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Elle accueille 17 réfugiés d’Ukraine sur l’Avallonnais : le SOS d’une terrienne en détresse, Oléna GONTECHAROVA !
mars 03, 2022Un mince sourire arbore son visage fatigué. Le regard mouillé de larmes, ses pensées vagabondent très loin d’ici. Là-bas, vers l’Est, à plus de deux mille kilomètres de la France où se joue une terrible tragédie. Un drame barbare et odieux d’un autre siècle provoqué par un envahisseur cynique. Elle n’ose regarder ses voisins, pour ne pas trop leur montrer ce chagrin si lourd qui lui vrille l’esprit. Mais, elle a foi en la victoire de son peuple. Et remercie sans cesse cette Europe qui vient en aide à celles et à ceux que l’on nomme désormais les réfugiés ukrainiens…
AVALLON : Dans son for intérieur, elle le pressentait depuis longtemps. Huit années de conflit larvé dans le Donbass ne pouvaient que déclencher tôt ou tard une vaste offensive de la part de la Russie, puissant voisin de l’Ukraine aux dents acérées comme du métal. L’Histoire lui a donné raison depuis le 24 février. Engendrant détresse et désolation, bombardements et fureur, une peur viscérale qui se mue en terreur. L’impensable réalité.
La fuite façon exil. Ou bien rester sur ce sol, berceau de la mère Russie, maculé du sang de l’innocence qui coule à flot sous le poids des armes de destruction massive employée sans discernement par l’Armée Rouge. Se battre, aussi. Avec des mots. Des témoignages qui attestent que ce qui se noue là-bas au moment où se rédigent ces lignes est d’une rare intensité. D’une violence sans retenue. Peut-on déjà lâcher le terme de « génocide » ?
Un premier contingent de dix-sept personnes dont des seniors et des enfants…
« Oui, confirme Oléna GONTECHAROVA, faisant face à l’ensemble de la presse qui ne manque pas une miette de ses déclarations révélées à brûle pourpoint.
Les échos en provenance du terrain sont mauvais. La situation empire, plongeant dans l’effroi l’oratrice qui peine à se concentrer sur sa prise de parole. On l’a comprend. La conférence de presse, concoctée à la permanence du député de la circonscription André VILLIERS, semblerait presque futile en ces instants de guerre apocalyptique. Mais, il faut bien témoigner et rétablir toute la vérité.
D’autant que les premières personnes en quête d’un refuge salvateur arrivent dans l’Avallonnais. Cinq d’entre elles ont posé le pied sur le sol de l’Yonne. En provenance d’Allemagne et de Roumanie. In fine, ce petit contingent n’excédera pas dix-sept personnes. Des membres de la famille d’Oléna. Mais, aussi de ses amis.
Détournant les yeux pour mieux s’imprégner des notifications qui tombent en cascade sur son smartphone (elle suit l’actualité en mode continuel), celle qui fait converger tous les centres d’intérêt résume en un mot ce que vivent ses sœurs et frères d’Ukraine en pareil instant : la catastrophe.
« Les Russes bombardent sans arrêt, alors que la population se terre dans des abris de fortune dans les maisons. Ils ont même écrasé des écoles maternelles sous leurs bombes… ».
Les visages sont graves. Inhabituels lorsque l’on côtoie deux des personnalités politiques présentes, recueillies pour mieux entendre chaque mot de souffrance et de dégoût prononcé par l’interlocutrice, André VILLIERS et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD. Leur bonne humeur a disparu. Laissant la place à une inquiétude sourde qui envahit l’espace, trop exigu pour accueillir autant de personnes qui se pressent autour de la ressortissante à moitié ukrainienne et à moitié…russe, livrant ses messages, presque prophétiques !
Alors, Mme GONTECHAROVA, parleriez-vous de génocide provoqué par les Russes pour qualifier l’atrocité de ces combats ? « Oui ! », anone-t-elle d’une voix tremblante chargée d’émotion. Ajoutant tout de go que les Russes mobilisent à tour de bras les jeunes conscrits, à peine sortis de l’adolescence, pour les envoyer à la guerre.
