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Les télécommunications 4G sont désormais possibles depuis le cadre de l’impressionnant chantier médiéval ouvert il y a plus de vingt ans. L’installation d’un pylône financé par les quatre opérateurs historiques de la téléphonie offre une ouverture salvatrice vers le monde. Supprimant au passage une des zones blanches endémiques de l’Yonne. Deux membres du gouvernement ont effectué le déplacement en terre de Puisaye afin d’officialiser la première des vingt-cinq infrastructures devant être déployées sur notre territoire d’ici 2020 dans le cadre du déploiement du numérique…

TREIGNY : Etrange paradoxe que celui-ci ! La téléphonie 4 G est dorénavant fonctionnelle avec un débit de très belle facture depuis l’univers à vocation moyenâgeuse incarné par le château de Guédelon. 

Le premier pylône accueillant la 4G mutualisée aux quatre opérateurs de la téléphonie a été inauguré ce jeudi 11 juillet en présence de nombreuses personnalités. Deux ministres avaient fait le voyage pour valider une concrétisation voulue par le gouvernement.

En charge de la politique de la Ville et du Logement, Julien DENORMANDIE était accompagné du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE.

Une opportunité pour les deux représentants de l’Etat de réaffirmer haut et clair les intentions du Premier ministre dans sa résolution de la fracture numérique dans laquelle l’Hexagone est plongé.

Le numérique n’est pas un luxe, c’est un droit !

Faire de la France un pays connecté à 100 % s’inscrit parmi les prérogatives prioritaires pour le gouvernement. Julien DENORMANDIE avait négocié en son temps les accords avec les quatre opérateurs de la téléphonie (Bouygues, Free, SFR et Orange), donnant naissance au « New Deal Mobile ». C’est dans ce cadre-là que ce pylône a été installé sur l’un des parkings du site touristique de l’Yonne.

Un deuxième pylône verra le jour du côté de Moutiers à la grande satisfaction des élus de cette partie de la Puisaye dont l’édile de Treigny. In fine, l’Yonne bénéficiera d’une dotation de vingt-cinq édifications métalliques favorisant la propagation des ondes. Mille deux cents réalisations complèteront ce dispositif de couverture optimale à l’échelle de la nation.

 


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Rejoindre la famille universelle du Rotary International, c’est faire acte d’altruisme et de générosité envers celles et ceux qui en ont le plus besoin dans notre société. Le club service de Puisaye-Forterre ne déroge pas à la règle. Un credo inéluctable où se reconnaissent les vingt-et-un membres de la structure. Deux chèques, fruits de manifestations caritatives réalisées en cours de saison, récompensent ainsi ce soutien infaillible à la jeunesse, l’une des cibles choisie par le mouvement solidaire aux origines américaines. Qu’il s’agisse du Centre de loisirs local ou de la classe à horaires aménagés cinéma du collège, tous deux deviennent les heureux bénéficiaires de ce geste à valeur ajoutée…  

CHARNY OREE DE PUISAYE : L’altruisme demeure une vertu noble de l’humanité dont certaines personnes entretiennent vigoureusement la flamme. Les représentants du Rotary club de Puisaye-Forterre s’inscrivent dans cette pure logique où la bienséance s’invite toujours au premier plan. De manière quasi quotidienne, car un engagement au sein de ce club service international équivaut à ne jamais baisser la garde de la bienveillance et de la solidarité.

Récemment, le nouveau  président en exercice, Philippe GEORGES, maire du Val d’Ocre, a procédé à l’une des cérémonies protocolaires dont le mouvement rotarien use lors de ses instants solennels.

Celui-ci l’était par le poids de sa symbolique. La cible visée n’était autre que le monde de l’enfance. Cette jeunesse dont il est nécessaire d’encourager le civisme et l’acceptation de l’autre sans omettre l’accès à la culture. Une mission qui sied très bien au Rotary.

Un équipement très onéreux pour la mobilité du petit Antonin…

La cause du petit Antonin a dû inspirer les acteurs de la commission des œuvres sociales propre au club. Comment ne pas être sensibilisé par l’existence de ce jeune garçon, souffrant d’une maladie rare, la myopathie de Duchenne, qui ne peut se mouvoir à bicyclette que si l’engin est adapté à ses capacités motrices ?

