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Treize ! Ne serait-ce pas un chiffre porte-bonheur pour les lauréats de ce rendez-vous honorifique ? Un évènement, biffé dans les agendas de celles et ceux qui créent de la valeur ajoutée à leur entreprise et qui espèrent briller sous le feu nourri des projecteurs ? Concours proposé chaque année par la Banque Populaire régionale et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat,  ce prix distinctif récompense l’audace, l’excellence et l’innovation. Trois mots incontournables qui qualifient ce que doit être réellement un entrepreneur…

 

SEIGNELAY : Ils n’ont pas d’idées les chefs d’entreprise de l’Yonne ? Que nenni, « ma brave dame » ! Ceux de l’artisanat, des services et du commerce qui ont pu longuement expliquer face à un public de spécialistes – la fine fleur de la sphère économique du cru – la vision de leurs projets professionnels ont su démontrer l’inverse !

D’ailleurs, pour avoir su titiller la fibre experte et toujours aiguisée des membres du jury, les dossiers de candidatures devraient être tirés au cordeau. Les banquiers n’ont pas, en effet, la réputation de faire les choses à moitié lorsqu’ils analysent prévisionnels en main un projet professionnel et ses perspectives !

 

 

L’humilité s’invite à ce rendez-vous…

 

Alors, oui, Yann NUNES, directeur de territoire de la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté (n’omettons pas les Pays de l’Ain !), ne pouvait qu’afficher un large sourire dès sa prise de parole introductive. Le garçon marquait ainsi son soulagement après la délicate période de confinement qui aura pu perturber le déroulé des éditions antérieures.

Il est vrai que le « Stars et Métiers » se déguste, quel que soit le millésime, comme un bon vin. La convivialité y est de mise. Les sourires des lauréats traduisent leur sincérité. Il n’y a pas de tralalas superfétatoires dans la mise en scénographie de ces artisans qui bossent durs pour y arriver. L’humilité est aussi au rendez-vous. Bien exprimée, elle peut faire couler parfois des larmes…

Le cru 2022 aura permis à 31 entreprises d’être distinguées au plan régional. Dont trois sur le territoire de l’Yonne, dans les catégories suivantes : l’innovation, la responsabilité et l’entrepreneuriat. Seule la quatrième discipline, celle de l’exportation, aura fait défaut, confirmant son absence depuis plusieurs années dans le panorama de l’Yonne. A croire qu’il n’y a pas d’artisans qui écoulent leur production à l’international ?

 

 

 

Des entrepreneurs en vrais capitaines de vaisseaux…

 

Installé dans le paysage de l’évènementiel économique depuis 2007, le prix « Stars et Métiers » est aujourd’hui inscrit dans le marbre pour celles et ceux qui tentent depuis leur chance. Figurer sur le devant de la scène, trophée en main, représente un moment de joie, additionné de fierté pour ces couples d’artisans, parfois, ces associés, souvent, ou ces personnes individuelles qui réussissent leur parcours professionnel et le font savoir publiquement.

La responsabilité managériale, le dynamisme qui va de pair, la concrétisation de besoins technologiques, bref, la stature de l’entrepreneur qui se mue au fil du temps et des expériences en capitaine de vaisseau sur l’océan plus que mouvementé de l’entrepreneuriat sont autant de critères de choix qui permettent de la part d’un jury de désigner un vainqueur.

 

 

Des idées plein la tête pour faire avancer les entreprises…

 

Les lauréats ? Parlons-en, justement. Non seulement, ils ont vu tomber dans leurs besaces la coquette somme de mille euros pour leur activité. Mais, en outre, ils auront eu l’opportunité oratoire de pouvoir livrer à chaud leurs commentaires.

Ce sera le cas de Damien BELLAT, de la société éponyme, une SARL, qui concourait pour l’obtention du Prix de l’Innovation. La création d’un système de câbles chauffants antigel pour les vignes aura séduit le jury, conquis par cette mise à profit de l’automatisme au service de la viticulture.

Puis, Sébastien LUCAS accèdera à la scène. L’entrepreneur parlera de son activité, orientée vers l’impression d’étiquettes (une SASU baptisée sobrement « LUCAS Etiquettes » a été créée) et plébiscitée dans la catégorie « Responsable ». Où démarche environnementale et hausse des emplois ont su faire le reste dans le choix des jurés.

