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La civilisation, c’est la maîtrise de soi et la continuité dans l’effort. Mais, de nos jours, c’est plutôt à l’instar de la fameuse comptine « trois petits tours et puis s’en vont … » ! Dans une presse économique bien connue, il a été annoncé que la ministre de la Santé et des Affaires sociales, Agnès BUZYN, envisageait d’être candidate aux élections européennes. La passe de trois, pourrait-on dire ! Après Nicolas HULOT, ministre de l’Ecologie qui devait démissionner au bout d’un an et Gérard COLLOMB, ministre de l’Intérieur qui a rendu son tablier dix-huit mois après sa nomination, c’est désormais le tour de Madame la ministre de la Santé de revoir sa copie initiale et d’envisager une honorable porte de sortie électorale. Mais quid de ses engagements ?

TRIBUNE : Si Nicolas HULOT s’est éloigné du gouvernement pour d’obscures raisons pseudo environnementales, Gérard COLLOMB, lui, a démissionné pour retrouver son confortable fauteuil d’édile à Lyon. Mais, avant de quitter son ministère, il a pris soin de préciser que « la situation était explosive dans ce qu’on appelle les quartiers… ». Un constat alarmant, certes, qui ne l’a pas empêché néanmoins de quitter le navire sur lequel il était embarqué. En d’autres temps, moins mémorables, on aurait employé un mot beaucoup plus acerbe pour qualifier ce type de comportement : la désertion.

Maintenant, c’est Agnès BUZYN qui possède des velléités de poudre d’escampette avant que les grandes réformes autour de la santé et de la retraite ne surviennent. L’actuelle ministre veut profiter d’une belle opportunité au Parlement européen où, le moins que l’on puisse dire, ce n’est pas une tâche stakhanoviste qui l’attend. Chacun sait que les parlementaires européens ne risquent pas « le burn-out » par leur omniprésence !

Nos ministres appliquent avec constance cette ritournelle que l’on chantait autrefois aux enfants : « les petites marionnettes, trois petits tours et puis s’en vont… ». Ancien ministre de l’Economie, Hervé GAYMARD, raconta à qui voulait l’entendre cette anecdote significative de cet état d’esprit, venant lui-même d’être pourvu de son maroquin. Il rencontra son homologue allemand qui lui dit tout de go : « Oh toi, tu es le sixième ministre de l’Economie que je croise en huit ans ! ».

L’opinion ironique de nos voisins allemands…

En entendant cette réflexion pertinente et cocasse, on comprend mieux cette remarque d’Alfred GROSSER sur l’amitié entre nos deux peuples : « Les Français n’aiment pas les Allemands mais les respectent. Les Allemands aiment les Français mais ne les respectent pas... ». Comment peut-on être respecté au fond quand on fait preuve d’une telle versatilité au niveau de son comportement et de son implication ?

L’écologie, la sécurité et la santé constituent des défis majeurs pour notre pays. Et que font les ministres en charge de ces postes-clés ? Ils en profitent pour partir et orienter leur propre carrière politique.

Il y a quelques mois, nous avons commémoré la victoire de 1918. Une conquête sur les forces belliqueuses qui a été acquise au prix d’un effort surhumain, avec huit millions de Français ayant subi avec beaucoup d’abnégation des conditions de vie épouvantables pendant quatre ans. Un des nombreux écrivains-héros de cette guerre, Roger VERCEL, faisait dire à l’un de ses personnages, un héros également, lorsqu’on parle d’un déserteur : « Les poilus indulgents pour les défaillances étaient intransigeants sur la question de la désertion... ».

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Comment va-t-on pouvoir mettre en œuvre les réformes indispensables à notre pays et sa survie si les ministres donnent l’exemple de ne point s’y intéresser et de quitter le vaisseau de la gouvernance déjà si complexe à manœuvrer ?

Le trou de la sécurité sociale est récurrent depuis des décennies. Pour tenter de le combler, Michel ROCARD, alors Premier ministre, a créé la CSG (Contribution sociale généralisée) en 1991. Son taux était de 1,1 % au départ. Puis,  Alain JUPPE, l’un de ses successeurs, a imaginé à son tour un expédient, la CRDS, applicable au taux de 0,5 %, et la Caisse d’amortissement de la dette sociale où l’on jetait les déficits de la Sécurité Sociale, autrement dit, « le trou dans le trou ».

