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Partenariat : Pôle Emploi et CRIT en parfaite symbiose pour réduire les pénuries de compétences
septembre 20, 2022L’accord régional a été entériné le 19 septembre à Dijon. Il offre l’opportunité aux deux acteurs des ressources humaines que sont Pôle Emploi Bourgogne Franche-Comté et la direction régionale Centre-Est du groupe CRIT d’unir leurs forces en faveur du retour à l’emploi sur le territoire. Une convention qui s’articule en quatre axes de développement…
DIJON (Côte d’Or) : C’est un renforcement de coopération qui prend sa légitimité sur les réponses à apporter aux besoins de recrutement des entreprises. Une priorité pour le tissu professionnel, aujourd’hui.
Les deux partenaires de la sphère ressources humaines ont donc décidé d’accroître leurs relations afin d’optimiser la coordination de plusieurs initiatives applicables dans les territoires de la Bourgogne Franche-Comté.
Se déclinant en quatre axes de réflexion, ce plan stratégique, validé le 19 septembre dans la capitale des ducs de Bourgogne, comprend la consolidation des relations opérationnelles entre les agences du groupe CRIT et celles de Pôle Emploi, la mobilisation accrue des services de recrutement de Pôle Emploi, la mise en avant des offres difficiles à pourvoir à l’aide d’outils de communication spécifiques et la facilitation des possibilités de reconversion des demandeurs d’emploi.
Bref, une addition d’expertises et de ressources devant permettre in fine la réduction des pénuries de compétences auxquelles sont confrontées la plupart des entreprises. Un partenariat utile qui s’inscrit dans l’air du temps…
Thierry BRET
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« Tout ça pour ça ! » : le Rassemblement National critique le projet de réaménagement ferroviaire, pas à la hauteur…
septembre 19, 2022Ils n’ont pas effectué le déplacement à vide, les élus du Rassemblement National de notre contrée ! Pas moins de deux députés – logique au vue de la configuration politique de l’Yonne depuis les dernières législatives ! – et de plusieurs élus régionaux devaient assister à Auxerre à la présentation du projet de réaménagement de l’offre ferroviaire entre Paris et Laroche-Migennes. Un schéma déroulé par l’élu régional en charge du dossier, Michel NEUGNOT. Convaincus les élus du RN ? Que nenni ! Pour eux, c’est « injuste, inefficace et insuffisant » !
AUXERRE : « Confusion… ». Réagissant à chaud avec cette formule lapidaire au sortir de la rencontre programmée à la Pyramide du Département de l’Yonne, échange explicatif entre les élus du territoire icaunais et le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, Michel NEUGNOT, Julien ODOUL n’a pas été tendre avec son homologue. Dénonçant au passage « le manque de dialogue et de concertation en amont » de la part de l’institution, le président du groupe Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté et député de la troisième circonscription de l’Yonne a démonté point par point tous les éléments qui furent présentés durant plus de deux heures par l’élu socialiste, en charge des transports et des mobilités, face aux élus locaux.
Contestant le « flou artistique » autour de cet échange à vocation informative et le « déficit de communication » se rapportant à l’absence de cartons d’invitation dont n’auraient pas reçus certains élus, le parlementaire de l’Yonne a qualifié « d’injuste, d’inefficace et d’insuffisant » ledit projet qui vise à réaménager l’offre ferroviaire de la zone la plus septentrionale de la Bourgogne. Un projet qui devrait faire détester le train aux Icaunais du nord car il n’y a aucune prise en compte des réalités géographiques et démographiques. « On est sur un bassin de vie qui est sous-dimensionné en termes de services publics au niveau des transports, précise l’élu de Sens, et l’on voit bien qu’il n’y a aucune volonté de la Région pour améliorer ces flux et améliorer l’attractivité… ».
La « méconnaissance du territoire » pointée de l’index par le RN…
Puis, insistant sur la même veine, Julien ODOUL, face aux micros tendus par les journalistes venus recueillir ses premières impressions, s’insurgea contre « le mépris », la « méconnaissance » et « l’abandon » de ce territoire par l’institution régionale.
« Il y a vraiment une réelle méconnaissance de notre territoire, renchérit le porte-parole du RN, car quand on vit à Sens, on se tourne naturellement vers la capitale parisienne en termes d’attractivité plutôt qu’Auxerre et son bassin, sans dénigrer pour autant les liens et les connexions qui existent avec l’Auxerrois… ».
Se défendant de décliner des propositions dogmatiques, le député du Rassemblement National avança un certain nombre de contre-arguments lui paraissant plus en phase avec les attentes des Icaunais.
Parmi ceux-ci, il énuméra, en contrepied des annonces de Michel NEUGNOT, quelques-unes de ces propositions dont « la hausse du nombre de trains et leur adaptation au niveau de leur taille en heure de pointe et selon les périodes de fréquentation (notamment les week-ends et les pics occasionnés par les épisodes de vacances) ou encore le refus de toute rupture de charge à partir de Montereau en Seine-et-Marne ».
