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GROUPAMA Paris Val de Loire consolide ses relations partenariales historiques avec les filières agricoles
septembre 17, 2018Conscient que le monde de l’agriculture suit une constante évolution et se transforme dans son approche fonctionnelle afin de répondre aux enjeux sociétaux et consuméristes de demain, l’assureur mutualiste régional adapte sa stratégie et ses produits aux besoins de ses partenaires naturels. Le président de la Fédération départementale des caisses de l’Yonne, Pascal MAUPOIS, a profité de son point presse trimestriel pour rappeler les caractéristiques et les enjeux de ces engagements vis-à-vis des professionnels de la filière. Avant de procéder au renouvellement des partenariats qui l’unissent avec les principaux acteurs agricoles du territoire…
AUXERRE : Invitant les journalistes à le rencontrer lors de la seconde conférence de presse de son mandat, le nouveau président de la Fédération départementale des caisses de l’Yonne de GROUPAMA Paris Val de Loire Pascal MAUPOIS a tenu à officialiser la nature des partenariats que le leader de l’assurance et de la prévoyance entretient avec les acteurs économiques de la filière agricole.
Aux côtés du directeur des établissements de l’Yonne, Jacques BLANCHOT, le président, lui-même issu du sérail de l’agriculture en sa qualité de céréalier, convia le secrétaire régional et président de l’Yonne des CUMA, Walter HURE, le représentant de l’exécutif des Jeunes Agriculteurs, Maxime BOUCHER et le binôme à la tête de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA), Damien BRAYOTEL. Ce dernier était accompagné de son nouveau directeur, Philippe LOUSSET. Toutes ces personnalités devaient prendre part à cet exercice de communication orale.
Le point d’orgue de cette rencontre, placée sous le signe des relations publiques et de la convivialité, se concrétisa par le paraphe des documents officiels au terme de cette entrevue.
Des conventions de partenariat ouvertes à tous les secteurs économiques…
Ce geste symbolisa la reconduction effective de ces trois partenariats. D’une durée de deux à trois ans, selon l’antériorité de leurs modalités administratives, ces conventions traduisent l’entente cordiale qui perdure depuis moult années (peut-être dès l’origine de la création séculaire de l’assureur mutualiste en 1870) entre les spécialistes de l’assurance/prévoyance et les acteurs économiques de leur cœur de cible historique, à savoir les milieux agricoles et viticoles.
Elles ne sont plus les seules par ailleurs. Ouvertes aux autres secteurs de l’activité économique (bâtiment, industrie…), les conventions déclinées par GROUPAMA Paris Val de Loire incluent dorénavant des structures emblématiques de certains corporatismes à l’instar de la CAPEB (Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment), du commerce et de l’industrie orienté vers de petites structures professionnelles (CPME) ou vers l’insertion via des organismes référents à l’image de la BGE (anciennement Boutique de Gestion).
Une complémentarité intéressante qui s’applique au sein même du conseil d’administration de l’assureur mutualiste. Comme devait le préciser Pascal MAUPOIS lors de son propos introductif, « des représentants des Jeunes Agriculteurs et de la CAPEB travaillent en qualité d’élus dans cette entité décisionnelle ».
Expliquant la nature de ces partenariats, basés objectivement sur la déclinaison de produits assurantiels mais aussi de prestations et de services à destination des entreprises tout secteur confondu ainsi que les particuliers et les collectivités, le président de la Fédération départementale des caisses de l’Yonne résuma une évidence en une seule donnée statistique. 25 % du chiffre d’affaires de GROUPAMA Paris Val de Loire (environ 630 millions d’euros) provient du fondement historique de l’agriculture et de la viticulture.
Des partenaires satisfaits de leur relation professionnelle…
« Depuis 55 ans, les CUMA (Coopératives d’utilisation de matériels agricoles) entretiennent des liens privilégiés avec les responsables de l’assureur mutualiste, expliqua Walter HURE, l’un des signataires de ces conventions, nous avons pour objectif d’acquérir du matériel en commun et de venir en accompagnement des agriculteurs lors de projets de développement et renouvellement de matériels ».