Cinq ans d’implication et d’assiduité à son poste ne sont pas de trop…

Fin 2017, la dette sociale accumulée depuis la création de la CADES s’élevait à 139,5 milliards d’euros. Actuellement, le taux des prélèvements sociaux atteint 17,20 %. Etonnez-vous, après de tels coups de butoir répétitifs au plan de la fiscalité, que les gens expriment leur ras-le-bol et descendent dans la rue, revêtus de gilets jaunes ou pas !

Chacun sait que la santé est un immense défi pour notre pays. Du fait de la démographie galopante, avec l’allongement de l’espérance de vie et le nombre croissant de personnes âgées de plus de 62 ans qui vivent dans l’hexagone. Ce qui induit de facto que les dépenses de santé sont de plus en plus importantes.

À cela s’ajoute le problème lancinant de la désertification médicale des territoires. Il ne s’agit plus de recourir à des expédients quelconques comme augmenter indéfiniment les prélèvements sociaux pour résoudre la problématique. Mais d’étudier méthodiquement les mesures nécessaires à mettre en œuvre et d’organiser la concertation avec toutes les parties prenantes, pour que cette réforme sanitaire soit viable.

Pour cela, un delta de cinq ans d’implication et d’assiduité n’est pas de trop pour l’occupant du ministère de la santé. Or, Agnès BUZYN a fait savoir qu’elle préférait le chant des sirènes d’un mandat européen, moins de deux ans après avoir été nommée à ce poste capital plutôt que de poursuivre jusqu’au bout sa mission !

Les Poilus ont su gagner la Première Guerre mondiale au prix de sacrifices monstrueux. Est-ce avec des ministres qui ne sentent guère impliqués que l’on va relever le défi du troisième conflit mondial qui se joue depuis plusieurs années avec la mondialisation ?

Emmanuel RACINE


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Les Chambre de Commerce et d’Industrie tentent de faire face tant bien que mal aux changements de cap voulus par les politiques. Elles ont eu à subir des prélèvements importants en 2018, soit une ponction de cent millions d’euros. Chose qui avait été décidée l’année précédente. D’ailleurs, l’opération devrait être réitérée jusqu’en 2021. Toutefois, leurs dirigeants, à l’instar du président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, espèrent toujours dans leur for intérieur, que cette prise de décision initiée par la gouvernance soit revue à la baisse, voire totalement prorogée. En substance, cet argent est prélevé aux entreprises et qu’elles n’en sont aucunement bénéficiaires par un quelconque retour sur investissement même si le ministre des Finances avait pris un engagement contraire dans ses déclarations initiales.

SENS : Quelles en ont été les conséquences directes pour le budget de fonctionnement de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne ?

Ce prélèvement induit quatre millions d’euros en moins pour la chambre consulaire de Bourgogne Franche-Comté et une enveloppe de 400 000 euros dont la chambre de commerce départementale doit se priver. Sachant, comme je l’ai précisé en préambule, que cette ponction se renouvelle chaque année. Concrètement, le budget icaunais aura été divisé par trois entre 2012 et 2021. Cela impacte nos investissements. Et si nous avons pu faire face jusque-là, c’est grâce aux économies de mutualisation que nous avions réalisées lors de la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté.

Avant tout, nous nous inscrivons sous le sceau de l’entrepreneuriat dans la gestion de la chambre consulaire. Grâce à ce rapprochement qui nous aura permis de mutualiser nos organismes, deux millions d’euros ont été économisés et ont été laissés dans les chambres territoriales. Mais, on n’est pas encore au bout de cette démarche.

Cette orientation stratégique n’a nullement affecté les investissements…

Maintenir la qualité et l’ergonomie de notre outil de travail demeure la priorité. La CCI de l’Yonne a assuré par exemple au cours de ces derniers mois la rénovation de ses bâtiments, la réalisation d’outils numériques à destination des mandants (les entreprises), l’adaptation des hôtels consulaires à devenir de véritables hôtels d’entreprises avec des locataires, et surtout l’optimisation des pépinières (six en nom propre et une déléguée) qui bénéficient aussi de rénovations régulières. Il nous faut par contre réfléchir à des solutions qui nous permettent de conserver nos espaces professionnels en l’état…

Vous mettez l’accent sur le côté entrepreneuriat dans la manière d’aborder le pilotage et la gestion de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Est-ce une entreprise à part entière ?

