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Son patronyme évoque la typicité caractéristique de ses Côtes d’Armor natales. Pourtant, c’est bel et bien en Bourgogne Franche-Comté que ce diplômé de l’Ecole supérieure d’administration des entreprises de Paris exercera ses nouvelles activités professionnelles en qualité de membre du Directoire de la Caisse d’Epargne en charge du Pôle Banque de détail. Un challenge de haute volée pour ce presque sexagénaire…

 

DIJON (Côte d’Or) : Il aura désormais la responsabilité de mille trois cents collaborateurs. Un chiffre, certes conséquent, mais qui ne l’impressionne guère, outre mesure, foi de Breton !

A 59 ans, Yann LE GUILLOUX vient d’être nommé à une fonction éminemment stratégique au sein de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté par le Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de l’établissement bancaire. Une nomination équivalente à une pure formalité administrative puisque le candidat choisi était proposé par le président du Directoire Jérôme BALLET et le président du COS, Eric FOUGERE.

Depuis 2011, Yann LE GUILLOUX occupait une fonction similaire au sein du directoire de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées. Auparavant, ce cadre bancaire avait fait ses armes en qualité de chargé de clientèle professionnelle au…Crédit Agricole des Côtes d’Armor en 1988.

Avant de connaître de nombreuses évolutions de carrière dans cette filière bancaire qu’il n’a jamais quittée. Exerçant des fonctions dans le développement commercial et au siège des Côtes d’Armor jusqu’en 2002, avant de se rendre dans le Jura et de changer ainsi de climat (!), en tant que directeur développement commercial de ce territoire parfois un peu rugueux, côté températures, de la verdoyante Franche-Comté !

 

Un homme de terrain, proche de ses collaborateurs…

 

Dirigeant les ressources humaines, Yann LE GUILLOUX sera par la suite nommé directeur du développement commercial de la région franc-comtoise en 2007. Avant de rejoindre le midi en quête de nouvelles aventures professionnelles lui permettant d’étoffer son cursus et d’un peu plus de soleil !

Se définissant comme un « homme de terrain, proche de ses équipes », Yann LE GUILLOUX qui a su placer la caisse régionale méridionale parmi les plus performantes du groupe BPCE au niveau de la dynamique commerciale, aura la responsabilité du Pôle Banque de détail à Dijon, un ensemble névralgique comprenant le réseau d’agences réparti en six groupes commerciaux, le marché des particuliers, des associations et le multi-canal, les marchés spécialisés avec les professionnels, l’agriculture-viticulture, la gestion privée et le marketing qui englobe entre autres la banque numérique et le data. Objectif prioritaire du dirigeant : servir du mieux possible les 820 000 clients de l’entreprise ! Un joli challenge pour débuter une nouvelle saison…

 

Thierry BRET

 

 


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Elle est l’une des quatre lauréates icaunaises, plébiscitée par le Réseau Entreprendre Bourgogne (REB) à l’occasion de sa remise de prix 2022. Marie DUCORNET, co-fondatrice de la plateforme de réservation de séjours au cœur du patrimoine, « ALMA HERITAGE », ne bénéficiait que de soixante secondes, montre en main, pour présenter à l’instar de la trentaine de lauréats régionaux les fondamentaux de sa structure. Avec comme point de départ, le mot « héritage ». Pas si simple !

 

ARCEAU (Côte d’Or) : Voilà un exercice de style qui n’était pas si aisé à pratiquer pour celles et ceux devant s’y conformer ! Se présenter sur une estrade, micro en main, face à la fine fleur des entrepreneurs qui composent le réseau Entreprendre Bourgogne, réunis dans le magnifique cadre du Trianon du Château d’Arceau, à l’est de Dijon, à l’occasion de la traditionnelle soirée de remise des prix, devant récompenser les lauréats de la sélection 2022.

Un exercice oratoire bref, et on ne peut plus simple, pour y évoquer en une petite minute son activité professionnelle, à partir d’un mot, préalablement choisi par les organisateurs.

Lorsque la jeune co-fondatrice de la société « ALMA HERITAGE », Marie DUCORNET, se présenta sur la scène, tout sourire et pas effarouchée par l’auditoire, elle découvrit le mot qui servirait de fil conducteur à son oral : « héritage ». Logique, en somme, puisque ce terme identifie la raison d’être de cette agence de valorisation du patrimoine historique et culturel qu’elle a créée en juin 2019, aux côtés de son amie, Aliénor DEBONNEVILLE.