Malheureusement, un tel équipement est onéreux. Il nécessite pour son acquisition la mobilisation de tous car le siège spécifique devant accueillir tout en confort Antonin coûte très cher. Soit une enveloppe globale de plus de neuf mille euros.

Le don de 1 500 euros émanant du club service mixte de Puisaye-Forterre à l’emblème caractéristique (la fameuse roue rotarienne) est en soi une bouffée d’oxygène pour le Centre de loisirs de Charny Orée de Puisaye, porteur de cette opération solidaire autour du bien-être du garçonnet.

Grâce à cette obole généreuse, le budget s’étoffe considérablement pour atteindre à ce jour plus de 6 500 euros. Il est fort à parier que le reliquat devrait être comblé assez rapidement.

Un bonheur ne venant jamais seul, les élèves fréquentant la CHAC, c’est-à-dire la Classe à horaires aménagés cinéma, sise au collège des « Cinq Rivières », pourront grâce au subside (800 euros) versé par le Rotary s’immerger dans l’univers culturel de la Cinémathèque française à Paris. Un futur déplacement organisé avec le concours des enseignants de l’Education nationale.


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Quel film remarquable, ce « Petit paysan », qui a été diffusé dernièrement sur Arte ! Ce long-métrage d’un réalisme frappant est profondément dramatique. Il présente le courage et le désarroi d’un jeune éleveur français qui doit faire face à l’adversité. La dernière image de ce professionnel dont les vaches étaient frappées d’une maladie était bouleversante. L’agriculteur n’avait d’autre choix que d’abattre son cheptel. C’était un triste soir où marchant seul sur un chemin le menant à sa ferme, nous ne pouvions que partager à ses côtés son drame et son émotion….

TRIBUNE : Le procès des dirigeants impavides de France Telecom est significatif des dérives de l’économie contemporaine : « le malheur aux vaincus de Brennus » devient le « malheur aux humbles », à celles et ceux qui travaillent, qui ne sortent pas d’une grande école mais qui depuis des siècles font la France.

Face à la vague de suicides provoqués par une stratégie mercantile et inhumaine, le président de France Telecom avait eu cette phrase d’un cynisme et d’un mépris absolus : « Le suicide devient une mode dans cette entreprise ! ».

Mais parle-t-on des suicides qui frappent le monde agricole ? Ils sont bien plus nombreux que chez l’opérateur en téléphonie. Car, ils sont répartis sur 550 000 km², où ils passent totalement inaperçus.

Ecrasés par le rouleau compresseur de l’économie dite moderne, de la productivité à outrance, de la mondialisation impitoyable, les agriculteurs subissent les maux communs à ceux qui se battent pour survivre, y compris le poids de la solitude.

Gloire aux valeureux paysans nourriciers de la France

Depuis quinze siècles, les paysans de France ont nourri le peuple. Ils ont payé l'impôt, ils ont fourni les soldats qui ont défendu notre territoire pied à pied, de Bouvines à Verdun, puis ils sont devenus ouvriers, acteurs de la révolution industrielle dans des conditions de vie si bien décrites par Victor HUGO et Emile ZOLA. Enfin, après 1945, lors des Trente glorieuses, ils ont créé « l’or vert » de notre territoire. Une véritable industrie de pointe, de la terre nourricière à l’industrie agroalimentaire, sans oublier notre gastronomie de renommée mondiale.

Grâce à la conjonction d’une nature généreuse et du travail constant et méticuleux de nos paysans, notre pays était un paradis en Europe. Si bien que nos voisins allemands ont forgé ce dicton : « Heureux comme Dieu en France ».
Mais la France est en train de perdre la bataille de l’agriculture : « l’agriculture française se meurt ». « Elle n’est point encore morte », comme « Madame » selon Bossuet. Mais, elle en prend le chemin : revenu dérisoire de la majorité des agriculteurs, prix de vente inférieurs aux prix de revient, exploitants et salariés agricoles dans la précarité. Bref, un sombre tableau de la réalité.

