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L’accident aux conséquences funestes reste gravé dans toutes les mémoires. Même s’il est survenu le 05 mars 2020 au Maroc. Le temps n’efface pas aussi aisément les peines de l’âme. Quant à la douleur de voir partir l’un des siens, elle reste vive. La gestion de la peur et le deuil serviront de trame inhabituelle à une conférence donnée au Centre de parachutisme de Saint-Florentin cet automne. Un item rappelant que les risques liés à la pratique de cette discipline de haute voltige existent…

 

SAINT-FLORENTIN : Les traces sont indélébiles. Occasionnant encore son lot d’épisodes dépressifs, de sautes d’humeur coutumières, une inéluctable angoisse, bref, l’indicible peur qui étouffe petit à petit le cœur des survivants.

Comment s’adonner en toute quiétude intellectuelle à la pratique de son sport préféré sans avoir la boule au ventre avant d’effectuer le grand saut dans le vide ?

L’un des fidèles du club de parachutisme icaunais y a pourtant laissé la vie. Un tragique accident survenu au pays des dattes et des olives, le royaume chérifien et sa chaleur humaine si accueillante de carte postale, à la fin de l’hiver 2020.

Le deuil et la perte de l’un des siens : il est nécessaire d’en parler. De faire le vide autour de soi et de sortir des profondeurs de sa conscience tous les éléments expiatoires permettant de renouer avec le fil de la vie. Une psychanalyse avant l’heure en somme.

 

 

Un coach professionnel en guise de fil rouge : « Pascal le Grand Frère »…

 

Sera-ce l’objectif de cette conférence inhabituelle proposée le 11 septembre à 09 heures au Centre de parachutisme du Centre-Yonne ? Probablement.

Monté par l’un des as de la discipline de vol relatif, le Marseillais Paul (Polo) GRISONI, co-fondateur de Paris-Jump, et président de ladite structure apparue à Saint-Florentin dès 2012, vice-champion du monde et moult fois titrés en Coupe du Monde, championnats européens et nationaux, le rendez-vous sera animé par un coach professionnel, « Pascal le Grand Frère ».

Celui-ci incarne ce personnage audiovisuel médiatique qui distille préconisations et conseils à bon escient lors d’émissions télévisées très suivies d’une large frange de la population. Le deuil sera au centre des débats. Mais pas que. Une intervention sur la gestion de ses peurs est aussi programmée dans l’après-midi, sans doute très riche en instants de vérité et en émotion.

Celles et ceux de cette grande famille qui vivent leur passion du parachutisme en faisant fi de leurs craintes seront nombreux à être présents à cette réunion hommage et explicative pour surmonter ses peurs…La maîtrise de ses émotions n’est-elle pas déjà une victoire en soi avant de se lancer dans l’inconnu ?

 

Thierry BRET

 


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L’exercice se nomme dans le jargon journalistique, le « micro tendu ». L’interlocuteur se prête volontiers, mais parfois avec une certaine hâte fébrile, au jeu de l’interview face aux médias, justifiant ainsi sa présence sur le territoire. Tout en délayant les principaux messages distillés du jour. Alain GRISET n’a donc pas dérogé à la sacro-sainte pratique de cette règle basique de communication. Par contre, le ministre en charge des PME a pris le temps de répondre à toutes les interrogations posées…

 

AUXERRE: De passage ce lundi 05 juillet après-midi à Auxerre en visite officielle, afin d’y signer la convention de partenariat concernant l’accélération de la transition écologique des artisans, commerçants et indépendants, le représentant du gouvernement Alain GRISET a fait le point sur ce dossier entre deux visites d’entreprises auprès des journalistes régionaux.

Un point presse qui lui aura permis de présenter les caractéristiques principales de ce dispositif, dans le cadre du plan « France relance », concocté en collaboration avec l’ADEME, CCI France et CMA France. Morceaux choisis…

 

Le gouvernement a décidé d’accélérer la transition écologique des artisans, commerçants et indépendants. Quels sont les objectifs de cette stratégie ?

