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Entre les excès d'ingérence et le trop plein de procédures normatives : l’Europe, vrai boulevard des désillusions ?
mai 20, 2022Le traité de Paris qui a établi la CECA (Communauté du Charbon et de l’Acier), a été signé le 18 avril 1951 par la France, la République Fédérale d’Allemagne, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. L’objectif était surtout d'apaiser les craintes de la France de voir l'Allemagne d'après-guerre utiliser sa puissance industrielle retrouvée comme une menace pour sa souveraineté, voire pour son indépendance. Tant sur le plan économique que sur le plan de la sécurité.
TRIBUNE: On nous a martelé depuis, que faire l’Union, c’est éviter la guerre en Europe. Le conflit en Ukraine remet en question l’idée même de la paix et le principe des « Droits de l’Homme ». Nous nous sommes égarés dans un dédale de conventions aussi nébuleuses les unes que les autres. Lorsque les états ont demandé de ratifier les traités par le suffrage universel, quels sont les citoyens qui ont lu lesdits traités ? De plus, celui de Maastricht, qui fut retoqué par les Français fut l’objet d’un passage en force de Nicolas SARKOZY. Il l’a imposé en effaçant d’un trait de plume le « non » national et faisant fi de notre démocratie. Ne nous étonnons plus du dernier sondage présentant les Français face à l’Europe : 40 % ne s’y intéressent plus du tout, 25 % sont franchement hostiles, 25 % sont favorables et les autres ne se prononcent pas. L’Europe fut très éloignée des enjeux de notre dernière campagne présidentielle et pour les législatives, Jean-Luc MELENCHON prône un « France-xit » alors que le Président Emmanuel MACRON ne fera rien sans l’Europe…
La libre concurrence existe, mais elle est viciée…
Les différentes instances européennes sont perçues comme des structures opaques et les membres des différentes commissions comme des technocrates aussi abordables que nos énarques. Demandons aux commerçants, artisans, agriculteurs comment ils perçoivent les règlementations imposées par l’Europe. Des textes qui les bloquent dans leur développement. Comment expliquer les différences de prix entre les fruits et légumes produits en France et ceux produits en Espagne, et ce, malgré les coûts de transports ? La différence peut aller du simple au triple ! Les coûts salariaux font la différence et les conditions d’accueil de l’Espagne, des travailleurs venus du Maghreb sont dignes des temps féodaux et de l’esclavage ! Qui le dénonce ?
Que dire aussi des sociétés comme PEUGEOT, qui ont transféré leur service « recherche et développement » en Pologne : un ingénieur polonais coûte bien moins cher qu’un cadre français. Bien entendu, afin de respecter la loi française lesdits postes ont été proposés à nos nationaux à deux conditions : s’expatrier et accepter le même salaire qu’un Polonais (sans parler des problèmes de retraite). De qui se moque-t-on et qui l’a dénoncé ? On peut multiplier les exemples à l’infini : la libre concurrence existe mais elle est viciée et interdit à ce jour la justice sociale.
L’ingérence de l’Union dans les affaires des états…
Aujourd’hui certains pays, comme la Hongrie où la Pologne, se retrouvent sous le coup de sanctions prises par la Commission européenne. La Hongrie, qui a reçu près de 22 milliards de subvention entre 2014 et 2020, est accusée de corruption. On peut s’interroger sur cette légitime enquête quand on sait que la motivation première de l’Europe, c’est de ne pas reconnaître les positions politiques du président hongrois. L’Europe veut s’immiscer dans la souveraineté des pays membres ! Cela fait pourtant belle lurette que la commission européenne a fermé les yeux sur la sacro-sainte règle d’un déficit budgétaire égal au maximum à 3 % du PIB !
Philippe SEGUIN avait vu juste : le 05 mai 1992, il prononçait à l'Assemblée nationale un discours pour s'opposer à la ratification des accords de Maastricht.
«Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences […] Craignons alors que, pour finir, les sentiments nationaux, à force d'être étouffés, ne s'exacerbent jusqu'à se muer en nationalismes et ne conduisent l'Europe, une fois encore, au bord de graves difficultés. Car, rien n'est plus dangereux qu'une nation trop longtemps frustrée de la souveraineté par laquelle s'exprime sa liberté, c'est-à-dire son droit imprescriptible à choisir son destin…Mais qu'on y prenne garde: c'est lorsque le sentiment national est bafoué que la voie s'ouvre aux dérives nationalistes et à tous les extrémismes!». Tout est dit ! Philippe SEGUIN annonce l’affaiblissement de nos démocraties : ce fut l’un des derniers prophètes de l’après-guerre.
Vers une renégociation des traités européens ?
Cerise sur le gâteau, la Commission européenne propose de renégocier les traités ! La procédure d’engagement vient d’être votée. Plus de 300 propositions sont à l’étude. Un gag quand on sait que c’est la règle de l’unanimité qui s’impose. Est-ce de l’anesthésie, juste pour nous faire croire que l’Europe bouge ? Les Européens veulent de l’OTAN et toujours de l’OTAN et pas de défense européenne. La France est systématiquement exclue des achats d’armes par l’OTAN au profit des Etats-Unis. De plus, ne racontez pas, avec un incroyable cynisme, que la France se doit de soutenir l’Ukraine dans son conflit avec la Russie car il y a toujours des enjeux économiques après les conflits armés. Encore tout faux, depuis 1945, la France a toujours été écarté des négociations d’après-guerre dans les conflits où nous avions pourtant des participations dominantes…
Alors que reste t-il à faire ? Un « France-xit » ? Certainement pas ! C’est le principe du « Bruxelles xit » qu’il faudrait imposer !
Jean-Paul ALLOU
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De l’or et de l’argent obtenus au MAF jardins et espace vert : Romain est « Kapp » de remporter le national !
mai 18, 2022Les yeux sont brillants de malice. Cela pétille, intérieurement. On le sent bien ! Très à l’aise dans l’exercice impromptu de l’interview, le jeune homme a de la suite dans les idées, comme l’assène la célèbre formule. A 16 ans, tout pile, Romain KAPP peut déjà s’enorgueillir d’avoir pu décrocher la Lune. Côté, jardin, bien sûr ! Avec de l’or et de l’argent autour du cou !
VENOY: Parler de lui à un représentant de la presse ? Il adore ça, le garçon ! A croire qu’il a pratiqué l’art de la litote et de la maîtrise de soi, toute sa vie ! Et, cela n’est peut-être pas fini. Puisque d’autres échéances, pas électorales celles-là, mais bel et bien dans la confrontation avec soi-même l’attendent d’ici peu, du fait de ces derniers accessits.
Glaner une médaille du plus beau des métaux (l’or), à l’occasion d’une épreuve de l’emblématique concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » à l’âge où de l’adolescence insouciante on glisse de plain-pied dans la peau d’un adulte, certes encore un peu juvénile, fait vraiment chaud à l’âme.
Romain KAPP vient de vivre l’expérience, à laquelle il s’était pourtant préalablement préparé. Un succès remporté dans la catégorie, « Jardins et espaces verts ». L’or pour le titre de MAF de l’Yonne, ça claque sur la carte de visite. Mais, si vous y ajoutez aussi, en simultanée, l’argent obtenu pour le même challenge au niveau régional, alors là, c’est l’extase !
Une voie verte toute tracée dans le monde du végétal…
Du deux en un qui fait sourire le visage radieux de la directrice du CFA agricole La Brosse, Hélène DECULTOT. Trop heureuse de la réussite de l’un de ses élèves. Quelle subtile idée que d’avoir pu organiser au sein de l’établissement, proposant une kyrielle de formations « vertes » autour de l’environnement et de l’équestre, ce concours. Toujours chapeauté par le maître de cérémonie en la matière, l’inamovible Marc LABARDE, Meilleur Ouvrier de France, et président de l’instance régionale.
Romain, lui, conserve stoïque son calme. Avec ce petit sourire en coin qui en dit long sur ses potentialités.
Quand il se projette dans l’avenir, il se voit exercer son réel savoir-faire au sein d’une entreprise de paysagiste pendant quelques années, histoire de se faire les dents sur le labeur, avant de voler de ses propres ailes. Mais, pas avant trente ans, affirme-t-il péremptoire et empli de sagesse ! Un gamin facétieux mais déjà mâture quand il raisonne en pensant à ses perspectives futures.