Devant la prééminence des besoins, GROUPAMA Paris Val de Loire propose une extension des garanties souscrites par les chefs d’entreprises aux dirigeants de ces CUMA, par le biais de la responsabilité civile de ses dirigeants.
Du côté des Jeunes Agriculteurs et de son président, Maxime BOUCHER, l’indice de satisfaction se situe à l’identique. Si le syndicat promeut les installations et les modèles économiques en visant le renouvellement générationnel, il s’appuie aussi sur les outils mis en place par le partenaire assureur. A commencer par la charte « Terre Entreprise » qui offre son lot d’avantages concrets dont une réduction tarifaire sur les risques d’assurance, soit de manière linéaire de près de 30 % durant cinq ans, soit de façon progressive selon le compte d’exploitation de la structure.
« En outre, ajouta Jacques BLANCHOT, il existe d’autres manières de soutenir les jeunes à l’installation grâce au diagnostic prévention sur les sinistres physiques et incendies, des aides pour doubler les indemnités journalières en cas de pépin, la valorisation des objets connectés, le soutien humain avec l’association de remplacement de l’Yonne en cas d’heureux évènements ou de besoin de coupure »…
La charte aux vertus salvatrices a même été étendue aux 243 paysagistes et des milieux hippiques (130 centres équestres) du département.
Une complémentaire santé spécifique aux anciens exploitants agricoles…
Quant à la FDSEA de l’Yonne, qui a pour vocation de défendre les adhérents et de communiquer vers le grand public sur les nombreux métiers de l’agriculture, elle jouit d’excellentes relations avec son partenaire mutualiste. Si l’essence de ce partenariat se conçoit comme une forte plus-value autour de la communication (présence commune à la Foire Saint-Martin à Auxerre, accueil envisageable sur le stand de l’assureur à la Foire exposition d’Auxerre…), GROUPAMA Paris Val de Loire a également initié une offre spécifique à destination des anciens exploitants agricoles. Sous la forme d’un contrat collectif maladie avec l’application de tarifs préférentiels depuis mars 2018.
« Nous rencontrons un franc succès autour de cette nouvelle proposition, concède Jacques BLANCHOT, des rencontres vont être prochainement organisées à Auxerre, Chablis et Sens afin d’en expliquer les fondamentaux auprès des affiliés de la FDSEA. Un partenariat, c’est aussi cela : avoir un contact direct avec un interlocuteur, de pouvoir le rencontrer physiquement et surtout de régler un problème avec beaucoup de simplification et de facilité… ».
Des propos prononcés en guise de conclusion avant que les signataires de ces trois conventions ne se retrouvent autour de la table, afin d’apposer leurs griffes sur les documents.
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Pascal MAUPOIS (GROUPAMA) : « L’effet Thibaut PINOT impacte sur notre notoriété… »
septembre 17, 2018Deux mois après son abandon sur le Tour d’Italie pour raisons de santé et son absence de la Grande Boucle, le leader de l’équipe cycliste GROUPAMA La Française des Jeux a refait surface de manière flamboyante en retrouvant ses jambes et la vista sur les routes du Tour d’Espagne. Une épreuve qui s’achève en apothéose pour lui. A deux semaines des championnats du Monde en Autriche, le grimpeur français possède un supporter inconditionnel en la personne de Pascal MAUPOIS, le président de la Fédération départementale des caisses de l’Yonne…
AUXERRE : Suiveur des exploits sportifs de l’équipe cycliste professionnelle GROUPAMA La Française des Jeux, le président de la Fédération départementale des caisses de l’Yonne ne cache pas sa satisfaction. Ni sa fierté devant les résultats de ce team qui arbore les couleurs de l’assureur mutualiste.