  

« L’objectif de cette convention de partenariat avec les CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) et les CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat) est de permettre aux entreprises, aux artisans, commerçants et indépendants d’avoir des informations pour passer le cap de la transition écologique. Après cette sortie de crise, il faut passer à autre chose, sachant que la transition écologique est un des éléments importants de notre avenir. Il y a parmi ces enjeux une attente des consommateurs qui font attention aux entreprises qui effectuent cette démarche-là…

 

Justement, une enveloppe conséquente va être engagée dans ce projet…

 

Oui, l’Etat a mis 15 millions d’euros pour permettre aux CCI et aux CMA d’aller visiter les entrepreneurs dans un premier temps et ensuite de leur donner des conseils judicieux pour pouvoir avec l’ADEME trouver les bons outils pour accompagner ces entreprises désireuses de respecter la transition écologique.

 

 

Comment va se dérouler ce processus d’accompagnement auprès des entreprises ?

 

Dans un premier temps, il y a une analyse de la situation de l’entreprise. Pour celles qui le souhaitent, on leur propose de faire un accompagnement pour trouver des solutions. Donc, primo, un diagnostic de cet état des lieux avant de procéder à un accompagnement…

 

Vous évoquez les solutions. De quel ordre sont-elles précisément ?

 

Par exemple, prenons pour référence cet établissement (ndlr : le restaurant « Le Quai » à Auxerre que le ministre en charge des petites et moyennes entreprises visitera en début d’après-midi), on peut avoir de l’amélioration sur les économies d’énergie sur le bâtiment lui-même. Mais, il peut y avoir des solutions sur la gestion des déchets. L’établissement propose à sa clientèle de pouvoir repartir avec les restes du plat si le consommateur n’a pas terminé ledit plat.

Un travail peut se faire également sur la mobilité et les véhicules. Voire sur la gestion de la terrasse. On voit bien qu’il existe plusieurs pistes sur lesquelles on peut réfléchir et travailler, y compris dans un restaurant. Cela permet à l’entreprise d’améliorer sa situation écologique. Ce n’est pas réservé qu’aux seules grandes entreprises. Je souhaite surtout que la transformation écologique ne soit pas punitive. Il faut que l’entrepreneur y adhère tout en y trouvant son compte…

 

 

Est-ce que vous avez un objectif quantitatif par rapport à un quota d’entreprises qui suivrait ce programme ?

 

Dans un premier temps, il y a 35 000 entreprises qui vont être contactées, visitées. Cela correspond à une demi-journée de présence des CCI et des CMA dans l’entreprise, afin d’y réaliser le diagnostic. Ensuite, on table sur 10 000 entreprises que nous souhaitons voir passer à l’acte de la transition écologique. C’est celles que l’on a ciblées. Mais, j’ai la ferme intention de penser que toutes celles que l’on a suivies vont aussi irriguer, incitant d’autres structures à le faire. On a vu ce qui s’est passé avec la numérisation. Beaucoup de PME/TPE ont passé le cap. Cela devrait générer des comportements très positifs par effet de capillarité…

 

Est-ce que ce changement de cap aura un coût pour l’entreprise ?

 

Il faut que les choses soient claires : pour l’entreprise, il n’y aura rien à payer ! Quant aux 15 millions d’euros débloqués par l’Etat, c’est pour rémunérer les CCI et les CMA, soit 330 euros par projet visité. Ce qui permet de couvrir le temps agent mis à la disposition des entreprises à la réalisation de ce projet. Les entrepreneurs peuvent très facilement obtenir ce diagnostic, et cet accompagnement sans bourse déliée.

 

A propos de la mobilité, comment cela va-t-il s’appliquer aux entreprises concernées ?

 

Que ce soit sur la mobilité ou la gestion des déchets, il existe beaucoup de dispositifs qui existent. La difficulté, c’est que les entreprises ne connaissent pas forcément ces dispositifs. Avec l’ADEME, leur objectif premier sera de les informer de toutes les disponibilités possibles dans leurs entreprises. Quand il existe une aide sur le volet de la mobilité pour l’acquisition d’un véhicule électrique, il faut que ces entreprises puissent en bénéficier pour pouvoir faire des économies et avoir cette trajectoire écologique.