Pratiquant l’alternance pour son bac pro paysager – il est encore en première année – au sein des établissements de Philippe LIPERI, le jeune Romain envisage de poursuivre son cursus devant le conduire à son projet entrepreneurial par un BTS, option espace vert.
Hélène DECULTOT, quant à elle, rêve d’un nouveau titre pour son jeune protégé, lors des finales hexagonales. De la graine d’artiste horticole, ce jeune garçon qui aime s’adonner aux joies du VTT, de l’histoire et, c’est moins commun à cet âge-là, à celles de l’archéologie !
Thierry BRET
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Laïcité : Jean-Louis BIANCO rétablit des vérités sémantiques sur un terme si souvent instrumentalisé
mai 17, 2022A l’initiative de Gildas AUBRY de MARAUMONT, vice-président de l’Observatoire de la laïcité dans l’Yonne et du proviseur, Capucine VIGEL, secrétaire départementale d’Indépendance et Direction, Jean-Louis BIANCO, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité, dissous en juin 2021, est venu à la rencontre des personnels de direction, des CPE et des enseignants de l’Yonne. Il est intervenu sur les « mots de la laïcité » : un terme manipulé, déformé, instrumentalisé de toute part, qui pollue la compréhension et surtout déforme la réalité.
TRIBUNE : Voilà, le débat est lancé. Sans reprendre en détail le cadre historique, ni les principes fixés par la loi du 09 décembre 1905 que la Cour européenne des Droits de l’Homme considère depuis 2008 comme « la clé de voûte de la laïcité française », Jean-Louis BIANCO a proposé une réflexion autour des multiples interprétations de la laïcité que certains auteurs affublent de qualificatifs pour mieux la cerner : positive, ouverte, inclusive, multiculturelle pour n’en citer que certains.
Illustrant la laïcité « adjectivée », l’orateur est revenu sur le sens de ce terme en visitant la réalité pour analyser les faits. L’adjectif oriente la conception de la laïcité et peut l’éloigner du droit.
Or, seul le droit pose un cadre commun à tous. L’effort de compréhension sémantique s’impose à tous afin de s’éloigner du buzz médiatique et des tentatives d’utilisation diverse qui est faite de ce principe républicain.
La laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme…
La laïcité repose sur trois piliers : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; l’égalité de tous devant la loi, quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Fort de ce bref rappel, pourquoi cette question ? La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou de leurs convictions.
Le fondement même de la laïcité est la liberté : de conscience, d’expression, d’accomplissement. En aucun cas, la laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme qui reste chez certains une posture antireligieuse. Mais, à contrario, elle ne peut pas non plus être un fourre-tout de tolérance semant la confusion et le désordre.
Après deux heures riches d’échanges, l’assemblée s’est retirée sur une citation de Condorcet : « Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous, mais nous désirons qu'ils apprennent à penser d'après eux… ». A méditer !
Capucine VIGEL
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Elle est la seule à incarner la majorité présidentielle : Michèle CROUZET retourne dans l’arène en toute légitimité
mai 16, 2022« Pour vous et pour le territoire, j’ai décidé d’être candidate à ma réélection : je vous le confirme ! ». L’auditoire, présent en nombre dans la salle des fêtes de Cerisiers, en aurait-il douté, ne fut-ce qu’un bref instant ?! A l’aise, au pupitre et micro en main, durant l’exposé de sa profession de foi, la députée sortante de la majorité présidentielle a retracé face à un public fidèle le film de sa vie, publique et personnelle, depuis sa naissance en 1967. « Nights in white satin » chantaient alors les Moody Blues !
CERISIERS : Pas une aile de mouche n’aurait pu s’entendre dans le silence presque monacal qui régnait parmi les travées, dès la prise de parole de l’oratrice. Une assistance se voulant policée. Très attentive au moindre des propos délivrés. Une salle qui était forcément toute acquise à la cause de l’intervenante.
