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Conduits par le président départemental de leur formation politique, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, une dizaine de représentants du mouvement AGIR 89 ont eu l’heureuse opportunité de pouvoir s’immiscer au plus près des arcanes du Parlement européen en milieu de semaine. Ce fut un voyage express à Strasbourg sur une journée, non dénuée d’intérêt pour ces élus de l’Yonne. Sur place, ils ont été accueillis par la députée européenne Tokia SAIFI, vice-présidente de la commission du commerce international. Instructif…

STRASBOURG (Bas-Rhin) : Salle H -1 1. Localisé parmi le dédale de bureaux ergonomiques permettant la tenue de micro conférences, l’espace d’accueil réservé à AGIR 89 aura permis au petit groupe en immersion au sein du Parlement européen de se faire une réelle opinion de cet incroyable organisme qui nous régente.

A la veille ou presque (le 26 mai) de futures échéances électorales, déjà jugées comme capitales pour l’avenir du Vieux Continent, plusieurs élus de la jeune formation, issue des Républicains, désiraient en connaître les rouages tactiques et surtout les lignes maîtresses au niveau de ses fonctionnements.

Car si les Européennes qui nous reviennent tous les cinq n’ont jamais passionné les foules en France, au plan électoraliste, il n’en est pas toujours de même dans d’autres contrées. Notamment auprès des peuples des nouveaux états membres qui ont une autre estime de ces rendez-vous quinquennaux, synonymes de dotations et de subventions financières en tout genre.

Une découverte dans cet antre du fédéralisme entre les 28 états membres (même si l’un d’entre eux, la Grande-Bretagne tergiverse depuis quant à ses modalités de divorce avec une sortie de plus en plus chaotique !) s’impose.

Une guide à la référence européenne aiguisée : Tokia SAIFI…

C’est sans doute avec cet état d’esprit, empli de curiosité, que Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président départemental de l’Yonne de la formation politique initiée par le ministre de la Culture Franck RIESTER il y a quelques mois, a souhaité la mise en place de ce déplacement dans les hautes sphères européennes.

D’autres personnes de son mouvement s’y sont ralliées avec plaisir. Et peu importe la distance, et les kilomètres à parcourir dès potron-minet, pourvu qu’il y ait l’ivresse devant un cénacle de députés, bataillant ferme autour d’un texte portant sur la réforme du transport routier.

Le groupe d’élus de l’Yonne a eu également l’opportunité de pouvoir échanger avec l’une des figures emblématique de cette assemblée européenne, la députée Tokia SAIFI, présente depuis 18 ans sur les bancs de cet hémicycle qui accueille 751 représentants.

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L’ancienne Secrétaire d’Etat en charge du développement durable dans les trois gouvernements de Jean-Pierre RAFFARIN siège parmi les représentants du PPE (Parti Populaire Européen) et les Démocrates-Chrétiens. Toutefois, elle lâchera à ses interlocuteurs très attentifs à ses propos liminaires sur le mode de fonctionnement de l’institution qu’elle ne repartirait pas pour un nouveau mandat en 2019.

« Je continuerai à faire de la politique en France en étant très attachée aux grands principes européens, conclut la vice-présidente de la Commission du commerce international à Strasbourg.

Avant que ne débute réellement la campagne des Européennes 2019, les élus Icaunais de la « droite constructive », tels qu’ils se définissent depuis novembre 2017, ont voulu en apprendre davantage sur cette instance parlementaire et ses modes opératoires. Histoire de mieux se forger une opinion qu’ils ne manqueront pas de distiller autour d’eux au plus près de leurs ouailles…


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La S.E.P. (Société d’encouragement au Progrès) s’apparente de par sa notoriété à un prix Nobel de la culture à la française. Chaque année, de nouveaux contingents de personnalités bénéficient de ses faveurs honorifiques lors de la remise de distinctions qui mettent en lumière la maîtrise de notre langue maternelle, en France, comme à l’international. L’artiste Christelle LOURY a été touchée par la grâce de cette éminente référence cette année. La chanteuse, digne émule de Piaf et Barbara, a reçu aux côtés de l’ancien Premier ministre Jean-Pierre RAFFARIN, une méritoire médaille d’argent…qui vaut tout l’or du monde dans le cœur de la charismatique interprète des grandes chansons françaises…

PARIS : La contribution à la promotion de la langue de Molière à l’étranger mérite bien d’obtenir une belle récompense. Et quel précieux sésame que celui-ci ! Ambassadrice et porte-voix de la culture bourguignonne à l’international (Russie, Pologne, Ukraine, Etats-Unis…), Christelle LOURY s’est vue auréolée d’un nouveau titre de gloire, à ajouter à son déjà brillant palmarès.

