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L’attractivité du territoire comme dénominateur commun : Thierry CADEVILLE (CCI) invité à la Francophonie
avril 23, 2022De cette rencontre, il en ressortira toujours quelque chose. La présence de Thierry CADEVILLE lors des travaux de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux lundi soir est loin d’être anodine. D’autant qu’entre le président de la CCI de l’Yonne et la structure associative, le mot « attractivité » résonne en parfaite symbiose…
AUXERRE : C’est un évènement peaufiné aux petits oignons pour les représentants de la Commission économique de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux de l’Auxerrois. La venue de l’un des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, en l’occurrence, Thierry CADEVILLE revêt du plus grand intérêt.
Lundi en fin d’après-midi, les membres de ladite commission accueilleront au cours de leurs travaux habituels le président de la chambre consulaire départementale. Une rencontre, une première fois décalée pour cause d’incompatibilité d’agenda, qui se formalisera enfin, à l’invitation de la présidente de la structure associative auxerroise, Marité CATHERIN.
Outre les présentations d’usage, il sera question d’attractivité du territoire, tant au plan sociétal qu’économique, avec des éclairages intéressants qui seront apportés par le chef d’entreprise et patron de la société ALGAN-SIREC, successeur d’Alain PEREZ à la tête de l’institution.
La CCI de l’Yonne devrait vivre une période de profonde mutation au cours de ces prochaines semaines afin de renforcer sa présence auprès des entreprises et avant de vivre son déménagement de la rue Etienne Dolet. Gageons que Thierry CADEVILLE devrait faire toute la lumière sur ces différents chantiers et répondre aux interrogations d’une commission économique qui fourbit ses armes en vue d’un rendez-vous automnal consacré à l’attractivité sous la forme d’un colloque.
Thierry BRET
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Le Sénat enquête sur le rôle de McKinsey : un cabinet de réflexion qui influence l’Etat ?
avril 23, 2022Les PME et les entreprises du CAC 40 font appel à des cabinets de conseils depuis des lustres. Pour les commerçants, artisans et autres très petites entreprises, appeler un consultant correspond à un malade, qui après avoir fait le tour des médecins traditionnels, finirait par contacter un rebouteux. Avec l’affaire « McKinsey », les Français découvrent que l’Etat prend des décisions après avoir pris attache avec des cabinets de consultants.
TRIBUNE : Il s’agit d’une vieille pratique à laquelle souscrit de nombreux états. Lorsque le pape François arrive au sommet du Vatican, il décide de faire l’audit des comptes bancaires de Rome. Il déclare qu’il mettra fin au bricolage des études précédentes en faisant appel aux plus grands cabinets d’audit et de conseil américains.
Alors, faire appel à des cabinets de consultants pour accompagner les missions de l’Etat n’est pas nouveau. Le gouvernement actuel a suivi les pratiques de ses prédécesseurs. Le problème n’est pas là. Jusqu’en 2020, plus d’une cinquantaine de cabinets prodiguaient leurs précieux conseils, sachant que McKinsey ne représentait que 1 % du total. A partir de 2021, la machine s’emballe : McKinsey pèse selon le Sénat, près de 1,5 milliard de notes d’honoraires.
Le sanitaire et le numérique comme sources de missions…
Dans son rapport, le Sénat écrit que « le rôle d’un cabinet de conseil consiste à rédiger des documents stratégiques à destination des responsables publics ». Mais, les missions des cabinets de conseil sont aussi beaucoup plus concrètes. Lors de la crise sanitaire, il leur a notamment été confié la logistique des masques, des équipements de protection et des vaccins, des systèmes d’information pour la vaccination – VAC-SI – et pour le passe sanitaire.
Mais une grande partie de l’activité de conseil relève du secteur informatique : ce domaine représente 646,4 millions d’euros en 2021, soit 72 % des dépenses de conseil. Le Sénat rappelle la teneur de ces missions : conseil en « qualité des systèmes d’information », « stratégie des systèmes d’information », « étude de projets applicatifs » ou encore « urbanisation et expertise technique ».
Des zones d’ombre que le Sénat tente d’éclaircir…
Où sont les problèmes ? Le comptable représente le rétroviseur de l’entreprise alors que le cabinet conseil est la boussole : mieux inventer l’avenir. Le problème, c’est que face à une armée de technocrates, énarques et consorts, l’Etat semble dans l’incapacité de gérer sans l’intervention de tiers étrangers aux ministères. Ce qui interpelle et motive la commission d’enquête, voulue par les sénateurs. Ces derniers fustigent les sommes exorbitantes réglées par l’Etat à McKinsey, la prédominance de ce cabinet, l’intégrité de ce cabinet (McKinsey conseille sur la politique de vaccination alors que le cabinet américain est actionnaire de PFIZER !), sachant que le Président de la République a choisi le laboratoire des Etats-Unis comme fournisseur de vaccins.
Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent FABIUS, a validé les dispositions législatives concernant les vaccins. Or, Victor, le fils de l’ancien Premier ministre dirige la filiale hexagonale de McKinsey. Précisons que le cabinet a prodigué, gratuitement, ses conseils auprès d’Emmanuel MACRON durant toute sa campagne de 2017. Pourquoi gratuitement ? Le Sénat veut aussi connaître les contreparties cachées, s’il y en a, d’une telle opération. McKinsey doit communiquer aux Etats-Unis la copie de toutes ses études et rapports (c’est la loi américaine). Ainsi, quid des études confidentielles qui se rapportent à la France ?
Enfin, dernier point, quid de l’impôt sur les sociétés concernant McKinsey en France. Existe-t-il une évasion fiscale légale ? Certes, s’il règle la TVA, le cabinet US déduit tout ce qu’il récupère sur ses achats.
Une histoire de moutons qui en dit long sur les consultants !
Connaîtra-t-on un jour les résultats de cette enquête ? L’avenir le dira. On doit remarquer le trouble que pose le questionnement du Sénat. Le problème ne se situe aucunement dans le fait que l’Etat fasse appel à des cabinets extérieurs. Si un journal, voici quelques années, avait écrit un jour : « …parlons des cabinets de consultants », je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire de consultant : « en pleine montagne, un homme d’affaires lambda (attaché-case, nœud papillon et costume de bonne coupe) arrête sa voiture devant un berger. Il s’écrie : « Ola, brave homme, si je vous dis en quelques secondes, combien il y a de moutons dans votre troupeau, vous m’en donnez un. D’accord, dit le berger. Le consultant parcourt le troupeau d’un regard balayant et déclare : il y a 198 moutons ! C’est bien, dit le berger et le spécialiste s’empare d’un animal. Attendez, déclare le berger, si je vous dis quel métier vous faites, vous me rendez ma bête ? Ok dit l’autre. Et bien vous êtes consultant, cher ami. L’autre est sidéré : comment vous avez deviné ? Facile, dit le gardien de la montagne, vous arrivez quand on ne vous attend pas, quand on ne vous a rien demandé, vous nous dites ce que l’on sait déjà et c’est mon chien que vous avez pris ! ».
Jean-Paul ALLOU
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La semaine 15 par monts et par mots… : il sera pour qui le sens interdit au soir du second tour ?
avril 23, 2022Alors que la campagne électorale est close de manière officielle depuis vendredi soir minuit, les partisans des deux candidats retiennent leur souffle à la veille d’un scrutin qui va influencer l’avenir de notre pays au cours des cinq prochaines années. L’image se veut symbolique car entre ces deux affiches placardées dans les rues d’Auxerre figure un panneau routier de sens interdit. Lequel des deux prétendants en sera le destinataire in fine ?
BILLET :
Lundi
Les urnes ont parlé et pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite est présente au second tour. A l’instar d’Anne HIDALGO pour le PS, la candidate LR Valérie PECRESSE essuie une lourde défaite avec moins de 5 % des voix. Un naufrage qu’avait anticipé le député de l’Yonne Guillaume LARRIVÉ qui, dès le 23 mars dernier, appelait à construire une nouvelle majorité avec les Marcheurs en cas de défaite de la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France. Un appel du pied à Emmanuel MACRON qui en a fait tousser plus d’un dans le camp des Républicains. Cela lui vaudra peut-être un strapontin ministériel en cas de victoire de son poulain. Car en politique comme ailleurs, mieux vaut être dans les premiers sur la ligne de départ... Une opportunité qu’avait su en 2017 saisir un autre élu icaunais, Jean-Baptiste LEMOYNE, le plus rapide à « dézinguer » son camarade d’alors François FILLON et à rejoindre le camp du futur président. Un ralliement qui lui valut le 21 juin de la même année d’être nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le DRIAN sous le gouvernement d’Edouard PHILIPPE. Reste à savoir en cas de défaite de Marine LE PEN, s’il y aura assez de sièges pour tout le monde autour de la table du premier Conseil des ministres pour récompenser tous les convertis de la dernière heure…
Mardi
Les candidats passent, les affiches demeurent… Exit Éric ZEMMOUR mais ses supporters les plus zélés ont joué de la colle et du pinceau jusqu’au dernier moment avant le premier tour des présidentielles. De prime abord, l’on pourrait imaginer que les amateurs du groupe « L’Entourloop » avant son passage au Silex à Auxerre le 15 avril dernier, aient voulu saboter la campagne du candidat populiste et pétainiste en juxtaposant des affiches pour leur donner un message subliminal et destructeur… Il n’en est rien ! A y regarder de plus près, l’on découvre que c’est bien l’équipe de campagne de ZEMMOUR qui a recouvert en partie seulement les affiches du groupe de reggae et hip hop pour délivrer ce salutaire avertissement… On ne leur connaissait pas un tel sens de l’humour. A moins qu’il s’agisse d’un sursaut de lucidité !
