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Précurseur, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne ? Oui, assurément. Sur un registre de plus en plus vaste, par ailleurs. Celui qui concerne la transition énergétique, sa véritable raison d’être au quotidien. La signature d’une convention de partenariat avec l’Université de Bourgogne et la SATT SAYENS l’atteste : le SDEY souhaite booster sa politique de recherche et développement avec les laboratoires universitaires. Incitatif pour accueillir des start-up régionales…
VENOY : C’était l’un des évènements majeurs parmi cet évènement. Eclectique dans son approche, entre la présence d’exposants et une trentaine de stands, et un plateau de conférences d’une pertinence aigue sur le sujet – les réels enjeux de la transition énergétique -, le Salon de l’Innovation 2022, porté par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) comprenait un autre temps fort, haut en symbole au plan des retombées économiques à venir : la signature d’une convention de partenariat – plutôt un protocole d’accord-cadre avec exactitude – portant sur la coopération scientifique et technique avec l’Université de Bourgogne et la SATT SAYENS (Société d’accélération du transfert des technologies).
Soucieux d’impulser une réflexion s’appuyant sur la recherche et le développement, la fameuse « R&D » qui stimule d’ordinaire les industriels, le SDEY a voulu se rapprocher de ce pôle universitaire régional, qui englobe parmi ses ramifications plusieurs laboratoires. Des outils où les neurones et les expériences carburent à bon escient sur le sujet de prédilection de l’organisme institutionnel.
Les véhicules autonomes, l’une des priorités de ce partenariat…
Le contenu de cet accord se veut pragmatique. Il s’agit pour ses signataires de définir un cadre de coopération, de concertation et d’échange d’informations mais aussi de promotion et de suivi d’activités. Celles-ci se rapportant à la recherche, la formation, l’expertise et le renseignement scientifique définis sur un certain nombre de thématiques.
Les items, dans les grandes lignes, sont au nombre de quatre : l’amélioration de l’autoconsommation collective des bâtiments – cela induit la production, le stockage et les batteries -, le stockage des énergies et la réinjection sur les réseaux, des actions de développement à relayer au niveau du territoire, et, dernier point, tout un volet de réflexions sur l’optimisation des véhicules autonomes. A l’instar de ceux qui devraient être usités sur la commune de Vézelay.
Une louable intention de la part du SDEY qui possède un deuxième objectif derrière la simple signature de ce protocole, permettant de faire converger les esprits et les actes. Le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne aimerait devenir le partenaire idoine de start-up régionales, désireuses de croître et de prospérer. Un lieu pour les accueillir est déjà tout trouvé : les locaux que possède le SDEY à Migennes. Le Syndicat d’Energies en business center au service de la transition énergétique ? Rien d’impossible, en somme !
En savoir plus :
La signature de cet accord-cadre de coopération scientifique et technique a été ratifiée par Catherine GUILLEMIN, présidente de la SATT SAYENS, Vincent THOMAS, président de l’Université de Bourgogne et Jean-Noël LOURY, président du SDEY.
SAYENS a accès aux compétences et innovations des 6 500 chercheurs, 4 000 doctorants issus des 140 laboratoires de recherche publique répartis sur les régions Bourgogne Franche-Comté et Grand-Est (Lorraine, Sud Champagne-Ardenne et Troyes).
Thierry BRET
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Voici le temps du joli mois de mai ! Celui qui sourit, entre autres, au nouvel homme fort de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté. Le digne successeur du presque « éternel », Bruno DUCHESNE, aujourd’hui parti vers des aventures, synonymes de retraite de l’activité bancaire, après neuf années de présence dijonnaise. Installé dans la chaire directionnelle de l’établissement mutualiste régional depuis le 03 mai 2021, Jean-Paul JULIA a donné sa toute première conférence de presse, le vendredi 13 mai. Pas de quoi rendre superstitieux ce natif du 05 mai !
QUETIGNY (Côte d’Or) : Profondément humaniste, le successeur de Bruno DUCHESNE, à la tête de l’un des réseaux bancaires incontournables de notre territoire régional ? A n’en pas douter, outre mesure ! Et ce, dès les premières paroles que ce tout jeune quinquagénaire à la tête bien remplie – il est diplômé de l’IRA et de l’ENA - et au look de sportif dynamique aient prononcé.