Elle a reçu la semaine dernière la médaille d’argent de la Société d’encouragement au progrès, la fameuse SEP, créée de toute pièce e, 1908 par six emblématiques personnages : le président de la République française de l’époque, Albert LEBRUN, Paul PAINLEVE, président du Conseil des ministres, Louis CAILLETET, physicien et membre de l'Académie des Sciences, Auguste et Louis LUMIERE, inventeurs de la cinématographie, Edouard BELIN, créateur ingénieux de la photo-télégraphie et de la télautographie, enfin Edouard BRANLY, qui avant de donner son patronyme à un célèbre quai de la capitale, eut comme autre gloriole d’être le pionnier de la TSF !

C’est le président Jean-François ROUBAUD qui devait lui remettre le trophée dans la magnifique rotonde de l’Ecole Militaire, sise en face de la Tour Effel.

Christelle LOURY rejoint une liste prestigieuse…

La SEP encourage les personnes qui innovent dans différents domaines dont la science, la technologie, la santé, le social, les arts et lettres. L’humanisme de la démarche des fondateurs se voulait porteur de valeurs universelles, des principes moraux propres à permettre à l’humanité de survivre et de prospérer, ainsi qu’à faire avancer la civilisation, pour le bonheur du plus grand nombre. Cet humanisme était donc naturellement associé à la notion de progrès.

En obtenant cette honorable distinction, Christelle LOURY rejoint ainsi un Panthéon de personnalités aussi réputées que Louis LEPINE, Léon GAUMONT, Jean de Lattre de Tassigny, Marcel PAGNOL, Jacques COUSTEAU, Jean-Loup CHRETIEN, Line RENAUD, Pierre CARDIN, Louis SCHEWEITZER, Luc MONTAGNIER, Eric TABARLY ou Luc FERRY…Chapeau bas, Madame !


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Depuis plusieurs mois, la monde médiatique est en ébullition et se fait l’écho des affaires de pédophilie qui enflent au sein de l’Eglise catholique, apostolique et romaine dans le monde occidental. Les victimes ont parlé et le couvercle a sauté. Dans cette affaire sinistre, il convient de distinguer la question de la pédophilie et celle de la non-dénonciation de ce crime abject…Deux éléments bien différents, en vérité…

TRIBUNE : Parlons de la pédophilie d’abord. Elle est aussi vieille que le monde. C’est d’ailleurs un mot grec. Faisons donc un saut en arrière de vingt-cinq siècles et relisons « Le Banquet » de Platon où l’amour des jeunes gens est abordé sans complexes : « Ceux qui se réclament de l’Aphrodite populaire aiment les femmes aussi bien que les hommes et les jeunes garçons. Ils aiment le corps plus que l’âme. Ceux qui se rattachent à l’Aphrodite céleste n’aiment que les hommes parce qu’ils ont plus de vigueur et d’intelligence que les femmes, (je suis obligé de citer le texte de Platon in extenso !). Ils n’aiment les jeunes garçons que lorsqu’ils commencent à être intelligents. Ils préfèrent leurs âmes à leurs corps. (…) Chaque ancienne moitié recherche désormais sa moitié complémentaire, d’où les trois formes d’amour possible : homme-femme, homme-homme, femme-femme. Pour ceux qui s’arrêtent aux apparences, Socrate est celui qui recherche les jeunes gens. Ceux qui sont plus perspicaces ne manqueront pas de se demander plutôt pourquoi Socrate retient les jeunes gens. Ils comprendront alors que Socrate « figure » (au sens rhétorique) tout ce qu’on recherche dans la quête amoureuse… ».  Un peu plus loin, Platon pose la question suivante : « Le précepteur doit-il être également l’amant de son élève ? ».