Alors qu’il vient d’annoncer le prolongement de son contrat pour deux saisons supplémentaires, Thibaut PINOT, accablé par les soucis de santé cette saison, conserve toute sa confiance auprès du président de l’Yonne.
« Je suis très satisfait de la prestation de notre coureur et de son équipe sur les routes de la VUELTA 2018. Le gain de deux étapes obtenues à la force des mollets lors de rendez-vous avec la montagne nous a permis de retrouver le sourire et de l’allant après une période de disette durant le Tour de France… ».
Un état de forme qui rassure Pascal MAUPOIS à quelques jours de l’épreuve sur route du championnat du monde. Celle-ci se disputera sur un parcours privilégiant les grimpeurs en Autriche, non loin d’Innsbruck.
Un sujet de discussion parmi les sociétaires…
« Globalement, avec la présence et les exploits de Thibaut PINOT et d’Arnaud DEMARE, au fil de la saison, nous avons enregistré un bond considérable en termes d’image et de notoriété dans nos vitrines commerciales auprès de notre clientèle. Le fait que le nom de l’entreprise soit présent sur le devant de la scène sportive offre des sujets de discussion supplémentaires lors de rencontres avec nos sociétaires. Quant aux retombées économiques, elles suivent nécessairement. Car, on sait ce que vaut le poids de la notoriété sportive sur les enseignes qui sponsorisent des équipes ou des compétitions à l’échelle nationale et internationale… ».
Sur un parcours qui a fait une nouvelle fois la part belle aux grimpeurs, Thibaut PINOT a rempli son contrat en atteignant ses objectifs. Il termine à la sixième place sur l’un des trois tours majeurs. Il intègre même le cercle restreint des vainqueurs d’étapes sur ces trois épreuves, après s’être déjà imposé sur le Tour de France et le Giro. De bon augure avant les Mondiaux que suivra derrière son écran de téléviseur le président MAUPOIS le 30 septembre prochain.
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L’emploi sera le thème essentiel du prochain Comité interministériel du tourisme…
septembre 17, 2018Parce que le gouvernement veut agir très vite en faveur du développement du tourisme en France, le futur Comité interministériel en liaison avec cette thématique se penchera sur les besoins en recrutement dans cette filière. En déplacement dans l’Yonne lors de l’inauguration d’un nouveau complexe hôtelier (IBIS BUDGET Auxerre Centre), le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, a évoqué la stratégie mise en place par l’exécutif afin de pallier aux cruels manques qui pénalisent la corporation…
AUXERRE : Priorisation à l’emploi qualifié ! C’est le mot d’ordre du prochain rendez-vous dans les sphères étatiques, la tenue d’un Comité interministériel devant être organisé d’ici la fin de l’année, en faveur de la filière du tourisme. De passage à Auxerre, le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, a esquissé en filigrane la composante du futur ordre du jour qui pourrait satisfaire à terme les professionnels de ce secteur d’activité.
L’accent devrait être mis sur l’apprentissage et la formation linguistique des personnels. Celles et ceux qui exercent leur métier au sein de structures d’accueil de ressortissants internationaux, à savoir l’hôtellerie et la restauration.
Dépasser la barre des 100 millions de visiteurs d’ici 2020
Conscient des difficultés actuelles rencontrées par les professionnels en recherche de collaborateurs qualifiés, le Secrétaire d’Etat a rappelé que la filière touristique offrait toujours un ascenseur social pour celles et ceux qui s’y aventuraient avec professionnalisme.
L’ensemble des acteurs de la filière sera invité à réfléchir aux travaux de ce comité interministériel. Une initiative collaboratrice qui s’inscrit dans une pure logique de partage des connaissances.
