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Olivier TORRES : « La santé du dirigeant de PME doit s’aborder comme celle d’un sportif de haut niveau… »
juin 01, 2019« Quand un patron de PME comprend pourquoi il est en pleine forme, ou pourquoi il est épuisé, il peut enfin se gérer et aborder avec confiance la réalité exigeante du monde de l’entrepreneuriat... ». Ainsi s’exprime le chercheur et chef de la tribu des « Amarokiens », Olivier TORRES. Son humour, son impact, que ce soit devant un auditoire de mille personnes ou face à trois individus captent très vite notre attention. Dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors de moments clés de leur existence nous livre une passionnante interview, extraite de son blog « 16h44 », afin de nous présenter cet expert, spécialiste du management.
TRIBUNE : Quand un chercheur invente la systémique, le monde ne change pas. Mais, toute perception de notre réalité s’appréhende mieux. Olivier TORRES est le référent en la matière. Après des années de travail universitaire, il a fait émerger le concept de « PMisme », après s’être confronté à près de 50 000 dirigeants.
Chef de la tribu « AMAROK », un accès à un MOOC sur la santé du dirigeant (www.observatoire-amarok.net/fr) permet d’en savoir plus sur cette communauté, il possède ce sens profond de l’écoute qui lui permet chaque jour de progresser un peu plus dans ses recherches passionnées.
Certes, la réalité n’a pas changé. Mais, les managers de PME savent maintenant que 99,84 % des entreprises sont issues de ce sérail et qu’elles sont à l’origine de dix des quatorze millions d’emplois en France comme c’est le cas aussi en Belgique, au Québec et partout dans le monde…
Olivier, vous avez fait émerger le mot de « PMiste » qui désigne un défenseur du monde de la PME. Quel intérêt ?
En mettant en évidence cet univers qui touche directement ou indirectement trois français sur cinq, on peut s'intéresser au fonctionnement de la PME, aux réalités auxquelles elle est confrontée. Or, comprendre, c'est le début d'une action positive. Par défaut, la PME est ignorée, et donc nos élites lui imposent un modèle qui n'est pas celui de sa réalité. Conséquence : le patron de PME doit mettre en œuvre des mécanismes qui n'ont pas de sens et qui constituent des contraintes supplémentaires à l'aventure mouvementée, qu'il mène avec son équipe.
Par exemple ?
Concrètement, les PME sont obligées de se plier à une démarche très technocratique concernant le compte de pénibilité, démarche construite pour des groupes de plusieurs milliers de personnes. Des acteurs publics extérieurs à l'univers de la PME lui imposent des exercices qu'un DRH ou un DAF de grand groupe gère facilement et qui sont un vrai casse-tête pour un artisan ou un commerçant. J'ai rencontré un chauffagiste, qui préférait abandonner un remboursement de dix mille euros plutôt que d'affronter une mécanique administrative trop complexe. Concrètement, la santé mentale du dirigeant est, parfois dramatiquement délaissée car personne ne comprend ce qu'il vit.
Expliquez-nous à quoi est-elle soumise ?
Le patron de la PME, et parfois ses managers proches, sont particulièrement exposés à quatre facteurs pathogènes : le stress est plus fort que chez un salarié classique, car les managers que je rencontre ont le sentiment de devoir tenir « à bout de bras » leur entreprise. L'incertitude du carnet de commandes et le fait que rien n'est jamais acquis, donnent l'impression de devoir à chaque fois repartir de zéro et revivre indéfiniment un exercice de survie. La surcharge de travail pèse aussi largement. Tant que la passion du métier, le plaisir de construire une œuvre avec son équipe sont là, le dirigeant peut paraître infatigable. Mais lorsque la charge mentale devient trop forte, le dirigeant a du mal à dormir. Il ne déconnecte plus. Quand vous devez dormir avec un carnet de notes à côté de votre lit, quand vous devenez irritable sans raison, c'est le signe que le travail est redevenu un instrument de torture (tripalium) et que votre esprit d'entrepreneuriat s'altère. Enfin, la solitude accentue la charge mentale. Souffrir seul est bien plus difficile, angoissant que de pouvoir se confier avec un interlocuteur compréhensif et bienveillant. Et comme le manager de PME est un homme avant tout, ne pas bénéficier d'encouragements, de signes de reconnaissance, quand c’est le cas, contribue à dégrader peu à peu sa compétence…
Alors, devenir un entrepreneur dans l'univers de la PME est-il un sacerdoce ?