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 


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Opérationnel depuis le 25 juin, le nouvel espace de coworking flexible implanté à Auxerre a trouvé en la personne de Sonia MOUFFOK une ambassadrice très efficiente pour en vanter les mérites. Invitée à une prise de parole lors de l’assemblée générale de la CPME de l’Yonne, la dirigeante de la société ESCALIA a évoqué les vertus créatives et inspirantes de cet espace de travail dont bénéficieront les adhérents de la confédération patronale dès septembre…

 

APPOIGNY : Le concept se nomme T 10. Tout parallèle avec une surface habitable immobilière s’arrête là ! La désignation de ce nouvel espace de coworking installé dans la capitale de l’Yonne tient davantage à sa situation géographique qu’à la superficie de l’ensemble.

Le nom du site est un clin d’œil amusant au 10 de la Rue du Temple où est ouvert depuis le 25 juin ce lieu mettant en avant les bienfaits de la collaboration participative et du melting-pot d’idées.

Pour en évoquer la substantifique moelle nourricière qui d’autre que l’une des parties prenantes de ce projet, la responsable de la société ESCALIA, Sonia MOUFFOK. Personnalité que l’on ne présente plus parmi le microcosme économique de l’Auxerrois, du fait également de son appartenance au syndicat patronal des petites et moyennes entreprises, la CPME de l’Yonne.

Lors de la récente assemblée générale statutaire de l’organisme, Sonia MOUFFOK s’est vue accorder suffisamment de temps par le président du syndicat Olivier TRICON pour évoquer les principes essentiels de cet endroit dont pourront bénéficier les adhérents de la structure, fédérant les chefs d’entreprises de TPE et de PME.

 

Un lancement officiel le 01er septembre pour les adhérents de la CPME…

 

Ce workshop a pour objectif de faire perdurer l’esprit d’entrepreneur en proposant à des créatifs, des indépendants mais aussi à des salariés un endroit comprenant différents espaces flexibles pour les aider dans leurs activités et répondre à l’ensemble de leurs besoins.

Une communauté y sera créée au 01er septembre après avoir été maintes fois repoussées du fait de la pandémie. Objectif : déclencher des rencontres marquantes entre chefs d’entreprise, créatifs et indépendants.   

« Ces ateliers favoriseront le croisement d’idées, le partage d’expériences, précise Sonia MOUFFOK, il y aura des soirées thématisées à base de conférences et ateliers collaboratifs. Le but sera de résoudre des problématiques d’ordre économique, financière, structurelle que bon nombre d’entrepreneurs rencontrent tous les jours… ».

Parmi les thèmes abordés, l’oratrice de rajouter la digitalisation et la communication en entreprise, l’agilité des sociétés, l’organisation et la délégation des entreprises, la check-list indispensable à tout bon entrepreneur qui se respecte.

Le coup d’envoi officiel de T 10 Communauté est d’ores et déjà à biffer sur les agendas à la date du 01er septembre ; la formule s’appuiera sur l’organisation d’un brunch entre midi et 14 heures.

Il incombera à la société ESCALIA, spécialiste dans l’audit, le conseil, la formation et la gestion des paies d’en assurer la programmation intellectuelle au cours des six prochains mois. Quant à l’organisation du concept, elle est assurée par Jules SCIOT…

 

Thierry BRET

 

 


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L’ex-responsable de « S’Engager pour l’Auxerrois » a bien failli réussir son pari. Celui de l’emporter au soir du second tour de ces départementales qui auront brillé par le taux d’abstention record. Même si, sur le canton d’Auxerre 4, avec le binôme qu’il constituait aux côtés de Fanny TURPIN, il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’il ne coiffe sur le fil du rasoir la figure de proue du MoDem de l’Yonne, Pascal HENRIAT.

 

AUXERRE : Question à soumettre aux candidats de l’épreuve du baccalauréat littéraire, option philosophie : « en matière de défaite électorale, est-il plus acceptable pour son bien-être psychologique d’être battu à plate couture avec six mille voix d’écart sur son adversaire que d’échouer d’un petit rien à six voix près ? ». Le sujet mérite amplement réflexion car il n’est guère commun dans le paysage politique actuel.

Six voix d’écart, c’est ce qui sépare le vainqueur de l’élection départementale sur le canton d’Auxerre 4, le MoDem Pascal HENRIAT, associé à Delphine BILLON, du binôme citoyen et sans étiquette, composé de Fanny TURPIN et de Mathieu DEBAIN. Une nano seconde en référence temporelle, un simple chouia sur un plan plus trivial !