« Comment en 2022 peut-on faire ce genre de choses, se désole-t-elle en secouant la tête, je ne sais pas comment ce conflit va se terminer…et surtout quand ? ».
Un ange passe, laissant dans son sillage tenace ce silence qui prête à l’interrogation qui n’a rien de contemplative.
« Chez nous, on se chauffe aux granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! »
Puis, le discours change. Plus pratico-pratique car il va falloir gérer la réception de ces dix-sept personnes. Ces exilés qui se sont enfuis de leur terre nourricière, en abandonnant tout ce qu’ils possédaient derrière eux. Maisons. Travail. Famille et amis. Parfois, leurs animaux de compagnie.
Oléna a beau posséder trois demeures sur l’Avallonais, il va lui falloir un sérieux soutien de la part de notre communauté pour conserver, avec son époux, la tête hors de l’eau et ne pas se noyer dans le fatras de la logistique élémentaire.
« J’ai beaucoup d’amis français, esquisse-t-elle avec un zeste timide de sourire, je ne suis pas toute seule à gérer cette situation… ».
Certes, la nourriture et les vêtements seront autant de postes comptables plus abordables à anticiper. Mais quid des charges inhérentes au foyer qui va additionner 17 personnes supplémentaires à son actif ? On pense immédiatement à l’eau, à l’électricité, au chauffage.
« Vous savez, plaisante-t-elle, l’un des rares moments où Oléna fera disparaître de son visage cette tristesse indélébile, chez nous, on se chauffe avec des granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! ».
Puis, le sérieux reprend le dessus. Sa mère, âgée de 75 ans, pleure de toutes ses larmes, toute la journée.
« Des gens âgés vont arriver ici, souligne Oléna, ils sont déracinés. Certains arriveront avec leurs chiens. C’est tout ce qu’il leur reste ! ».
Les sanglots sont ravalés au fond d’une gorge endolorie d’avoir trop crié. De nouveau, la persistance du silence dans la petite pièce s’installe.
Sur le plan matériel, et pour l’aider à accomplir son noble projet, celui d’un altruisme à répercuter vers le plus grand nombre, Oléna a besoin d’oreillers, de couettes, de couvertures, de linge de maison, de nourriture pour sustenter ces bouches qui ont faim. Elle profite de la présence des deux élus pour réclamer aide et assistance. « J’aurai besoin de vous pour les papiers administratifs, explique-t-elle, peut-être aurions-nous dû inviter à cette conférence de presse la sous-préfète qui réside à côté ? ».
Point de Cécile RACKETTE, en effet, à cet instant de la conversation. Mais, on connaît le sens du devoir et de l’implication de la représentante de l’Etat pour apporter son concours à la résolution de ces équations administratives à multiples inconnues.
Avant de conclure ses propos, Mme GONTECHAROVA remercia chaleureusement André VILLIERS, porte d’entrée sur l’Avallonnais à ce possible accueil de dix-sept ukrainiens fuyant leur pays.
« Je vais pouvoir dire à tout le monde que c’est un député de l’Assemblée Nationale française qui m’a reçu et m’a écouté dans sa permanence. Un lieu ouvert à tout le monde où il y a des personnes qui prennent le temps de vous écouter. Je n’avais encore jamais vu cela auparavant ! ».
Un brin d’espoir dans un océan de turpitudes qui fera chaud au cœur de l’assistance. Muette, mais sans doute heureuse, de voir se sécher les dernières larmes des yeux d'Oléna...
Thierry BRET
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Julien ODOUL (RN) en appelle à l’esprit républicain des élus locaux : pour que la démocratie ne soit pas bafouée…
février 25, 2022Ouf, on respire chez les partisans de Jean-Luc MELENCHON. La France Insoumise (LFI) verra bel et bien son leader trublion de la sphère politique débattre lors de la prochaine joute électorale. Mais, du côté des militants du Rassemblement National (RN), l’inquiétude persiste toujours. Idem chez Reconquête ou à Debout La France. A dix jours de la clôture de la collecte des parrainages, Julien ODOUL monte au créneau. Il sollicite l’aide des présidents des EPCI. Au nom de la sauvegarde de la démocratie…
SENS : Cinquante petites voix. Une broutille, certes, mais il faut combler le trou pour arriver à la sacro-sainte barre fatidique des cinq cents parrainages, chiffre nécessaire pour prétendre, en étant qualifié de manière officielle, à la course à la présidentielle 2022.
