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L’artiste n’aura pu accrocher ses œuvres que le temps d’une soirée éphémère. Aux murs de la splendide salle de réception, sise à l’Abbaye de REIGNY, haut lieu du patrimoine cistercien de notre territoire. Une présentation unique dont ont pu largement profiter les participants de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne (CDPPT) lors de leurs retrouvailles. Dommage, trois fois dommage pour les amateurs de l’art pictural que l’exposition n’ait pu perdurer davantage parmi ces pierres séculaires…

 

VERMENTON : Le carton d’invitation promettait une surprise, sous la forme d’une animation, sans en préciser vraiment les contours. Déléguée territoriale de l’Yonne pour le groupe La Poste, Christine MORANGE qui avait en charge la logistique de cet évènement, une manifestation ouverte aux partenaires de l’honorable institution, n’avait soufflé mot sur le programme.

Le cadre, déjà, ne pouvait laisser indifférents les représentants des collectivités de l’Yonne qui convergeaient vers le point de rassemblement : l’Abbaye de REIGNY. Un petit écrin paradisiaque pour la vue et l’odorat – les magnifiques espaces fleuris aux fragrances envoûtantes -, œuvre patrimoniale et spirituelle qu’ont construit pas à pas et à force d’abnégation et de volonté, Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS. Un couple de « gentlemen farmer » qui n’a jamais baissé les bras face à l’adversité pour porter haut les cœurs ce projet tel que nous le connaissons désormais.

 

Un espace amplement mis en valeur…

 

Le décor, ensuite. Une scène, jouxtant l’un des murs de l’édifice et arrosée copieusement de la forte lumière de ses projecteurs, histoire de créer l’ambiance. Se succèderont dessus différentes personnalités du Groupe La Poste de notre contrée. Venus rappeler le poids de l’institution postale dans son périmètre territorial, fait d’implications et d’investissements. Surtout auprès des collectivités.

D’Hélène MERLE LABROUSSE, directrice des ressources et appui aux transformations numériques à Gilles DEMERSSEMAN, l’élu régional, bien connu dans le landerneau, qui a pris les rênes de la présidence de la CDPPT, il y a quelques mois à peine. De Jacques PERRIER, délégué régional de la « grande maison postale » en Bourgogne Franche-Comté venu spécialement de Dijon à la représentante de la préfecture, Dominique YANI. Nous y reviendrons ultérieurement, par ailleurs.

Les murs de la construction monacale, enfin pour conclure. Ils attirent, irrésistiblement, les regards. Logique, des toiles y sont suspendues à des cimaises à hauteur d’yeux. Colorées, profondes, contemplatives. Ce sont les œuvres de l’artiste Alice BIAIS-BELARD. Une esthète en la matière : celle de la représentation abstraite dans toute sa magnificence. Son univers lui permet de s’exprimer dans un espace de liberté, amplement maîtrisé, poussant les pensées vers l’infini.

 

 

La spontanéité offerte par le travail de l’acrylique…

 

Le support choisi par la peintre n’est autre que de l’acrylique. Elle lui offre de la spontanéité dans l’expression de sa créativité.

« Le fond de mes toiles, précise-t-elle, est toujours riche en matières : partitions de musique, sable, poudre de marbre, voire même du tissu… ».

L’effet est saisissant. Le résultat est noble. En parfaite harmonie avec le lieu, ce vestige cistercien restauré au cordeau par la volonté sans faille du couple MAUVAIS. Un lieu dont il faut découvrir impérativement le moindre recoin. De façon méditative…

L’artiste fréquente le sérail de l’art pictural en sa qualité d’actrice investie à l’imaginaire bouillonnant depuis plus de trente-cinq ans. Un parcours jalonné de succès pour cette diplômée de Sciences Po. Excusez du peu mais Alice BIAIS-BELARD a accroché ses œuvres dans de multiples expositions et galeries en France (Honfleur, Chatou, Paris, Vézelay…) mais aussi à l’étranger (Canada, Italie…).

Ses toiles sont recherchées par des collectionneurs privés. Qu’ils s’agissent de ressortissants américains, japonais, italiens ou suisses. A quand les riches mécènes du Moyen-Orient ?