Détendue, visiblement à l’aise à l’amorce de l’exercice, cette dernière a gagné en épaisseur. Faisant fi de sa timidité originelle dont elle a su se départir au fil de son mandat de parlementaire et de moult séances de travail au Palais Bourbon. Le sourire aux lèvres et la conviction des mots bien ancrés dans sa bouche, Michèle CROUZET parle. En déroulant son propos.
Elle se raconte, même. Elle remonte le temps depuis sa prime jeunesse, elle, la petite fille des seventies, née au moment du premier vol orbital de Soyouz et de l’avènement des BEATLES (« Sergent Pepper lonely hearts club band ») en 1967.
« C’est l’année où Georges POMPIDOU (ndlr : alors Premier ministre du général de GAULLE) surnommait Jacques CHIRAC, le « bulldozer » ! », plaisantera-t-elle.
Une source d’inspiration révélatrice pour cette fille d’agriculteurs qui a connu la vraie vie en exerçant un emploi ? En tant que gérante salariée, dans un premier temps, puis en rejoignant son époux – assis parmi les premiers rangs -, pour s’associer avec lui et gérer en commun leur entreprise.
Une investiture qui ne doit rien au hasard…
Il faudra attendre 2017 pour assister à la plongée de Michèle CROUZET dans le grand bain de la politique. Un apprentissage plutôt rude et impitoyable, selon elle, où rien ne lui aura été épargné !
Se présentant sous les couleurs de la majorité présidentielle, d’abord en qualité d’adhérente de La République en Marche, puis, après une légère bifurcation idéologique sous l’égide du MoDem, l’élue de Sens gagne la troisième circonscription de l’Yonne. Au nez et à la barbe de celles et ceux qui ne croyaient pas en elle. Une surprise électorale, à bien des égards, imputable au plus pur des hasards, commenteront ses nombreux détracteurs d’alors.
« Que nenni, rétorque la parlementaire à la tribune avec ce calme olympien qu’elle affiche en surface, déjà à cette époque, le Président de la République m’avait accordé sa confiance et investi à cette candidature. Cinq ans plus tard, Emmanuel MACRON me l’a renouvelée. Cela atteste que cette désignation n’est pas le fait du hasard. Il y en a autour de nous qui ne s’habitueront jamais au réel ni au changement ! ».
Et vlan, voilà une manière ampoulée de régler quelques comptes avec le microcosme politique du cru. Et de remettre aussi les points sur les « i » !
En combattante des valeurs présidentielles…
N’aimant ni les mensonges, ni les manipulations, Michèle CROUZET poursuit ensuite son long monologue, en se dévoilant davantage. Sans fioritures, fidèle à son caractère et à ses engagements, soulignera-t-elle avec force et vigueur. « Moi, je suis loyale et sincère ; je reste conforme à mes valeurs… ».
Vient le moment où elle évoque sa rencontre faite de feeling avec une personnalité de terrain, de la France du terroir, qui allait changer son orientation politique : François BAYROU.
« Nous nous sommes liés d’une confiance et d’une amitié sans faille, précise-t-elle en parlant du maire de Pau, président du MoDem, mouvement qu’elle a depuis rejoint.
Se félicitant d’intervenir au sein d’une majorité unie autour du locataire de l’Elysée, Michèle CROUZET se dit prête à mener des combats pour défendre les idées et le programme présidentiels.
Puis, incisive, elle décoche une flèche bien ciblée envers l’un des candidats de sa circonscription qui pourrait peut-être lui ravir la place au soir du second tour.
« Notre territoire ne serait être une zone de jeu pour les personnalités qui n’y habitent pas et passent leur temps derrière les plateaux de télévision… ».
Le très médiatique Julien ODOUL est donc le destinataire privilégié de cette pique ?
Autre leitmotiv revenant sans cesse dans son allocution : la défense du nord de l’Yonne et de ses habitants. « Je veux continuer à vous défendre parce que vous le méritez ! ».
Unique candidate à pouvoir se prétendre de la majorité présidentielle…
Avant qu’elle ne recentre son discours sur la pleine légitimité de sa candidature, l’un des temps fort de cette intervention : « je suis la seule et unique candidate de la majorité présidentielle, les autres ne représentent que l’opposition… ».