Absolument pas ! Car ces facteurs pathogènes sont gérables et heureusement gérés par une très grande majorité de « PMistes ». Et surtout parce que l'entrepreneur bénéficie de trois avantages particulièrement appréciables pour vivre une vie riche et passionnante. Premièrement, il a le sentiment de maîtriser son destin. Or cette capacité, cette attitude, ce mode de pensée a un impact très positif sur sa santé. C'est toute la différence entre celui qui subit et celui qui agit. Il vous donne une dose d'énergie en plus. Deuxièmement parce qu'être entrepreneur en PME rend endurant. C'est apprendre à rebondir, s'adapter, ne pas abandonner. C'est aussi vivre en permanence de nombreux échecs, bien plus que dans un groupe où vous trouvez toujours une excuse extérieure, sans besoin de remise en cause. Et cette capacité à être exposé rend humble, et apprenant. Vous développez une gymnastique régulière qui est très positive pour la santé. Comme un sportif de haut niveau. Troisièmement parce que survivre en PME rend optimiste. A force de chercher et de construire des solutions, vous vivez une réalité exigeante mais votre esprit développe une attitude optimiste. Or les optimistes vivent mieux et plus longtemps que les inquiets et les râleurs.
L'Application
- Checkez votre envie d’entreprendre, votre charge de travail et votre charge mentale (votre niveau de plaisir) régulièrement. A quoi ressemble votre agenda ?
- Réservez-vous des plages pour vous ressourcer.
- Prévoyez des moments avec votre équipe pour imaginer ensemble de nouvelles solutions.
- Inscrivez-vous dans un club de dirigeants, pour partager vos expériences.
- Recrutez des collaborateurs positifs et constructifs.
- Formez un second dans votre entreprise, pour pouvoir décrocher : à deux une difficulté est dix fois moins lourde à porter.
- Inscrivez-vous à AMarok et suivez le MOOC sur la santé du dirigeant…
Philippe CARPENTIER
www.déciderjuste.com
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Guy FEREZ : « le football féminin possède cette dimension humaine que son approche masculine a oublié… »
mai 30, 2019En l’espace de quarante-huit heures, l’édile d’Auxerre, président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois, a pu vanter les mérites de cette discipline à laquelle il voue une réelle sympathie. Dans le complexe de l’Abbé Deschamps, l’élu de l’Yonne salua ce lundi les prouesses sportives de l’équipe féminine née de l’entente AJ Auxerre/Stade Auxerrois qui accède au terme d’une brillante saison en Régionale 1. Dans les salons de la préfecture, le lendemain, il s’est félicité de la brillance de la formation locale et de ses infrastructures, exportables au-delà du continent européen, en visant les partenaires chinois de l’AJA…
AUXERRE : Le maire d’Auxerre est-il un véritable inconditionnel du football féminin ? Toujours est-il que l’élu de l’Yonne aura eu l’opportunité de pouvoir s’exprimer à deux reprises sur ce sujet en cette semaine de l’Ascension.
Lundi soir, Guy FEREZ a pu dire tout le bien qu’il pensait de la jeune et fringante formation née du regroupement des structures féminines du Stade Auxerrois et de l’AJ Auxerre la saison dernière. Une belle équipe, bourrée de talents et de maîtrise sur le terrain, qui dès la première saison aura frappé fort avec son équipe première : l’accession en division supérieure !
Le lendemain, en concomitance avec le représentant de l’Etat Patrice LATRON, le maire a accueilli l’équipe de football de Chine dans les salons de la préfecture.