L’occasion lui en a été donnée lors d’une conférence de presse, accueillie dans le saint des saints de ce temple de l’investissement, de l’épargne et de la finance que représente le siège social de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté (et des Pays de l’Ain – il ne faut jamais l’omettre ! -), situé à la périphérie est de la capitale des ducs de Bourgogne.
Un exercice finement ciselé au plan organisationnel par le service communication qui sait très bien faire les choses. Dans les règles de l’art, avec dossier de presse, communiqués abondamment garnis d’informations et slides à profusion, afin que les béotiens épistolaires de l’art monétaire ne se perdent pas en route dans des dédales intellectuels qu’ils ne maîtriseraient pas !
Côté chiffres, il n’y a pas photo !
De sages précautions, il est vrai, pour mieux cerner et appréhender la stratégie au cordeau de cette entreprise bancaire, poids lourd agissant au cœur de notre environnement économique. Et, excusez du peu, mais il est des chiffres qui sont déjà révélateurs de la puissance et du rôle immuables d’une entreprise dans sa zone d’influence : son PNB (Produit net bancaire) et son résultat net.
Dans le cas présent, il n’y a pas photo ! La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté présente des données affriolantes dont beaucoup d’entrepreneurs, voire de collectivités, aimeraient pouvoir se vanter au quotidien au détour d’une conversation, gougère et Kir royal à la main !
Ici, le PNB s’élève à 395 millions d’euros pour un résultat net de 86 millions d’euros. Cela parle pour les esthètes des comptes rondement menés. En sus, il faut savoir que cet argent est réinvesti sur le territoire ; celui où, via ces neuf départements, la banque mutualiste agit au service de la proximité, pour le bien des citoyens, collectivités et entreprises.
La cible à privilégier : l’humain et la satisfaction de la clientèle…
Mais, au-delà des chiffres, Jean-Paul JULIA s’intéresse à une toute autre priorité. L’humain, nous y revoilà ! A la limite d’un fil d’Ariane où se mêleraient en étroite complémentarité le perfectionnisme des offres et services à proposer au quotidien à la clientèle selon leur envie de praticité, et un sens aigu du relationnel, visant à satisfaire celles et ceux de ces clients (particuliers, collectivités, décideurs économiques) qui fréquentent les vitrines commerciales de la grande maison. Dont certains, par ailleurs, sont parfois sociétaires, selon les usages propres au mutualisme.
L’humain, ce facteur relationnel ô combien stratégique pour une entreprise de services. N’avait-il pas adressé à l’ensemble de ses collaborateurs (1 835 personnes) dès sa prise de fonction ces quelques lignes qui en disaient long sur sa capacité à placer la clientèle au cœur de tout l’édifice : « Nous allons continuer d’assurer l’accompagnement de nos clients et le développement de notre territoire dans le respect de nos valeurs mutualistes, auxquelles je suis particulièrement attaché… ».
Côté chiffre et objectif, cela se traduit de la manière suivante : l’adoption d’un plan stratégique validé par le conseil d’administration où la RSE, la formation des collaborateurs et le développement de l’excellence dans sa manière d’être, tant en interne qu’à l’externe dans la relation à l’autre avec la clientèle, se muera en une nette progression du nombre de sociétaires et clients à horizon 2024. Soit, dans le concret arithmétique, dépasser la barre des 720 000 clients en Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain !
Un dirigeant désireux de voir son établissement proche du terrain…
La veille de cet exercice oratoire où Jean-Paul JULIA s’est avéré très pédagogue avec ses auditeurs pour décortiquer au mieux toutes les aspérités de la conjoncture économique ambiante se tenait l’assemblée générale annuelle de l’établissement à Vesoul. Il a eu, à maintes reprises, l’opportunité de prendre le pouls de ces sociétaires pour certains fidèles d’entre les fidèles depuis quatre décennies devant lesquels il a réaffirmé la présence à leurs côtés de la banque.
« C’est dans notre culture, expliqua-t-il, de toujours essayer de comprendre, de proposer davantage de tolérance pour répondre à toutes les attentes… ». Un message sans aucune ambiguïté, adressé aussi bien à la clientèle de particuliers que celle de l’entrepreneuriat et des collectivités.
Ce cercle vertueux de l’humanisme à tout crin se décline aussi avec la présence importante des agences commerciales. Un maillage territorial que la Banque Populaire BPBFC met en exergue dans sa balance relationnelle avec ses prospects et ses clients, disposant en effet à date de 180 points de vente.
