a placé le curseur de l’économie parmi ses grandes résolutions de 2023. « Nous avons des projets du côté de Villefranche, près de Charny. Au pied de l’autoroute, ils pourraient apporter de la richesse supplémentaire sur l'intercommunalité… ».

L’ultime critique de l’orateur cibla directement l’Etat qui « doit arrêter de nous balancer des textes qui nous gênent à longueur de temps, des textes contraignants qui bloquent les initiatives… ».

Avant de reprendre les propos prononcés par Georges POMPIDOU : « il faut arrêter d’emmerder les Français ! ». Un cri du cœur complété par la phrase suivante : « Il faut réglementer raisonnablement… ».

Des éléments de langage bien en phase avec l’actualité, n’est-il pas ?!

 

Thierry BRET

 


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Quoi de plus appropriée qu’une cérémonie des vœux pour dresser un tour d’horizon des actions menées et des prospectives pour demain ? Le président du Syndicat Départemental d’Energies de l’Yonne, Jean-Noël LOURY, s’est prêté à l’exercice devant un parterre nourri de maires du département, usant d’un discours résolument tourné vers l’avenir, émaillé de « coups de gueule » dont le maire de Val-de-Mercy a le secret.

 

APPOIGNY: Si le déclenchement de la guerre en Ukraine a contribué à la hausse des coûts de l’énergie que l’on connaît, pas question pour autant de faire du conflit le seul responsable, selon le président du SDEY : « une situation due entre autres, et à mon sens à un défaut d’anticipation d’EDF et de la gouvernance pour la production énergétique liée notamment au défaut d’entretien des centrales nucléaires… , dénonçant dans la foulée, « tous les profiteurs qui n’ont rien à voir avec l’énergie et qui usent de ces circonstances pour faire des profits exorbitants mettant en grande difficulté les collectivités, les entreprises et les familles… ».

Rebondir et se réinventer, pour mieux anticiper le nouveau monde énergétique à venir, c’est l’objectif que s’est fixé le SDEY depuis déjà plusieurs années, au travers notamment des 160 bornes de recharges pour véhicules électriques déployées dans tout le territoire icaunais, faisant du département un leader en la matière. Leur gratuité jusqu’alors coûtait 400 000 euros par an au SDEY et depuis le 02 janvier dernier, leur accès est devenu payant : « cela n'était plus tenable financièrement pour notre collectivité, bien sûr, nous avons été confrontés à quelques râleurs… ». Des bornes appelées à se moderniser et être plus performantes dans un avenir proche, par le biais du plan « Energies Yonne 2026 ».

 

 

La clairvoyance de trois élus qui portent le projet d’un parc éolien…

 

Mais l’avenir, ce sont aussi ces « stations propres » sur lesquelles réfléchit le syndicat, où l’on pourra à la fois trouver des chargeurs électriques, à hydrogène et GNV, ce gaz naturel composé essentiellement de méthane. En parallèle, sont développés en partenariat avec ENEDIS, des chargeurs bidirectionnels qui permettront de « pomper » l’électricité d’un véhicule aux heures de pointe pour l’injecter sur le réseau en lui donnant la possibilité de se recharger la nuit. Deux bornes de démonstration seront installées sur le site auxerrois du SDEY, à destination des communes, mais aussi des écoles, collèges et lycées, « pour que toutes les générations s’approprient ce domaine… ».

Un futur associé également au développement de toutes les énergies renouvelables, méthanisation, hydro-électricité, éoliennes, porté par la SEM Yonne Energie dont le syndicat est actionnaire majoritaire à 80 %. En témoigne ce projet de méthanisation en filière biologique mené dans le nord du département à Pont-sur-Vanne, « une unité de production vertueuse à plusieurs égards, permettant d’injecter du gaz vert sur le réseau, tout en consolidant la filière luzerne et en préservant la ressource en eau dans une aire d’alimentation de captage… ».