Mercredi
Marine Le PEN est arrivée en tête à l’issue du premier tour dans plus de 75 % des communes icaunaises, renforçant un peu plus l’ancrage à droite de notre département, dans sa composante la plus extrême. Après avoir rayonné dans le Nord Sénonais, le drapeau bleu marine flotte désormais aux quatre coins du territoire. De Branches à Domats, en passant par Brienon, Chailley ou Saint-Agnan, la candidate du RN dépasse même la barre des 40 % dans 66 communes. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Luc MELENCHON obtient plus de 20 % des suffrages dans 72 communes, avec parfois de surprenantes confrontations, comme à Junay, commune du Tonnerrois, où le candidat de la France Insoumise obtient près de 44 % des suffrages alors qu’a Tronchoy, distante de seulement quelques kilomètres, il franchit avec peine la barre des 8 % contre 40 % à sa rivale !
Jeudi
Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI, membres du commando Erignac et condamnés pour cela à la réclusion criminelle à perpétuité ont été rapatriés en Corse. Ils finiront de purger leur peine dans une prison insulaire. Une décision faisant suite à la levée par le Premier ministre Jean CASTEX, de leur statut de « détenu particulièrement surveillé », en réponse à l’agression mortelle d’Yvan COLONNA qui avait suscité une flambée de colère dans toute l’île. Ironie de l’histoire, c’est justement pour ne pas avoir été « particulièrement surveillé », que l’assassin du préfet ERIGNAC a pu être victime d’un codétenu dans sa prison d’Arles…
Vendredi
Un passant facétieux a tagué la vitrine de l’antenne auxerroise d’Europe Ecologie Les Verts. Un « raté » lourd de signification sans que l’on sache très bien s’il visait le candidat Yannick JADOT ou l’écologie en général… Si l’on en juge par le constat dressé le 04 avril dernier dans le rapport du GIEC concernant le réchauffement climatique, c’est toute la planète qui risque de « rater » son avenir et en l’occurrence, pas de second tour pour rattraper la mise !
Samedi
C’est un pays à deux heures d’avion de la France, particulièrement prisé de nos compatriotes. Le tourisme marocain contribue pour près de 10 % du PIB et le secteur est particulièrement meurtri après deux ans de pandémie et une baisse drastique des recettes en devises. Pour autant, comme ailleurs, les prix des carburants ont flambé ces dernières semaines. Il n’est pas rare de trouver le litre de gazole à plus de 13 dirhams, soit un peu moins de 1,30 euros. Des chiffres qui pourraient en faire rêver plus d’un mais qui, ramenés à ceux du salaire minimum marocain fixé à 280 euros et du salaire moyen ne dépassant pas 375 euros laissent à réfléchir et font relativiser nos soucis du quotidien…
Dimanche
Dans tout juste une semaine, les électeurs auront tranché. En se concentrant sur son discours social, la candidate estampillée Rassemblement National aura-t-elle réussi à faire oublier ses relations sulfureuses avec un Vladimir POUTINE ou un Viktor ORBAN…? Prêt à souscrire un nouveau bail, le locataire du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré parviendra-t-il enfin à attirer le vote populaire… ? Pour qui le sens interdit… ? Gare toutefois à ce que l’affrontement entre le populisme et le libéralisme classique ne débouche sur une France coupée en deux, avide d’un troisième tour dans la rue, ou sur les ronds-points !