Ainsi, dans le monde grec, l’amour pour les jeunes gens, voire les jeunes garçons, était chose naturelle. Mais, ce qui apparaissait comme normal à cette époque ne l’est plus aujourd’hui. La pédophilie est devenue un crime pour les adultes qui la pratiquent, et une blessure indélébile qui ne se referme pas pour ceux qui l’ont subie…

L’expérience, la somme des erreurs que l’on a commises…

Ensuite, il convient de dire qu’associer la pédophilie au célibat, en l’occurrence à celui des prêtres, est une grave erreur. Dans quelques pays d’Asie, notamment au Cambodge et en Thaïlande, et dans une certaine ville d’Afrique du Nord ainsi qu’à Cuba du temps du dictateur Batista et de nouveau lors de l’ouverture au tourisme amorcé par Fidel Castro, la pédophilie ou, plutôt, le marché de la pédophilie pour étrangers, a fleuri.

J’en ai été le témoin à La Havane en 1996. Cuba ne vendant plus ses cannes à sucre aux Russes a recommencé de commercialiser des filles de tout âge et de jeunes garçons aux touristes… Puis, conscient que le pays avait ouvert les portes de Pandore au n’importe quoi, le gouvernement cubain a remis de l’ordre. Attirer des devises, oui ! La démocratisation de la prostitution à outrance, non ! La vente des enfants cubains à des occidentaux dépravés ne s’inscrit plus parmi les priorités de la ligne politique du parti au pouvoir.

La pédophilie demeure une tare inéluctable de l’espèce humaine. Et, l’on n’en sera pas quitte pour autant avec cette grande lessive médiatique. La question qui se pose désormais est simple mais implacable : comment faire pour que cela ne se reproduise plus ?

« L’expérience, disait Oscar Wilde, c’est la somme des erreurs que l’on a commises ». Mais, a ajouté un jour le directeur général de mon entreprise, « que l’on n’a pas le droit de refaire… ». Pour cela, il me semble que deux mesures simples mais rigoureuses doivent être prises au sein de l’Eglise : la première consiste à mettre en place un réseau de psychologues au service du clergé en invitant tout religieux qui détecte en lui-même une tendance à la pédophilie à prendre contact avec l’un de ces praticiens. La deuxième mesure réside dans la rédaction d’une charte précisant les actions qui doivent être prises à tous les niveaux de la hiérarchie dès qu’un soupçon de pédophilie se fait jour dans l’une des branches de cette vénérable institution séculaire.

On pourrait confier à l’Ordre des jésuites la mission de créer le réseau de psychologues, d’en assurer le suivi et d’élaborer la charte. La psychologie et l’énergie ont été leurs attributs principaux depuis six siècles.

Prenez connaissance de l’histoire des « Réductions » en Amérique latine où ils furent les seuls au cours de la colonisation à défendre énergiquement les indigènes… et lisez le livre de Jean Lacouture, « Les Jésuites ».

D’ailleurs, peut-être avez-vous entendu dire qu’ils viennent de placer l’un des leurs à Rome, à la tête de l’Eglise catholique, apostolique et romaine ! Signe des temps d’une évolution favorable au retour de la morale ?

Emmanuel RACINE


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Présent dans l’effectif de la formation professionnelle icaunaise depuis juillet 2017, le gardien suppléant de l’AJ Auxerre profite de la période des transferts pour rompre son engagement avec son club. C’est une légère anticipation sur la fin de son contrat. Celui-ci arrivait à son terme au mois de juin. Le franco-américain, âgé de 32 ans, évoluera d’ici peu en MLS (Major League Soccer), la première division nord-américaine qui rassemble des équipes du Canada et des Etats-Unis.

AUXERRE : Départ imminent pour les States pour le natif de Suresnes. Un rêve qui devient réalité après l’accord trouvé avec l’AJ Auxerre. Le club de Ligue 2 a accepté de résilier le contrat qui le tenait avec son joueur jusqu’à la fin de cette saison.

Une anticipation réussie qui permettra à Quentin WESTBERG de quitter plus tôt que prévu ses partenaires afin de traverser l’Atlantique et de poser ses valises dans le pays continent d’ici quelques jours.