Trois fois rien, en somme. Il suffirait juste que quelques élus se mobilisent enfin et remplissent en leur âme et conscience et sans esprit partisan aucun leurs devoirs régaliens, au nom de la démocratie, pour y parvenir.
Leurs devoirs régaliens ? Utiliser le pouvoir qui leur a été conféré par la constitution depuis 1962 de parrainer l’un des prétendants au fauteuil élyséen. Ils sont 42 000 à pouvoir y prétendre dans l’Hexagone. Une simplicité enfantine, donc, sur le papier, surtout quand on a seulement une quinzaine de candidats sérieux qui possèdent des velléités idéologiques à prendre le départ.
Un devoir, ne l’oublions pas, qu’ils doivent aussi à celles et à ceux qui les ont portés au pinacle de la représentativité citoyenne.
Oui mais, voilà. Sur les 42 000 élus, celles et ceux que nous côtoyons au quotidien et de proximité aux quatre coins de l’Hexagone, seulement dix mille d’entre eux ont osé franchir le Rubicon du parrainage. Avec courage et franchise.
Un excès de faiblesse inexplicable. Si ce n’est la disparition de l’anonymat qui a profondément chamboulé la donne, merci François HOLLANDE jamais à court d’une idée géniale, offrant des moyens de pression évidents à quelques politiciens usant de perfidie pour faire barrage à la démocratie. Une situation ubuesque qui provoque l’ire et des remous dans le cénacle politique hexagonal.
Un scandale qui serait préjudiciable à la démocratie…
De ce fait, à date, les Français pourraient se voir « voler » le pluralisme de l’élection présidentielle parce que plusieurs candidats peinent à boucler, non pas leur budget de campagne, mais leur indispensable validation inhérente à ces parrainages d’un autre temps démocratique !
Si Jean-Luc MELENCHON et Yannick JADOT, se sont rassurés au début de la semaine après avoir vu passer le couperet de pas loin, obtenant enfin et après moult sueurs froides lesdits sésames, quid aujourd’hui des candidatures de Marine LE PEN, Eric ZEMMOUR, Nicolas DUPONT-AIGNAN, Christiane TAUBIRA, Philippe POUTOU ou de la représentante du parti animalier, Hélène THOUY ?
En ces périodes troubles où la démocratie vacille et la liberté de penser autrement se défend armes à la main bec et ongle, et face au scandale démocratique incroyable que consisterait l’élimination d’office de ces candidats dont certains représentent près de 30 % dans les sondages, l’un des leaders régionaux du Rassemblement National, Julien ODOUL, a décidé de réagir, prenant le taureau par les cornes, et surtout sa plume pour se lancer dans un exercice épistolaire inhabituel : rédiger une lettre ouverte aux présidentes et présidents des intercommunalités de Bourgogne Franche-Comté.
Objectif de cette missive : les appeler à se mobiliser en faveur du soutien démocratique du parrainage, qui ne fait pas foi d’engagement envers le candidat.
Un courrier dont pourrait s’inspirer les autres chefs de file des partis Reconquête, Debout La France, de la gagnante de la Primaire populaire Christiane TAUBIRA, du Nouveau Parti Anticapitaliste ou du parti animalier en l’adressant également à tous ces élus de proximité qui se doivent de préserver le peu de liberté qu’il nous reste : celui de l’éclectisme idéologique et du choix démocratique, terreau majeur d’un scrutin national tel que la France le mérite.
En savoir plus :
La publication intégrale de cette lettre ouverte au nom du pluralisme politique et du débat d'idées :
« Débloquez les parrainages pour que vive la République !
Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents,
Notre démocratie est en grand danger. A l’heure où je m’adresse solennellement à vous, Marine LE PEN ne peut pas se présenter à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022. En effet, il lui manque 50 parrainages pour obtenir le droit de représenter des millions de Français. Comment se fait-il que cette règle des 500 signatures, aussi indigne qu’absurde, puisse priver d’élection une candidate qui a rassemblé 11 millions d’électeurs en 2017 et qui réunirait, aujourd’hui selon les sondages, entre 44 et 46% des suffrages au second tour dans deux mois ?
Vous avez la capacité et la responsabilité d’éviter un naufrage démocratique sans précédent qui serait lourd de conséquences pour la pérennité de nos institutions déjà fragiles et pour la paix civile. Nombreux sont les maires que nous rencontrons qui se refusent à parrainer la candidate que je soutiens par crainte des pressions réelles ou fantasmées, des intimidations ou des représailles politiques. Comme vous le savez, l’organisation territoriale actuelle assure une place prépondérante et une influence notable aux exécutifs des communautés de communes, communautés d’agglomération et métropoles. Face au scandale annoncé qui verrait la disqualification de trois candidats légitimes représentant plus de 40% de l’électorat, vous devez agir rapidement pour débloquer la démocratie !
Dans l’esprit du geste républicain exemplaire de David LISNARD, président LR de l’Association des maires de France, qui a envoyé son parrainage à Jean-Luc MELENCHON, je vous demande d’inviter tous les maires de votre collectivité qui n’auraient pas encore effectué leur devoir, à donner leur signature républicaine à Marine LE PEN avant le 4 mars.
Il ne s’agit pas d’un soutien ou d’une adhésion politique mais fondamentalement d’un acte civique pour que cette campagne présidentielle se tienne dans de bonnes conditions dans le respect de la diversité des opinions et avec le souci de la représentativité des Français.
Je vous prie d’agréer, Mesdames les Présidentes, Messieurs les Présidents, l’expression de mes salutations républicaines.
Julien ODOUL
Porte-parole du Rassemblement National
Président du groupe Rassemblement National
Conseiller régional de Bourgogne Franche-Co ».
Thierry BRET
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La Fraternité Saint-Pierre en embuscade sur le dossier : et si l’avenir du domaine de Pontigny s’était joué au Vatican ?
février 23, 2022Elle n’est pas si anodine qu’elle n’y paraît cette signature apposée au bas de ce document, en date du 11 février. Surtout lorsqu’elle émane de Sa Sainteté le pape François ! Ce décret est la résultante d’une rencontre fixée le 04 février au Vatican entre deux représentants de la Fraternité Saint-Pierre et le souverain pontife. La même congrégation qui voit avec cet accord la possibilité d’ouvrir un centre de formation des prêtres où ils le désirent. Au sein du domaine de Pontigny, par exemple ?
ROME : Voilà un entretien capital qui est passé totalement inaperçu des radars médiatiques. Il s’est déroulé sous les ors du Vatican au début de ce mois de février. Un rendez-vous devant réunir deux des représentants de la Fraternité Saint-Pierre, dont l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France de l’institution religieuse. A l’issue de cette rencontre, le pape a décidé de rédiger un décret officiel qui vient d’être rendu public.
Que dit ce texte ? Document juridique indiscutable, cet écrit concède à tous les membres de la Fraternité Saint-Pierre la possibilité de « célébrer la messe et tous les sacrements sacrés dont les ordinations sacerdotales » selon les livres liturgiques en vigueur en l’année 1962. Soit avant la réforme liturgique du concile de Vatican II.
Mais, la précision qui suit est importante. Le décret papal ajoute que « ces célébrations peuvent se pratiquer dans les églises et oratoires propres » de la Fraternité Saint-Pierre. Avec le consentement de l’évêque local pour les autres lieux.
François suggère également dans son manuscrit, « que ces prêtres puissent éventuellement concélébrer dans le nouveau rite, de temps à autre avec les autres prêtres du diocèse mais non au titre d’une obligation pour être reconnus ».
