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Victor ALBRECHT et Mathieu DEBAIN en lice sur la première circonscription : la jeunesse a les dents longues
mai 12, 2022Ils ont envie de croquer le gâteau électoraliste des législatives à pleines dents, ces deux candidats ! Une portion, identifiable à la première circonscription de l’Yonne, celle qui s’étend de la Puisaye-Forterre à l’Auxerrois, sans omettre l’Aillantais et le Coulangeois. Ce tandem n’a rien de juvénile. Il est désireux d’incarner l’avenir et de répondre à ses réelles perspectives…
AUXERRE : C’est le visuel qui fait le buzz sur les réseaux sociaux en ce milieu de semaine. Une photographie prise sur la passerelle piétonne qui enjambe l’Yonne et en sépare les deux rives. Avec en arrière-plan, tel qu’aurait pu l’imposer un Claude LELOUCH soucieux du moindre détail cinématographique l’un des édifices emblématiques du patrimoine auxerrois, la cathédrale Saint-Etienne.
On y voit tout sourire le candidat investi par la majorité présidentielle – on dit dans les soupentes de la chose politique que le locataire de l’Elysée a examiné au cas par cas chacune des nominations – Victor ALBRECHT fixant droit dans les yeux l’objectif de l’appareil. A ses côtés, le visage tourné vers l’heureux élu, mais tout aussi radieux, figure Mathieu DEBAIN, son suppléant.
Et revoilà le conseiller municipal d’opposition de la Ville d’Auxerre et délégué communautaire de l’Auxerrois sur le devant de la scène ! Rien d’étonnant à cela ! Le garçon ne peut renier son attachement viscéral à l’Auxerrois. Dont il fut, il y a peu encore, l’un des fervents défenseurs, côté apporteur d’idées et de réflexions pertinentes.
A la tête d’un club de réflexions servant à moudre le bon grain…
Qui ne se souvient de l’aventure associative de « S’Engager pour l’Auxerrois », où en compagnie de Christophe SYDA et de quelques autres, le professionnel de santé, dans le civil, avait constitué un ersatz de « think tank », carburant à plein régime autour de thématiques judicieuses et porteuses d’intérêt. Où intervenaient le plus souvent des calibres de l’intelligentsia hexagonale à l’instar d’un Jacques SEGUELA !
Candidat avec Fanny TURPIN aux dernières départementales, celui qui se réclame de la socio démocratie pur jus avait échoué à bon port d’une infime poignée de voix au second tour. Permettant au patron du MoDem 89, Pascal HENRIAT, qui avait senti le rasoir effilé du couperet lui effleurer la nuque, de respirer de nouveau un peu d’air frais une fois réélu !
Pro-européen dans l’âme, Mathieu DEBAIN a donc accepté tout naturellement de seconder le candidat investi de Charny dans cette campagne des législatives qui se profile au cours de ces cinq prochaines semaines.
« Je connais Victor de longue date, précise le suppléant qui vit en zone urbaine, il possède cette capacité d’empathie essentielle pour créer des liens apaisés et pérennes avec les habitants de la circonscription… ».
De l’empathie et des nuages !
Une empathie que le photographe aurait feint de ne pas ignorer en immortalisant les deux acteurs de cette future joute, sourire aux lèvres ? Une empathie qu’il sera aussi nécessaire de véhiculer et de transmettre au-delà des projets lors de rencontres directes avec les électeurs dans les moindres recoins que recense ce vaste canton.
Sinon, les nuages noirs qui s’invitent impunément sur le cliché en second plan, présenteraient une symbolique lourde de conséquences, en matière de présage !
