Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Le regard s’embuerait presque d’un zeste de nostalgie à la simple évocation de sa grand-mère. Maîtresse femme que celle-ci ! Si affectueuse avec le « petit », elle fut pourtant l’une des toutes premières représentantes de la gent féminine à exercer en qualité d’élue dans ce territoire rural si exacerbé : la commune de Maligny. Plane ensuite l’ombre bienveillante de la maman du président de l’exécutif départemental. Elle fut au service de Jacques CHIRAC durant trente-cinq ans. Alors, oui, c’est sûr, avec de telles racines, Patrick GENDRAUD ne pouvait échapper à la bosse de la politique qui le rattrapera quelques années plus tard…

 

AUXERRE : Ce toujours fringuant « jeune homme » aux 69 printemps qu’est le président du Département de l’Yonne remet le couvert. Tel un sou neuf, il se sent d’attaque comme au premier jour de sa carrière politique pour affronter la double échéance électorale prévue les 20 et 27 juin. Sur son canton de Chablis, ce natif de Paris est peut-être encore plus icaunais que certains de ses administrés qui y sont pourtant nés !   

Pourvu d’une capacité en droit, ne négligeant aucun concours administratifs pouvant le faire progresser parmi la hiérarchie (celle du ministère des Finances où il fait ses gammes en apprenant chacune des partitions observées dans différents services), le jeune Patrick ne rêve que d’une seule chose lors de ses pérégrinations parisiennes : revenir le plus tôt possible dans l’Yonne. La terre ancestrale où il a vécu les plus belles années de son existence, du haut de son insouciante adolescence, lui manque.

Quitte-t-on un jour ou l’autre sur la base du volontariat un poste de fonctionnaire, de surcroît au sein d’un ministère, pour endosser l’habit parfois très étriqué d’un entrepreneur ? Ce serait de la pure folie, pour la plupart de celles et ceux qui connaissent le bonheur de la sécurité dans l’emploi ! Un peu chien fou dans l’âme mais possédant de belles envies émancipatrices pour écrire sa destinée, Patrick GENDRAUD n’est pas de ce pain-là ! Il avance…

Agé de 27 ans, se fiant au hasard d’une belle rencontre et un peu à sa bonne étoile qui brille au-dessus de sa tête, il se soustrait de la vie francilienne. Sans crier gare en bifurquant radicalement de chemin de vie. Féru de grosses cylindrées, d’automobile et de mécanique, le futur président du Conseil départemental se projette avec réalisme vers son nouveau métier : le monitorat d’auto-école ! Reçu au concours avec brio, il reprend une affaire à Chablis. La suite est facile à deviner. Se prenant au jeu, l’oiseau fait son nid. Ce sera d’abord à Saint-Florentin où en 1983 il conforte son statut de chef d’entreprise en ajoutant une deuxième boutique à son escarcelle. Quelques mois plus tard, l’entité s’étoffe en essaimant sur la localité de Monéteau. Un schéma tactique familial qui sied parfaitement à son épouse, Marie-Hélène, qui encourage son mari dans ses choix stratégiques.

 

Fidèle à ses convictions sans faire la girouette au gré des partis…

 

Altruiste, ayant un sens aigu de la relation publique, l’entrepreneur GENDRAUD va progressivement s’impliquer davantage dans la vie sociétale. A Courgis, lieu de sa résidence, où il brigue le poste de maire. Il y accède en 1992. Pour ne lâcher cette fonction que quelques années plus tard, c’est-à-dire en 2001. Entre-temps, il est vrai, ce chiraquien pur jus a reçu les suffrages nécessaires pour rejoindre en qualité de conseiller général l’hôtel du Département à Auxerre où il siège. A l’évocation du RPR et de l’UMP, les yeux de Patrick GENDRAUD s’illuminent un peu. En mémoire du natif de Corrèze dont il conservera un souvenir ému à plus d’un titre. Mais aussi par conviction personnelle.