Mais comme ils ne se battaient pas encore assez contre des difficultés qui les submergent, une commissaire européenne qui ne sait probablement pas distinguer un cheval d’un âne, a décidé d’imposer aux paysans français une concurrence déloyale. Comment ne pas voir que les paysans français assujettis à de multiples charges, à d’innombrables règlements, à des contrôles sans fin, tandis que leurs homologues d’Amérique latine,  ne sont point enserrés dans un tel carcan et ont des salaires et des charges sociales dérisoires voire même inexistantes, sauf, bien sûr, la minorité de riches exploitants !
Malgré la somme de règlements sanitaires qui règnent en France, nous avons déjà eu et continuerons d’avoir toutes sortes de scandales alimentaires. Que va-t-il se passer avec des importations massives de pays où toutes ces règles sont quasi inexistantes ? Même si elles existent un peu sur le papier, nous savons tous qu’elles ne sont pas appliquées car il y règne une corruption généralisée.
En Amérique latine, environ 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. On ne sait combien ne mangent pas à leur faim. Probablement un très grand nombre ne goûte que très rarement à la viande. On pourrait penser que l’objectif premier des dirigeants d’Amérique latine serait de nourrir leur population convenablement avant d’exporter leurs produits agricoles en Europe.
Quelle idée candide !  Non, les millions de tonnes de viande bovine ne sont pas faites pour nourrir la population d’Amérique latine mais pour venir inonder les marchés européens et pousser à la faillite et au désespoir les éleveurs français. Les vaches blanches du Charolais sont connues dans le monde entier mais les éleveurs du Charolais et, bien sûr, de toutes les régions de France sont en proie à de grandes difficultés.

Sauver la planète en exportant des produits agricoles à l’autre bout du monde

Ajoutons encore : on ne parle plus que de sauver la planète, de réduire les émissions de carbone, de limiter les transports polluants. Et que fait-on ? On va transporter des millions de tonnes de viande et de produits agricoles sur des milliers de kilomètres à l’autre bout de la planète !

La Commission Européenne interdit la fusion de la branche transport de Siemens et d’Alstom mais un ayatollah de la concurrence veut mordicus aggraver la situation des paysans européens et en particulier celle des paysans français qui est sous ses fourches caudines.

Savez-vous combien gagne un Commissaire européen, quels sont ses avantages innombrables, quel est le montant de sa retraite et à quel âge il la prend ? Renseignez-vous ! Et comparez leur somptueux traitement et tous leurs avantages avec le revenu d’un paysan français, le montant de sa retraite et la protection dont il bénéficie ou, plutôt, dont il ne bénéficie pas !

Car, ce dernier ne subsiste que dans la précarité la plus totale face à l’adversité. Et après cela, étonnez-vous que le Rassemblement national et ceux qu’on appelle les populistes voient leurs flots d’électeurs grossir à chaque élection…
« Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » disait Madame Rolland. « Libre concurrence, que de crimes on commet en ton nom ! »…

Emmanuel RACINE

 

 


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La manifestation culturelle illustrera de très belle façon la prochaine rentrée littéraire, « Livres en Vignes ». Celle-ci mettra l’accent cette année sur le roman historique. C’est en effet l’écrivain Camille PASCAL, auteur de nombreux ouvrages dont « L’été des quatre rois », Grand Prix du roman décerné par l’Académie française en 2018, qui en sera le métronome en qualité de président…

VOUGEOT (Côte d’Or) : Enseignant à la Sorbonne, agrégé d’histoire et auteur de plusieurs ouvrages dont « Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée », le romancier Camille PASCAL sera présent le temps d’un week-end bucolique (les 28 et 29 septembre) en terroir bourguignon.

L’écrivain a répondu favorablement à l’invitation de l’organisatrice de ce rendez-vous automnal, Evelyne PHILIPPE. Il a accepté d’endosser le rôle de président de la manifestation.

Cette grande fête, réunissant épicuriens et amateurs de lecture, sera reçue dans un cadre de prestige : le château du Clos de Vougeot.

« Livres en Vignes » attire chaque année des sommités de la littérature et de la culture à l’instar de Bernard PIVOT,  Patrick de CAROLIS, Daniel PICOULY ou encore Luc FERRY lors des précédentes éditions.