« La Chine est une grande nation de sport, devait-il préciser, et grâce à une formation de qualité et les infrastructures du centre de formation de l’AJ Auxerre, son équipe est venue peaufiner dans l’Yonne ses préparatifs à la Coupe du monde 2019. Ce qui est une chose très bénéfique pour notre ville… ».
Puis, en confidence, Guy FEREZ a ajouté qu’il assistait quand son emploi du temps lui autorisait à des rencontres de football féminin.
« J’ai vu quelques matches, confie-t-il, cela a toujours été un réel plaisir. Cette discipline offre de la fluidité dans le jeu, une beauté et une esthétique rares dans les gestes. Et ce toujours dans un respect quasi absolu de l’adversaire ; ce que l’on ne trouve plus dans son interprétation masculine… ».
Qualifiant ce football de « préservé », le maire d’Auxerre tresse des louanges à ses pratiquantes qui le développent avec intelligence et fraîcheur. Bref, c’est une véritable cure de jouvence pour ce sport majeur sur la planète qui s’exprime par le biais de la subtilité et de l’émotion.
Reste la Coupe de monde qui débutera d’ici une semaine en France. Guy FEREZ désire une belle victoire de la France. Au-delà de son appréciation du foot féminin, sera-t-il aussi un bon pronostiqueur ?
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Marie-Guite DUFAY (Région) réagit aux Européennes : des élections placées sous le signe de l’espoir…
mai 29, 2019Une fois les résultats de ce scrutin électoral connus, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté a apporté ses analyses à chaud…
DIJON (Côte d’Or) : « Les résultats des élections européennes sont pleins d’enseignements, d’inquiétude mais aussi d’espoirs. Je veux d’abord saluer nos concitoyens pour leur participation en forte hausse comme partout en Europe. Je suis heureuse que les jeunes, notamment, se soient emparés de ce scrutin. C’est un signe d’espoir.
Je regrette profondément les divisions qui ont amené l’extrême droite en tête à la sortie des urnes. Elle est à son étiage de 2014. Il nous appartient de continuer à la combattre sans relâche dans nos territoires en étant d’abord à l’écoute de nos concitoyens, notamment ceux qui ont le sentiment de la relégation sociale, ainsi que ceux nombreux, qui n’arrivent pas à boucler les fins de mois avec des problèmes majeurs de mobilité et de pouvoir d’achat. Les valeurs de la gauche progressiste sont bien vivaces, le score cumulé des listes de gauche dont la liste Place Publique/ Parti Socialiste en témoigne. Le rassemblement le plus large est plus que jamais nécessaire.
C’est aussi un résultat d’espoir. En effet, les citoyens français et européens (allemands, belges…), et particulièrement les jeunes, ont exprimé une forte attente pour une action ferme et résolue en faveur du climat en votant fortement pour les listes écologistes. Là encore, ce résultat doit nous encourager à poursuivre nos politiques pour sortir de l’énergie carbonée au plus près du terrain en structurant les alternatives au pétrole... ».
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Les élections européennes sont à peine terminées que déjà les grandes manœuvres reprennent leurs droits à droite et au centre droit. Le Comité national de la droite constructive, AGIR, profite du sérieux trouble qui plane depuis quarante-huit heures autour du devenir politique du chef de file des Républicains, Laurent WAUQUIEZ, pour tenter de rebattre les cartes. A l’instar de l’une de ses emblématiques représentantes, l’eurodéputée alsacienne Fabienne KELLER, il en appelle solennellement les élus locaux de la droite et du centre droit, désireux de placer l’intérêt de leur territoire par-dessus tout, à les rejoindre. L’initiative vouée à la mobilisation sera-t-elle suivie d’effet auprès de leurs anciens coreligionnaires de l’UMP ?