« Je suis resté fidèle à mes idées, souligne-t-il, aujourd’hui, la plupart des personnalités politiques se sentent obligées de se raccrocher à un parti qui a le vent en poupe. Cela discrédite totalement l’action politique… ».

Pratiquer le yo-yo idéologique et faire la girouette pour s’attirer la sympathie des électeurs, il n’en est pas question pour celui qui fut maire de Chablis dès 2001. Durant seize ans, il profite de l’universalisme de cette localité peu ordinaire pour renforcer le rayonnement du poumon viticole de ce département.

 

 

En 2000, il y développe en tant que précurseur l’une des premières communautés de communes. En mission représentative, il n’hésite pas en qualité de premier ambassadeur de ce nom ronflant de la viticulture à la française de mouiller la chemise aux quatre coins du globe : Vietnam, Pérou, Etats-Unis, Japon. Le nom de Chablis brille de mille feux et le doit à cet élu hors norme.

Au Département, l’élu de la droite républicaine enchaîne les mandats comme d’autres les missions. Aux côtés de Jean-Marie ROLLAND, il préside la cinquième commission. Avec l’aval de son prédécesseur au perchoir, André VILLIERS, il devient premier vice-président de l’institution. Une voie royale pour l’accession à la présidence en 2017 tandis qu’André VILLIERS met le cap vers le Palais Bourbon, tout acquis à la députation.

 

 

Un perfectionniste qui travaille avec humilité et concertation…

 

Ce n’est un secret de Polichinelle pour personne : le 01er juillet 2021, Patrick GENDRAUD, en cas de victoire aux deux phases préliminaires de l’élection, sera candidat à sa propre succession. A la présidence où cet élu de proximité n’en a pas encore fini d’être à l’écoute et au contact de ses concitoyens. En servant leurs intérêts.

Ses détracteurs lui reprocheront volontiers son caractère trop consensuel, trop souple et arrondi pour essayer, via la conciliation, de trouver des solutions idoines aux problématiques de l’instant.

Ses aficionados lui tresseront des lauriers pour l’obtention d’un bilan dont il n’a pas à rougir et sa maîtrise pédagogique de l’exécutif. Mais, tous, lui reconnaîtront cette envie de bien faire, en perfectionniste qu’il est, et ce désir de travailler selon le sacro-saint principe de la consultation participative. Chacun peut s’exprimer, il écoute, avant d’entendre…ce qui est rare.

Se disant stressé (cela ne se voit guère de prime abord), aux portes de la timidité, Patrick GENDRAUD conserve en lui ce sens de la curiosité qu’il applique à ce territoire, fruit de sa passion.

Que ce soit à Bandol où il excelle à la pétanque lors de furtives escapades estivales pour s’y ressourcer ou au sein de ce cocon familial pérenne dans lequel il aime se réfugier, le président de l’exécutif départemental n’est ni plus ni moins qu’un « homme ordinaire ». A l’image de celles et de ceux qui vivent dans sa ville, son canton, son territoire de cœur, son département…

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Conseillère départementale sortante et conseillère municipale de Collemiers, Delphine GREMY est associée à Christian DESCHAMPS, maire d’Egriselles-le-Bocage, pour constituer l’un des binômes présentant une candidature sur le Gâtinais. Avec leurs suppléants, Marcel MILACHON, maire de Villebougis et Corinne PASQUIER, maire de Villethierry, ils entendent renforcer leurs actions, notamment sur le plan sanitaire, en intervenant au niveau départemental.

 

DOMATS : Comme d’autres candidats, l’équipe de Delphine GREMY pense qu’il faut aller vers une politique sans étiquette. Tous semblent surfer sur une tendance qui se profile : échaudée par les échecs des gouvernements successifs, de gauche comme de droite, la population affiche un désintérêt envers les groupes politiques et la participation citoyenne est en déclin.

A l’instar des présidentielles, les codes sont cassés. Les prétendants au poste de conseiller départemental prônent des valeurs et des projets, plus qu’une appartenance à un parti.