« Certes, ajoute Jean-Paul JULIA, quelques-unes de ces agences vont être fermées à terme pour d’évidentes raisons démographiques. Mais, d’autres vont se créer. Notre stratégie, toutefois, est de ne pas fermer d’agences sur notre territoire… ».
Le terme de cette conférence de presse arrive à grands pas. A l’aise, avec le verbe comme avec la maîtrise de ses arguments, Jean-Paul JULIA clôt l’exercice en laissant in fine une très bonne impression.
Celle d’un acteur économique de haute volée (il a exercé ses talents au FMI, à la Banque Mondiale, au CIRI ou au ministère des Finances ainsi qu’à la BRED où il gérait le portefeuille Grands Comptes) qui tombe à pic, grâce à sa nomination en Bourgogne Franche-Comté (et les Pays de l’Ain !), pour tirer à sa manière ce territoire vers le haut ! Personne ne s’en plaindra…
Thierry BRET
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Laïcité : Jean-Louis BIANCO rétablit des vérités sémantiques sur un terme si souvent instrumentalisé
mai 17, 2022A l’initiative de Gildas AUBRY de MARAUMONT, vice-président de l’Observatoire de la laïcité dans l’Yonne et du proviseur, Capucine VIGEL, secrétaire départementale d’Indépendance et Direction, Jean-Louis BIANCO, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité, dissous en juin 2021, est venu à la rencontre des personnels de direction, des CPE et des enseignants de l’Yonne. Il est intervenu sur les « mots de la laïcité » : un terme manipulé, déformé, instrumentalisé de toute part, qui pollue la compréhension et surtout déforme la réalité.
TRIBUNE : Voilà, le débat est lancé. Sans reprendre en détail le cadre historique, ni les principes fixés par la loi du 09 décembre 1905 que la Cour européenne des Droits de l’Homme considère depuis 2008 comme « la clé de voûte de la laïcité française », Jean-Louis BIANCO a proposé une réflexion autour des multiples interprétations de la laïcité que certains auteurs affublent de qualificatifs pour mieux la cerner : positive, ouverte, inclusive, multiculturelle pour n’en citer que certains.
Illustrant la laïcité « adjectivée », l’orateur est revenu sur le sens de ce terme en visitant la réalité pour analyser les faits. L’adjectif oriente la conception de la laïcité et peut l’éloigner du droit.
Or, seul le droit pose un cadre commun à tous. L’effort de compréhension sémantique s’impose à tous afin de s’éloigner du buzz médiatique et des tentatives d’utilisation diverse qui est faite de ce principe républicain.
La laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme…
La laïcité repose sur trois piliers : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; l’égalité de tous devant la loi, quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
Fort de ce bref rappel, pourquoi cette question ? La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou de leurs convictions.
Le fondement même de la laïcité est la liberté : de conscience, d’expression, d’accomplissement. En aucun cas, la laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme qui reste chez certains une posture antireligieuse. Mais, à contrario, elle ne peut pas non plus être un fourre-tout de tolérance semant la confusion et le désordre.
Après deux heures riches d’échanges, l’assemblée s’est retirée sur une citation de Condorcet : « Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous, mais nous désirons qu'ils apprennent à penser d'après eux… ». A méditer !
Capucine VIGEL
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La Fondation Groupe EDF donne un coup de pouce au tissu associatif régional : préparez vos dossiers !
mai 16, 2022Présidents et secrétaires d’associations, à vos claviers ! Un appel à projets, initié par la Fondation du Groupe EDF vous concerne à plus d’un titre ! Et, ce jusqu’à la date butoir de dépôt du dossier, soit le 31 juillet 2022. Dans le cadre de ses opérations de mécénat en Bourgogne Franche-Comté, EDF et plusieurs de ses filiales veulent soutenir les projets de structures associatives évoluant dans les domaines de l’environnement, l’éducation et l’inclusion.
DIJON (Côte d’Or) : De 3 000 à 15 000 euros de subsides envisageables ! La fourchette est, on ne peut plus alléchante, il faut bien en convenir. Ce sont les sommes que la Fondation du groupe EDF en Bourgogne Franche-Comté souhaite dispatcher vers les structures associatives qui retiendront l’intérêt du Comité de mécénat territorial en charge de ce dossier.
Regroupant les représentants d’EDF-SA, d’EDF Renouvelables mais aussi de DALKIA, CITELUM et ENEDIS, ce comité a décidé de lancer un appel à projets à hauteur de 60 000 euros pour encourager les associations de notre territoire. Et plus spécifiquement, celles qui interviennent dans les domaines de l’environnement, de l’éducation et de l’inclusion.