Jean-Noël LOURY saluant dans la foulée « la clairvoyance des maires de Nuits, de Cry et d’Aisy-sur-Armançon », initiateurs dès 2016, d’un projet de parc éolien, « dont la capacité répondrait à un tiers de la consommation résidentielle de l’Yonne, c’est-à-dire 100 mégawatts… ».

 

 

Un coup de gueule contre des « pinpins » !

 

Le SDEY s’est aussi donné pour mission d’aider les communes à réduire de façon drastique leur facture énergétique, au travers notamment de la rénovation de l’éclairage public en « LEDS intelligents ». Un programme qui s’achèvera en 2023, au profit de174 communes et pour lequel le syndicat a contracté un emprunt de 15 millions d’euros, pour des travaux dépassant les 25 millions d’euros. L’occasion pour le président LOURY d’une mise au point : « vu le montant de nos investissements, je pense que nous n’entendrons plus de la part de personnes malveillantes ou ignares que le SDEY est riche. Il n’est pas riche, il fait travailler l’argent... ».

Rappelant que si sept millions d’euros de trésorerie avaient bien été engrangés au moment de la fusion des 23 syndicats primaires, huit millions d’emprunts avaient été « récupérés » conjointement, qu’il faudra rembourser jusqu’en 2030.

Le SDEY accompagne également le Conseil départemental pour la partie génie civil en cas de travaux mixtes liés au déploiement de la fibre dans le département, avec là encore, ce petit « coup de gueule » du président : « A plusieurs reprises, j’ai réagi fortement contre l’installation de poteaux dans des communes où nous avions enfoui les réseaux. C’est quand même assez déplaisant alors que nous œuvrons à l’amélioration de sites, sur le plan environnemental, en enfouissant des réseaux, de voir des « pinpins » qui arrivent derrière et qui replantent des poteaux en disant c’est la fibre ! Ça je ne le supporte pas… ».

 

 

La France détient le pompon en terme de delai pour réaliser des choses !

 

A noter qu’après les douze premières communes récompensées en 2022, de nouveaux labels « Terre d’Innovation » seront décernés cette année, aux communes les plus performantes en la matière portées par le SDEY. Un label qui a séduit par-delà les seules frontières icaunaises, puisqu’il sera repris au niveau national.

C’est à l’unanimité moins une voix, que le SDEY a voté une motion sur l’avenir énergétique de la France, préconisant entre autres, l’accélération du développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène, du gaz vert, de la biomasse et de la simplification des procédures pour un aboutissement plus rapide des projets. Il y a urgence tonne son président : « Faut reconnaître quand même que la France détient le pompon en termes de délai pour réaliser quelque chose… ». Et le temps, c’est justement ce dont on manque le plus cruellement pour construire le monde énergétique de demain…

 

Dominique BERNERD

 


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Tiens, on se croirait presque revenu à la formule des matchs disputés en aller/retour version coupes européennes ! Et pour cause, la précédente opposition entre l’AJ Auxerre et l’AS Monaco date du 28 décembre dernier. Une rencontre qui eut lieu en pleine période de « Boxing Days » à la française. Une exception culturelle pour les supporters de la Ligue 1, pas habitué à un tel calendrier. Une confrontation initiale qui s’était soldée par une défaite sur un score méritoire de 2 à 3 face au club du Rocher. En sera-t-il de même mercredi soir sur les bords de la Méditerranée ?

 

AUXERRE : Ce n’est pas vraiment le hasard. L’explication se trouve dans le principe du championnat de France, disputé en phase de matchs « aller » et de matchs retour. Un mois à peine après la première rencontre qui avait vu la formation monégasque l’emporter d’une courte tête sur les Icaunais, l’AS Monaco reçoit les protégés de Christophe PELISSIER au stade Louis II. Une rencontre qui sent le soufre pour les Bourguignons, en cruel manque de points !  