En toute « transparence » même, une notion qui manque à la politique actuelle, selon eux. Cela fait même quelque peu grincer des dents. « On fait de la pédagogie chiffrée » afin que les gens comprennent à quoi sert l’argent. Sujet tabou en France comme le rappelle aussi la conseillère sortante.

A la différence près qu’il leur apparaît évident qu’au niveau local et territorial, une politique partisane n’a pas de sens. Elle doit rester « pragmatique » selon l’élue.

Contraints à des restrictions budgétaires, les élus sont plutôt les garants d’un bon usage des deniers du contribuable en fonction des priorités. Pour eux, sont prioritaires les collèges, le SDIS, qui est très important en milieu rural, les travaux et la sécurisation de la voirie, qui bénéficie aujourd’hui d’une enveloppe plus conséquente ainsi que le dossier sur la fibre optique. Celui-ci doit être suivi de près avec un accompagnement des particuliers pour le raccordement. Mais le thème qui arrive en tête de liste du quatuor, c’est incontestablement la santé.

 

Une offre de santé en plein essor mais menacée par les plus grandes villes…

 

La désertification médicale est en effet un sujet qui préoccupe les élus locaux. Particulièrement en zone rurale. Face au désengagement progressif de l’Etat, les initiatives locales se multiplient afin d’endiguer la pénurie de médecins. Delphine GREMY souligne l’effort des communes icaunaises telles que Domats dont le Pôle santé a été créé en 2013.

La structure accueille aujourd’hui six praticiens salariés dont trois médecins généralistes et trois paramédicaux. Christian DESCHAMPS, maire d’Egriselles-le-Bocage, évoque le cabinet médical installé en lieu et place de l’ancienne école en 2019.

La création du Collectif de santé du Gâtinais, « à l’image de ce qu’a pu faire Villeneuve-sur-Yonne », est d’ailleurs leur projet phare. La nécessité d’un travail collaboratif entre élus et professionnels de santé en vue d’établir un plan santé se fait de plus en plus sentir. L’heure n’est plus aux politiques égocentrées et contre-productives.

Les élus dénoncent néanmoins un phénomène d’envergure qui entrave leurs actions : le débauchage des professionnels de santé par les grandes villes.

« On a des surenchères entre les collectivités. Les grandes villes qui ont un pouvoir financier évidemment supérieur, qui, que ce soit pour Domats ou pour d’autres, viennent capter les médecins en place avec des avantages en nature importants, des salaires qui sont augmentés de 30 à 40 %. C’est une concurrence, je dirais, déloyale… ».

Pour la conseillère départementale sortante, il serait temps que « l’Etat légifère » à propos de ce genre de pratiques douteuses qui déséquilibrent le paysage sanitaire français et pénalisent la population.

 

Floriane BOIVIN

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ultime ligne droite pour l’édile d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, en quête d’un sacre sur le canton d’Auxerre 2. S’il n’a pu que regretter l’absence de son binôme (le maire de MONETEAU Arminda GUIBLAIN devant gérer la situation de crise après l’odieuse tragédie vécue dans sa commune) à cette réunion, le prétendant à l’hémicycle départemental a bénéficié du total soutien de la sénatrice et figure de proue de l’UDI Dominique VERIEN, présente à ce meeting.

 

APPOIGNY : Ennuyé, il n’aura eu de cesse de consulter son portable de minute en minute, arpentant d’une démarche nerveuse le parvis de l’espace de loisirs. l aura bien tenté de joindre en vain son interlocutrice à maintes reprises. Mais, trop occupée à gérer des obligations administratives plus impérieuses qu’une simple réunion de campagne électorale, cette dernière, finalement, déclinera l’offre et ne se rendra pas à la soirée.

Logique : comment exposer raisonnablement des projets sérieux sur le devenir de son territoire lorsqu’il vient de s’y dérouler un meurtre sur la personne d’une jeune maman, âgée de trente-deux ans ?

C’est donc seul (pas tout à fait tout de même puisque les deux suppléants étaient à ses côtés !) que Magloire SIOPATHIS se présentera quelques minutes plus tard face à la quarantaine de personnes, venues l’écouter dans le cadre de cette campagne des départementales.