Là-bas, l’ex-gardien de but de l’AJA (il avait disputé une vingtaine de matches sous le maillot bleu et blanc) entamera une nouvelle carrière sportive. Sans pour autant être dépaysé. En effet, détenteur de la double nationalité, le footballeur connaît bien les USA pour y avoir déjà pratiqué son sport de prédilection dans les équipes de jeunes.

Avant de protéger les cages de l’AJA, Quentin WESTBERG avait officié à Troyes, Evian, Luzenac, Sarpsborg (Norvège) et Tours.

Ce départ profite, par effet gigogne, au jeune international Sonny LAITON. De fait, le garçon grimpe d’un cran dans la hiérarchie des gardiens du club bourguignon.


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Pour créer votre entreprise... Retour sur une vie d'entrepreneur pour éclairer votre décision. Le parcours de Laurent STEINMANN et le développement de son (ses) entreprise(s) dans le monde entier sont exemplaires. Sa simplicité et son pragmatisme sont au cœur de l'esprit entrepreneurial, qu'il nous partage. A la lecture de ce témoignage, vous allez renforcer votre envie d'entreprendre. C'est le bon moment pour vous engager dans de nouveaux projets…

TRIBUNE : Quand vous rencontrez pour la première fois Laurent STEINMANN, vous savez, dès la première poignée de main, que vous êtes face à un entrepreneur décidé, convaincu, efficace.

Malin, stratège, exigeant, il annonce la couleur ! Dans le bureau qu'il a aménagé dans sa toute nouvelle usine, vous repérerez, si vous êtes attentifs, un chevalet : « Danger, explosive Boss ! ». Attention à vous !

On ne crée pas facilement, dans le monde agricole, un business de plus de 28 millions d’euros, dans une vingtaine de pays, en partant de zéro.

 Ce dont il ne vous parle jamais, ce sont ces actions qu'il mène pour développer le « handisport », pour aider un ami à rebondir, pour appuyer avec discrétion, et toujours avec la même énergie, une association, une cause ou un partenaire loyal en difficulté.

Je vous propose une rencontre avec « deux » Laurent STEINMANN : celui qui, tout jeune, se lance dans l'aventure entrepreneuriale, et celui qui revient sur les enseignements de cette expérience bien remplie.

Quels sont vos premiers souvenirs du début de votre expérience entrepreneuriale ?  

La première sensation, c'est la peur : peur d'échouer. De ne pas pouvoir nourrir sa famille, de ne pas réussir à vendre les premiers produits. Peur d'être rejeté. Envie de rester dans l'avion plutôt que de se lancer, au risque d'envier les professionnels qui se lancent dans le vide avec simplicité et, croit-on, des émotions contrôlées.

En fait, cette peur est salutaire. C'est votre sauvegarde à vous et à votre entreprise. Cette acuité, ce stress qui vous oblige à prévoir le pire, à anticiper, à imaginer des stratégies... A condition qu'elle ne vous inhibe pas.

Vous vivrez mille fois ces peurs ensuite : peur d'embaucher le premier salarié, peur de ne pas payer vos charges, peur de ne pas vous adapter à une réglementation dix fois trop exigeante, peur d'investir cinq ans de résultat dans un nouveau laboratoire, une nouvelle usine ou une nouvelle mission export. Peur de vous implanter aux quatre coins du monde. Peur de ne pas gérer la somme de galères quotidiennes.

Et comment ne pas être paralysé au moment de se lancer, et ensuite, par toutes ces peurs ?  

Pour moi, la clé c'est de ne gérer qu'une peur à la fois. L'une après l'autre. Pour ne pas se paralyser. Mais surtout derrière la peur, il y a l'envie !

Au moment de vous lancer, demandez-vous si dans dix ans, vous préférerez avoir des souvenirs vécus ou des regrets. Dans vingt ans, votre vie aura-t-elle valu le coup d'être vécue pleinement, ou est-ce que d'observer les autres depuis l'avion vous convient mieux, « envoyer des cartes postales, plutôt que les recevoir ». Prendre des décisions vous fera craindre des cicatrices ou des échecs. Ne pas prendre vos décisions pourrait vous amener à avoir des remords, ou des frustrations.