Qu’espérer, dans le fonds, de ce déplacement périlleux si loin de ses bases arrière à une heure et demie de vol depuis Orly un mercredi soir de février ?! Beaucoup de choses, si l’on en croit les propos du coach, qui lors de son point de presse d’avant-match, a assuré que le groupe effectuait le déplacement avec la ferme intention de montrer ses qualités de jeu face à l’adversaire. Et de ramener quelque chose dans la besace ?

« Nous allons apporter la même résistance sur le terrain que lors du match aller, souligna Christophe PELISSIER, qui s’épancha longuement sur le mental de ses troupes après le revers immérité face à Montpellier dimanche. Une partie perdue sur le score de deux à zéro et un pénalty raté du pauvre capitaine Birama TOURE, en manque de confiance devant la cage du portier adverse.

Il est vrai, au vue de la physionomie de la rencontre face aux Héraultais que le sort de la partie aurait pu être tout autre, avec une belle domination des Bourguignons et deux frappes qui allaient mourir sur les poteaux.

Toutefois, attention, changement de registre face aux quatrièmes de Ligue 1 et prétendants à l’Europe : l’ASM représente un tout autre calibre que Montpellier en proie aux affres du doute. « C’est une formation de très haut niveau, concède le coach qui se livre face aux journalistes, on sait très bien ce qui nous attend ! ».

Confrontée au cycle infernal de six matchs à jouer en une vingtaine de jours, dont celui de la Coupe de France face à Rodez à domicile le 08 février, l’AJA qui présentera un groupe au grand complet mercredi soir sans la moindre absence imputable à une blessure doit relever la tête très vite et sortir du guêpier de la zone de relégation où elle occupe pour l’heure la dix-neuvième place.

« Il nous faut retrouver la confiance, lâche l’entraîneur auxerrois, on n’arrive pas à concrétiser alors que l’on peut être dominateur comme face à Montpellier… ».

Défendre ses chances, crânement. Voilà l’objectif avoué et assumé par Christophe PELISSIER qui a su distiller les mots psychologiques qu’il fallait au lendemain de la nouvelle défaite de son équipe. Des mots où le positivisme et l’unité ont subjugué les joueurs avec détermination en leur permettant de retrouver le bon chemin qui mène à la victoire.

Des mots qui ne doivent pas pour autant occulter les actes ! Rendez-vous est donc pris ce mercredi 01er février à partir de 20 heures…

 

Thierry BRET

 


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Présent ce dimanche au stade Abbé Deschamps, l’ambassadeur plénipotentiaire de la République populaire de Chine, Lu SHAYE, a répondu favorablement à une invitation lancée par le propriétaire de l’AJ Auxerre, James ZHOU. Une manière symbolique de célébrer le nouvel an chinois, placé sous le signe du lapin…

 

AUXERRE : Selon vous, pourquoi le football de haut niveau ne parvient-il pas à percer en Chine ?

C’est difficile à dire, mais l’histoire du football en Chine est beaucoup plus récente qu’en France. A peine une trentaine d’années pour les matchs professionnels contre plus d’un siècle en France. La culture du foot existe en Chine, mais n’y est pas aussi solide qu’ici, que ce soit au niveau de la formation des joueurs ou du système d’organisation. Personnellement, j’en suis désolé, même si je ne suis pas expert en la matière, mais j’espère que les échanges sur ce plan entre nos deux pays, ne feront qu’améliorer les choses et un club comme l’AJA a un rôle à jouer bien sur… 

Sport et politique ont toujours été étroitement liés. On se souvient de la première visite du président américain Richard NIXON en 1972 et de ce qu’on appelait alors la « diplomatie du ping-pong »…

Oui, je crois que la diplomatie du foot peut exister à son tour. Et si la France nous aidait à améliorer notre niveau concernant ce sport, ce serait un grand succès de la diplomatie et cela pourrait même avoir une signification politique… 

 

 

En ce début de nouvelle année, que souhaitez-vous pour votre pays ?