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La maîtrise du verbe ne lui fait pas peur. Ni la verve dont il use à satiété pour jongler avec les mots. Surtout lorsque chacun d’entre eux pèse lourdement dans la balance des explications. Evoquer le plan de réorganisation du centre de formation de la filière industrielle n’est pas chose aisée. Surtout en de pareille circonstance avec le coup d’arrêt qui stoppera net la présence de l’organisme pédagogique sur le Sénonais d’ici la fin 2019. Nonobstant, le délégué général de la Maison de l’Entreprise n’élude aucun questionnement des journalistes qui l’abreuvent d’interrogations au cours de ce délicat exercice de la conférence de presse. Celui de la mise à nue poussée dans les ultimes retranchements de la vérité…

AUXERRE : De son propre aveu, ce n’est pas de gaité de cœur que le délégué général de la Maison de l’Entreprise et du Pôle Formation Nièvre Yonne aborde ce rendez-vous. Celui, si spécifique de la conférence de presse qui a pour objectif d’apporter un éclairage supplémentaire sur l’importante information ayant ébranlé le territoire il y a quelques jours. L’annonce de la fermeture du Pôle Formation 58 89 sur le Sénonais d’ici décembre. La dépêche a fait l’effet d’une bombe dans le landerneau institutionnel et économique.    

D’où la nécessité de procéder avec célérité à une mise au point des plus précises afin de faire toute la lumière sur les causes et origines de ce retrait dans la partie septentrionale de notre territoire et ses conséquences. Sans doute, aussi pour couper court à d’hypothétiques rumeurs pouvant courir çà et là. Le monde, comme chacun le sait, est perfectible ! Il faut donc s’en prémunir en reprenant la main et en gérant au mieux ce que d’aucun nommerait la communication de crise…

« Mise au point » : c’est par ces mots que Claude VAUCOULOUX entame son long monologue. Il puise aux sources initiales de la vénérable institution, soutenue par les organisations patronales (MEDEF, UIMM). Pour mémoire : né en janvier 2013, et issu du regroupement des entités nivernaises et icaunaises, le Pôle Formation de la filière industrielle a pour unique vocation de préparer les salariés actuels et futurs des entreprises de deux départements limitrophes si proches dans leurs besoins de recrutement de valeurs ajoutées qualifiées.

Le Pôle Formation n’abdiquera pas, bien au contraire…

Or très vite, l’orateur abat sa première carte : le Pôle Formation ne déposera pas les armes. Il poursuivra coûte que coûte sa mission pédagogique. Oui, mais, pas à n’importe quel prix : en s’arrogeant le droit et le devoir d’appliquer un plan de réorganisation qui lui sera salutaire.

« Nous devons faire face à une situation exogène et très particulière, concède Claude VAUCOULOUX, et cela est la résultante d’un texte de loi, celui du 05 décembre 2018 applicable à la réforme de l’apprentissage et à l’orientation professionnelle… ».

Mais pourquoi ce texte qui a été émis par le législateur entraîne-t-il des bouleversements aussi intempestifs sur le mode opératoire du Pôle Formation 58 89 ?

« Cette réforme impacte de manière importante la configuration de notre carte de formation qui est orientée vers le haut niveau 1, les masters et les formations d’ingénieur, argumente Claude VAUCOULOUX, dans le cadre de ces nouvelles dispositions, ce sont ces moyens de financement qui sont les plus touchés par ce texte… ».

Soit un différentiel quasi abyssal pour l’organisme, entre le modèle pédagogique qui prévalait jusqu’alors et ce qui devra être fait dorénavant afin de respecter la législation actuelle, qui s’élève à 1,6 million d’euros ! Autant dire, la fin d’une époque…

« Nous n’avons pas d’autres choix que de faire avec, constate amèrement mais de manière contenue le délégué général du pôle. Rapatrier les activités que nous proposions à Sens au sein de l’IESY (Institut de l’Enseignement supérieur de l’Yonne) est très vite devenu une évidence. Sachant que compte tenu des modalités de financement de ce site, son exploitation était chroniquement déficitaire depuis longtemps… ».