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Même si l'expérience d'un autre ne se transpose pas,  qu'est-ce qui a aidé le jeune Laurent STEINMANN à réussir ses premiers pas?  

Plusieurs choses : le fait d'avoir peu d'atouts, hors l'envie et la confiance de croire en moi. Pas d'études, pas d'héritage, pas les compétences techniques suffisantes pour qu'on écoute mes intuitions et mes convictions dans le domaine agricole. Donc l'obligation de le faire tout seul, le fait de n'avoir rien m'a vraiment aidé à y aller. Avec cette peur et cet aiguillon de devoir assumer ses responsabilités familiales.

La conviction aussi. Être un peu fou ne fait pas de mal. J'étais le seul à penser qu'il fallait traiter l'eau de pulvérisation avant de traiter les plantes. Comme aurait dit Coluche « laver la crasse propre ».  Aujourd'hui, des millions d’hectares ont été vendus sur ce principe, par mon groupe, et maintenant par mes concurrents. Avoir des convictions, ça aide même si vous ne pouvez prévoir tout ce qui va se passer ni comment tout va se réaliser.

La chance aussi. Il y a beaucoup de hasard dans la vie. Mais le hasard est trop important pour le laisser au hasard. Sachez où vous voulez être dans deux ou cinq ans, et adaptez-vous. Mais ne subissez pas.

Le mental, aussi ! Qu'il faut forger, entretenir, développer. Grâce à des plaisirs. Le plaisir d'une rencontre. Le plaisir d'un repas. Le plaisir d'une œuvre d'art. Le plaisir de vivre pleinement chaque jour. Le plaisir de vivre intensément des aventures, des passions.

En terme de stratégie, quels sont les principes que vous avez toujours (eu) à l'esprit?  

Avoir le bon entourage. Par exemple, cinq amis ont misé 500 euros au lancement de mon projet. C'est peu mais cela a aidé beaucoup à ce que le groupe existe aujourd'hui.

Se positionner en amont de la chaîne de votre activité. Pour pouvoir inventer, créer des marges, de la valeur ajoutée. Vous pouvez aussi choisir d'être en aval (sous-traitant) si cela vous convient mieux, mais soyez vigilants du risque d'être dépendants de votre filière.

Jouer le long terme. Votre conviction, essentielle, ne peut pas se nourrir de mensonges ou d'artifices même spectaculaires. Votre offre, vos produits, vos forces doivent être réelles et bâties sur du solide.

Et si on demande au Laurent STEINMANN, patron d'un groupe, membre de commissions très sérieuses, ce qu'il y aurait à retenir de son expérience bien remplie d'entrepreneur ? 

Ce qui me vient immédiatement à l'esprit, c'est une image. Le fait d'avoir dans le cerveau des tas de petites cases à gérer. La case de l'énergie, la case de l'administratif, la case « stratégie », la case « technique », la case « réglementations », la case « sponsoring », la case « gestion du personnel », la case « associés »... On a à peu près tous les mêmes cases, plus quelques-unes spécifiques.

Mais la réussite, ce n'est pas de maîtriser parfaitement toutes ces cases. Non, ce qui compte dans votre vie d'entrepreneur, c'est de savoir doser. Chaque jour ce qui va être passionnant pour vous sera de constituer le bon cocktail. Quand tout va bien, je mets un peu plus de tel ingrédient. Quand tout va mal, un peu plus de tel autre ingrédient. Pour que le cocktail soit toujours bon.

Et continuer sans cesse à apprendre, avec curiosité, passion et avec en tête, le nouveau cap des cinq prochaines années.

Des principes à mettre en application 

- A la lecture de cette interview, demandez-vous si vous êtes excités à l'idée de vous lancer ?

- Comment va se positionner votre entourage ? Quels sont ceux qui vont arroser votre passion à son début pour aider votre projet à pousser puis à devenir un bel arbre ?

- Mettez en œuvre, demain et dans les quinze prochains jours, dix micro-décisions, qui vous font basculer du côté de celui qui entreprend.

Philippe CARPENTIER

Déciderjuste.com


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