Dominique BERNERD
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Chasser les marginaux du cœur de ville contre des paniers gourmands, un indigeste challenge à digérer à Auxerre ?
avril 19, 2022Ce ne sont que quelques lignes rédigées à la va-vite sur un large tableau blanc, immaculé de toute autre inscription. Le vert clair du feutre fait ressortir bien distinctement chacun des mots. Dont les deux premiers, où il est question de « challenge » et de « marginaux ». Mais, aussi de « meringues », de « repas » et de « bon cadeau ». Avec un « M » majuscule, s’il vous plaît, pour mieux identifier ces personnes qui squattent les abords du magasin « MONOPRIX ». Un message lapidaire dans sa forme mais tellement curieux et décalé sur le fond qu’il fait désormais le tour des rédactions de l’Hexagone pour en comprendre la vraie signification…
AUXERRE Serait-ce une blague de potache, certes à l’humour un peu simpliste, douteux et sarcastique, faite à l’approche de Pâques et de la fameuse chasse aux œufs ? Juste avant de partir en week-end et de profiter des vacances ? Une manière épistolaire, plutôt tirée vers le bas de tuer le temps entre deux interventions vécues sur le terrain en chambrant quelque peu les camarades de promotion et leurs cibles potentiellement définies ? Ou mieux encore le moyen d’utiliser le lot de feutres neufs encore vierges de toute écriture qui sert à noter en règle générale des ordres de mission sur le grand tableau mural qui ornemente l’un des bureaux ?
Peut-être. Après tout, dans toute corporation, y compris celle de la police municipale où auraient été relevés ces écrits pour le moins surprenants révélés à la presse locale comme nationale, on peut aussi s’adonner à la sacro-sainte pratique de « joindre l’utile à l’agréable », de remplir ses missions en s’amusant un petit peu tout en se parodiant, voire de se moquer gentiment du contexte dans lequel on évolue au quotidien. Peut-être.
Ou peut-être pas. Alors, ces écrits qui semblaient si anodins en première lecture sur ce tableau apparaîtraient nettement plus malsains et sordides dans les faits, augurant de pratiques discriminatoires odieuses à la limite du cynisme, s’ils étaient avérés.
Des avantages en nature pour la police municipale si elle refoule les SDF ?
Rappelons ce qui a été jeté sur ce tableau qui accueille dans l’un de ses coins des coupures de presse et un emploi du temps. Les mots suivants, « Challenge Marginaux, si plus de marginaux devant Monoprix au 30 avril, chaque agent recevra un sachet de meringues maison, un repas cohésion offert (cohésion ?), un bon cadeau et enfin un coffret gourmand personnalisé ».
On se croirait revenu à la période de Noël, au moment de la remise des cadeaux d’entreprise qui sont adressés aux meilleurs des fournisseurs et partenaires de l’année. Voire des collaborateurs pour les récompenser de leurs implications commerciales.
Sauf là, dans le cadre qui nous intéresse, il s’agit de la police municipale d’Auxerre où ont été rédigés ces mots sur ce tableau, une filière professionnelle qui n’assure point d’activités commerciales sur le terrain. On est bien d’accord.
Auteur de deux courriers, l’un destiné au procureur de la République, l’autre au préfet de l’Yonne, l’élu de l’opposition Rémi PROU-MELINE, d’obédience divers gauche, a été le premier à révéler ce fait d’actualité qui « porte atteinte à la déontologie de la police municipale d’une façon générale et à celle d’Auxerre, en particulier ».
Destinataire de deux photos réalisées vraisemblablement dans les locaux de la police municipale de la capitale de l’Yonne, l’élu, indigné par ce qu’il venait de découvrir, n’a pu s’empêcher de garder cela pour lui.
« D’après ces documents, explique-t-il, les policiers municipaux sont incités à accomplir une mission discriminatoire à l’encontre des marginaux qui stationnent devant le magasin Monoprix sous forme d’un objectif à atteindre et donnant lieu à des avantages en nature… ».
Le jeune conseiller d’opposition s’interroge sur le bien-fondé de ces avantages en nature et leur légitimité. « Il semble que cette consigne contrevient à la fois à la loi, réprimant toute discrimination entre les citoyens de par leurs conditions sociales mais aussi au code de déontologie des agents de police municipaux (Code de Sécurité intérieur) ».
Le parquet d’Auxerre a décidé de mener l’enquête…
Autre pavé dans la mare, jeté en pâture par Rémi PROU-MELINE, qui est intervenu sur les antennes de TF1, dimanche dernier, le fait que l’on propose des paniers gourmands pour exercer une pression discriminatoire sur des personnes en difficulté et qui ne peuvent se nourrir correctement. Un peu à la manière de l’arroseur arrosé.
Certes, il est vrai que les sans-abris d’Auxerre aiment se retrouver depuis longtemps devant les portes de la surface commerçante de la rue du Temple. Parfois, ils échangent quelques mots avec les chalands qui pénètrent dans le magasin. Mais, le plus souvent, ils font détourner les clients un peu plus loin qui pénètrent dans l’enceinte du commerce par d’autres entrées.