Attristé par ce contexte imputable à l’un de ces faits divers sordides qui malheureusement vient nous rappeler que le monde n’est que cruauté, le nouveau maire d’APPOIGNY put rappeler les motivations de sa candidature. L’expérience, au service de la communauté.

Dominique AVRILLAULT et Régis CALMUS, les deux remplaçants du binôme officiel, prirent soin ensuite de se présenter. Faire progresser l’attractivité de leur territoire et hisser hautes les couleurs de l’Yonne sont leurs credo. A l’identique de l’absente du soir dont l’ombre plane en permanence : le maire de MONETEAU Arminda GUIBLAIN.

 

 

 

Avant de poursuivre le déroulé de la soirée, en dévoilant avec moult détails les trois grands principes du programme (la faisabilité financière des projets, la maîtrise de la fiscalité et la planification annuelle des investissements), Magloire SIOPATHIS accueillit au pupitre la sénatrice UDI Dominique VERIEN.

« Nous avons des valeurs communes au service de la République, déclara-t-elle dans un rayonnant sourire une fois le masque ôté, ce binôme est synonyme de compétences et, objectivement, il n’y a pas photo quant à sa probable réussite… ».

D’où le soutien inconditionnel de l’élue du Palais du Luxembourg qui apporte ainsi sa caution morale à ce couple de duettistes d’élus municipaux. Il est vrai que Dominique VERIEN a su apprécier de longue date le travail effectué par Magloire SIOPATHIS lorsqu’il officiait en qualité de directeur de services au sein de l’institution départementale. Deux autres personnalités du sérail politique, assis aux premiers rangs, adouberont de leur présence la légitimité de ce ticket.

Il s’agit du vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre Alain DROUHIN et d’Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, ancienne conseillère municipale d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Alors que la thématique n’intègre pas les compétences régaliennes de l’institution régionale, la sécurité est néanmoins au cœur de tous les échanges de cette campagne électorale, orpheline de ses meetings habituels. Samedi matin, en soutien aux candidats de la double échéance des 20 et 27 juin à VENOY, le député Guillaume LARRIVE (LR) a asséné une volée de bois vert au Rassemblement national. En pointant du doigt l’incompétence de ce parti en matière de sécurité !

 

VENOY : C’est un comble ! Le Rassemblement national ne s’intéresse guère aux questions de sécurité au sein de l’hémicycle du Palais-Bourbon ! Et celui qui l’affirme haut et clair n’est autre que l’un de ses représentants, le député de la première circonscription de l’Yonne, le Républicain Guillaume LARRIVE.

Très en verve, ce dernier est venu livrer une anecdote troublante lors de la réunion de campagne des candidats aux régionales, Jean-Pierre CROST, tête de liste, sa dauphine Céline BAHR ou encore Sébastien DOLOZILEK, organisée samedi 12 juin à la salle des Jonquières.

Narrant l’exemple d’un texte de loi examiné à l’Assemblée Nationale il y a peu, se rapportant aux services techniques et numériques à consacrer aux renseignements, Guillaume LARRIVE, micro en main et masque protecteur lui couvrant le bas du visage, a expliqué que « les députés du RN n’avaient pas pris part à cette session pourtant 100 % sécurité ».

Or, la plupart des formations politiques (Parti Socialiste, Parti Communiste, UDI, MoDem, Les Républicains…) avaient assisté à ces travaux. Tous sauf celui qui arbore la couleur bleu marine !

 

 

« Que propose le RN en matière de sécurité et selon quelles compétences ? »…

 

« Non seulement, le Rassemblement National n’a pas pris part au vote, poursuivit l’élu de l’Yonne un tantinet ironique, mais il n’a même pas déposé le moindre amendement… ». Et de se poser la question sur le réel intérêt accordé par le RN à son thème de prédilection…

« D’ailleurs, renchérit Guillaume LARRIVE face à une assistance d’une cinquantaine de personnes, que nous proposent exactement ces gens-là en matière de sécurité et selon quelles compétences ? ».