Bien sûr, le bonheur, le succès et la prospérité… 

Et pour le reste du monde ?

La même chose ! (rires). Mais aussi la stabilité, le développement et la paix. Il y a la guerre dans le monde aujourd’hui.Et on espère qu’elle prendra fin au plus tôt. La Chine et la France peuvent ensemble faire des efforts en ce sens… 

Pour en revenir au sujet du jour, quel est votre pronostic pour ce match de l’AJA contre Montpellier ?

Je prévois 2 à 1… En faveur de l’AJA bien sûr ! (rires).

 

Propos recueillis par Dominique BERNERD

 

 


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La séance de vœux des élus du Rassemblement National de l’Yonne s’est muée en un exercice oratoire récapitulatif des premières actions concrétisées sur le terrain par les intéressés eux-mêmes depuis la prise de leurs fonctions. Un bilan non exhaustif de sujets, effectué sur différentes strates d’intervention. Qu’elles soient hexagonales, régionales ou locales. Avec à la baguette, le chef de file de la représentation souverainiste sur le territoire, un Julien ODOUL, très en verve qui devait profiter de la circonstance pour rappeler que le RN reste le premier parti d’opposition à la gouvernance actuelle…

 

AUXERRE: L’heure du bilan s’est-il établi en guise de grandes résolutions à tenir chez les élus du RN ? Afin de montrer toute leur détermination à jouer plus que jamais leur rôle de premiers opposants à la politique gouvernementale et au chef de l’Etat en 2023 ?

C’est en substance le message liminaire qu’ont voulu passer le parlementaire de l’Assemblée nationale Julien ODOUL (député de la troisième circonscription de l’Yonne) et les deux conseillers régionaux, assis à ses côtés à la tribune d’une rencontre avec la presse, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Le député de la première circonscription de l’Yonne Daniel GRENON était excusé pour raisons personnelles.

Prenait part également à cette explication de texte très fournie dans les détails, Xavier ROSALIE, le singulier maire de Piffonds qui ne pratique pas la langue de bois dans ses propos et multiples anecdotes qui relatent le quotidien de sa commune rurale.

 

Quatre propositions de lois portées par Julien ODOUL…

 

A quoi servait exactement cet exercice oral, se définissant comme une véritable rétrospective des actions menées lors de ce semestre écoulé ? A prouver en l’argumentant de chiffres et d’exemples détaillés à l’appui que les élus du RN ne restaient pas les bras croisés comme des spectateurs inertes en attendant que les choses se passent au sein des hémicycles respectifs qu’ils fréquentent. Y compris à la Région

Cet entretien testimonial autour du bilan de ces six derniers mois de 2022 devait s’articuler autour des propositions de lois – au nombre de quatre - déposées par Julien ODOUL dont la toute dernière se rapportait à la possibilité de pouvoir expulser un étranger sous le coup d’une OQTF. Il fut également question des textes visant à interdire les rodéos urbains sauvages. Des actes d’incivisme qui font avec régularité constante la une de l’actualité. Mais, il était aussi question du texte offrant la possibilité de financer le permis de conduire via le compte personnel de formation ainsi que celui renforçant le respect et le bien-être animal afin de mieux lutter contre les abandons massifs de nos amis domestiques chaque année en France. Environ 100 000 animaux laissés au bord du chemin en moyenne, ce qui est en toute objectivité proprement scandaleux...

 

Des travaux rejetés par « dogmatisme et bêtise » par les autres groupes…

 

Le travail des parlementaires du Rassemblement National – le groupe d’opposition le plus important en termes de représentation au Palais Bourbon - se traduit aussi dans les faits par vingt-huit questions écrites au gouvernement. Celles-ci ont touché des sujets de terrain, la résultante de sollicitations d’élus locaux ou de représentants associatifs – notamment le thème des transports avec le TER circulant au nord de l’Yonne, la désertification médicale ou le besoin d’un second lycée sur le Sénonais ainsi que la hausse des charges pour les locataires de logements sociaux…, sans omettre les professionnels – on pense aux artisans boulangers et aux bouchers devant faire face à l’augmentation inéluctable des coûts de l’énergie.    