En terme clair, c’est un blanc-seing accordé par le pape aux représentants de la congrégation religieuse qui avait formulé de multiples requêtes par l’envoi d’un courrier au Vatican le 28 décembre dernier. Dont la possibilité de continuer à ordonner prêtres les nombreux séminaristes qui fréquentent sa structure, soit 185 personnes alors que la Fraternité Saint-Pierre s’appuie déjà sur la présence de 340 hommes d’Eglise, à l’heure actuelle.
Une promesse de vente qui a été prolongée jusqu’au 20 janvier 2023…
Une fraternité qui désirait ouvrir un centre de formation de prêtres au domaine de Pontigny et qui avait candidaté avec une offre forte de 2,1 millions d’euros lors de la cession du domaine par la Région Bourgogne Franche-Comté en décembre 2020.
Or, il y a un an, l’organisme territorial a signé une promesse de vente à la Fondation SCHNEIDER qui souhaite y installer un complexe culturel et touristique, dont la création d’un hôtel-restaurant.
Or, à ce jour, peu de choses ont évolué au sein de cette ancienne abbaye cistercienne. Le projet de développement voulu par la fondation signataire de cette vente stagne, ne trouvant pas les partenaires financiers et les compétences ad hoc nécessaires à son application. Sachant, en outre, que de nouvelles exigences se sont ajoutées à l’exécution de ce dossier. La promesse de vente a d’ailleurs été prorogée jusqu’au 20 janvier 2023.
La nouvelle en provenance du Vatican peut-elle changer la donne sur ce dossier aux méandres et rebondissements certains en légitimant la position de la Fraternité Saint-Pierre qui a toujours des vues sur le domaine ? Nul ne le sait encore. A Pontigny, la patience est une arme que les héritiers des moines cisterciens peuvent utiliser à bon escient afin que les choses se décantent.
Thierry BRET
(à partir des sources du Figaro)
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Nicolas SORET en catalyseur de la stratégie économique de la Région lors de concertations territoriales
février 22, 2022Les voyages forment la jeunesse, précise le dicton. Et des déplacements à travers les huit départements que compte notre contrée régionale, le vice-président en charge des Finances, de l’Economie, de l’Economie sociale et solidaire, sans omettre l’Emploi (mais comment fait-il pour accumuler une telle charge de travail ?!) en Bourgogne Franche-Comté n’en manquent pas. Deux jours durant, il se rendra dans le Doubs afin d’y évoquer le prochain SRDEII…
BESANCON (Doubs) : Deux journées franc-comtoises à vivre au pas de course ou presque pour Nicolas SORET, les 23 et 24 février ! Un agenda qui est tiré au cordeau le plus possible afin d’y englober des visites d’entreprises et de coopérative agricole, mais aussi de visioconférences avec les intercommunalités du Doubs.
On l’aura compris, ce sera un parcours dantesque pour le maire de Joigny, qui aura troqué sa casquette d’édile de l’Yonne pour celle de troisième vice-président de la Région où le portefeuille déborde de thématiques, s’enchevêtrant les unes aux autres : les finances, l’emploi, l’économie, l’économie sociale et solidaire.
Dans le département du Doubs, Nicolas SORET parlera du SRDEII. Un nouvel acronyme dont sont friandes les institutions et qu’il faudra désormais ajouter à la panoplie éclectique de ces expressions à traduire systématiquement pour en comprendre le sens !
Le Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internalisation a vu le jour le 03 décembre dernier. Cette feuille de route doit permettre de construire, aux côtés des élus locaux, des entrepreneurs et des acteurs de l’économie, la stratégie devant être soumise à l’approbation de l’assemblée plénière de l’organe régional le 23 juin prochain. Un cap vers l’économie gagnante/gagnante.
Parmi les incontournables du moment qui figureront parmi les pistes à suivre : la compétitivité, la souveraineté industrielle, les transitions numériques, l’économie sans carbone, la cyber-sécurité, l’intelligence économique. Sans omettre le soutien à l’économie de proximité, autre volet de ce SRDEII.