L’Etat français souhaite accueillir 13 millions de touristes supplémentaires d’ici 2020 en visant comme objectif de dépasser le cap des cent millions de visiteurs étrangers. Un challenge que le Secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères prend à cœur. La France demeure, il est vrai, la première destination planétaire pour des millions de personnes. En 2017, 87 millions de touristes en provenance des cinq continents avaient foulé le sol de l’Hexagone…
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Ford Focus : une quatrième génération fidèle à une antériorité patrimoniale de vingt ans
septembre 15, 2018Disponible en versions cinq portes à hayon, break et quatre portes sur certains marchés, la gamme Focus demeure la plus complète de tous les temps chez le constructeur américain. Elle est proposée avec des caractéristiques exclusives qui viennent enrichir la diversité des aspirations des clients de voitures de taille moyenne. Dont les élégantes Focus Trend et Titanium, la sympathique sportive Focus ST-Line et la Focus Vignale, positionnée vers le haut de gamme. Quant au rapport qualité/prix, il demeure très appréciable sur le marché…
PARIS : Eclose avec la chaleur caniculaire de l’été, la toute nouvelle Ford Focus reste fidèle à son héritage, un patrimoine vieux de vingt ans, grâce à une dynamique de conduite de premier ordre. Enrichie grâce à la première application sur une Focus de la technologie d’amortissement contrôlé continu (le fameux CCD cher à l’ingénierie de la marque) destinée aux systèmes de suspension avant et arrière, elle propose de nouveaux modes de conduite.
La quatrième génération de Focus évolue toute en douceur contenue. Mais, elle ne se prive pas de la technologie de dernier cri qui lui garantit une optimisation en matière de sécurité sur la route et de confort dans l’habitacle. Ainsi, les passagers bénéficient d’une amélioration intéressante avec l’apport d’équipements de confort et de commodité dont le modem intégré « FordPass Connect ». Ce système offre une connectivité embarquée, ainsi qu’une nouvelle station de recharge sans fil pour les smartphones compatibles.
La prouesse énergétique de la motorisation…
Côté motorisation, la petite dernière de la glorieuse famille comprend une version optimisée du moteur à essence, récompensé « EcoBoost 1,0 litre » et le nouveau moteur à essence « EcoBoost 1,5 litre ». Tous deux sont dotés du dispositif de désactivation des cylindres exclusif de Ford pour les moteurs à trois cylindres.
Mention particulière pour les nouveaux moteurs Diesel « EcoBlue 1,5 litre » et « 2,0 litres ». Ceux-ci apportent une efficacité énergétique optimale, tandis qu'une nouvelle boîte de vitesses automatique intelligente à huit rapports adapte les changements de vitesse en fonction du style de conduite.
Autre particularisme : la boîte de vitesse, agréable à manier sous tous les rapports, se contrôle à l’aide d’un sélecteur rotatif élégant et ergonomique. Une option de motorisation hybride légère devrait même être introduite dès 2020 pour la Focus. Ce modèle mérite que l’on s’y intéresse : il reste l’un des préférés des aficionados de la marque aux origines américaines en France mais pas seulement.
FORD a enregistré la saison dernière d’excellentes performances commerciales grâce aux précédentes générations de ce véhicule, distribué à travers les cinq continents.
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Claude VAUCOULOUX (UIMM) : « Les jeunes générations doivent être accompagnées vers les nombreuses potentialités industrielles…»
septembre 15, 2018Cruel dilemme à vivre pour les chefs d’entreprises en ce début de rentrée 2018. Alors que leurs carnets de commandes regorgent d’heureuses opportunités de pouvoir faire fructifier le chiffre d’affaires de leur société industrielle, le besoin en recrutement de collaborateurs qualifiés ne peut être honoré de manière convenable, et ce dans les meilleurs délais : faute de candidats sérieux et motivés ! Inéluctable, cette problématique récurrente mine jour après jour le moral de ces décideurs économiques, pourtant créateurs de richesses et de solutions en matière d’emploi. Néanmoins, dans l’Yonne, et comme le confirme le secrétaire général de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) et du MEDEF, Claude VAUCOULOUX, tout est mis en œuvre à l’échelon du Pôle Formation 58/89 et de ses partenaires pour trouver les solutions optimales en cette période qui se présente sous ses meilleurs auspices économiques…
AUXERRE : Calme, parfaitement détendu derrière son bureau, Claude VAUCOULOUX s’accorde le temps de l’analyse pour évoquer la situation présente. Celle qui se rapporte à cette période d’ordinaire si délicate de septembre, synonyme de redémarrage des activités professionnelles. Que l’on ne se méprenne pas : dans l’Yonne, la rentrée 2018 possède un dénominateur commun avec les vendanges vécues par les viticulteurs ! Elle se présente tout comme la récolte de raisins sous de très bons auspices. Chose qui ne fut pas le cas au cours de ces dernières années. Cette fois-ci, la donne change : les carnets de commandes en hausse confirment une excellente orientation.