Oui ! Chaque président de CCI est un patron en puissance, à la tête d’une structure indépendante et autonome. Cependant, il existe d’énormes disparités d’une région à l’autre et un manque de cohésion flagrant de ce réseau économique. Peut-on réellement comparer le domaine d’intervention de la CCI du Territoire de Belfort à celles de l’Ile de France ? Cela ressemble à l’écart qui existe entre une multinationale et un commerce local. Aujourd’hui, je suis favorable à l’émergence d’un lobby des CCI qui aurait pour vocation de fédérer l’ensemble des organismes de la métropole à travailler en parfaite osmose et non pas de les opposer entre elles. Mais, attention, cela n’empêcherait nullement les CCI territoriales de posséder chacune leurs ambitions et de défendre leurs intérêts…

Selon vous, ce réseau avait-il besoin de se réformer ?

Je pense qu’il était temps de procéder à une réforme en profondeur. Mais dans mon esprit, je l’envisageais plus en phase directe avec le monde économique. En accentuant notre écoute vers toutes les entreprises. Devenir in fine, une sorte de parlement à leur service. Alors que la réforme actuelle, de par la dépendance dans laquelle elle nous met vis-à-vis de l’Etat, pose de réels problèmes.

La vocation des CCI est de revenir à nos fondamentaux. Les entreprises ne sont pas forcément informées de la pertinence de cette situation. Car, il existe un vrai déficit de communication.

Si cette réforme doit aboutir à la création d’un réseau de CCI plus soudées et solidaires, qui soient plus à l’écoute des entrepreneurs avec des solutions modernes et concrètes à leur proposer, ce serait hautement positif. C’est sûr, on dépoussière, on innove, on prend des risques et on se remet en cause. On entre de plain-pied dans un principe disruptif comme le souhaite l’Etat, en y injectant de la libre concurrence tout en proposant des services payants, autour de l’innovation et de l’assistance.

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Bref, la Cci devient un prestataire de services. Mais, c’est un plan qui aurait une chance de réussir si l’Etat nous laissait dix ans devant nous pour sa mise en œuvre. Aujourd’hui, cela va bien trop vite pour compenser, sans casse cette perte de ressources. Il nous aurait fallu un peu plus de temps pour le faire dans les règles de l’art. Avec la révision de nos missions, on aurait pu réussir…

Vous parlez de cette réforme comme si elle avait d’ores et déjà échoué…

Non, elle n’est pas vouée à l’échec ; la réforme peut se vivre de trois manières différentes. La première, et j’espère que ce sera le cas en Bourgogne Franche-Comté, renforcerait les efforts dans la mutualisation, en gérant les actifs de manière optimale tout en maîtrisant le coût des activités onéreuses.

La seconde serait de tendre vers une régionalisation complète avec la suppression du statut d’établissement public départemental et un rattachement à la région. Certes, il y aurait sans doute une possibilité de s’en sortir à moyen terme mais ce serait la mort garantie du réseau de la CCI sur notre territoire.

Reste la troisième option : ce  serait le rapprochement des Chambres de commerce et d’industrie avec les chambres des métiers et de l’artisanat au niveau départemental. Cela nous permettrait de sortir de ce faux débat qui existe sur les statuts des entreprises adhérentes et de constituer un véritable parlement des entreprises sur le territoire.

De ces trois réformes, nous allons travailler avec la Chambre régionale où nous avons la chance d’avoir un président qui a été élu sur le respect du territoire, et qui se bat pour le maintien d’un organisme territorial.

Quant à mon souhait personnel, il faudrait que de ces trois hypothèses, ce soit la première solution qui soit adoptée en privilégiant des rapprochements ponctuels avec la Chambre des métiers et de l’artisanat. D’ici fin mars 2019, une décision sera prise lors de l’assemblée générale…

Vous effectuez votre troisième mandat à la présidence qui court jusqu’en novembre 2021. Comment voyez-vous ces trois prochaines années pour la CCI de l’Yonne ?

Mon objectif est de préserver le statut d’établissement public de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Cela passe par une analyse approfondie de l’existant et un abandon de certaines missions qui en découlera. Forcément, cela engendrera des conséquences sociales. Notamment, grâce à des départs à la retraite.