Ne se privant pas de prendre la parole dans le saint des saints de la vie démocratique que représente l’Assemblée nationale, l’élu de l’Yonne est intervenu dix-huit fois au micro, la plus récente abordait le port de la tenue uniforme des scolaires dans les écoles et les collèges. Un item proposé dans le cadre de la niche parlementaire du groupe bleu marine qui n’aura pas connu le succès auprès des autres députés ni leur approbation, puisque rejeté à l’instar des six autres projets présentés par le RN.

« Par dogmatisme, bête et méchant de tous les autres groupes politiques, ces propositions de lois ont été rejetées systématiquement, lâche un Julien ODOUL profondément amer, ces propositions concernaient la vie quotidienne des Français en augmentant leurs salaires, en luttant contre les inégalités à l’école, en refusant les ZFE, ces zones territoriales anti-pauvres qui vont exclure de fait toutes celles et ceux qui ne peuvent pas acquérir un véhicule électrique. C’était aussi revivifier la démocratie en instaurant les principes de la proportionnelle. Bref, que du bon sens partagé par une large majorité de Français et cela a été balayé…».

La verrue au beau milieu de ce bilan semestriel du RN ? Vraisemblablement !

 

Une pique qui cible les élus des Républicains qui ne « travaillent » pas !

 

En qualité de président de groupe au Conseil régional Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL procéda ensuite à un exercice similaire, résumant point par point les activités de sa formation durant l’année écoulée à Dijon.

« Nous sommes rentrés dans l’hémicycle régional en juin 2021 avec l’intention de protéger les citoyens de notre territoire, souligne le député de l’Yonne septentrionale, cela s’est traduit dans les faits par plus de deux cents prises de parole en séance plénière, cent-quatre textes qui ont été déposés depuis le début du mandat. Sur la seule année 2022, c’est 151 interventions orales, 56 textes déposés, 41 amendements, quinze motions et vœux…Très franchement, nous sommes le seul groupe d’opposition régionale à remplir notre mission car les élus Les Républicains ne travaillent pas, de manière volontaire ou involontaire, peu importe ! ».

Et le numéro cinq de la formation bleu marine de saluer le travail des deux conseillers régionaux assis non loin de lui, Audrey LOPEZ et Pascal BLAISE. Ce dernier ayant pris souvent la parole sur le dossier dont il a la charge au sein de sa commission, c’est-à-dire les transports.

Défense des automobilistes avec la suppression de la TIPCE, désertification médicale ou gratuité des transports pour les étudiants, autant de sujets au demeurant importants qui auront été défendus par les élus du RN dans la capitale des ducs de Bourgogne l’année dernière.

Julien ODOUL rappela aussi son attachement patrimonial au site de l’abbaye de Pontigny – « un sujet qui n’a pas fini de faire parler de lui déclare-t-il un brin prophétique, il existe une sorte de malédiction sur ce dossier ! » - mais aussi autour de la mobilisation contre la fermeture de BENTELER, le site industriel de Migennes et la perte de ses 400 emplois, « une motion a été rédigée par tous les groupes, adoptée à l’unanimité… ».   

Considérant le bilan de l’année écoulée, « riche » et « constructif », le porte-étendard du souverainisme à l’estampille RN ne comprend pas l’obstruction permanente faite par les élus des autres formations envers leurs projets. Une forme de « sectarisme » primaire qui n’apporte rien de bon à la vie démocratique, selon lui. L’un des enjeux politiques de la nouvelle année qui commence pour changer de paradigme…

 

Thierry BRET

 

 


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