Jusqu’à tard dans la soirée, les convives du groupe La Poste se seront donc délectés de cette immersion impromptue dans les tableaux de cette artiste, qui expose régulièrement dans l’Yonne (Avallon, Vézelay…), et qui fait sienne la célèbre phrase du maître du cubisme, Pablo PICASSO : « un tableau ne vit que par celui qui le regarde ».     

Au vu du nombre de regards jetés consciencieusement sur les toiles, le doute n’est plus permis : les œuvres de cette artiste, cotée chez Drouot, sont plus que jamais vivantes !

 

Thierry BRET

 

 


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Fichtre ! Elle ne craint pas d’étaler son intimité et ses pensées artistiques, un tantinet grivoises, à la vue de tous, et dans les formes d’expression créative qui restent les siennes, la photographe plasticienne de l’Yonne, au suave prénom serbe qui évoque ses racines ancestrales. Chantre de l’érotisme « bon chic, bon genre » - ne sombrant jamais dans l’obscène ni la vulgarité mais naviguant toujours à la limite de la gentille provocation et du suggestif -, Silvana VUCIC s’effeuille sur pages d’un vieux « Larousse » interposé !     

 

AUXERRE : Il y avait les « Cinquante nuances de Grey » aux circonvolutions livresques un brin sulfureuses ; place désormais aux « 300 confidences de Silvana », dans leurs versions les plus intimistes ! Mais, pas trop, tout de même ! Juste les épanchements créatifs d’une artiste insolite (et insolente à bien des égards) qui est bien dans son corps, et surtout bien dans sa tête. Et qui ose !

Une habituée de ces rapports à l’intime, fleurant bon l’ambiguïté et l’effervescence imaginative absolue où le « quand dira-t-on n’a plus sa place » - un grand coup de pied au c…à la fausse pudibonderie, sans pour autant tomber dans l’escarcelle du vice.

Que ce soit de la peinture enduite sur la moindre partie de son corps – le body painting dont elle est une pionnière dans la septentrionale Yonne ! – ou ses troublants clichés, composés de montages et de prises de vues photographiques additionnés, jouant avec l’ombre et la lumière autour de silhouettes dénudées, voire le galbe de jambes longilignes, la plus serbe des artistes icaunaises n’hésite jamais à lever le voile sur ses intentions…d’artiste !

 

 

De l’érotisme à l’ésotérique, il n’y a qu’un pas…

 

Cette fois-ci, la « belle » qui ose aussi jouer les cracheuses de feu le temps de spectacles estivaux à la nuit tombée, offre un panorama éclectique de cette poésie érotique dont elle éveille les sens. En grande prêtresse de rituels interdits ?

Il y a un côté ésotérique fortement prononcé dans ces nouvelles créations. Suspendues telles des mobiles tournoyants sur eux-mêmes, au fil d’un souffle de vie éthérée qui passe, elles prennent la forme d’illustrations, de lettres manuscrites, de réalisations calligraphiques amusantes, de dessins et esquisses coquines où l’imaginaire fait le reste, mais aussi de messages sensuels, voire très mystérieux.

L’univers de cette exposition originale s’articule en petits espaces que l’on cheminerait presque nez au vent à l’intérieur de la galerie.

S’il y a bien l’un des cinq sens qui est mis en exergue totale durant cette balade dans le moi profond de Silvana, c’est bien la vue. En haut, à côté, sur les murs, aux cimaises, au-dessus, ou en dessous : les trois cents confidences de cette « accrocheuse d’âmes par le verbe » s’étalent partout et se distillent au rythme doux, voire envoûtant de la contemplation sans fard qui se présente au visiteur.

Ici, il y a l’espace dédié aux sorcières avec ces entrelacements de balais qui vous invitent à regarder de plus près les œuvres. On y retrouve des symboles, on y aperçoit des allégories. On y observe d’étranges figurines, dessinées à qui l’on pourrait prêter existence si Silvana, la rebelle, jetait un sort. L’envoûtement de tant de choses à dire, à lire, à partager aussi sans doute fait son œuvre.

 

 

Un chemin initiatique pour retrouver notre raison d’être…

 

La rencontre avec l’intime pousse le curieux à se rendre à l’autre bout de la salle d’exposition de la galerie MOUV’ART, toujours à la pointe de la qualité dans ses choix artistiques. Là, se trouve un paravent à la blancheur immaculée. Une mention en barre l’accès. Interdit au moins de 18 ans et aux…cardiaques !