« Les projets culminent sur certains secteurs de l’activité industrielle, explique le secrétaire général de l’UIMM et du MEDEF départemental, à titre d’exemples, je citerai les domaines du transport, du ferroviaire, de l’aéronautique ou de l’automobile. Pour ce dernier point, les ventes optimales réalisées par les constructeurs nationaux ces derniers mois boostent la majorité de sous-traitants et d’équipementiers de la filière… ».
Accompagner les entreprises dans leur démarche de recrutement
Un effet gigogne profitable aux entreprises qui se convertit positivement auprès des services de maintenance, des bureaux d’étude et du besoin en automatisation. Oui, mais toutefois, y aurait-il un hiatus dans ce tableau un peu trop idyllique ?
« Les entrepreneurs éprouvent la plus grande difficulté à trouver du personnel ! Pourtant, ils sont en quête d’ingénieurs, de techniciens de bureau d’étude, d’électromécaniciens, d’électriciens. Le Pôle Formation des industries de haute technologie forme ces personnes dans ses centres de la Nièvre et de l’Yonne. Seule ombre au tableau, cela requiert du temps. Nous pouvons affirmer aujourd’hui que l’industrie fournit de très belles capacités en termes de progression de carrière. De notre côté, nous essayons de préconiser des solutions qui permettent à l’entreprise de bénéficier de nouveaux savoir-faire » ?
Servir de repérage en amont des besoins…
Faisant feu de tout bois avec les services de l’Etat (en particulier ceux de Pôle Emploi via la signature d’une charte spécifique signée chez l’industriel NOGUES au printemps), la Maison de l’Entreprise avec le concours de son Pôle de formation 58/89 propose des actions concrètes auprès des demandeurs d’emploi déjà qualifiés d’un bon niveau.
« En utilisant l’outil « Job Evolution », nous effectuons un vrai travail en amont qui sert de repérage approprié pour les entreprises ayant des besoins de recrutement. Nous guidons ce public vers la qualification. Le cycle se termine par l’obtention d’un référent, le CQPM métallurgie ».
La démarche s’avère pertinente. Une réflexion prospective sur les métiers d’avenir y est entreprise. Sachant que la filière industrielle vivra une grande période de mutation à brève échéance et que 50 % des jobs qui seront opérationnels d’ici une trentaine d’années ne fonctionnent pas encore. Voire, ils ne sont pas clairement identifiés.
« La priorité des entreprises industrielles s’assimile à l’obtention d’avancées technologiques permettant de réduire la pénibilité sur le lieu de travail tout en améliorant la qualité. C’est, en quelque sorte, le transfert d’un niveau de compétences acquises hier vers celles de demain en intégrant des données informatives très éloignées de celles d’aujourd’hui. Dans un laps de temps très court, la cobotique pénètrera davantage le monde des PME. Les industriels exprimeront alors le besoin de responsabiliser des personnes hautement qualifiées dans le cadre de la fabrication et la conception de produits, parfois uniques…Face aux exigences accrues du monde professionnel, il est indispensable de préparer l’école et les centres de formation à cette réalité afin de donner des caps vers les compétences ».