Thierry BRET
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Pôle Emploi et l’ANEFA sont sur le pont : la viticulture embauche à tour de bras mais peine à en trouver !
mai 10, 2022Le secteur de la vigne et du vin propose chaque année des milliers d’emplois mais les candidats se font rares. Dans l’Yonne, 250 postes resteraient ainsi à pourvoir. Une pénurie de main d’œuvre liée en partie à une méconnaissance des métiers proposés. Un déficit de notoriété qu’ont souhaité relever Pôle Emploi et l’ANEFA, en organisant conjointement et pour la première fois, deux visites du Clos de la Chainette sous l’égide du responsable du vignoble, Thierry MILLIERE, à l’attention de personnes en recherche d’emploi.
AUXERRE : Elles sont au total une douzaine de personnes à avoir répondu à l’invitation, réparties en deux groupes. Certaines en quête d’un premier emploi, d’autres en reconversion professionnelle. Mais, pour la plupart, sans connaissance aucune des multiples métiers proposés par le monde de la vigne et du vin, si ce n’est une expérience éphémère de vendangeur. Le secteur peine à recruter comme le rappelle Marjorie LEFEBVRE, conseillère dédiée aux entreprises à Pôle Emploi : « Dans un contexte de taux de chômage très faible par rapport à une époque, beaucoup de demandeurs d’emploi se positionnent essentiellement sur le tertiaire au détriment des autres secteurs… ». La situation est telle que la profession fait depuis plusieurs années appel à une main d’œuvre étrangère pour répondre à ses besoins. Longtemps contingentée aux pays de l’Est, l’offre s’est étendue aux nations du continent africain et il n’est pas rare aujourd’hui de voir arriver des CV en provenance du Maroc, du Sénégal ou de Tunisie. D’autant, souligne France LAHUTTE, animatrice ANEFA, que « nombre de viticulteurs et prestataires de service ont fait beaucoup d’effort en termes de recrutement, avec la mise en place de navettes venant chercher ces personnes souvent peu mobiles, au pied de leur logement, à l’image de ce qui se fait aujourd’hui avec l’association COALLIA et la société PSAV, spécialisée dans le secteur des activités de soutien aux cultures. ».
Etre vite opérationnel sans besoin d’une longue formation…
Le travail bat son plein dans les vignes multiséculaires du Clos de la Chainette, plus ancien domaine viticole attesté de France. Après la taille, est arrivé le temps du « baissage », une opération manuelle visant à empêcher la plante de croître de façon anarchique. Travaux en vert, relevage, rognage, effeuillage… Passé l’hiver, les activités sont multiples, accessibles pour certaines très rapidement explique Thierry MILLIERE : « Pour certaines tâches saisonnières, l’on peut vite être opérationnel sans besoin d’une longue formation, quelques jours suffisent… ». A contrario, certains choisissent un cursus plus long, enchaînant les formations pour plus de polyvalence, à l’image de Justine (*) actuellement en stage au domaine, dont le témoignage spontané et passionné aura peut-être fait naître quelques vocations parmi les visiteurs du jour. En quête d’un métier de secrétaire, mais faute de trouver un stage adapté, elle a fait le choix l’an dernier de se réorienter vers la viticulture.
Une grande diversité de la filière en matière de contrats…
Premières armes en pleine période de vendanges avant d’intégrer dans la foulée une formation BPA Travaux de la vigne et du vin au CFPPA du lycée la Brosse qu’elle a déjà prévu d’enchaîner avec un BPREA pour devenir chef d’exploitation. Elle sait qu’elle ne s’arrêtera pas en chemin, avec en ligne de mire, la volonté d’intégrer le lycée viticole de Beaune pour y décrocher un BTSA viticulture œnologie. Pas mal pour une personne qui se destinait à un métier dans le tertiaire !
Si l’offre de formation est très large, la filière a aussi pour atout une grande diversité en matière de contrats de travail, qu’ils soient saisonniers, CDI, à la tâche, ou contrats courts de type TESA. Permettant pour certains, de conjuguer le cas échéant avec une autre activité de plein air comme le maraîchage ou en espaces verts. On sait depuis le film d’Etienne CHATILLIEZ que « le bonheur est dans le pré ». Reste à faire savoir aujourd’hui au plus grand nombre qu’il a désormais aussi élu domicile dans les vignes et les caves !