N’y tenant plus, les visiteurs veulent lever le voile sur ce mystère où la pudeur est retenue et pénètrent dans cet antre de la sensualité frémissante. Un nouveau voyage dans une autre dimension, où le cœur ne l’entend plus sur la raison ou l’inverse. L’humour, lui, s’invite à outrance avec désinvolture y compris sur les dessins. Il suffit d’en apprécier l’une des œuvres, faisant référence aux légendaires personnages américains, « Bonnie and Clyde » pour comprendre. Tiens, tiens, l’air sulfureux interprété jadis (1968) par Brigitte BARDOT, incarnation absolue de la femme fatale, et du ténébreux, voire irrévérencieux, Serge GAINSBOURG, aurait servi de source inspiratrice à la troublante Silvana ?

« Mon cœur a parlé, explique l’artiste, je désire toucher le vôtre ! ». A l’aide de quelques confidences – en réalité, il y en a plus de trois cents ! – servies en tranche sur d’étranges supports que sont les feuilles arrachées d’un vieux dictionnaire « Larousse » devenu inutile, Silvana VUCIC pousse les retranchements d’un dialogue espéré entre son public (ses aficionados sont nombreux sur la toile) et elle-même.

Créant au passage un nouvel univers entre l’irréel et le réel, l’utopie et la transgression, l’introspection et la psychologie. La sensualité et l’intimité, enfin. Le désir et le plaisir. La vraie raison d’être de notre parcours terrestre, en somme, non ?

 

 

En savoir plus :

 « Elle était une fois…300 confidences » de Silvana VUCIC.

Galerie MOUV’ART

2 Rue de l’Yonne à Auxerre

Exposition jusqu’au 05 juin 2022.

Une nocturne sera proposée ce vendredi 03 juin de 16 h à 22 heures.

Entrée gratuite, exposition-vente.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Dans un Stade de France, plein comme un œuf, contenant 98 000 spectateurs chauffés à bloc, le combo rock hexagonal de Nicola SIRKIS a battu le record d’affluence du lieu, mieux que les stars internationales de U2, des ROLLING STONES ou de Paul Mc CARTNEY ! Un show mythique de 28 titres, devant se prolonger tard dans la nuit, avec feu d’artifice et messages en cascade, dont ceux destinés à l’Ukraine, qui furent distillés au fil de ces 2h45 de communion…

 

PARIS : La scène, tout d’abord. Elle est en forme de croix – le symbole de ce groupe tricolore apparu dans les années 80 avec « L’Aventurier » et l’hommage rendu à Bob Morane, le héros de l’auteur belge Henri VERNES – et s’étend sur plus de 850 mètres carrés !

Au-dessus trône un immense silo. Sa hauteur est impressionnante, même vu de loin : près de cinquante mètres (45 pour être tout à fait exact) et 1 400 panneaux d’écrans led qui représentent une surface de 2 500 mètres carrés, soit de 68 tonnes de matériel. L’effet est impressionnant.

Côté humain, deux cent cinquante techniciens – de vrais pros ! – sont mobiliser pour assurer ce show époustouflant.

Au fil de la soirée, on y découvrira des effets vidéo puissants, au fur et à mesure où s’égrènent les tubes historiques de la formation dont Nicola SIRKIS demeure le seul membre originel.

Quant au public, toutes générations confondues, il reprend en chœur les paroles et mélodies de ce groupe articulé autour de cinq musiciens.

 

 

Une atmosphère chaleureuse et féérique…

 

De nombreux artistes, à l’instar de « Christine and the Queens » sur le tube « Troisième sexe », les musiciens de la Garde Républicaine, présents sur le morceau « J'ai demandé à la Lune » apportent leurs crédits à des prestations inoubliables. Même Dimitri BODIANSKI, l’un des quatre membres de la prime jeunesse d’INDOCHINE (1981 à 1989) monte sur la scène et réalise des prouesses instrumentales avec son saxophone l'un des morceaux. Signalons également la performance vocale du contreténor Philippe JAROUSSKY, qui donnera de la voix sur le tubesque « College Boy ». Nicola SIRKIS a tapé haut, très haut avec ses musiciens.