Sur ce point, le parlementaire bleu marine est formel : « si nous appliquions cette rupture de charge, cela aurait comme conséquence de complexifier et de rallonger le trajet pour les Icaunais et multiplier ainsi le risque de retards ».
Autre suggestion qui émane du RN : « la création d’ateliers techniques dans l’Yonne plutôt qu’à Villeneuve-Saint-Georges, en Essonne, afin de faciliter l’entretien des TER sur notre territoire ».
Une équité au niveau des tarifs entre les passagers de l’Yonne et de Seine-et-Marne…
Mais, l’un des aspects que Julien ODOUL pointe du doigt avec véhémence concerne la mise en exergue de pénalités en cas de retards abusifs imputables à la SNCF.
« Justement, devait-il souligner, la généralisation d’une garantie abonnée ouvrant droit à remboursement de l’abonnement au-delà d’un certain nombre de retards ou d’annulations dans le mois est à mettre en place. Enfin, la fin du mur tarifaire qui pénalise les habitants du nord de l’Yonne serait la bienvenue. Il n’est pas normal que les Icaunais paient un abonnement mensuel TER et Pass Navigo 347 euros par mois alors que les habitants de Montereau doivent simplement s’acquitter de 75 euros avec le Pass Navigo mensuel…».
On le sait plus de six mille Icaunais empruntent au quotidien les transports ferroviaires pour se rendre dans la capitale ou en Ile-de-France.
« Ces voyageurs attendent autre chose qu’un simple changement de train lors d’une rupture de charge à Montereau pour solutionner leurs problématiques récurrent de transport, conclut le parlementaire de l’Yonne, les deux seules vraies annonces de la Région se rapportent à quelques allers-retours de plus mais avec davantage de changements obligatoires à Montereau. Malgré la présence de matériel neuf, c’est insuffisant en charge avec les Regiolis. On se retrouve avec des trains de 310 places pour remplacer les Corails de 520 places. S’il a fallu trois années de discussions avec Valérie PECRESSE juste pour en arriver là, ce n’est absolument pas au niveau des attentes et des enjeux ! ».
Des élus du Rassemblement National pas convaincus par ce schéma régional qui les laissent visiblement sur leur faim…
Thierry BRET
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La Région BFC s’inspire de la méthode suisse sur le dossier du ferroviaire : Michel NEUGNOT sur les rails de la pédagogie…
septembre 15, 2022Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?
AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.
Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.
« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».
Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…
Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.
En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.
« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »
De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.
Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.
Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…
« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».
Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »
Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.
Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…
L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…
S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.
Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.
Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.
Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.
« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».
En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !
L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…
Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :
« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».
Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.
« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».
Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.
« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».
Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.
« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».
Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?
Thierry BRET
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Suppression de onze dessertes entre Tonnerre et Avallon : la NUPES réclame plus de transports publics
septembre 14, 2022Ils ne sont pas contents les usagers de la ligne ferroviaire LR 807. Celle qui relie Tonnerre à Avallon. Onze arrêts, précédemment desservis, ont ainsi purement et simplement disparu de la circulation à la suite d’une décision prise par le Conseil régional. L’organe institutionnel en a modifié le parcours le 01er septembre 2022. Un état de fait qui provoque depuis l’ire du collectif de la NUPES de la seconde circonscription…
TONNERRE: Et pan, le couperet est tombé sur le bec des utilisateurs habituels de la ligne de transport ferroviaire établie Tonnerre et Avallon ! A compter du 01er septembre, la desserte a été très sérieusement modifiée, entraînant grogne et insatisfaction parmi les usagers.
En effet, onze communes, jusque-là desservies, ne disposent plus dorénavant du moindre arrêt ! Des localités qui ont pour nom : Môlay, Annay-sur-Serein, Grimault, Massangis, Coutarnoux, Dissangis, L’Isle-sur-Serein, Sainte-Colombe, Provency, Sauvigny-le-Bois, auxquelles il faut ajouter Nitry, Joux-la-Ville et Lucy-le-Bois. Même la capitale de la truffe bourguignonne, Noyers-sur-Serein, est passée à la trappe !
Une remise en cause du transport collectif à la baisse…
C’est l’indignation pour les représentants de la NUPES de ce territoire, François MEYROUNE et Julien GAUTIER ! Ces derniers déplorent la nouvelle réorganisation du transport public de l’Yonne, une remise en cause orientée à la baisse.
Elle fait suite à la réduction drastique de l’offre de trains, partiellement compensée par les lignes de car.
« Nous demandons le rétablissement de l’ensemble des dessertes de cette ligne », écrivent-ils dans un communiqué.
Une décision prise sans aucune concertation ?
Les deux porte-étendards de la NUPES viennent d’adresser une lettre aux élus du secteur afin de les informer de la situation. Les incitants à donner leurs avis mais aussi à se mobiliser contre cette nouvelle réduction de l’offre de service.
En parallèle, la Commission Transports de la Région a été destinataire d’un courrier, à l’instar de l’ensemble des élus siégeant dans l’hémicycle de Dijon, afin de les interroger sur le bien-fondé de cette décision.