Pour autant, le groupe « Un Nouvel Avenir » où se raccordaient également Laura DEON et Christophe SYDA en leurs qualités de suppléants, totalisait 1 490 voix aux alentours de 22h30 en cette journée dominicale, décidément peu ordinaire à vivre. Arrivés en tête à Auxerre et au coude-à-coude à Chevannes, le quatuor n’aura pu savourer sa victoire au terme d’une soirée si riche en péripéties.

 

 

Des irrégularités importantes pouvant donner lieu à un recours…

 

Mais, à quoi tient précisément ce différentiel aussi minime qu’il soit in fine ? Selon ces quatre mousquetaires, prêts à en découdre initialement sur le terrain du juridique, « à trois importantes irrégularités… ».

« Nous avons pris attache avec un avocat spécialisé, explique Mathieu DEBAIN, ce dernier a conclu qu’un recours permettrait de faire invalider cette élection. Or, après réflexion, nous n’irons pas dans ce sens… ».

Le motif de cette décision est simple, en vérité. Les deux chefs de file et leurs remplaçants ne veulent pas prendre les électeurs en otage ni être responsables d’un nouvel échec démocratique qui placerait à coup sûr l’abstention à un niveau record, supérieur à 80 % en cas d’échéance partielle.

 

 

Une sage analyse qui n’empêchent pas de rasséréner les quatre anciens prétendants aux départementales sur le bien-fondé de leurs candidatures.

« Le résultat est honorable et atteste qu’il est possible de faire de la politique sans soutien de partis, précisent en chœur via un communiqué de presse les quatre candidats du « Nouvel Avenir ».

Et de poursuivre, « en proposant aux habitants de notre territoire des projets pour son développement, c’est un espoir de dépasser les vieux clivages… ».

En l’occurrence ceux qui opposent traditionnellement la gauche de la droite.

Prophétiques, Fanny TURPIN, Laura DEON, Mathieu DEBAIN et Christophe SYDA prennent d’ores et déjà acte avec leurs électeurs (et potentiellement les autres votants) en promettant de revenir avec de nouveaux projets, lors de prochaines échéances.

Serait-ce une allusion à peine voilée aux prochaines législatives ou aux municipales ?

 

Thierry BRET

 


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C’est une question d’équilibre entre partenaires. En filigrane, le maître mot, justifiant la signature de cet accord de coopération entre Paris et le territoire de l’Yonne. Une convention faite de réciprocité, de partage de valeurs qui augure de réelles perspectives à moyen terme pour ses signataires. Ainsi que les filières qu’ils représentent. L’agriculture, fournisseur de denrées alimentaires, et le tourisme dont il sera louable de consolider la promotion dans la capitale…

 

JOIGNY : Ce n’est pas tous les jours qu’un accord de partenariat valide le rapprochement entre la capitale de l’Hexagone et les organismes institutionnels qui défendent les intérêts économiques de l’Yonne.

Ce n’est pas tous les jours, non plus, que l’édile de Paris se déplace sur notre territoire, au demeurant si peu éloigné de la première métropole hexagonale. Surtout, pour y parler développement de projets et d’économie.

Autant dire que la visite de Madame le maire de Paris, Anne HIDALGO, revêtait d’un caractère très particulier à la limite de l’évènementiel. Il suffisait pour s’en convaincre d’observer l’aéropage d’élus et de personnalités présents dans le salon d’honneur de l’hôtel de ville de JOIGNY. Au premier rang desquelles siégeait l’ancien président du Conseil départemental et ministre de la Coopération, Henri de RAINCOURT. Un élu aux appétences LR.

Conviée par Nicolas SORET, maire mais aussi président du PETR Nord-Yonne (Pôle d’Equilibre Territorial et Rural) et de la Communauté de communes du JOVINIEN, Anne HIDALGO ne s’était jamais rendue de manière officielle dans le centre de l’Yonne. L’opportunité lui en a été donnée ce 24 juin. Elle y a paraphé l’important document qui lie désormais la ville monde que représente la capitale à notre territoire.

 

 

Des lentilles vertes à la conquête des cantines parisiennes…

 

De quoi s’agit-il précisément avec la présence de cette liasse de papiers ? De renforcer tout bonnement les relations économiques entre les deux instigateurs de ce partenariat.