Chacun des acteurs de ce show mémorable se déplace sur toute la scène pour faire corps avec un public en liesse. Les jeux de lumière donnent une ambiance tantôt chaleureuse, tantôt froide. Plongeant les spectateurs dans un univers féérique. Durant un court laps de temps, les portables du public s’illuminent, créant une atmosphère onirique. Personne n’oubliera ces instants. Un show qui va engendrer une tournée aux quatre coins de l’Hexagone. Dans les grandes métropoles, exclusivement. Mais, pas en Bourgogne Franche-Comté, dommage !

 

Thierry BRET et Jérôme CASSEGRAIN

 

 


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L’exposition se présente « hors les murs », selon la formule consacrée. De la pure logique, en somme, puisque ce « Chemin d’Artistes », premier du genre concocté par l’association Le Ruban Vert, est une invitation, insolite, à découvrir à satiété un événement culturel proposé sur un circuit riche en biodiversité. Entre forêt d’Othe et Gâtinais. Très tentant !

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Credo de ce rendez-vous fleurant bon la créativité et la prise d’initiative : créer du lien. Mais, pas n’importe lequel, en vérité ! Celui, très ténu, qui doit exister entre la nature et ses occupants humains, et par extension non-humains. On pense bien évidemment à la présence animalière, végétale et minérale. Rien que cela !

Inaugurée ce samedi 21 mai, sur la localité septentrionale de l’Yonne, cette manifestation, proposée sous l’égide de la structure associative « Le Ruban Vert », interpelle à plus d’un titre.

D’une part, cela permet de placer sous le feu nourri (on le souhaite !) des projecteurs médiatiques le travail de cette entité à la verdoyante appellation. Une association qui exerce ses talents conceptuels depuis 2015 déjà, sous la houlette de sa présidente nationale, Claire TUTENUIT, une personnalité charismatique au demeurant, qui a été récemment promue au rang d’officier de la Légion d’Honneur par le ministère de la Transition écologique.

D’autre part, ce sera l’heureuse opportunité de pouvoir apprécier le travail de vingt-cinq créateurs, nationaux et locaux, durant cette période estivale qui s’annonce belle en possibilités oniriques.

Dans l’absolu, des œuvres éphémères vont être exposées le long d’un sentier formant une boucle de dix kilomètres, une allée de bucoliques promenades qui traverse différents écosystèmes. Un projet revitalisant qui a reçu les soutiens de partenaires conquis, le Département de l’Yonne, la municipalité de Villeneuve-sur-Yonne ainsi que plusieurs mécènes, sensibles à l’art qui s’exprime en toute liberté.

L’état d’esprit de ce premier rendez-vous – il en appelle nécessairement d’autres – est résumé par Claire TUTENUIT : « Cette manifestation veut sensibiliser tous les publics à la fragilité et à la valeur de la nature, inspiratrice et décor des œuvres dévoilées… ».

A voir sans retenue !

 

 

En savoir plus :

Inauguration de « Chemin d’Artistes » le samedi 21 mai à 11 heures à la gare de Villeneuve-sur-Yonne.

Retour vers 16 heures, le pique-nique est offert.

Le Musée galerie Carnot ouvrera ses portes à partir de 18 heures pour un cocktail de découverte d’autres réalisations des artistes.

 

Thierry BRET

 


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Quel plaisir toujours que de mettre ses pieds dans notre belle capitale bourguignonne : Dijon. La ville est magnifique. Et, ce n'est pas son superbe musée des Beaux-Arts qui contredirait cette affirmation ! Gourmande, la cité de Côte d’Or l'est assurément. Ce ne sont pas les chefs de son proche passé, MM. COLIN, BREUIL, THIBERT, BILLOUX, DERBORD, et ceux d'aujourd'hui, MM. FRACHOT, KIMURA, UCHIMURA, ZUDDAS ou encore BURDIN qui prétendraient le contraire !

 

DIJON : Une majestueuse halle de marché, toute proche la  petite charcuterie FAUCHON - pas d'homonymie parisienne !- mérite que l'on en pousse la porte. Rien que pour ses  magnifiques oreilles de cochon en gelée ! A proximité, le Café de l'industrie, histoire de trinquer à la Côte de Nuits, de Beaune ou d'ailleurs ! Bref, la gourmandise coule dans les veines de cette ville, où ne manque que rivière ou fleuve !

 

 

Et voilà notre capitale, promue depuis le 06 mai dernier au rang de nouvelle « Gastropole ». Raison de plus pour découvrir cette Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, flambante neuve sur ses sept hectares, en lieu et place  de l'hôtel-Dieu.

Le rosoyant tram nous dépose juste devant. Il est midi, bel horaire pour pareille découverte, non ? L'espace est lumineux et sent encore le neuf ! Quant au dédale pavé, il ne manque pas d'une élégance certaine.

 

 

L’âme et la patine de l’ensemble viendront au fil du temps…

 

Autour de nous, de jolis stands souvent bien achalandés se présentent à nos regards : le « Billot » pour la boucherie-charcuterie, la librairie gourmande, un poissonnier, un commerce de primeur, le manège à moutarde qui propose notamment de découvrir celle d'Orléans (miel et chardonnay mêlés). Un peu plus loin, une vitrine aux impeccables cocottes « Le Creuset », reines des cuissons mijotées ! Mais Dijonnais et Dijonnaises viendront-ils y faire leurs courses ?

Tout est fort joli, manquant encore d'âme et de patine. Elles viendront  sûrement avec le temps. On ne peut cependant s'empêcher de penser, à une enclave quelque peu « bobo-isée », rappelant aussi l'éphémère expérience POKEA dans la zone commerciale sud-sénonaise, en 2016.

 

 

Très chère tranche de pâté en croûte !

 

Pour se rafraîchir -  diantre, nous sommes en Bourgogne ! - la terrasse de la cave est plutôt accueillante : le Haute Côtes de Nuits d'un vigneron est à prix raisonnable (22 euros), contrairement à la tranche de pâté en croûte commandée en accompagnement qui facturée à 9 euros correspond à un tarif de 70 €/kg, soit le double d'un véritable artisan-charcutier (30 euros étant le tarif chez les artisans des « Petits cochons », sis à Saint-Clément). A ce tarif, on eut aimé une petite serviette en papier, histoire de s'essuyer ! Sauf que d'essuie-mains, il n'y eut point.

 

 

L’estomac crie famine alors que les restaurants laissent sur la faim…

 

Midi 45 : il est l'heure de déjeuner ! Le restaurant « La Table des Climats » est à côté. Point de menu extérieur affiché, mais entrons. Las ! L'impeccable maître d'hôtel nous explique navré que ce jour-là, le restaurant est totalement privatisé. C'est vrai que précédemment, nous vîmes entrer une cohorte de messieurs d'un âge certain, portant pour la plupart le ruban ou la rosette de la Légion d'honneur, au revers de leur veston ! Tant pis pour nous, pauvres clients, juste désireux de déjeuner et de payer !

 

 

Le temps passe, mais un autre établissement  « Le Comptoir de la Cité » est juste à l'entrée de ladite cité. Il présente une ardoise alléchante. L'entrée de saison est la suivante : asperges vertes, truite fumée et sabayon moutarde, ce qui conviendrait parfaitement. Il reste des places de libre. Bref, tout va bien pour notre petit quatuor. Sauf que la péremptoire hôtesse de salle nous informe ne pouvoir nous accueillir. Je lui en demande la raison, demeurée sans réponse !

 

 

Une bonne adresse pour déjeuner, hors de la Cité !

 

Nous avions faim. Et, la cité ne le comprit pas ! En reprenant le tram, et descendant à l'arrêt « Godrans », je me dis qu'en France, à 13h40, c'est peine perdue pour déjeuner. Sauf que « Chez Léon », un bouchon lyonnais, haut en couleurs, qui nous accueillit avec plaisir (20 rue de Godrans - 03 80 50 01 07).

Service aimable, cuisine simple et bonne dont une délicieuse tête de veau, et en dessert de bonnes crêpes « Suzette » flambées. Sur la carte des vins, impeccablement écrite sur un cahier, nous dénichons une petite pépite que votre serviteur vous recommande chaudement : un Bourgogne Pinot noir du domaine Philippe et Hélène LIVERA, vignerons à Gevrey-Chambertin, à la concentration intense.

Il est maintenant l'heure de retrouver la gare de Dijon et de monter, dans le TER Bourgogne. Pour quelques mois encore, on peut profiter du confort suspendu des antiques (1975) wagons Corail,  tractés par une locomotive. Dans quelques temps, ce matériel roulant, symbole d'une époque où SNCF rimait avec confort, sera ferraillé et remplacé par de « modernistes » rames « Regiolis », à l'inconfort latent. 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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