(*) Le prénom a été modifié
En savoir plus :
ANEFA (Association Nationale paritaire pour l'Emploi et la Formation en Agriculture)
Antenne de l’Yonne : France LAHUTTE au 03 86 49 48 10 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
CFPPA (Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole)
Lycée Agricole d’Auxerre La Brosse 89290 VENOY
Tél 03 86 94 60 00 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
BPA (Brevet Professionnel Agricole Travaux de la vigne et du vin)
Formation diplômante de niveau 3 pour travailler en qualité d’ouvrier qualifié dans le domaine viticole, à la production ou à la transformation.
BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole). Formation diplômante de niveau 4 pour conduire une activité de production viticole ou piloter une exploitation.
BTSA (Brevet Technicien Supérieur Agricole)
Formation diplômante de niveau 5 ayant pour objectif de préparer aux postes à responsabilité de la filière viti-vinicole (chef de culture ou maître de chai).
Dominique BERNERD
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Il s’arroge le droit d’être le futur Premier ministre : Jean-Luc MELENCHON tente-t-il un nouveau « 18 Brumaire » ?
mai 08, 2022Pour un coup médiatique, c’est une réussite ! Jean-Luc MELENCHON n’y va pas par quatre chemins ! Il passe par-dessus les règles de la nomination du Premier ministre de la République après une Assemblée nationale constituée. Il veut directement un troisième tour d’élection en disant à ses électeurs : « ne soyez pas frustrés de la présidentielle, nous pouvons diriger le pays, si grâce aux législatives, je deviens le locataire de Matignon ! ». Autrement dit, ne vous préoccupez pas des députés que vous allez élire, peu importe le nom, du moment qu’ils signent LFI !
TRIBUNE : Jean-Luc MELENCHON oublie juste une chose : le Premier ministre est nommé par le Président de la République. Emmanuel MACRON peut refuser de désigner le leader charismatique de La France Insoumise si d’aventure, celui-ci avait un nombre de députés majoritaire. Là est l’impasse : un blocage systématique de la vie parlementaire, donc de l’Etat.
Or, les marges de manœuvre sont restreintes. Le président peut nommer un Premier ministre consensuel (impossible si on croit l’ambition du leader de LFI), dissoudre l’Assemblée nationale, voire démissionner ce qui apparaît improbable. La seule alternative semble être la dissolution. Nous sommes dans une crise de régime cohérente avec une élection qui révèle encore une fois que le premier parti de France est constitué par les abstentionnistes !
Sommes-nous au bord d’un coup d’Etat ? Possible avec une nouvelle donne : trois blocs s’affrontent aujourd’hui. Deux blocs idéologiques, la « Gauche » (LFI, les Verts, les socialistes et les communistes), la droite nationaliste (Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR, Nicolas DUPONT-AIGNAN) et les « Macronistes », sans idéologie à défendre mais qui regroupe LREM, Horizons d’Edouard PHILIPPE, François BAYROU et le mouvement Démocrate, ainsi que les transfuges des Républicains et du PS.
Qui m’aime, me suive : les intentions claires du leader de LFI…
Jean-Luc MELENCHON veut un coup de force contre le pouvoir de MACRON et nous faire entrer directement dans la VIème République : son cheval de bataille depuis une dizaine d’années. Ce nouveau « Napoléon » veut profiter, comme son illustre aïeul des divisions nationales et d’un contexte où les Français s’inquiètent plus du prix du pain et de la farine, de la guerre aux frontières que de la vie politique. Le sentier s’apparente à une autoroute qui s’offre aux audacieux pour profiter de la déliquescence des partis politiques qui ne peuvent assurer leur survie, comme les « Verts » et le PS, qu’en s’associant inconditionnellement à Jean-Luc MELENCHON et ce qu’il représente.