 

 

« Héritage » : un mot qui prend tout son sens dans le monde de l’entrepreneuriat…

 

Installée en Puisaye, près de Toucy – à Mézilles plus exactement -, la structure a pour vocation de valoriser des domaines chargés d’histoire à des fins touristiques. Façon chambres d’hôtes, à titre d’exemple.

« Notre objectif, confie Marie DUCORNET, est d’accompagner les propriétaires et les gestionnaires de ces domaines publics et privés dans la gestion et la stratégie de leur communication… ».

Une activité de conseils qui aura tôt de fait de bifurquer, en sus, avec le développement d’une plateforme en ligne solidaire et participative de séjours touristiques au cœur de ce patrimoine si riche qui fait la France.

Naturellement, le réseau Entreprendre Bourgogne et ses correspondants dans l’Yonne ont été séduits par ce concept entrepreneurial, à la fois insolite et de belle facture porté par ces deux demoiselles trentenaires.

Alors lorsqu’elle a dû expliquer le mot « héritage », terme qui prend tout son sens, Marie DUCORNET n’éprouva aucune difficulté pour en donner son approche personnelle.

« C’est un mot qui résonne dans le monde de l’entrepreneuriat, il symbolise la transmission. Ce qui est essentiel pour les dirigeants d’entreprise. Quant au patrimoine, c’est l’affaire de tous ! Surtout quand il se présente sous la forme de vacances et de découvertes touristiques dans des lieux chargés d’histoire… ».

Ce que propose depuis trois saisons « ALMA Héritage » avec son modèle économique, une valeur sûre de ce segment d’affaires original, et ses deux dirigeantes dont le quotidien national « Le Figaro » vient de croquer le portrait dans l’un de ses rubriques consacrées aux arts de vivre !

 

Thierry BRET

 


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L’accord régional a été entériné le 19 septembre à Dijon. Il offre l’opportunité aux deux acteurs des ressources humaines que sont Pôle Emploi Bourgogne Franche-Comté et la direction régionale Centre-Est du groupe CRIT d’unir leurs forces en faveur du retour à l’emploi sur le territoire. Une convention qui s’articule en quatre axes de développement…

 

DIJON (Côte d’Or) : C’est un renforcement de coopération qui prend sa légitimité sur les réponses à apporter aux besoins de recrutement des entreprises. Une priorité pour le tissu professionnel, aujourd’hui.

Les deux partenaires de la sphère ressources humaines ont donc décidé d’accroître leurs relations afin d’optimiser la coordination de plusieurs initiatives applicables dans les territoires de la Bourgogne Franche-Comté.

Se déclinant en quatre axes de réflexion, ce plan stratégique, validé le 19 septembre dans la capitale des ducs de Bourgogne, comprend la consolidation des relations opérationnelles entre les agences du groupe CRIT et celles de Pôle Emploi, la mobilisation accrue des services de recrutement de Pôle Emploi, la mise en avant des offres difficiles à pourvoir à l’aide d’outils de communication spécifiques et la facilitation des possibilités de reconversion des demandeurs d’emploi.

Bref, une addition d’expertises et de ressources devant permettre in fine la réduction des pénuries de compétences auxquelles sont confrontées la plupart des entreprises. Un partenariat utile qui s’inscrit dans l’air du temps…

 

Thierry BRET

 


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Ils n’ont pas effectué le déplacement à vide, les élus du Rassemblement National de notre contrée ! Pas moins de deux députés – logique au vue de la configuration politique de l’Yonne depuis les dernières législatives ! – et de plusieurs élus régionaux devaient assister à Auxerre à la présentation du projet de réaménagement de l’offre ferroviaire entre Paris et Laroche-Migennes. Un schéma déroulé par l’élu régional en charge du dossier, Michel NEUGNOT. Convaincus les élus du RN ? Que nenni ! Pour eux, c’est « injuste, inefficace et insuffisant » !

 

AUXERRE : « Confusion… ». Réagissant à chaud avec cette formule lapidaire au sortir de la rencontre programmée à la Pyramide du Département de l’Yonne, échange explicatif entre les élus du territoire icaunais et le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, Michel NEUGNOT, Julien ODOUL n’a pas été tendre avec son homologue. Dénonçant au passage « le manque de dialogue et de concertation en amont » de la part de l’institution, le président du groupe Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté et député de la troisième circonscription de l’Yonne a démonté point par point tous les éléments qui furent présentés durant plus de deux heures par l’élu socialiste, en charge des transports et des mobilités, face aux élus locaux.