La Ville de Paris, via la compagnie « Eaux de Paris », est propriétaire de champs favorisant la captation de l’eau dans l’Yonne, et ce, depuis longtemps. Ne dit-on pas, volontiers, que quatre Parisiens sur dix boivent de l’eau en provenance de notre département ?

L’Yonne possède des vertus nourricières envers la métropole voisine et ses 2,2 millions d’habitants. Grenier fruitier et légumier séculaire de la capitale, le territoire du nord de la Bourgogne a toujours entretenu des relations privilégiées avec sa puissante voisine. Le bois, les céréales, le vin, le lait transitent immuables vers Paris au gré de la rivière et de ses bateaux lourdement chargés. Celle qui coule jusqu’à Montereau, avant de se muer en un fleuve, la Seine.

Effet gigogne en guise de bon procédé : bon nombre de structures industrielles quittent la capitale pour s’installer dans cette partie de la province dans les années 1950 sous l’impulsion de Charles de GAULLE. C’est donc à une vieille histoire d’amour perdurant entre Paris et la terre icaunaise que nous avons à faire avant que celle-ci ne s’altère au début des années 1980.

Entraînant une trop longue période d’oubli.

 

 

 

Mais, le Conseil de Paris a une autre idée en tête. Elle prend corps, en partie, grâce à la maturation du temps. Premier aspect : l’Yonne et la capitale expérimentent l’installation d’agriculteurs bio. Ils produisent des lentilles vertes de très belle facture sur les terrains que possède la métropole lui servant de zone de captation de l’eau. L’expérience enregistre d’excellents résultats. Une fois récoltées, ces lentilles sont ensuite servies directement dans les cantines du XIème arrondissement, sans un quelconque intermédiaire.

Les professionnels de la filière, ceux de la Terre d’Othe, se frottent les mains. Non seulement, leurs produits nourrissent les jeunes têtes blondes scolarisées de la capitale, mais l’initiative, encourageante, augmente la rémunération des producteurs. Un constat positif, à l’origine de l’accord de coopération entériné ce jeudi 24 juin.

 

 

Agriculture et tourisme : les secteurs avantagés par ce contrat commercial gagnant/gagnant…

 

Il y a douze mois, le Conseil de Paris vote à l’unanimité la ratification de cet accord. Il en est de même chez ses deux partenaires icaunais, lors d’assemblées délibératives, le PETR Nord-Yonne, instance présidée par Nicolas SORET, et le PETR du Grand Auxerrois, dont le premier vice-président n’est autre qu’Etienne BOILEAU, signataire ce jeudi.  

Toutefois, un bénéficiaire de cette convention hautement stratégique suit avec moult  intérêts l’évolution du dossier. La Chambre d’Agriculture de l’Yonne qui en a étroitement défini les fondements.

L’organe consulaire, présidé par Arnaud DELESTRE, aurait eu tort de se priver de ces tractations dont il est profitable. L’accord offre, en effet, une immense opportunité pour les producteurs de l’Yonne d’ouvrir grandes les portes du juteux marché parisien. Avec en sus, une garantie de volumes et de prix sur plusieurs années !

 

 

 

Le contenu de ce premier rapprochement qui en appelle peut-être d’autres à terme s’articule autour de trois axes principaux : primo, la fourniture de denrées alimentaires à la ville de Paris ; secundo, la fourniture de matériaux issus de produits renouvelables destinés à la rénovation des logements parisiens ; tertio, l’aide que va apporter les structures ad hoc de la capitale à la promotion des richesses patrimoniales et touristiques de l’Yonne.

En résumé, l’agriculture et le tourisme devraient être les secteurs économiques largement avantagés par ce contrat gagnant/gagnant qui ne demande qu’à se développer très vite.

Une cerise vient aussi se rajouter sur ce gâteau aux subtilités déjà succulentes : la visibilité offerte aux producteurs. Ceux-ci pourraient toujours réinvestir dans des outils de transformation qui leur permettraient de créer de la valeur ajoutée dans notre département.

Un vœu, cher à Nicolas SORET, qui se satisfait pleinement d’engager un travail concret avec le monde agricole…

 

Thierry BRET

 

 

 


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