Un argument maintes fois martelé au cours de la soirée qui se déroule sans accroc et ponctuée de salves d’applaudissements. Dans le viseur de cette affirmation, se situe Véronique FRANTZ, l’adjointe en charge des affaires culturelles et patrimoniales de la Ville de Sens. Elle qui n’avait pas caché il y a peu ses velléités électoralistes en brandissant l’étendard de la nouvelle formation de l’ex-premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ».
Toutefois, au grand dam de l’adjointe sénonaise, « Horizons » figure désormais parmi le triptyque de la coalition présidentielle, « Ensemble », qui accueille dans ses rangs l’inévitable MoDem et Renaissance, nouveau patronyme de La République en Marche en quête de formule sémantique. Donc, si elle persiste, elle le ferait sciemment en connaissance de cause et sans pouvoir se réclamer du parti du maire du Havre. Dont acte !
EHPAD, justice, scolarité, alimentation, industrie (la société BOUDIN à Maillot), artisanat (le tailleur de pierre Nicolas BONNET), emploi, patrimoine, santé – elle obtiendra une enveloppe de 64,2 millions d’euros pour la troisième circonscription au côté du gouvernement et avec l’inconditionnel appui du ministre des PME/TPE, Jean-Baptiste LEMOYNE -, Michèle CROUZET démontre dans une longue tirade qu’elle a agi durant son mandat. Elle veut en présenter le bilan lors d’un grand inventaire à la Prévert. Entre autres, 3,5 millions d’euros émanant de l’Etat via le ministère du Transport ruisselleront dans l’Yonne septentrionale en faveur de l’accessibilité de la gare régionale de Sens.
Le volet sécuritaire aura bénéficié des aides de l’Etat…
Enfin, sur le volet sécuritaire qu’elle ne manquera pas d’illustrer, la parlementaire a rappelé que le commissariat de Sens – celui-ci ne connaissait alors que des baisses d’effectifs et ne bénéficiait d’aucun moyen matériel digne de ce nom - a pu enfin se refaire une santé et obtenir gain de cause, grâce à son intervention en haut lieu.
Non seulement, plusieurs ministres de l’Intérieur s’y sont rendus en visite officielle, en couplant leur déplacement avec la visite de l’Ecole de la Police nationale. Mais, en outre, de nouveaux renforts humains sont venus étoffer l’effectif local. Sans omettre des moyens numériques et la dotation de nouveaux véhicules au parc automobile.
En cas de réélection, Michèle CROUZET sollicitera le futur président de l’Assemblée nationale afin de siéger à la commission des affaires sociales.
« Lors de mon prochain mandat, ajoute-t-elle, je désire m’impliquer davantage sur le dossier de la scolarité, sur le grand âge et sur la santé en milieu rural… ».
Pour cela, il faudra obtenir le maximum de suffrages auprès des électeurs les 12 et 19 juin. Affaire à suivre, donc, au terme de ces cinq semaines de campagne où conviction doit rimer avec communication…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon laisse sur sa faim !
mai 15, 2022Quel plaisir toujours que de mettre ses pieds dans notre belle capitale bourguignonne : Dijon. La ville est magnifique. Et, ce n'est pas son superbe musée des Beaux-Arts qui contredirait cette affirmation ! Gourmande, la cité de Côte d’Or l'est assurément. Ce ne sont pas les chefs de son proche passé, MM. COLIN, BREUIL, THIBERT, BILLOUX, DERBORD, et ceux d'aujourd'hui, MM. FRACHOT, KIMURA, UCHIMURA, ZUDDAS ou encore BURDIN qui prétendraient le contraire !
DIJON : Une majestueuse halle de marché, toute proche la petite charcuterie FAUCHON - pas d'homonymie parisienne !- mérite que l'on en pousse la porte. Rien que pour ses magnifiques oreilles de cochon en gelée ! A proximité, le Café de l'industrie, histoire de trinquer à la Côte de Nuits, de Beaune ou d'ailleurs ! Bref, la gourmandise coule dans les veines de cette ville, où ne manque que rivière ou fleuve !
Et voilà notre capitale, promue depuis le 06 mai dernier au rang de nouvelle « Gastropole ». Raison de plus pour découvrir cette Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, flambante neuve sur ses sept hectares, en lieu et place de l'hôtel-Dieu.