Contestant le « flou artistique » autour de cet échange à vocation informative et le « déficit de communication » se rapportant à l’absence de cartons d’invitation dont n’auraient pas reçus certains élus, le parlementaire de l’Yonne a qualifié « d’injuste, d’inefficace et d’insuffisant » ledit projet qui vise à réaménager l’offre ferroviaire de la zone la plus septentrionale de la Bourgogne. Un projet qui devrait faire détester le train aux Icaunais du nord car il n’y a aucune prise en compte des réalités géographiques et démographiques. « On est sur un bassin de vie qui est sous-dimensionné en termes de services publics au niveau des transports, précise l’élu de Sens, et l’on voit bien qu’il n’y a aucune volonté de la Région pour améliorer ces flux et améliorer l’attractivité… ».

 

La « méconnaissance du territoire » pointée de l’index par le RN…

 

Puis, insistant sur la même veine, Julien ODOUL, face aux micros tendus par les journalistes venus recueillir ses premières impressions, s’insurgea contre « le mépris », la « méconnaissance » et « l’abandon » de ce territoire par l’institution régionale.

« Il y a vraiment une réelle méconnaissance de notre territoire, renchérit le porte-parole du RN, car quand on vit à Sens, on se tourne naturellement vers la capitale parisienne en termes d’attractivité plutôt qu’Auxerre et son bassin, sans dénigrer pour autant les liens et les connexions qui existent avec l’Auxerrois… ».

Se défendant de décliner des propositions dogmatiques, le député du Rassemblement National avança un certain nombre de contre-arguments lui paraissant plus en phase avec les attentes des Icaunais.

Parmi ceux-ci, il énuméra, en contrepied des annonces de Michel NEUGNOT, quelques-unes de ces propositions dont « la hausse du nombre de trains et leur adaptation au niveau de leur taille en heure de pointe et selon les périodes de fréquentation (notamment les week-ends et les pics occasionnés par les épisodes de vacances) ou encore le refus de toute rupture de charge à partir de Montereau en Seine-et-Marne ».

Sur ce point, le parlementaire bleu marine est formel : « si nous appliquions cette rupture de charge, cela aurait comme conséquence de complexifier et de rallonger le trajet pour les Icaunais et multiplier ainsi le risque de retards ».

Autre suggestion qui émane du RN : « la création d’ateliers techniques dans l’Yonne plutôt qu’à Villeneuve-Saint-Georges, en Essonne, afin de faciliter l’entretien des TER sur notre territoire ».

 

Une équité au niveau des tarifs entre les passagers de l’Yonne et de Seine-et-Marne…

  

Mais, l’un des aspects que Julien ODOUL pointe du doigt avec véhémence concerne la mise en exergue de pénalités en cas de retards abusifs imputables à la SNCF. 

« Justement, devait-il souligner, la généralisation d’une garantie abonnée ouvrant droit à remboursement de l’abonnement au-delà d’un certain nombre de retards ou d’annulations dans le mois est à mettre en place. Enfin, la fin du mur tarifaire qui pénalise les habitants du nord de l’Yonne serait la bienvenue. Il n’est pas normal que les Icaunais paient un abonnement mensuel TER et Pass Navigo 347 euros par mois alors que les habitants de Montereau doivent simplement s’acquitter de 75 euros avec le Pass Navigo mensuel…».

On le sait plus de six mille Icaunais empruntent au quotidien les transports ferroviaires pour se rendre dans la capitale ou en Ile-de-France.

« Ces voyageurs attendent autre chose qu’un simple changement de train lors d’une rupture de charge à Montereau pour solutionner leurs problématiques récurrent de transport, conclut le parlementaire de l’Yonne, les deux seules vraies annonces de la Région se rapportent à quelques allers-retours de plus mais avec davantage de changements obligatoires à Montereau. Malgré la présence de matériel neuf, c’est insuffisant en charge avec les Regiolis. On se retrouve avec des trains de 310 places pour remplacer les Corails de 520 places. S’il a fallu trois années de discussions avec Valérie PECRESSE juste pour en arriver là, ce n’est absolument pas au niveau des attentes et des enjeux ! ».

Des élus du Rassemblement National pas convaincus par ce schéma régional qui les laissent visiblement sur leur faim…

 

Thierry BRET

 


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Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?

 

AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.

Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.

« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».

 

 

Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…

 

 

Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.

En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.

« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »

De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.

Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.

 

Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…

 

« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».

Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »

Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.

 

 

Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…

 

L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…

S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.

Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.

Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.

Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.

« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».

En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !

 

 

L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…

 

Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :

« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».

Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.

« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».

Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.

« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».

Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.

« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».

Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?

 

Thierry BRET

 

 


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