Pour les Macronistes, c’est plus flou : ce sont des personnalités controversées qui veulent des portefeuilles pour la plupart et un Edouard PHILIPPE qui n’a pas compris que « l’horizon » est une ligne imaginaire qui s’éloigne chaque fois qu’on s’en approche. A méditer ! La grande inconnue est le peuple de France et sa capacité insurrectionnelle en situation de famine et de danger…
Après l’appel du « 18 juin », l’ami Jean-Luc nous fait le coup de l’appel du « 19 avril » : élisez-moi Premier ministre ! Dans l’histoire de la Vème République, l’usage a voulu qu’une cohabitation se soit installée démocratiquement chaque fois que le Président de la République n’avait pas de majorité parlementaire. Commentant la nécessité d’un rassemblement de la Gauche, François HOLLANDE a rappelé « qu’on ne peut pas se nommer Premier ministre par décret, ça n’existe pas », en visant sans le dire le leader de LFI.
Un peuple peu représenté dans sa diversité au Parlement…
Jean-Luc MELENCHON veut s’imposer comme le dirigeant de la France sans pour autant nous dire comment il définit la démocratie. Si on regarde l’histoire, les Marxistes Léninistes et autres Staliniens sont tout de même plus proches du totalitarisme que de la sagesse de GANDHI. N’oublions jamais que le communisme a fait plus de morts que le nazisme. Hors de question, toutefois, de comparer MELENCHON à ces sombres dictateurs. Mais, le risque de voir un leader, que l’on peut qualifier d’extrême gauche, prendre les rênes de l’exécutif, laisse songeur lorsque l’on sait que notre régime présidentiel donne quasiment les pleins pouvoirs au président et à son assemblée. On peut aussi craindre une pluie de « 49-3» !
Bref, Monsieur MELENCHON assure l’événement en réclamant un poste de Premier ministre en dehors des voies traditionnelles. Il oublie tout de même que Marine LE PEN a été au second tour des élections et qu’elle totalise bien plus de voix que lui. Les huit députés du Rassemblement national et les 17 de La France Insoumise posent tout de même le problème de la vie démocratique d’un pays où le peuple est finalement peu représenté dans sa diversité.
Pour les nostalgiques des révoltes et révolutions, n’oublions pas la constitution de 1793, qui précise dans son article « 35 » : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. ».
Cette belle constitution ne vécut pour ainsi dire jamais à cause du coup de force du 18 Brumaire…
Jean-Paul ALLOU
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L’Aile ou la Cuisse : « Au Clos des Jacobins », une très belle table de Sens, l’on y mange bien !
mai 08, 2022Il y a un an, y'a un siècle, y'a une éternité, chanta Joe DASSIN, dans l'un de ses innombrables succès ! Plus précisément, ce fut à l'automne 1986 (ou 87) que je poussais à Sens, pour la première fois, la porte de ce nouveau restaurant, à la réputation déjà bien établie. A l'accueil, Odile, la souriante patronne était enceinte, et aux fourneaux, il y avait Pascal, son mari, fils d'aubergistes et ancien second au relais de Villeroy. Son chef d'alors, Michel CLEMENT, me confia souvent que Pascal fut son meilleur second. Quoi de plus naturel, pour ce fils d'aubergiste (Le Bon Abri à Rosoy).
SENS: Il me semble que nous avions pris en entrée, un feuilleté d'escargots au curry ! Je garde un souvenir précis de ce dîner, dans cette table provinciale et confortable d'alors. L'on y accédait, par la grande rue, où de beaux et bons commerces se succédaient les uns après les autres : une coutellerie, une épicerie chez ROUIF, une droguerie chez PAYEN, une crémerie chez PARRET, deux graineteries.
Bref, tout allait pour le mieux au « Clos des Jacobins ». Mais hélas, lorsqu'au début du siècle suivant, Pascal tomba malade, la courageuse Odile dut faire face. Elle se retrouva veuve avec trois enfants, et put compter sur Jean-Marie, le second de Pascal, qui dans ces tristes circonstances devint le chef de la maison. Il avait comme consigne de continuer le sillon tracé par Pascal : de bons produits de saison bien cuisinés. Et bien servis aussi. Ce n'est pas Fabien PAIRON, MOF charcutier-traiteur 2011 – voir l’article récent sur son auberge communale suisse) -, ancien arpète de la maison, qui dirait le contraire. Lui qui œuvra aux côtés de chef Pascal.