 

 

Les effets de la Loi NOTre sont passés par là. Réduisant comme peau de chagrin l’enveloppe originelle allouée par le Conseil départemental à cet égard. Ce dernier n’ayant plus les compétences usuelles sur l’enseignement supérieur.

« Ce retrait de Sens n’est ni plus ni moins qu’une décision de gestion, insiste Claude VAUCOULOUX, comme nous ne possédons plus les moyens légitimes pour faire ce que nous faisions jusque-là, il nous faut procéder à des économies afin de revenir à l’équilibre et combler ce manque d’1,6 million d’euros. Ce n’est aucunement un coup de tête… ».

Une dégradation financière de l’IESY qui perdure depuis longtemps…

On l’aura compris, l’arithmétique est simple. Pour préserver la qualité de ses prestations qu’il doit à ses partenaires du monde de l’entrepreneuriat industriel, le Pôle Formation se trouve dans l’obligation d’appliquer la carte de l’adaptabilité. Et surtout celle de l’anticipation, tout en se soumettant à la loi que nul ne doit ignorer.

Anticipation : un terme qui sied à merveille dans le mode de fonctionnement du délégué général. Celui-ci précise par ailleurs qu’il avait déjà tiré la sonnette d’alarme, non pas sur le texte législatif, mais bel et bien sur la dégradation de la situation financière de l’IESY dès le mois de mai 2015.

« A l’époque, nous avions alerté le Conseil départemental par l’intermédiaire du directeur général adjoint des services, Magloire SIOPATHIS, et la Ville de Sens sur ces préoccupations. Débattus depuis longtemps, ces faits avaient même été relatés dans la presse locale… ».

Et Claude VAUCOULOUX de brandir la coupure de presse extraite de l’Yonne Républicaine en guise de preuve !

« Mais, devait-il renchérir, le plus important désormais : c’est l’avenir du Pôle ! ».

Le délégué général égrena les directives immédiates qui seront déclinées dans le cadre du plan de réorganisation à privilégier. Le recul du Pôle Formation 58 89 ne se cantonnera pas malheureusement à son seul retrait du secteur Sénonais. Le plan tel qu’il a été présenté aux médias, s’oriente vers des économies budgétaires drastiques et inévitablement la suppression de postes de collaborateurs. Une vingtaine d’entre eux pourrait faire l’objet de cette menace. Parmi les profils : des administratifs, des formateurs mais aussi des managers.

« Mais, rien n’a encore été officiellement acté à ce propos. Ce n’est qu’une piste que nous envisageons, ajoute Claude VAUCOULOUX, nous ferons au mieux pour préserver le maximum d’emplois… ».

Rappelons que le Pôle Formation 58 89 salarie plus de quatre-vingts personnes. A contrario, aucun cursus n’est amené à disparaître. Même les modules applicables à Sens seront équitablement répartis entre Auxerre et Nevers. Toutefois, les formations à effectifs réduits pourraient passer à la trappe si l’optimisation du taux de remplissage n’était pas acquise. En terme clair, l’arbitrage sera de mise dès la rentrée quant à la poursuite ou pas de telle ou telle formation.

La période estivale qui s’amorce ne ressemblera donc à aucune autre pour Claude VAUCOULOUX. Conscient de l’énorme chantier qui va l’accaparer des jours durant, la clé de voûte de cet édifice meurtri dans ses fondations endossera l’habit de funambule pour tenter de remédier aux mieux à cette équation aux multiples inconnues.

Lui, l’exégète en expression orale sera-t-il aussi brillant en mathématiques ?

Certes, une soixantaine d’emplois, peut-être un peu plus, seront sauvegardés à l’issue de cette secousse tellurique impromptue. Certes, l’été sera studieux pour tenter de trouver des solutions idoines à ces problématiques.

Mais, il faudra aussi susciter le volontariat pour mettre un terme à certains contrats professionnels qui perduraient. Voire, plus délicat, avoir recours au licenciement économique pour supprimer quelques postes.

Philosophe, Claude VAUCOULOUX sait que le danger aurait été de ne rien faire. Mais, le responsable de l’institution pense aussi que la rentrée sera suffisamment éclairante pour l’aider à trancher dans ce maelström complexe et procéder aux choix les plus justes…


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