250 000 emplois créés chaque année d’ici 2025…
Depuis bien longtemps, le phénomène n’était pas arrivé en France. Une séquence favorable à la création de nouveaux emplois plutôt qu’à se résoudre à les détruire. Cet apport de nouveaux postes sera massif, prévient-on. Environ 250 000 emplois chaque année d’ici 2025.
« Exit les années galères, renchérit Claude VAUCOULOUX stoïque, conséquence directe de la crise américaine de 2008. Les choses ne devraient pas s’écrouler de but en blanc. A l’heure actuelle, nous observons une phase de pallier intéressante où les entreprises connaissent une recrudescence du nombre de commandes même si elles ne peuvent pas produire plus qu’elles ne peuvent. Certes, les Cassandre profèrent toujours le pire en matière d’évolution. Il est vrai que le contexte international s’agite beaucoup depuis quelque temps et enregistre de nombreux soubresauts. Cependant, notre industrie tient le cap. Elle possède ainsi les ingrédients nécessaires. Cela lui permet de faire face et de s’adapter à ces différentes situations… ».
Le Pôle Formation 58/89, de son côté, a fait le choix stratégique de miser sur l’avenir. D’une part, en investissant une enveloppe de 4 millions d’euros dans l’acquisition de nouvelles technologies et des outils performants. Une base solide servant à la transmission des savoirs auprès des nombreux apprenants qui fréquentent les sites répartis dans la Nièvre et dans l’Yonne.
« L’un de nos objectifs est d’encourager l’émergence de l’innovation auprès des PME, ajoute le porte-parole de l’UIMM et du MEDEF, un programme précis existe et offre la possibilité aux entrepreneurs de ces petites et moyennes structures de pouvoir accéder et de partager des connaissances avec une école d’ingénieur mais aussi des doctorants. La mise en relation avec des laboratoires s’inscrit dans une suite logique de ce processus. C’est le moyen idoine de répondre aux besoins de ces métiers qualifiés du tissu industriel. Nous nous situons sur des métiers à pré requis importants. Sachant qu’une partie de la population est également éloignée de l’emploi. Dans tous les secteurs de l’économie, on entend parler de difficulté de recrutement. En toile de fond, le principal argument qui est avancé, c’est le problème de l’attractivité. Mais, je m’interroge sur ce point : qu’est-ce qui est attractif de nos jours ? Pour aller plus loin dans cette réflexion, quels sont les critères qui prennent en ligne de compte cette attractivité des métiers ? Tout cela est très subjectif, en vérité… ».
Les nouveaux paradigmes de la jeune génération
De retour de Paris des vingtièmes « Universités d’été du MEDEF » auxquelles il participait il y a quelques jours, notre interlocuteur s’est nourri de ces sessions pédagogiques et informatives pour faire le plein d’enthousiasme et de dynamisme par rapport à ses nombreuses missions.
« Nous devons être confiant dans la jeunesse, lâche-t-il sans l’once d’une hésitation, et l’accompagner vers le monde de l’entreprise. Les choses évoluent. Nous assistons à des modifications comportementales et sociologiques majeures autour de nous. Le rapport de force s’est inversé. Une large frange de la population choisit sa destination dans le cadre d’une carrière. L’offreur, a contrario, ne choisit plus les demandeurs. Les jeunes d’aujourd’hui ont adopté de nouveaux paramètres qui ne sont pas comparables avec les nôtres, ceux que l’on a connus par le passé… ».
Rappelant que le nombre de jeunes désireux d’endosser l’habit de patron d’entreprise était significativement supérieur à l’heure actuelle que par le passé. Et que la question basique de la rémunération ne possédait plus la même dimension revendicative qu’autrefois.
« Désormais, les jeunes de la génération Y parlent de réalisation de soi et d’un choix de vie assumé… ».
Une réalité qui a tout naturellement rattrapé le terrain des entreprises industrielles y compris dans le landerneau régional.
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