D’autres de ces SDF sont aussi les auteurs de nuisances nocturnes qui perturbent les riverains, notamment dès la période estivale revenue. Ce secteur de la ville n’est par ailleurs pas le seul à connaître ce genre de situations parfois très complexes à gérer pour la police municipale.
Le parc Roscoff, sur la rive droite, est l’antre préféré de personnes s’adonnant à quelques trafics en tout genre, selon les commerçants de la place. Quant aux jeunes mamans, qui fréquentent le petit square face au palais de justice (un comble), elles n’osent parfois plus y emmener leurs bambins l’après-midi dans les bacs à sable de peur d’y retrouver des seringues. Ou d’y faire d’hasardeuses rencontres de personnes sous l’emprise d’alcool.
Depuis la réception du courrier envoyé à son intention par l’élu auxerrois, le parquet a décidé de faire toute la lumière sur cette affaire en menant une enquête approfondie auprès des services de la police municipale.
Si les faits se vérifiaient au fil des investigations à venir, on découvrirait alors quel est le pâtissier-confiseur de la place qui propose ses meringues faites maison à la police municipale auxerroise pour les aider à déloger les marginaux « affamés ». Ironique, non ?
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : vive la joie de découvrir de bonnes saveurs au « Vie la Joie » !
avril 15, 2022Midi approche sur cette jolie bourgade, bien entretenue, et dont la jolie salle des fêtes accueille régulièrement les réunions du SDEY (Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne). Ou bien les formations aux élus, dispensées par l'AMF (Association des Maires de France) sous la férule du sympathique édile Mahfoud AOMAR !
VENOY : En poussant la porte du resto local « Vie la Joie », on remarque en dessous de la moderniste enseigne de la Française des Jeux, quelques gravures de chiffres romains indiquant l'année 1860, sous le Second Empire. Depuis lors, de l'eau a coulé sous les ponts, pour cette très utile réalisation municipale.
Il y a beaucoup de monde à l'intérieur de cette petite salle. La jeune serveuse, aimable et efficace, porte un polo couleur saumon au logo de la maison. La formule « menu » est à 15 euros. Mon voisin de table se plaint de s'être fait flasher sur la D 606, du côté de Champs-sur-Yonne. Apparemment, cela ne lui coupe pas l'appétit, tant mieux ! J'en profite pour déguster un aligoté bien vif, du vigneron Gérard PERSENOT.
Une recette façon « gloubi-boulga » agréable au goût…
La patronne arrive alors. De son sac du chocolatier MOF Olivier VIDAL, elle sort quelques spécialités pascales qu'elle offre aussitôt à sa petite équipe. Une délicate attention, s'il en est. Notre serveuse (dix ans de cuisine à son actif) a l'œil à tout, et le service est des plus fluides. Je choisis comme entrée, une quiche saumon-crevette : c'est bon mais un brin trop salé.
Nous sommes environ trente-cinq personnes dans cette salle lumineuse. Arrive alors le plat suivant : une « tchatchouka » aux poivrons, recette d'origine basque, me semble-t-il. C’est un plat de sauce tomatée avec poivrons et rondelles de merguez qui est surmonté d’un œuf au plat. Bien sûr, comme le diraient les enfants, ça fait un peu « gloubi-boulga ! ». Même, si c'est plutôt bon, ce mélange, là aussi un brin trop salé. La table voisine, en sus des assiettes de bavette sauce époisses qui sont accompagnées de gratins de pâtes, réclame en chœur des frites. A l'instar d'un film des « Tuche » !
Le petit geste commercial qui va bien !
En dessert, la pannacota à la confiture de fraises est aussi simple que bonne. Soleil aidant, je vais en terrasse prendre le café. A la table d'à côté, des élus sudistes évoquent avec force détails l'ingratitude et l'exigence actuelles de leurs administrés !
Mon « p'tit noir » tarde à venir. Pas grave, il fait beau : nous sommes bien. Du coup, la patronne ne me le facture pas. Ce petit geste commercial, c'est peut-être un détail pour vous, mais pourtant il veut dire beaucoup (merci, France !).
On aimerait, comme antan, trouver pareil établissement dans chacune de nos communes. Finalement, « Vie la Joie » offre la possibilité de goûter la cuvée « Vive la joie » des proches Caves de Bailly (début des festivités du cinquantenaire le vendredi 17 juin prochain) ! Joyeuses Pâques et à la semaine prochaine !
En savoir plus :
Les - : dans une belle cuisine comme celle-ci, on pourrait y éplucher les patates pour faire de vraies frites plutôt que ces « machins » congelés !
Les + : le service est dynamique et aimable. Quant aux toilettes, elles sont propres.
Gauthier PAJONA
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