Une assiette savamment nettoyée qui repart à la plonge !
Depuis lors, pas mal d'eau a coulé sous le proche pont d'Yonne. Et lorsque régulièrement, l'on me demande où bien manger dans le centre-ville de la cité de Brennus, c'est l'adresse que j'indique, sans risque de me tromper !
Il est midi et demi ce lundi-là. A l'accueil, c'est toujours la souriante Odile. Le temps semble n'avoir point de prise sur elle. Et pourtant, elle serait heureuse de vendre à un couple de jeunes restaurateurs motivés, de les accompagner un temps certain, avant de tirer sa révérence avec élégance.
En attendant, l'on se cale dans un confortable fauteuil du petit salon, juste histoire de siroter un bon « Américano ». A la table voisine, le paternel de la patronne. Ce vaillant nonagénaire venu à pied, déguste une « p'tite coupe », bien méritée !
A table le menu à 32 euros est un modèle du genre. Il change régulièrement, même si certains mets y sont incontournables, telle la terrine de la mer sauce Chablis. Ce plat est délicatement fumé. La sauce y est onctueuse. C'est juste délicieux. Peut-être plus trop à la mode, et c'est tant mieux ! Bien sûr l'assiette ne repart pas à la plonge, sans avoir été saucée comme il se doit !
Des abats impeccablement servis et bons à déguster…
En plat, un autre incontournable de la maison : la tête de veau, pommes vapeur, et sauce ravigote (plus digeste que la gribiche, reconnaissons-le !). L'assiette est élégamment dressée. Elle est accompagnée d'une utile petite saucière. C’est le régal des amateurs d'abats, nombreux dans l'Yonne. On en profite pour saluer les sympathiques frères MAGNONI, les tripiers icaunais de nos marchés ! Les derniers, en fait.
Quant aux rognons de veau au poivre vert, ils sont servis impeccablement rosés. Ils sont accompagnés de petites endives, parfaitement braisées et bien colorées par le fait.
La subtilité goûteuse de la tartelette aux fraises, une merveille !
Le fromage blanc aux herbes variées semble s'imposer, telle une évidence. Il est proposé avant un délicieux dessert de saison. Il s'agit d'une tartelette aux fraises, à la fine abaisse de pâte sucrée. Elle est plus légère qu'une pâte sablée, dirons-nous. Le tout est surmonté de ce fruit délicieux lorsqu'il a été bien acheté, comme de bien entendu. C’est un grand dessert préparé dans sa simplicité et sa gourmandise, qui ici, comprend aussi un baba au rhum de belle tenue. Ce sera pour la prochaine fois !
Un café-truffe au chocolat pour terminer et puis l'on claque la bise à Odile, se promettant d'y vite revenir dans ce bel antre gourmand !
Souvenons-nous en 1972. Georges POMPIDOU est le Président de la République. Michel FUGAIN chante : « C'est un beau roman ». Et chez nous dans l'Yonne, se crée l'Amicale des Cuisiniers départementale. Pour honorer ce cinquantenaire, nos amis ont édité ce bel opuscule de recettes. En libre-service dans toutes les belles maisons ! Entre pot au feu irlandais, épaule d'agneau à la champenoise et tiramisu bourguignon : quel cruel et gourmand dilemme !
En savoir plus :
Les - : peut-être que la sélection vineuse mériterait-elle deux à trois références en plus.
Les + : le cadre est élégant, l'assise est confortable : cela est fort agréable !
Contact :
Le Clos des Jacobins
49 grande Rue 89100 SENS
Parking à côté de l’établissement
Téléphone : 03.86.95.29.70.