PARIS : Depuis vingt-quatre heures, un communiqué de la droite constructive AGIR circule à livre ouvert au gré des circonscriptions de l’Hexagone. Sa lecture a pour objectif de faire mouche auprès des élus locaux de la droite traditionnelle et du centre droit, déçus par les résultats de leur formation. Longtemps pronostiquée sur la troisième marche du podium, la liste des Républicains ne dépassera pas la barre des 10 % au soir de ce scrutin aux nombreuses surprises. Jetant le trouble parmi les instances supérieures du parti gaulliste qui est depuis en plein marasme.
Intégrée parmi la liste RENAISSANCE, la droite constructive AGIR estime qu’il est de sa responsabilité de ne pas laisser la droite se recroqueviller sur sa frange la plus conservatrice et ainsi faire le jeu du Rassemblement national. L’une des têtes de file de ce mouvement qui s’est rallié à la cause présidentielle depuis 2018, l’eurodéputée de Strasbourg Fabienne KELLER, est déjà entrée dans la danse. A peine élue au Parlement européen, l’ancien maire de la capitale du Bas-Rhin a lancé un appel solennel aux élus locaux de droite de son département.
« Le partenariat construit avec la majorité LREM, MODEM et le Mouvement radical lors de ces échéances européennes a montré son efficacité : ce fut la logique gagnante. Il devra se poursuivre à chaque fois qu’il s’agira de faire vivre des valeurs et des choix communs au niveau national comme au niveau local, au service de nos territoires… ».
Dépasser les clivages pour l’intérêt commun…
Présente dans l’Yonne durant la campagne électorale, la sénatrice d’Alsace avait été invitée par le président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, lui-même converti à AGIR, à venir à la rencontre des électeurs icaunais. Une rencontre publique concoctée à la salle des fêtes de Coulanges-la-Vineuse où les composantes des quatre mouvements politiques de Renaissance devaient se succéder sur scène.
Appelant une réponse adaptée aux nouvelles réalités du territoire, Fabienne KELLER envisage l’avenir dans la construction positive avec cet attelage quadripartite.
« Les clivages ont peut-être bougé, mais notre pays reste confronté à des défis immenses auxquels il est urgent de répondre. Il faut accorder davantage de liberté aux collectivités locales au travers d’un projet de décentralisation novateur fondé sur la confiance. En outre, l’Etat doit continuer sa modernisation en intensifiant la déconcentration de ses services pour toujours être au plus près des attentes de nos concitoyens… ».
D’autres ténors de ce parti devraient prendre le relais de cette stratégie de la main tendue. Avec quels objectifs ? Rallier à leur cause le plus grand nombre de ces élus de la droite traditionnelle en proie aux doutes…
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La Banque de France se transforme : le directeur du réseau national Jean-Yves HAUSSAIRE en explique les enjeux…
mai 28, 2019Institution dont le capital appartient à l’Etat, la Banque de France ne cesse de se transformer à l’instar de son environnement. Dans le souci de réaffirmer son ancrage territorial qui demeure prégnant au cœur de chaque territoire. La structure entend à ce titre être plus accessible et gagner en visibilité. D’où un déménagement récent de son site patrimonial jusque-là implanté rue de la Banque à Auxerre. C’est aux abords de la place de l’Arquebuse, rue de la Laïcité, que siège dorénavant la nouvelle vitrine de la « banque de tous les Français ». Directeur général adjoint et directeur du réseau national de cette enseigne historique, Jean-Yves HAUSSAIRE nous dévoile les enjeux stratégiques de cette évolution…
AUXERRE : En préambule de cet entretien, comment se porte la Banque de France en ce premier semestre 2019 ?
Plutôt bien ! L’établissement vient de dégager des résultats financiers conséquents. Il a effectué au titre de ses bénéfices de 2018 la contribution à l’Etat la plus importante de son existence, soit 5,6 milliards d’euros.
Vous inaugurez ce jour (ndlr : mardi 28 mai) le nouveau cadre auxerrois qui accueille vos collaborateurs. Un site ergonomique, moderne, fonctionnel, bref, différent de ce que présente d’ordinaire une institution telle que la vôtre en matière d’accueil au public. Qu’est-ce qui expliquent ces changements surprenants ?