Le rosoyant tram nous dépose juste devant. Il est midi, bel horaire pour pareille découverte, non ? L'espace est lumineux et sent encore le neuf ! Quant au dédale pavé, il ne manque pas d'une élégance certaine.
L’âme et la patine de l’ensemble viendront au fil du temps…
Autour de nous, de jolis stands souvent bien achalandés se présentent à nos regards : le « Billot » pour la boucherie-charcuterie, la librairie gourmande, un poissonnier, un commerce de primeur, le manège à moutarde qui propose notamment de découvrir celle d'Orléans (miel et chardonnay mêlés). Un peu plus loin, une vitrine aux impeccables cocottes « Le Creuset », reines des cuissons mijotées ! Mais Dijonnais et Dijonnaises viendront-ils y faire leurs courses ?
Tout est fort joli, manquant encore d'âme et de patine. Elles viendront sûrement avec le temps. On ne peut cependant s'empêcher de penser, à une enclave quelque peu « bobo-isée », rappelant aussi l'éphémère expérience POKEA dans la zone commerciale sud-sénonaise, en 2016.
Très chère tranche de pâté en croûte !
Pour se rafraîchir - diantre, nous sommes en Bourgogne ! - la terrasse de la cave est plutôt accueillante : le Haute Côtes de Nuits d'un vigneron est à prix raisonnable (22 euros), contrairement à la tranche de pâté en croûte commandée en accompagnement qui facturée à 9 euros correspond à un tarif de 70 €/kg, soit le double d'un véritable artisan-charcutier (30 euros étant le tarif chez les artisans des « Petits cochons », sis à Saint-Clément). A ce tarif, on eut aimé une petite serviette en papier, histoire de s'essuyer ! Sauf que d'essuie-mains, il n'y eut point.
L’estomac crie famine alors que les restaurants laissent sur la faim…
Midi 45 : il est l'heure de déjeuner ! Le restaurant « La Table des Climats » est à côté. Point de menu extérieur affiché, mais entrons. Las ! L'impeccable maître d'hôtel nous explique navré que ce jour-là, le restaurant est totalement privatisé. C'est vrai que précédemment, nous vîmes entrer une cohorte de messieurs d'un âge certain, portant pour la plupart le ruban ou la rosette de la Légion d'honneur, au revers de leur veston ! Tant pis pour nous, pauvres clients, juste désireux de déjeuner et de payer !
Le temps passe, mais un autre établissement « Le Comptoir de la Cité » est juste à l'entrée de ladite cité. Il présente une ardoise alléchante. L'entrée de saison est la suivante : asperges vertes, truite fumée et sabayon moutarde, ce qui conviendrait parfaitement. Il reste des places de libre. Bref, tout va bien pour notre petit quatuor. Sauf que la péremptoire hôtesse de salle nous informe ne pouvoir nous accueillir. Je lui en demande la raison, demeurée sans réponse !
Une bonne adresse pour déjeuner, hors de la Cité !
Nous avions faim. Et, la cité ne le comprit pas ! En reprenant le tram, et descendant à l'arrêt « Godrans », je me dis qu'en France, à 13h40, c'est peine perdue pour déjeuner. Sauf que « Chez Léon », un bouchon lyonnais, haut en couleurs, qui nous accueillit avec plaisir (20 rue de Godrans - 03 80 50 01 07).
Service aimable, cuisine simple et bonne dont une délicieuse tête de veau, et en dessert de bonnes crêpes « Suzette » flambées. Sur la carte des vins, impeccablement écrite sur un cahier, nous dénichons une petite pépite que votre serviteur vous recommande chaudement : un Bourgogne Pinot noir du domaine Philippe et Hélène LIVERA, vignerons à Gevrey-Chambertin, à la concentration intense.
Il est maintenant l'heure de retrouver la gare de Dijon et de monter, dans le TER Bourgogne. Pour quelques mois encore, on peut profiter du confort suspendu des antiques (1975) wagons Corail, tractés par une locomotive. Dans quelques temps, ce matériel roulant, symbole d'une époque où SNCF rimait avec confort, sera ferraillé et remplacé par de « modernistes » rames « Regiolis », à l'inconfort latent.
Gauthier PAJONA
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