Gauthier PAJONA
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Législatives : le Parti Radical (PR) abat ses cartes et dévoile son jeu en lâchant deux noms
mai 04, 2022Il ne s’agit pas, à proprement parlé, de candidatures. Plutôt de « pré-candidatures », si l’on veut jouer sur les mots. Pourtant, le terme s’avère essentiel à la bonne compréhension tactique du Parti Radical (PR), connu aussi sous l'appellation de Mouvement Radical d'obédience centre droit pro-MACRON, qui a bien envie de se frotter aux suffrages exprimés par les électeurs lors des futures législatives, au moins sur deux des trois circonscriptions icaunaises…
AUXERRE: La décision a été tranchée le 27 avril dernier. Au terme du Conseil national de la formation de centre droit. Un rendez-vous, qualifié d’important, qui marque l’indépendance d’esprit régnant dans ce parti dont les fondements historiques avant la scission en diverses branches ramène à Robert FABRE, l’un des édificateurs notoires de l’Union de la Gauche.
Conséquence : si la branche historique du Parti Radical de Gauche a choisi de se lancer, seule, dans la course des législatives en présentant des candidatures indépendantes - elle ne ralliera pas l’assemblage de l’Union populaire élargie que propose LFI, EELV, le PCF et désormais, le PS, après d’âpres négociations pour obtenir un accord qui sied à l’ensemble (du moins, sur le papier !) -, il n'en va pas de même pour le lointain cousin, Parti Radical (ex-Valoisien), qui soutient la majorité présidentielle.
Résolument ancré dans la construction européenne, le Parti Radical (PR) jouera donc les trublions, en ne bradant pas ses valeurs intrinsèques que sont la laïcité, l’universalisme et ce désir d’Europe unifiée, fondement même de sa présence dans le sérail de la vie publique.
Tandis qu'au niveau national, le Parti Radical de Gauche (PRG) devrait investir une centaine de candidats sur le pays pour ces futures joutes des 12 et 19 juin.
Une présence sur deux des trois circonscriptions de l’Yonne…
Localement, dans l’Yonne, et à l’issue des messages adressés par le national, l’antenne départementale du Parti Radical, conduite par Jacques HOJLO, a donc décidé de retenir deux noms, aptes à pré-candidater pour cette échéance électorale : Elodie ROY, dans la première circonscription, et Emmanuel DEZELLUS, positionné sur la seconde.
Le bureau du PR 89 a été clair quant à la troisième circonscription de l’Yonne (le Sénonais), la formation de centre droit ne présentera pas de pré-candidature puisque Michèle CROUZET, députée sortante arborant les couleurs de la majorité présidentielle (MoDem), une mosaïque de courants soutenue par le PR lors de la récente élection, défendra son siège de parlementaire.
Ancienne présidente du PR 89, Elodie ROY, qui fut autrefois conseillère municipale sous l’ère de Guy FEREZ à Auxerre, revient donc sur le devant de la scène, désireuse de tenir son rang lors de ce scrutin.
Quant à Emmanuel DEZELLUS, sa carrière politique l’a mené à occuper le poste d’adjoint à la Ville de Tonnerre et d’être, il fut un temps, secrétaire général du PR dans le département.
Quant à la signification de ce terme « pré-candidature », on peut supposer qu’il est suspendu à la décision définitive d’un accord (ou pas) pouvant survenir entre tous les prétendants de la majorité présidentielle qui se lanceraient dans l’aventure. Sachant qu’à ce petit jeu-là, pléthore de noms et même les plus insolites circulent à l’heure actuelle pour tenir le rôle de porte-parole du président réélu sur notre secteur géographique !
En tout cas, le Parti Radical n’a pas attendu pour annoncer la couleur, dans cette partie de poker menteur autour des investitures officielles. Ses « champions », dans les starting-blocks, sont connus. Il ne reste plus qu’à attendre patiemment la suite des péripéties politiciennes pour savoir jusqu’où ira cette stratégie !
Thierry BRET
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