Dirigeant de la structure « ACTP Micro Injection », Eric RAGOT rejoint ensuite le plateau pour y recevoir à son tour son précieux sésame. Catégorie : « Entrepreneur ». La société stocke suffisamment de matières premières et de produits finis afin de pouvoir répondre à ses clients dans des délais très courts. Une longueur d’avance qui se sera retrouvée in fine lors de la prononciation du verdict, officialisant son prix !

Ces récompenses furent offertes sous les yeux de Jean-Pierre RICHARD, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne (aux anges devant la pertinence de ces différents concepts) et Jean-Michel CHARNU, président de la SOCAMA, leader du cautionnement mutuel dans l’Hexagone, un partenaire clé du réseau des Banques Populaires et de la chambre consulaire.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Les impacts du numérique sur l’environnement sont multiples. Ils sont présents à toutes les étapes du cycle de vie des ordinateurs et autres objets connectés, de l’extraction de métaux précieux employés pour leur fabrication, à leur transport et leur utilisation. Avec ce constat sans appel : le numérique représente aujourd’hui plus de 4 % des émissions de gaz à effet de serre à travers la planète. Un chiffre appelé à doubler d’ici 2025. Le sujet est d’importance et n’a pas échappé à l’association « NumYco ». Pour sa première table ronde, le jour de son inauguration, elle avait choisi comme thème, « Les enjeux environnementaux du numérique ».

 

AUXERRE : Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, plus on « dématérialise », plus on utilise de matière et d’énergie. Cobalt, Indium, Silicium, Tantale…, autant de métaux rares à l’extraction particulièrement polluante, nécessaires à la fabrication d’ordinateurs ou smartphones. La simple consultation d’une vidéo en streaming pendant une heure équivaut à la consommation annuelle électrique d’un réfrigérateur !

Aux impacts environnementaux du numérique, se rajoutent aussi des impacts sociaux, rappelle Alexandre FOULON, président de « NumYco « : « dès l’instant où l’on va faire fabriquer dans des pays étrangers où les règles du travail et notamment concernant les enfants, ne sont pas tout à fait les mêmes que chez nous… ».

 

Entretenir ses appareils numériques grâce aux mises à jour régulières…

 

Autre problématique majeure, celle du recyclage et de la valorisation des anciens matériels. D’autant qu’en trente ans, la durée d’utilisation moyenne d’un ordinateur a été divisée par trois, passant de onze à quatre ans. Pour Christophe IENZER, conseiller numérique à la CCI de l’Yonne, le sujet est d’autant plus prégnant qu’il y a urgence à trouver des solutions : « je suis aujourd’hui enseveli sous une montagne d’appareils électroniques en fin de vie, sans réelles solutions proposées pour leur recyclage, avec le risque final de les voir envoyés dans des montagnes de déchets en Afrique ou enfouis dans le sol. La difficulté étant de trouver des entreprises pouvant me proposer des solutions concrètes pour me débarrasser de ces appareils et leur donner une deuxième vie, récupérer leurs composants, recycler les plastiques, etc. ».

D’où l’importance, souligne Alexandre FOULON à prioriser dans ses achats, des matériels avec une durée de vie plus longue, « et de les entretenir en faisant notamment des mises à jour régulières permettant de les conserver ainsi plus longtemps… ».  

 

 

 

Réduire l’empreinte écologique : la priorité pour tous les acteurs de l’économie…

 

Pas de solutions « miracle » mais une dynamique se met en place progressivement avec le label « numérique responsable », une démarche globale visant à réduire l’empreinte écologique, sociale et économique des technologies liées à la communication et l’information. Autant d’axes d’action multiples, dont certains restent toutefois à identifier, explique Silvère DENIS, délégué général de BFC Numérique : « nous réfléchissons à la mise en place d’un diagnostic à proposer d’abord aux entreprises numériques et demain, plus largement à l’ensemble des acteurs économiques, pour pouvoir identifier plus finement l’impact du numérique et surtout, par où commencer pour s’améliorer. Aujourd’hui, cela reste très compliqué d’identifier les axes sur lesquels on peut agir et le bénéfice que l’on peut en attendre, mais c’est un domaine qui va évoluer rapidement, ne serait-ce que par la législation… ».

 

 

Des aides financières peuvent être mobilisées en ce sens, rappelle Bénédicte DOLIDZE, coordinatrice du Pôle Transition Écologique de l’Agence Économique Régionale Bourgogne-Franche-Comté (AER-BFC) : « notamment celles de l’ADEME, mais aussi du Conseil Régional, en particulier pour les plus petites entreprises de moins de 50 salariés faisant appel à un bureau d’études extérieur, qui peuvent tabler sur des aides de l’ordre de 70 %. Il ne faut surtout pas s’en priver, au risque de rentrer dans du green-washing… ».

 

 

Un nouveau festival qui verra le jour à Sens dès l’automne…

 

De cette réflexion autour du numérique responsable, va naître à l’automne prochain à Sens, du 19 au 21 octobre, le festival « ArboreSens », premier du genre sur le territoire, consacré aux impacts du numérique sur l’environnement. Avec pour objectif, explique Cyril ALIDRA, directeur du Pôle relation usagers et transformation de l'administration de la Communauté d'Agglomération du Grand Sénonais, « de sensibiliser à la fois sur l’impact du numérique mais aussi de parler de façon positive et montrer les solutions existantes, de partager les bonnes pratiques et cela, à destination du grand public et plus particulièrement, des jeunes générations… ».

Un festival qu’il souhaite d’ores et déjà installer dans la durée et en faire un rendez-vous annuel pour créer une dynamique « d’écosystème territorial ». 

 

Dominique BERNERD

 


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Quelques notes de piano, finement ciselées, sont jouées sur la scène du théâtre d’Auxerre. Cela ressemblerait presque, à s’y méprendre, à la lancinante mélodie composée par William SHELLER, « Un homme heureux ». Au clavier, GEHEL se « chauffe » les doigts avant de reprendre la répétition qui se déroule sous les regards scrutateurs des enseignants. Ultimes instants de répit avant que ne débute le grand spectacle du soir…

 

AUXERRE : Combien sont-ils réellement ? Une soixantaine, quatre-vingts ? Cent ? Voire davantage ? Des élèves de classes de sixième et de cinquième, formant chorales, qui viennent de différents horizons géographiques. Ceux du collège Philippe Cousteau, localisés à Brienon-sur-Armançon. Ceux, également, de Montholon. Leur établissement se nomme « La Croix de l’Orme ». Enfin, il reste les locaux de l’étape ! L’ensemble vocal de Saint-Joseph-la-Salle.

Tous sont présents au théâtre auxerrois dans le cadre du Festival de chorales académiques de l’Yonne programmé toute cette semaine. Ce qui est présenté devant nos yeux, avides de curiosité : c’est le projet « art et culture » porté par une soixantaine d’élèves de sixième/cinquième du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Un projet, où sont intervenues différentes enseignantes dont Noémie CORDET, qui avait en charge la partie « décors ».

Le concept se décline en chansons. Quatre morceaux ont été ainsi créés avec le concours de l’auteur, compositeur et interprète de l’Yonne, GEHEL, en relation directe avec le professeur de musique, Amélie INVERNIZZI et Noémie CORDET, professeure en arts plastiques. Précisons que la conception des décors aura vu l’intervention externe de la structure associative, « Au Bonheur des Chutes », spécialiste de la récupération et de la seconde vie apportée aux objets.

 

L’œuvre de Serge GAINSBOURG comme genèse du projet…

 

Quant aux œuvres musicales, elles sont le fruit d’un travail d’écriture en commun avec GEHEL et les élèves. L’artiste qui sera en concert le 09 juillet prochain à Clamecy (Brasserie de la Canoterie) s’est focalisé prioritairement sur la thématique de l’écologie afin d’élaborer ces nouvelles œuvres ; les textes évoquent l’eau, le plastique ou son recyclage.

La genèse de ce projet est née d’un spectacle que les collégiens auxerrois ont pu apprécier, « Gainsbourg for Kids », lors de sa programmation au Silex. S’inspirant des chansons de « L’Homme à la tête de chou », les néo-compositeurs ont alors construit patiemment la trame de leurs quatre chansons, avec l’appui précieux du chanteur régional, GEHEL.

Accompagné des percussions de Yoann LELIEVRE, GEHEL joue encore quelques accords de guitare afin d’effectuer la balance avec le technicien en charge du son. Tout est prêt avant le grand rendez-vous du soir !

 

Thierry BRET

 


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Il relit ses notes, rédigées de manière manuscrite dans un petit calepin à spirales. De l’encre noire pour une écriture déliée. Un flot d’idées, de propositions à mettre en exergue dès la victoire acquise. Si succès, il y a, cela va de soi, au soir du 19 juin ! Auparavant, il faudra passer le cap de ce premier tour dominical. Complexe, pas facile à aborder mais la confiance est au rendez-vous. La NUPES a la cote ! Les sondages la placent en tête, de peu certes, mais devant la majorité présidentielle, le RN et la droite républicaine. Le jeu est ouvert, y compris dans l’Yonne : et si Philippe VEYSSIERE créait la sensation ?

 

CHABLIS : Dans ce fief incontournable du noble nectar qu’est le fruit de la vigne, on aurait pu s’attendre à une autre boisson, venant de la part d’un candidat aux législatives ! Les politiques sont d’ordinaire plus habitués, en effet, à vanter les productions viticoles du terroir que de se satisfaire pour étancher leur soif d’un simple et basique « diabolo menthe » !

Une réminiscence involontaire à l’œuvre cinématographique de la réalisatrice Diane KURYS et de son opus à succès, dévoilé en salle en 1977, qui fut sublimé par la bande-son éponyme d’Yves SIMON ? D’ailleurs, il y a un petit côté vestimentaire qui rappelle l’interprète de la chanson « Au pays des merveilles de Juliet » !

A 63 ans, Philippe VEYSSIERE candidate à la députation. En son âme et conscience, voué à La France Insoumise, parti incarné par Jean-Luc MELENCHON. Le retrouver attablé à la terrasse d’un estaminet de la capitale viticole de l’Yonne n’a justement rien de surprenant en soi. Logique, Chablis se situe dans la seconde circonscription de l’Yonne. Celle où vont se disputer les places qualificatives pour le second tour de cette législative, âprement disputée.

 

« L’Yonne en commun » : une première expérience de partage de valeurs…

 

Le député sortant se nomme André VILLIERS. Un poids lourd de la politique départementale que l’on ne présente plus et qui s’est rangé derrière l’étiquette présidentielle, « Ensemble ». L’ancien chef de file de l’UDI arbore à titre personnel les couleurs du nouveau parti créé par l’ex-Premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ». Une bifurcation vers la majorité présidentielle qui, si elle a fait quelque peu grincer les dents chez certains aficionados de la droite traditionnelle du sérail, n’en procure que du plaisir pour ces Républicains et centristes en goguette en grand besoin d’émancipation ! D’autant que la défaite cuisante de leur représentante en avril les a conforté à s’obstiner dans leurs choix.

Pour le défenseur de l’urgence sociale, cela ne présente aucun intérêt. Philippe VEYSSIERE regarde simplement droit devant lui. Chantre de la démocratie participative et de la protection environnementale. Il avait apprécié la première expérience du partage des valeurs idéologiques lors des cantonales, sur la liste « L’Yonne en commun ». Un socle qui s’est avéré constructif entre les acteurs d’Europe Ecologie Les Verts et ceux de La France Insoumise (LFI), jetant déjà les premiers ponts d’une possible alliance. Socialistes et communistes y figuraient aussi.

 

 

Climat et social : il y a urgence à régler les problèmes…

 

Avec la NUPES, c’est encore mieux ! Puisque la convergence d’éléments a même dépassé les clivages, en renforçant ce cercle ouvert aux partis historiques de la gauche, le Parti Communiste – il s’est refait une petite santé d’estime lors de la Présidentielle – et surtout, le Parti Socialiste, ou du moins ce qu’il en reste car au bord du gouffre après les 1,7 % obtenus par son égérie, Anne HIDALGO.

Il aura fallu cet accord de la gauche – trop tardif pour certains – pour que les déçus de la présidentielle se prennent à rêver d’une revanche. Hypothétique ?

« On pense très sérieusement que l’on peut être au second tour au soir du 12 juin, souligne le maire d’Asquins, la NUPES possède des arguments à faire valoir auprès des électeurs. Notamment autour de deux axes, parfaitement complémentaires : l’urgence sociale et l’urgence climatique ».

Et de disserter ensuite sur le premier des candidats qui eut le courage (et l’originalité) de poser les jalons de l’écologie en France : le candidat à la présidentielle de 1974, René DUMONT. Une figure incorrigible de la protection de l’environnement dont il nous reste encore en mémoire son célèbre pull-over rouge qui le singularisait du très conservateur et endimanché Valéry GISCARD d’ESTAING à l’époque. Un président, qui une fois installé à l’Elysée, mit beaucoup de démocratisation dans son vin !

 

 

Une stratégie politique orientée vers l’humain plutôt que les technologies…

 

Le temps d’avaler une gorgée de son breuvage « vert » qui colore son verre, et le candidat de la NUPES enchaîne dans ses explicatifs sur le rôle qu’il serait amené à jouer dans le paysage territorial en cas d’élection. Les mots sortent sans difficulté : Philippe VEYSSIERE parle de travail, de participation, de présence, de territoire. « Il faut faire remonter les désirs et les besoins dans l’hémicycle, affirme-t-il, je ne serai jamais un élu hors sol ».

Son expérience d’édile local lui sert à mettre à profit sa dynamique. « Il est impératif de conserver les services publics, de les maintenir et de les renforcer ! ».

La préservation de l’emploi représente une évidence, la justice sociale, aussi. On sent poindre un côté « Gilet jaune » dans le personnage. « Je connais très bien cette France des ronds-points ».  

Le terme « attractivité » est lâché. « Un bon équilibre est nécessaire entre le tout technologique et l’humain, précise-t-il, cette attractivité peut se concentrer sur les écoles et le périscolaire, les services à décliner qualitativement, le transport, l’environnement, la médecine à proximité… ».

Le pouvoir d’achat fleurit dans sa bouche. Minima sociaux, SMIC à 1 500 euros, revalorisation des retraites. L’humain, toujours et encore dans les propos du candidat. « Contribuons au bien commun ! ».

 

 

« La cohabitation ne peut être que bénéfique, alors allons-y ! »…

 

Alors, prêt pour vivre la cohabitation en cas de victoire de la NUPES, Philippe VEYSSIERE ?

« Nous devons être un contre-pouvoir à Emmanuel MACRON ; la cohabitation ne peut être que bénéfique pour la France, alors allons-y ! ».

Mais, avant cela, il faudra convaincre les abstentionnistes, véritables arbitres de cette échéance électorale qui va délivrer son épilogue d’ici peu. A l’aide de rencontres directes sur les marchés, du boîtage, voire du porte à porte, une « méthode de VRP » qui semble aboutir dans la plupart des cas.

Pronostique-t-il un résultat cet ancien maître d’œuvre dans le bâtiment, instrumentiste à ses heures perdues dans la fanfare du village et qui fut jadis éducateur sportif ?

« Honnêtement, le jeu est ouvert sur l’ensemble de toutes les circonscriptions de l’Yonne, explique-t-il, mais le plus grand des adversaires reste l’abstention… ».

A moins que les nouvelles déclarations fracassantes du futur « Premier ministrable » Jean-Luc MELENCHON sur la « police qui tue », à propos d’un refus d’obtempérer, ne viennent quelque peu freiner les velléités expressives des électeurs de cette nouvelle union populaire une fois dans l’isoloir ?

 

Thierry BRET

 


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Onze, c’est le chiffre du jour ! Comme le nombre de sites répartis un peu partout à travers l’Hexagone – voire même à Mayotte où l’on s’y colle aussi ! – qui ont procédé en simultanée mardi matin au lancement du nouveau programme pour lutter contre l’exclusion numérique, porté par l’opérateur ORANGE. L’Yonne, une fois n’est pas forcément coutume, se situait sur le haut du pavé. Bénéficiant de la primeur de cette campagne nationale qui aura été dévoilée depuis MONETEAU…

 

MONETEAU : ODC. « Odyssée » si l’on épelle le sigle dans la langue de Shakespeare ? Curieuse coïncidence, en effet, quand on découvrira un peu plus tard, du fait des explicatifs fournis par les instigateurs du concept, la teneur exacte de cette déclinaison programmatique. Plus prosaïquement, l’acronyme signifie : « Orange Digital Center ».

De quoi s’agit-il ? C’est le nom de baptême d’un tout nouveau programme, à l’arborescence hexagonale – les DOM/TOM y figurent aussi -, destiné à faciliter la propagation et l’usage du numérique pour tous. Une véritable odyssée, donc, mais moins aventureuse qu’il n’y paraît car parfaitement maîtrisée à base d’un catalogue de propositions, pavées de bonnes intentions, qui justifie son existence dans la lutte contre la fracture numérique en France.

Une réalité, malheureusement encore observée à bien des égards, y compris en Bourgogne Franche-Comté. Pointée du doigt par les pouvoirs publics puisque 17 % des Français sont en situation d’illectronisme. Soit 13 millions de personnes.

 

 

Accessibilité et gratuité : c’est le principe du concept « ODC »…

 

C’est précisément de ce territoire – en particulier du département de l’Yonne à forte connotation rurale – qu’aura été inauguré ce mardi 07 juin, ce dispositif dédié à l’inclusion numérique applicable à la totalité de notre pays.

Le concept est accessible à tous. En outre, sa gratuité a été mise plusieurs fois en exergue par les représentants d’ORANGE qui en ont assuré la promotion. A commencer par la déléguée régionale de l’opérateur, Véronique MORLIGHEM, venue spécialement de Dijon, pour en expliquer le moindre détail. Elle était accompagnée de son aéropage de techniciens qui ont pu après coup assurer une animation conceptuelle autour de l’un des nombreux « ateliers numériques » déclinés par l’entreprise. Thème choisi : la protection de ses données personnelles. Fort utile par les temps qui courent !

 

 

Cibles à privilégier : les entreprises en manque de solutions…

 

« ODC » (Orange Digital Center) peut se comparer à une boîte à outils, pouvant être utilisée par les particuliers, mais aussi les professionnels qu’ils soient artisans, commerçants et autres. La jeune génération y trouvera son compte, également, avec des jeux de sensibilisation aux bons usages de la pratique numérique, des espaces « Fab Lab » servant aux expérimentations, des univers spécifiques pour fabriquer des prototypes, des conférences et des ateliers dont certains se destinent à accompagner les femmes cheffes d’entreprises.

Naturellement, le milieu économique demeure une des cibles privilégiées de ce nouveau dispositif. Surtout quand on sait qu’une société sur deux française manque de compétences en interne pour accompagner la montée en puissance des usages liés au numérique. Un retard qu’il est nécessaire de combler au plus vite au nom de la compétitivité.

 

 

Un programme élaboré avec le concours de collectivités et d’associations…

 

En parallèle, l’existence d’une plateforme (orangedigitalcenter.fr) complète ce dispositif vertueux. Elle est source d’informations pour tout connaître des lieux et des dates des évènements « ODC » les plus proches de son environnement. Plus-value apportée par cet outil : on peut accéder ainsi à des solutions de e-learning ou s’inscrire à des ateliers.

A maintes reprises, il a été rappelé que ce programme spécial, illustration étroite d’une osmose collaborative avec les collectivités locales et les associations évoluant sur tous les territoires, s’officialisait sur onze sites différents en ce jour de la Saint-Gilbert (07 juin).

Qu’il s’agisse de l’Alsace à Schiltigheim, dans le Nord à Roubaix, du côté de l’Isère à Grenoble, en Occitanie dans la Ville Rose (Toulouse), à Saint-Ouen ou à Rennes, l’Hexagone a voulu se mettre au diapason de la couleur du célèbre agrume qui porte le concept !

Comme il en a été de même à Saint-Pierre de la Réunion, Fort-de-France en Martinique ou Mamoudzou à Mayotte.

La commune périphérique d’Auxerre a pu elle aussi profiter de ce coup de pouce du destin pour créer l’évènement avec la présentation de ce programme, sous l’écoute très attentive du député de la circonscription, Guillaume LARRIVE, du vice-président du Conseil départemental en charge du développement numérique, Pascal HENRIAT, et de Sonia PATOURET, vice-présidente du Département en charge de l’insertion par l’emploi. Une matinée idéale pour l’édile de Monéteau et élue départementale, Arminda GUIBLAIN : elle n'est pas belle la vie ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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