S’adressant à ce public, certes de convaincus, le leader de la droite républicaine départementale  décocha une flèche supplémentaire sur la cible du jour : « il faut être conscient qu’en matière de sécurité ; les élus du RN n’y connaissent rien, ni le droit ni le Code pénal… ». Dont acte !

Considérant que l’attitude du RN ne représentait que « du pur mépris envers les citoyens », Guillaume LARRIVE a ensuite galvanisé le public, leur demandant de se réveiller autour de lui et de faire face à cette « imposture sécuritaire » en la dénonçant ouvertement.

En préambule de cette diatribe, le député de l’Yonne avait  bien rappelé à son auditoire que « la sécurité était seule du domaine de l’Etat ».

 

 

Utiliser les leviers sécuritaires propres à la Région…

 

Un peu plus tôt, avant la prise de parole du chef de file des Républicains, la tête de liste de Gilles PLATRET dans l’Yonne, le LR Jean-Pierre CROST, adjoint à la Ville de Sens en charge de la sécurité, avait expliqué ce que souhaitait instaurer son leader : diverses propositions dont le renforcement de la vidéo-protection en utilisant les leviers existants à la région.

Et surtout la création d’un fonds d’intervention d’urgence afin de soutenir les forces de l’ordre locales autant en moyens qu’en équipements.

Jean-Pierre CROST a même évoqué la création d’un poste de vice-président au sein de l’exécutif régional, chargé de la sécurité, en cas de succès du maire de Chalon-sur-Saône au soir du 27 juin.

Des arguments suffisants pour convaincre l’électorat de choisir le bulletin de la liste de droite, en la qualifiant pour le second tour, dès le 20 juin ?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Perte de repères, isolement, décrochage scolaire, démotivation, etc. : une part importante des jeunes sont en difficulté en 2021. Conséquence, notamment, des mesures gouvernementales liées à la crise sanitaire. Aujourd’hui, la ville de Sens tâche d’accompagner au mieux sa jeunesse en déroute grâce aux ateliers « Potentiel jeunes », dédiés aux 13-25 ans. Dont une seconde session débutait le 08 juin dans une des salles du Centre social des Champs-Plaisants.

SENS : Les partenaires de la ville de Sens, les centres sociaux des Champs-Plaisants et des Chaillots, ont relevé une aggravation des difficultés chez les jeunes qu’ils reçoivent. La municipalité a également mis le nez dans les statistiques de l’INSEE et de la CAF, découvrant une proportion inquiétante de jeunes en difficulté sur le territoire. Plus de 40 % de jeunes âgés de 16 à 25 ans, issus du quartier des Champ-Plaisants, sont en décrochage scolaire complet. « On ne pensait pas qu’il y en avait autant » admet Cédric DAUDET, directeur Prévention enfance jeunesse.

Il se serait également produit un miracle : des subventions supplémentaires dans le cadre du Contrat de ville auraient été enfin allouées par l’Etat pour l’accompagnement des jeunes (adolescents et jeunes adultes) selon le service Jeunesse. Et pas que pour les enfants dont un dispositif de prévention, appliqué dès les classes de primaire, existe déjà depuis 2017.

Une aubaine qui a permis à la ville de Sens de lancer son nouveau projet d’ateliers autour du développement personnel « Potentiel jeunes » en novembre 2020. L’initiative avait regroupé cinq personnes. Un nombre restreint en raison des mesures sanitaires, précise Cédric DAUDET. Elle se poursuit cette année avec quatre séances collectives dont la première s‘est tenue le mardi 08 juin avec près de dix personnes. Le projet se développera à l’avenir même hors contexte sanitaire.

« L’objectif de ces ateliers est de les remobiliser dans leur parcours, projet scolaire ou insertion professionnelle, et de les accompagner avec une coach qui leur propose de travailler un peu les difficultés qu’ils ont pu rencontrer » explique Karima GHERNAOUT, coordinatrice du service Jeunesse de la ville.