« Une décision qui a été prise sans concertation, semble-t-il…ajoutent les signataires.
Le rétablissement de la ligne avec ses onze arrêts originels est donc réclamé avec grande insistance. Au nom du service public pour tous ! La réclamation sera-t-elle entendue en haut lieu ?
Thierry BRET
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Elle ne perd pas la boussole : MOBILITES 89 s’appuie sur son « GPS » pour développer la mécanique solidaire !
septembre 13, 2022La COVID et la fermeture du Phare à Auxerre auraient pu avoir raison de la viabilité de la structure associative. Mais, il n’en fut rien ! Toutefois, un sérieux dilemme se présentait également à l’entité pour assurer sa survie. Permettre son développement par le prisme de services supplémentaires. Via, la création d’un GPS, soit un « garage pédagogique et solidaire ». Fonctionnel depuis peu, ce dernier vient d’être inauguré à Gurgy en présence des autorités…
GURGY : En voilà une qui revient de loin dans le paysage des associations icaunaises qui évoluent pourtant dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Ex-Club MOB, MOBILITES 89 a su affronter les crises avec beaucoup de bonheur et de réussite pour repartir de plus belle du côté de…la commune périphérique d’Auxerre. Là, où elle est désormais accueillie dans des locaux ergonomiques et où elle bénéficie de la bienveillance de son maire, le toujours très actif Jean-Luc LIVERNEAUX.
Avec l’aide précieuse de ses partenaires…
Sans les soutiens de ses partenaires, MOBILITES 89 serait peut-être passée dans la case des pertes et profits sans crier gare après ces deux années complexes qui furent chamboulées avec la période de la crise sanitaire à répétition. Plongeant la structure dans des difficultés financières presque irréversibles. Des partenaires à l’instar du Crédit Municipal d’Auxerre qui a financé l’aide à l’installation dans les nouveaux locaux mais aussi France Relance.
Alors que la moitié des adhérents qui profitaient jusqu’ici des services altruistes de l’association disparaissaient de la circulation à cause de la crise sanitaire et des confinements successifs, Alain BERNIER et Jessica COUSIN, pygmalions de MOBILITES 89, décidaient de revendre des véhicules afin de créer un apport vital de trésorerie. Histoire de subsister.
Le salut va venir de l’Etat et du Fonds national d’aménagement du territoire. Plus connu sous l’acronyme suivant, le FNADT !
La Région entre en lice pour soutenir le concept…
Dans le cadre de son installation dans ses nouveaux locaux, l’association sollicite une subvention de fonctionnement auprès des services étatiques, via ce dispositif. Bonne pioche, en vérité, puisque MOBILITES 89 se voit octroyer la coquette somme de 26 050 euros qui lui sera accordée pour assurer la prise en charge des frais de rémunération des personnels.
Mais, comme une surprise ne vient jamais seule, la Région Bourgogne Franche-Comté emboîte le pas et injecte l’équivalent de 100 000 euros dans le projet pour aider à l’aménagement du « garage pédagogique et solidaire » - le fameux « GPS » - concept à destination des personnes en situation de précarité, proposant un garage en libre-service et un service de vente de véhicules d’occasion avec garantie et à tarifs réduits !
Réfléchir déjà à la suite du modèle économique…
Du pain bénit pour Alain BERNIER qui évoquera avec moult détails les péripéties menant à ces soutiens fondamentaux lors de sa prise de parole inaugurale. Il n’en oubliera pas de remercier les représentants de la Fondation MACIF qui aura elle aussi apporter sa contribution dans le financement de ce dispositif.
Même un généreux donateur, un particulier qui suit de près et avec enthousiasme le quotidien de l’association, ajoutera un véhicule de mieux dans l’escarcelle de plus en plus garnie de MOBILITES 89 !
L’avenir de MOBILITES 89 prend la forme d’une autre stratégie, avec le lancement d’un DLA (Dispositif local d’accompagnement) avec l’aide d’experts qui vont plancher à la réussite et à l’amélioration de cet outil qui n’a pas fini de nous surprendre.
En 2021, la structure associative avait obtenu une subvention de 71 000 euros pour l’élargissement de l’activité de location de véhicules aux personnes en situation précaire et demandeurs d’emploi vers le Tonnerrois, l’Avallonnais et la Puisaye.
Secrétaire générale, sous-préfète de l’arrondissement d’Auxerre, Pauline GIRARDOT se félicita en la découvrant le jour de l’inauguration cette très belle pépite qui favorise l’aide à l’insertion sociale et professionnelle, en compagnie de Nicolas SORET, vice-président de la Région en charge des finances, du développement économique et de l’emploi et de Jean-Luc LIVERNEAUX, élu communautaire et maire de la localité qui a eu la bonne idée d’accueillir sur son sol cette très belle initiative de « garage pédagogique et solidaire ».
Comme quoi, s’en remettre à son « GPS » peut avoir du bon !
Thierry BRET
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