Quant aux entreprises, elles deviennent, et c’est normal, plus exigeantes en termes de qualité de services. Ces derniers vont évoluer. Certains n’existeront plus. D’autres apparaîtront. Nous sommes à la veille de cette disruption. Mais, cela n’altèrera pas la suractivité de la chambre consulaire…

 


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Spécialisée dans la pose de canalisations électriques et numériques, qu’elles soient sous-terraines et aériennes, la société de travaux publics de Saint-Florentin diversifie ses activités. Un mode opératoire qu’elle va intensifier au cours de ces trois prochaines années, pour faire face à la baisse conséquente de la commande publique dont elle était trop dépendante. Une perspective encourageante selon son dirigeant, Eric CHARTON, qui ambitionne de s’entourer de nouvelles compétences professionnelles pour parvenir à ses desseins. Une vingtaine de postes, au profil qualifié, devraient renforcer les effectifs des quatre centres d’activité d’ici le terme de l’année…

SAINT-FLORENTIN : Le changement de tactique devrait s’avérer payant pour DRTP, la PME positionnée dans le domaine des travaux publics. Grâce à la diversification de ses activités et l’ouverture vers la multi-clientèle dont le secteur privé, la structure contournera la récurrente problématique inhérente à la restriction de la commande publique. A laquelle l’entreprise était un peu trop liée depuis plusieurs années, de l’aveu de son responsable, Eric CHARTON.

Conséquence immédiate de ce choix stratégique novateur : l’entité de Saint-Florentin recrute. Afin de pourvoir ses quatre centres de profit des personnels idoines en matière de compétences professionnelles, pouvant répondre aux besoins spécifiques. Ces centres sont implantés dans l’Ain, le Loiret, la Marne et l’Yonne.

Un chiffre est d’ores et déjà annoncé par le dirigeant de la PME ; une vingtaine de postes devraient être créés d’ici la fin de l’année. Quant au profil type, il vise à s’adjoindre le bénéfice de personnes diplômées, ayant parmi leurs appétences, outre leur motivation et qualification, le désir de manager des équipes. Ce personnel d’encadrement de chantier comprendra des techniciens supérieurs issus des écoles spécialisées dans les travaux publics.

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S’appuyer sur les bienfaits de l’alternance…

Toutefois, la recherche de ces personnels qualifiés s’avère toujours complexe. Il est, en effet, très difficile aujourd’hui pour les entrepreneurs des travaux publics de pouvoir se doter de cette main d’œuvre indispensable à leur épanouissement. L’un des objectifs de l’entreprise est aussi le développement de la formation.

Son rayonnement national lui impose de répondre avec efficience et spontanéité à la complémentarité des équipes qui interviennent selon la typologie des chantiers.

Ainsi, l’apport de l’alternance, au niveau de l’accueil des apprentis, s’inscrit parmi les sages résolutions mise en exergue avec les besoins de la structure. Quant à la féminisation, elle gagne peu à peu du terrain.

De 5 à 10 % de l’effectif de la société proviennent de l’apprentissage. C’est le fruit de conventions formalisées avec les centres pédagogiques de Châtillon-sur-Seine et des écoles techniques qui préparent aux métiers des travaux publics (IUT Génie civil à Auxerre ou à Troyes). La démarche est similaire avec le CIFA de l’Yonne, via son atelier de mécanique et assistant PMI.

Réalisant un chiffre d’affaires annuel de vingt millions d’euros, DRTP entame donc la nouvelle année avec de sérieuses ambitions pour conquérir les marchés publics et privés. La PME emploie plus d’une centaine de collaborateurs.

 


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Un dossier sur quatre déposé auprès des services de la Banque de France sur le territoire de l’Yonne est la résultante d’une difficulté immobilière. Ce phénomène va en s’amplifiant d’année en année et concerne le plus souvent de jeunes ménages qui ne peuvent plus faire face à leurs remboursements de crédit, contractés sur plusieurs années. Malgré un coût du logement moindre que l’Ile de France, l’endettement immobilier demeure très élevé dans notre département (45,1 %) et se situe bien au-delà du taux observé pour le reste de la Bourgogne Franche-Comté (38,6 %).

AUXERRE : Comment expliquer de tels écarts avec les autres départements de la région Bourgogne Franche-Comté ? Les chiffres à leur lecture parlent d’eux-mêmes. En matière de surendettement, l’Yonne affiche un zéro pointé pour ce qui est du dossier de l’accès à la propriété.

Cibles visées : les néo-propriétaires. De jeunes couples qui se saignent les veines pour honorer les échéances mensuelles de leurs prêts, venant grever de manière automatique leur budget.

A titre comparatif avec l’ensemble des départements de la région, le différentiel se creuse. Soit un écart de 6,5 % en défaveur du département le plus septentrional de la contrée.

De multiples causes peuvent amener à ces situations complexes à gérer. La perte d’un emploi, la mobilité qui engendre des frais supplémentaires, la recomposition familiale, la baisse du pouvoir d’achat.