Infatigable, Nicolas SORET, qui une fois de retour dans son département de prédilection, devra se plonger dans les dossiers de la Ville et de la communauté de communes ! Le garçon a fêté son anniversaire le 05 février : toujours bon pied, bon œil, visiblement !
Thierry BRET
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EEVL 89 s'oppose au projet : le centre de méthanisation d’Etaule n’est pas en odeur de sainteté
février 22, 2022C’est une fin de non-recevoir de la part du groupe départemental EELV 89 au projet de construction d’un centre de méthanisation dans l’Avallonnais. Initié par la société Avallon Bio Energie, sur la localité d’Etaule, le dossier n’a pas reçu les faveurs des défenseurs de l’écologie qui se refusent de cautionner ce qu’ils pensent être une implantation à fort impact négatif sur l’environnement.
AVALLON : La position des élus d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) sur le projet d’installation d’une grosse unité de méthanisation dans une commune périphérique d’Avallon est on ne peut plus claire. A la lecture de leur communiqué de presse qui a été adressé aux rédactions le 16 février.
C’est un refus net et catégorique à l’installation de ce centre, porté par la SAS Avallon Bio Energie. Suivant les décisions émises par différentes associations de protection de la nature (ADENY, le Collectif Vézelay Autrement), ainsi que des réactions de citoyens, EELV livre un nouveau combat pour faire capoter l’aboutissement de ce projet qui a déjà obtenu le permis de construire et l’enregistrement ICPE (installations classées protection de l’environnement) de la part des services de la préfecture de l’Yonne. D’ailleurs, les travaux de ce centre contesté ont déjà commencé.
Cela n’a empêché les associations de protection de l’environnement, citées préalablement, de déposer un recours contentieux contre l’attribution du permis de construire. Elles s’apprêtent à faire de même contre l’ICPE.
En juillet, EELV qui suit l’évolution des différents projets d’ouverture des centres de méthanisation dans l’Yonne avait pris part à l’enquête publique concernant celui-ci ainsi qu’à une table ronde, dans le cadre du festival Résistance à Clamecy.
Un projet qui ne présente aucune des conditions souhaitées par les Verts…
Le projet d’Etaule est précisément considéré comme un contre-modèle, du fait de son échelle industrielle.
« La méthanisation peut être vertueuse sous les conditions suivantes, rappelle le communiqué signé par Florence LOURY, Andy WALKDEN et Mathieu BITOUN, il doit être en complémentarité à une activité agricole ou alimentaire, être basé dans un rayon de dix à trente kilomètres environ du lieu d’origine du déchet organique, que l’énergie produite soit utilisée sur place ou dans un réseau local de chaleur, enfin que la garantie soit faite que le digestat épandu soit 100 % organique et exempt de métaux lourds et d’autres polluants ».
Or, le projet de l’Avallonnais ne réunirait aucune de ces conditions selon les trois représentants d’Europe Ecologie Les Verts.
« Les intrants seront acheminés sur des distances allant jusqu’à deux cents kilomètres, souligne le document, cette activité n’est pas complémentaire à une activité agricole (elle est uniquement industrielle). Quant au digestat, il est issu de l’unité de méthanisation située à Domery-sur-Cure qui appartient à la même société. En outre, il contient des morceaux de plastique qui se fragmentent et polluent les terres agricoles et l’eau ».
La présidente de la Région tranche dans le vif des subventions…
Bref, pas de quoi satisfaire les huit élus écologistes à la Région Bourgogne Franche-Comté qui se refusent de cautionner le projet.
Ils ont par ailleurs voté « contre » l’attribution de la subvention sollicitée par la SAS lors de la commission permanente du 19 novembre dernier. Ce qui a eu pour conséquence directe de faire monter au créneau la vice-présidente en charge de la Transition écologique, Stéphanie MODDE (EELV).
Cette dernière réclame une réforme du règlement d’intervention de l’organisme régional se rapportant aux subventions à la méthanisation. L’élue sera entendue par Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région, qui a donné son feu vert pour réformer la politique de soutien au développement de cette pratique.
Thierry BRET
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