Des items aux vertus cardinales…
Sur le volet environnemental, cela englobe toutes les initiatives et les programmes en faveur de la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité, notamment au travers de projets pédagogiques et de sensibilisation. Voire d’expérimentations novatrices pour adapter, préserver ou restaurer des espaces naturels.
Du côté de l’éducation, le comité s’intéressera plus particulièrement aux dossiers mettant en exergue deux priorités : l’égalité des chances et la citoyenneté.
Enfin, l’aspect inclusif, troisième item retenu, offre une réelle opportunité à ces associations qui permettent à chacun, y compris les plus fragiles, de participer pleinement à la société. Ainsi, la lutte contre la pauvreté peut se décliner sous la forme d’aide à l’insertion, la réinsertion sociale ou professionnelle de ces personnes fragilisées.
Les modalités pratiques avant de se lancer…
Pour concourir, rien de plus simple ! Il suffit de déposer un dossier sur le site Internet de la Fondation Groupe EDF au titre du territoire Bourgogne Franche-Comté. Quant au règlement, il est consultable sur le site de la fondation.
Toutefois, quelques conditions sont requises avant de tenter sa chance. Seules les associations éligibles au mécénat peuvent prétendre candidater. Leur siège ou antenne doit être localisé en Bourgogne Franche-Comté. En outre, elles doivent avoir au moins deux années d’existence et des ressources annuelles supérieures à 100 000 euros. Le projet soutenu correspond à une action déclinée sur notre territoire régional. Enfin, ce soutien ne peut dépasser plus de 50 % du budget total du projet.
Les projets seront examinés par le comité de pilotage de la Fondation Groupe EDF entre août et septembre. Quant aux résultats, ils seront communiqués début octobre ; les dotations financières devant être versées avant le terme de l’année 2022.
En savoir plus :
Appel à projets ouvert jusqu’au 31 juillet 2022 minuit.
Site Internet de la Fondation Groupe EDF
Référence : htpps://projetsfondation.edf.com/fr/
Thierry BRET
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C’est l’un des fleurons de l’activité industrielle en Bourgogne Franche-Comté. Disposant de trois unités de production qui sont implantées à Belfort, à Ornans dans le Doubs et au Creusot. Spécialisée dans la fabrication des transports ferroviaires (trains, métros et tramways), la multinationale française vient de valider une jolie commande avec l’Allemagne. Soit la conception de 130 trains régionaux CORADIA Stream de grande capacité à deux niveaux. Montant de la transaction : 2,5 milliards d’euros !
PARIS : Voilà une nouvelle qui donne du vague à l’âme. Ou du baume au cœur, selon les cas ! Pionnier de la mobilité durable, ALSTOM, multinationale que l’on ne présente plus vient de décrocher le contrat de l’année avec le voisin allemand. Surtout que la valeur de ce contrat mirifique s’élève à près de 2,5 milliards d’euros pour la livraison de 130 trains régionaux de type CORADIA Stream. Des véhicules de grande capacité d’accueil à deux niveaux qui reviendront à l’acquéreur germanique, SFBW. ALSTOM devant en assurer également la maintenance au cours des trente prochaines années.
Cerise sur le gâteau, le contrat prévoit aussi une option permettant de commander jusqu’à une centaine de trains supplémentaires ! Ces appareils desserviront les lignes de la région du Bade-Wurtemberg.
Ces trains offriront des performances et une technologie nouvelles pour ses usagers. « Ils seront au transport local ce que les sprinters sont à la course à pied, a même plaisanté le ministre du transport du Lander allemand.
Priorité sera aussi donnée à l’ergonomie et au confort des passagers, avec la possibilité d’être assis dans des sièges inclinables, de bénéficier de zones spécifiques pour les personnalités à mobilité réduite, ainsi qu’un concept d’éclairage performant et un signal WI-FI puissant.
In fine, 380 places assises pourront être accueillies dans les rames de quatre voitures, d’une longueur de 106 mètres. Elles seront mises en service dès 2025. Quant à la vitesse de pointe, elle peut atteindre 200 km/h. Ce train est capable de fonctionner sur les principaux systèmes électriques européens.
A date, plus de 730 de ces véhicules ont été commandés par l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Danemark ou encore l’Espagne. L’Allemagne rejoint donc ce peloton d’acheteurs.
Thierry BRET
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