Le chômage, à titre d’exemple, régresse quelque peu sur notre secteur. Toutefois, il touche encore 8,3 % de la population. Alors que la statistique n’excède pas 7,7 % à l’échelle régionale.

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Un état de fait imputable à de multiples facteurs…

Faudrait-il rechercher les origines de la problématique dans la faiblesse des salaires versés dans notre département et au niveau de qualification professionnelle alors que le nombre d’allocataires bénéficiant du RSA (5,3 %) se positionne là aussi au-delà de la moyenne de la Bourgogne Franche-Comté (4 %) ?

Ce n’est pas pour rien que l’Yonne possède l’un des taux de surendettement les plus élevés de France. Même si la tendance est baissière pour la sixième année consécutive. Une observation qui impacte aussi l’Yonne et ses 1 350 personnes concernées.

Sociologiquement, l’Yonne ne brille pas au niveau de la réduction de son taux de pauvreté et de l’illettrisme, enregistrant des seuils importants (14,6 % de la population), tandis que les données régionales se stabilisent à 13,2 %.

Elément inquiétant à ajouter au dossier : plus de 50 % de ces personnes en situation précaire ne touchent guère que le SMIC en termes de revenus, voire ne disposent pas des capacités financières suffisantes pour honorer leurs remboursements d’emprunts.

Reste le paramètre du coût de la mobilité et des transports. Un facteur aggravant depuis la hausse inexorable du prix des carburants observée au cours de ces dernières semaines.

On le voit, et même si la situation ne s’aggrave pas dans l’Yonne, de nombreux sujets de préoccupation persistent encore selon les rapports officiels de la Banque de France. Le dernier en date se destine aux retraités dont la vie quotidienne se dégrade et qui intègrent dorénavant les paramètres de surveillance de la vénérable institution.


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L’antisémitisme est l’affaire de la Nation toute entière. Mardi en fin d’après-midi, sur le parvis de l’Hôtel de ville d’Auxerre, les représentants de multiples formations politiques, mouvements et associations ont fait bloc face un public garni en manifestant leur désapprobation contre le fléau antisémite qui frappe à nouveau la France au plus profond de sa chair. Rejetant cette haine indigeste, devenue une incitation au meurtre, toutes et tous se sont recueillis avec beaucoup de solennité durant de longues minutes en souvenir des victimes innocentes de ces actes dramatiques…

AUXERRE : L’antisémitisme n’est pas la France ! Dénonçant la xénophobie et l’homophobie qui menacent les libertés individuelles dans notre pays, les représentants d’une quinzaine de partis politiques, mais aussi de mouvements associatifs, se donnaient le mot pour rejeter de manière publique cette forme honteuse d’ostracisme qui remet en cause les fondamentaux de notre société.

Une réaction spontanée qui avait pour objectif de condamner la multiplication de ces actes au cours de l’année 2018 et de ce début de nouvelle année.

A l’énoncé d’un credo répétitif, « ça suffit ! », femmes et hommes, qu’ils soient politiques ou de la sphère publique, écoutèrent à l’unisson le message lu par Mani CAMBEFORT, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de l’Yonne.   

Ce dernier rappelait que « l’antisémitisme n’est pas une opinion mais un délit ». Puis, il égrena les patronymes de celles et ceux qui ont été les victimes de leurs bourreaux parce que Juifs : Ilan HALIMI, les enfants de l’école Ozar Hatorah, les malheureuses personnes de l’hyper cacher de Paris, Sarah HALIMI ou encore Mireille KNOLL. Tous décédés, assassinés, parfois torturés…

S’élever contre toute forme d’agression et de discrimination…

Le sens commun de la République, ces personnalités l’ont fièrement arboré sur l’esplanade de l’Hôtel de Ville. Même si, dans le débat public, leurs opinions peuvent devenir divergentes. Adoptant le principe vertueux de l’Union sacrée, face à la banalisation de la haine et à la barbarie, toutes et tous ont voulu témoigner par leur présence leur engagement dans le respect de la liberté et de ce refus inexpugnable de l’antisémitisme.

Réaffirmant que rien ne pouvait justifier de telles dérives et comportements, Mani CAMBEFORT, au terme de sa lecture, évoqua le principe de la constitution et de son article 1 : « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion » et le respect de toutes les croyances.

Une note d’espérance partagée par ces centaines d’Auxerrois qui, tous en chœur, ont clôt ce moment républicain, empli d’émotion, en entonnant la Marseillaise…

 

 


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