Nous souhaitons dorénavant être plus accessible et visible aux yeux d’un plus grand nombre. Le monde se transforme ; nous, aussi. Mais, cette transformation n’est là que pour mieux réaffirmer notre ancrage territorial. Bien sûr, au-delà de ces aspects immobiliers, il s’agit aussi d’optimiser notre performance et d’être davantage novateur dans nos initiatives et actions.
La présence de la Banque de France dans l’Yonne, c’est déjà une vieille histoire d’amour…
Oui ! Notre implantation initiale remonte à 1869 ! Soit cent cinquante années d’expériences vécues dans notre immeuble qui est situé dans la rue de la Banque à Auxerre. Ce bâtiment était chargé d’histoire. Nous devons sa création à Napoléon III après une visite faite à la capitale de l’Yonne en 1866. Il a dû être agrandi en 1922, pour devenir un édifice spacieux de 1 500 mètres carrés. Mais, son architecture quelque peu surannée ne correspondait plus vraiment à nos besoins. Nous ne pouvons pas être de grands donneurs de leçon autour de la rigueur de la gestion publique et ne pas nous l’appliquer à nous-mêmes !
Cette mue de la Banque de France répond à des enjeux fondamentaux. Quels sont-ils ?
Primo, il s’agit de réaffirmer la plénitude de nos missions. Voire d’en ajouter de nouvelles. L’ancrage territorial auquel nous prétendons nous offre la possibilité d’être un grand service public de confiance et d’excellence. Secundo, nous souhaitons accroître fortement notre efficacité. En révisant nos organisations, nos processus, nos systèmes d’information. Cela nous a conduits à réduire, sur la période 2015/2020, nos effectifs de 25 % et nos dépenses de fonctionnement de 10 %. Enfin, et pour être tout à fait complet sur la question, l’amélioration du cadre d’activité professionnelle de nos équipes est devenue une priorité. Grâce à une modernisation des outils et des environnements de travail. Ce que nous voyons aujourd’hui à Auxerre en est le reflet. Comme cela l’a été en 2018 à Nevers. Comme cela le sera d’ici quelques mois à Belfort, Vesoul ou Lons-le-Saunier…
Pouvez-vous nous rappeler quels sont les publics concernés par vos activités ?
A Auxerre comme ailleurs, notre action est orientée vers les particuliers, les entreprises et les collectivités. Dans le cadre des particuliers, notre mission est de nous intéresser aux plus fragiles d’entre eux. Pour ce faire, nous avons tissé un réseau de partenariats éclectiques : banques, juges, chambres consulaires, les services de l’Etat et du Conseil départemental, les opérateurs publics. Au titre de l’année dernière, ce sont 1 235 dossiers de surendettement qui ont été déposés dans le département de l’Yonne. Nos services ont accueilli plus de 2 500 personnes autour des droits d’accès aux fichiers, du droit au compte. Depuis peu, les équipes du directeur départemental Jean-Claude BOUEROUX proposent des séances d’éducation financière. Dans le cadre du plafonnement des frais bancaires, la Banque de France a joué un rôle déterminant pour que les établissements s’engagent dans ce processus…
Vis-à-vis des entreprises, la Banque de France intervient au niveau de la médiation du crédit…
C’est exact. Là aussi, toutes nos équipes sont mobilisées auprès du tissu économique départemental. En 2018, mille six cents entreprises ont été visitées par nos soins au niveau de la Bourgogne Franche-Comté dont deux cents pour le seul territoire de l’Yonne. Ces dirigeants de société ont été contactés, rencontrés, autour de l’attribution de leur cotation. Certains, une vingtaine de responsables, ont été accompagnés ou orientés au titre de notre fonction de correspondant TPE (Très Petite Entreprise)…
Reste votre relation constructive avec les collectivités…
Nous travaillons en étroite osmose avec les chambres consulaires, la direction départementale des finances publiques, le Conseil départemental…Le partage de l’information économique est devenu une nécessité. Ce que nous voulons est simple : c’est le financement le plus sain de l’économie et de toutes ses composantes…
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