 

La sonnette d’alarme est tirée sur la situation des jeunes de l’Hexagone…

 

A Sens mais aussi partout en France, la crise sanitaire a rapidement pris des allures de crise économique et sociale en raison des restrictions imposées par le gouvernement, et frappe tous les âges.

Fin 2020, les députées Marie-George BUFFET et Sandrine MORCH avaient souhaité une commission d’enquête de l’Assemblée nationale en vue de « mesurer et prévenir les effets de la crise du COVID-19 sur les enfants et la jeunesse ». Un rapport a été établi en décembre, mettant en exergue les effets dévastateurs des mesures gouvernementales dont une précarisation économique, des conséquences psychologiques dramatiques, ainsi qu’une aggravation de leurs difficultés tant sur le plan scolaire, que professionnel ou personnel.

Les jeunes, perturbés dans leur cursus scolaire et privés de tous loisirs pendant plus d’un an, se montrent plus qu’inquiets. Ils sombrent dans la déprime. Les témoignages des professionnels de la santé et de l’Education nationale, retranscris dans le rapport, indiquent à quel point la situation est inquiétante. Ce constat se confirme en chiffres : plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale, 30 % des jeunes ont renoncé à l’accès aux soins pendant le COVID-19 faute de moyens, un jeune sur six a arrêté ses études après la crise ou encore 21,2 % de ces 18 à 25 ans sont au chômage.

 

 

De jeunes participants avec une réelle envie de s’en sortir…

 

Les jeunes se sont inscrits volontairement après présentation du projet. L’adjoint au maire Romain CROCCO a ouvert le dialogue avec les huit participants en début de séance, entre autres sur leurs difficultés et leurs aspirations. Cet échange a mis en évidence leur envie de tenter le tout pour le tout. Tous ont affiché une grande lucidité quant à leur situation et ont clairement émis le souhait de reprendre leur vie en main.

Gabriel souhaitait suivre ce programme sur le plan personnel surtout parce qu’il a très mal vécu les restrictions et les confinements successifs qui l’ont ôté la possibilité de pratiquer ses activités quotidiennes, notamment sportives.

« Je suis une personne qui a besoin d’avoir des trucs à faire pour mettre la pression, pour bouger. Du coup, j’ai un peu perdu goût à tout. Ç’est sur ce plan, par exemple, qu’on va devoir travailler ».

Khadija a révélé timidement que son objectif était de résoudre des problèmes d’anxiété, de confiance en soi qui ont généré des difficultés scolaires mais également comportementales. « Je gère mal mon stress par rapport à différentes situations où je vais mal m’exprimer, mal me comporter, etc. ».

 

Les jeunes bénéficient d’un coaching à la pointe du progrès…

 

« Suite au COVID, il y a eu cette rupture sociale et puis cette école à distance. Donc ils n’ont plus de cadre, une perte de confiance en soi, le questionnement » complète le coach et entraîneur cérébral Ibtissame CHAFIKI. « En fait, ils se sont rendus compte qu’ils vont arriver dans la vie professionnelle et que ça peut être compliqué pour eux. Voilà ce qui est ressorti, notamment, des entretiens ».

Le rôle de ce coach est de les aider à prendre conscience de leur potentiel et de leur présenter divers outils qui leur permettront d’atteindre leur but. Elle a d’abord reçu chacun des participants en séance individuelle. Une fois la session terminée, elle restera ensuite disponible s’ils en ressentent le besoin. 

Ces jeunes vont pouvoir pleinement bénéficier de l’expertise de cette spécialiste du « Dynamical Neurofeedback ». Cette méthode, non médicamenteuse et basée sur les neurosciences, permet d’apprendre à mieux contrôler son activité cérébrale. Elle utilise également en complément l’Ennéagramme dynamique, une grille de lecture de la personnalité fondée sur neuf comportements types de l'être humain (médiateur, perfectionniste, protecteur, etc.).

 

Floriane BOIVIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil