A grand renfort de messages digitalisés et de campagnes d’e-mailings destinés aux courtiers et autres assurés sociaux, l’existence du contrat d’assurance santé « KOVERS », initié par l’association Santé Cœur de Puisaye et commercialisé depuis février 2017 par la start-up d’assurance en ligne QAPE, commence à faire florès dans l’Hexagone. Ce sont aujourd’hui plus de 1 600 contrats qui ont été ainsi souscrits par un ensemble de personnes représentatives de notre territoire (Ile de France, PACA, Normandie, Nord, Bourgogne Franche-Comté…). Permettant à ces bénéficiaires de pouvoir financer leur complémentaire de santé de manière originale, ce contrat conçu sur mesure offre un service de médecine à distance, assuré par une plateforme de praticiens, agrée par l’Ordre national des médecins : l’Agence régionale de Santé Ile de France, qui fait foi sur la France entière. Objectif avoué de leurs ardents promoteurs pour 2018 : atteindre dix mille abonnements et promouvoir ce fameux contrat, établi à l’aide d’un comparateur…
TOUCY : Orienté vers trois catégories distinctes et représentatives de la société française (les actifs, les retraités et les étudiants), ce nouveau contrat d’assurance santé, bâti sur le principe de la mutualisation, bénéficie à l’échelle du territoire des avantages vertueux de la télémédecine et de l’apport d’outils connectés.
Baptisé « KOVERS », il fait l’objet depuis quelques semaines d’une intense campagne de communication et de marketing auprès des spécialistes professionnels de l’assurance, les courtiers, mais aussi des cibles potentiellement intéressées par cette nouvelle couverture. Parmi les strates catégorielles visées pour en appréhender les principes applicatifs : les individuels actifs et retraités, mais aussi les entrepreneurs, les étudiants, les demandeurs d’emploi et les fonctionnaires.
Le support digitalisé au service de tous…
Il est vrai que les deux structures partenaires qui s’activent conjointement derrière ce concept novateur, l’association « Santé Cœur de Puisaye » et l’entreprise QAPE, pilotée par Kim VU DINH, ancien consultant en transformation numérique en entreprise et Julien MOUCHET, ex-agent général et courtier en assurance, espèrent dépasser la barre des dix mille souscriptions d’ici le terme de l’année. Un challenge ambitieux qui ne devrait pas connaître de réelles difficultés pour aboutir…
Distribué via le prisme de la politique santé des territoires, mais aussi en étroite osmose partenariale avec des professionnels de l’assurance et sur simple souscription digitale directe, consultable sur l’application numérique dédiée, le contrat d’assurance santé « KOVERS » donne accès à un service de pré-diagnostic et au recours à la médecine à distance. L’attrait de ces dispositifs médicaux connectés apporte un confort optimal aux praticiens qui peuvent suivre ainsi l’évolution pathologique de leur patientèle.
Techniquement, l’application digitalisée a pu voir le jour grâce à la collaboration maîtrisée et en parfaite symbiose avec la filiale santé de la société VISIOMED, « BEWELL CONNECT ». L’entité travaillant déjà avec QAPE depuis la création de la société de Toucy, survenue en avril 2016.
Démontrer que l’assurance est aussi une affaire de mutualisation…
Partant d’un simple postulat que l’assurance est une question de mutualisation et de partage, les deux dirigeants de QAPE s’attèlent à construire fin 2016 ce contrat d’assurance de complémentaire santé en utilisant la méthodologie déclinée par un comparateur. Ainsi, les dirigeants de la société, aidés de leur équipe de onze collaborateurs, analyseront plus de 1 200 contrats d’assurance en développant leur propre logiciel. Celui-ci s’appuyant sur un moteur d’intelligence sémantique, développé avec le concours d’un laboratoire du CRNS à Dijon et l’expertise avisée d’un spécialiste de sémantique.
Une fois tamisé, et en passant les garanties actuelles desdits contrats au crible, il aura ensuite suffi de bâtir pas à pas et en le dotant de la meilleure efficience économique possible le futur contrat, défini par le programme « KOVERS ».
Aujourd’hui, c’est une complémentaire de santé qui a fait l’objet de cette création originale, soutenue et encouragée par de nombreux acteurs de l’univers de l’économie et de l’innovation (réseau Entreprendre Bourgogne, BPI France…). Mais, l’avenir semble tout tracé pour QAPE.
La structure devrait démultiplier ce processus vers les autres métiers de l’assurance à brève échéance : la prévoyance, l’automobile, l’habitation, les multirisques professionnels….Tout en se donnant une marge de manœuvre internationale au niveau du Vieux Continent et vers l’Afrique.
Avec, il va de soi de réelles perspectives d’embauches de conseillers techniques et d’ingénieurs pour optimiser le développement de la PME…
AUXERRE : Expérience étonnante mais ô combien salvatrice qu’ont vécu il y a quelques jours dans les locaux de l’agence auxerroise de Pôle emploi de nombreuses personnes en quête d’un travail interpellées par les métiers de la filière du bâtiment et des travaux publics.
Lors du premier Forum consacré à cette corporation, la direction de l’agence d’Auxerre devait proposer parmi les nombreuses animations prévues ce jour-là une mise en situation presque réelle, grâce au numérique, du pilotage d’engins de chantier. En l’occurrence, il était question dans le cas présent de manœuvrer une pelleteuse.
Accompagnés d’un spécialiste de la conduite d’engins, les candidats à l’emploi se sont exercés à cet outil technologique performant-un simulateur prêté par la CFPPA de Châtillon sur Seine, pour découvrir leurs propres aptitudes face à la maniabilité de l’engin virtuel exécutant une somme de fonctions traduites sur un écran.
Suivant le programme défini par le logiciel, l’exercice n’était pas aussi simple en vérité à concevoir pour celles et ceux des demandeurs d’emploi qui n’étaient pas habitués à diriger ce type d’appareil. Réaliste, selon d’anciens salariés de la filière des TP, l’apport de cette aide technologique aura permis de mieux appréhender les profils recherchés avant de pouvoir postuler à une fonction de conducteurs d’engins.
Rappelons que le secteur d’activité, de nouveau en croissance depuis quelques mois, offre à l’heure actuelle de nombreux postes à pourvoir auprès des PME spécialisées de l’Yonne…
Dès le 01er septembre, les jeunes apprenants du Centre interprofessionnel de formation par l’apprentissage de l’Yonne (CIFA) auront la faculté de découvrir les configurations novatrices que concoctent à l’heure actuelle les équipes expertes de la société IDXPROD à l’intérieur de cet univers unique et performant, le « Clic Store ». Les sept programmes à vocation pédagogique évoquant des items commerciaux choisis par l’établissement s’enrichiront de nouveaux effets visuels des plus réalistes. Outre ces images additives imputables à l’emploi de la vision 3 D, l’espace d’accueil s’agrémentera d’un mobilier fonctionnel pouvant lui aussi s’adapter en toute circonstance aux situations concrètes déclinées par cet environnement...
AUXERRE : Inauguré il y a quelques mois à peine, et constituant une avancée spectaculaire dans l’enrichissement des connaissances pédagogiques par le prisme de la technologie en France, l’univers insolite du « Clic Store », faisant la fierté de l’équipe directionnelle de l’établissement, va connaître ses premières évolutions.
Celles-ci iront dans l’intérêt des formateurs et des élèves qui fréquentent le centre de formation auxerrois, notamment celles et ceux qui se destinent à des filières à vocation commerciale. Espace d’exception en France au sein des CIFA, le « Clic Store », concept imaginé par le CIFA de l'Yonne qui en a déposé le concept et conçu par l’entité professionnelle IDXPROD, société de communication et de production dans les nouvelles technologies, propose une adaptation des cours pratiques de vente parmi un environnement visuel en trois dimensions qui rappelle une concession automobile, un commerce alimentaire, un magasin de chaussures, une vinothèque, une librairie ou une agence bancaire.
En tout et pour tout, sept séries d’images qui, projetées sur les surfaces murales de la pièce, offrent la judicieuse opportunité aux apprenants de se mouvoir au beau milieu d’un décorum ressemblant à s’y méprendre à un environnement professionnel réel.
Des objets en mouvement au beau milieu des univers muraux…
Si le concept avait déjà séduit une foultitude de personnalités présentes lors de l’inauguration de la fin des travaux au printemps 2017, il n’en restera pas là ! Depuis quelques jours, le responsable de l’agence de communication auxerroise, Yannick DAVOUSE, a remis ses spécialistes au travail sur ce dossier afin de le faire évoluer d’ici peu.
Rompu à ce type d’exercice, le chef d’entreprise s’est rapproché de la direction du centre de formation afin de connaître leurs besoins et d’expliciter les nouveaux aspects technologiques pouvant accroître l’amélioration du système.
A l’intérieur des images virtuelles projetées sur les surfaces murales de la salle va donc se greffer des objets en mouvement selon les items préalablement définis. Ainsi, verra-t-on à l’avenir deux bouteilles de vin tournoyer sur elles-mêmes dans l’espace en présentant de manière lisible leur étiquette comprenant autant d’éléments indispensables aux exercices argumentaires de l’élève dans son rôle de commercial. On l’aura compris : chacun des sept univers déjà répertoriés recevra la manne technologique innovante envisagée par les techniciens d’IDXPROD.
Téléphone mobile, véhicule motorisé mais aussi pièces mécaniques ou encore fruits et légumes composeront cet étrange ballet numérique d’objets virtuels conférant à cette salle un petit air futuriste, très apprécié de ses visiteurs.
Côté investissement, le CIFA de l’Yonne par la voie de son directeur Marcel FONTBONNE, n’a pas hésité à procéder à une rallonge financière d’environ 20 000 euros supplémentaires pour enclencher ce processus évolutif optimal. IDXPROD s’engageant, a contrario, de clore cette phase de modifications avant que ne débutent les cours de la rentrée 2018.
Un ameublement en coordination avec les besoins de cet espace…
Le « Clic Store » présentera une configuration bien différente de celle qu’on lui a connue à l’origine cet automne. Marcel FONTBONNE a souhaité s’entourer des services d’un architecte d’intérieur, spécialiste dans l’agencement, pour que ce dernier puisse créer un environnement meublé correspondant aux exigences du cadre et ses multiples univers professionnels.
Ayant eu vent de l’apport qualitatif apporté à la rénovation de l’hôtel Le Normandie à Auxerre, le directeur du CIFA de l’Yonne a pris attache avec la ressortissante britannique, Elisabeth PURSSELL, à la tête de la société, INTERIOR DESIGN et CREATION, localisée en Côte d’Or. Cette dernière s’était déjà distinguée dans le milieu de l’hôtellerie dans l’Yonne, en réalisant le spa et le décorum cocooning de l’Hostellerie des CLOS à Chablis.
L’objectif étant, cette fois-ci, de construire un ameublement spécial, comprenant de petites niches où viendraient se loger des produits rappelant les sept univers pédagogiques en concordance avec les images virtuelles. La difficulté étant d’occulter les produits en non-correspondance avec le thème étudié à un instant « t ».
Il semblerait que la géniale décoratrice de sa Très Gracieuse Majesté ait trouvé la solution, à l’aide d’une animation liée à la fermeture d’un rideau qui cacherait à satiété les éléments indésirables selon le thème étudié…
Drivés par un professionnel de l’informatique, deux-cent trente-deux seniors du Centre Yonne se prennent à rêver de rivaliser tôt ou tard avec les jeunes générations en suivant des séances pédagogiques intensives ayant attrait aux multiples possibilités offertes par l’outil numérique. Qu’elles soient béotiennes ou déjà expertes en manipulation de tableurs et autres logiciels en tout genre, ces personnes dont les plus âgées flirtent avec les neuf décades d’existence ne manqueraient pour rien au monde ces sessions formatives, impulsées par la cheville ouvrière de la structure associative qui porte ce beau projet : Roger HUGON, pourtant réfractaire lorsqu’il fut encore un professionnel aguerri à l’emploi abusif des nouvelles technologies ! Opérationnelle depuis trois saisons, MAIL, astucieux acronyme pour « Migennes Association Informatique Ludique », soutenue par la Ville, se veut beaucoup plus qu’une simple entité proposant des cours réguliers pour seniors en quête de découverte. C’est surtout un prétexte sociétal incontournable qui allie amitié, cohésion sociale et partage de belles valeurs…
MIGENNES : Studieux, n’hésitant pas à noircir les pages initialement vierges de leurs cahiers de cours tels de jeunes apprenants férus de savoir encyclopédique, les élèves, retraités, de Nicolas COSTE écoutent avec célérité les paroles didactiques de ce spécialiste du multimédia. Au-delà de l’approche théorique de la matière apprise, initiée par ces différents rendez-vous hebdomadaires avec cet entrepreneur, ce parterre de seniors ayant soif de connaissances s’émoustille à l’idée de pouvoir exercer les prémices de leur talent en manipulant des ordinateurs. En situation réelle, mais sous la houlette de leur professeur.
La volonté de transmettre et de partager du président HUGON
Fidèles d’entre les fidèles, les aficionados de « MAIL » suivent cette grand-messe initiatique de l’immersion dans le monde du digital à raison de plusieurs séances explicatives par semaine. Et ce, depuis l’officialisation de la structure associative conçue par Roger HUGON en 2015. Bien que ce dernier ait pris soin d’entamer ce chemin qui ne fut pas nécessairement un long fleuve tranquille pour quelqu’un qui se refusait auparavant, dans sa vie antérieure de cadre, de succomber aux chants des sirènes de ce modernisme plutôt envahissant.
Aujourd’hui, le président de la jeune association ne peut que se féliciter de ce changement de cap personnel lui ayant permis de vaincre ses craintes et de se muer en véritable pédagogue, transmettant et partageant au passage cette irrésistible passion, utile au quotidien des personnes âgées. Saluant la mémoire de son mentor qui lui aura inculqué il y a une douzaine d’années les ficelles de cette science numérique à posséder, l’instituteur Claude BENARD, Roger HUGON peut être fier de son concept qui dépasse l’entendement de la simple association de base.
Doté d’un parc informatique d’excellente qualité et de belle facture (une trentaine de postes de travail), pourvu d’un local mis à disposition généreusement par la municipalité de Migennes, l’organisme grouille d’initiatives judicieuses pour accueillir l’ensemble de ses nombreux élèves lors de séquences segmentées selon les appétences de chacun.
Des devoirs à réaliser à la maison !
Ainsi, les débutants recevront les conseils indispensables à leur apprentissage par Roger, lui-même, ou de l’un de ses quinze aides de camp, des camarades seniors qui, comme lui, disposent de ce tempérament altruiste pour inciter au partage des valeurs et des connaissances par simple conviction citoyenne. Les plus véloces, qui ne jouent déjà plus dans la même catégorie, bénéficieront directement des séances bienfaitrices du professionnel, Nicolas COSTE, qui a choisi de proposer ses services de manière gracieuse.
Si les exercices et autres devoirs à effectuer en séance ou chez soi nécessitent la bagatelle de 40 000 copies de cours durant la saison, MAIL ne compte que sur les cotisations de ses membres qui pratiquent l’art du tutoiement et de la bise significative en guise de bienvenue, pour exister. Un modèle économique, pragmatique et sans fioritures, voulu expressément par sa gouvernance.
Que l’on soit âgé à peine de cinquante ans ou que l’on présente une maturité plus avancée dans son existence (90 ans), tous les adhérents ont à cœur de se retrouver avec la régularité d’un métronome au sein de cette structure qui a su initier des liens indéfectible de convivialité et de solidarité entre ses adhérents. Les pots de l’amitié en fin de session ou les retrouvailles avec les familles lors d’évènements plus enclins à la festivité le rappellent aisément.
Désormais, en joignant l’utile à l’agréable au sein de « MAIL », Excel, Word, Power Point, l’envoi de e-mailing ou les échanges via les réseaux sociaux Internet, Skype et Facebook sont devenus des jeux d’enfant naturels pour ces seniors ragaillardis par tant de nouveautés numériques et de prouesses technologiques.