Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Décembre, il accueillait le président national de la CPME, François ASSELIN, en visite sur les terres de l’Yonne. Janvier, à l’identique d’un discours de politique générale prononcé par le premier des ministres, il se présente à la tribune de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne afin d’y souhaiter ses vœux. Baptiste CLERIN, porte-flambeau actuel de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) de notre territoire ne chôme pas ! Sa livraison orale, en mode macro-économique plutôt pertinente, aura permis de mieux cerner les attentes du monde entrepreneurial pour 2024.

 

AUXERRE: Il les désire fraternels. D’union. De partage d’expériences. Mais, aussi de combats. « Il faut savoir faire front face à tout ce qui ne va pas ! ».  D’analyse, aussi, afin de bien soupeser tous les enjeux qui se présentent au monde de l’entreprise. Pas n’importe lesquelles, bien sûr ! Ces petites et moyennes structures, ces TPE et PME, voire indépendants, qui souffrent des quatre fers devant un contexte géopolitique et économique qui ne sait plus où donner de la tête ! Bienvenue en 2024 ! Où il est nécessaire de poursuivre « le combat » ! Il a vraiment l’âme d’un syndicaliste pur jus, Baptiste CLERIN ! Oui, mais pas de n’importe quel syndicat. Celui qui prend fait et cause pour le porteur de projets, l’entrepreneur, l’investisseur, l’acteur et décideur économique, bref, le patron !

« En 2024, il nous faut étendre notre réseau. Peser davantage sur les donneurs d’ordre public ainsi que sur les représentants de l’Etat. Mais, aussi, avoir notre mot à dire en nous informant sur les avancées technologiques et les problématiques des ressources humaines afin de continuer le développement de nos entreprises… ».

Seul à la tribune, se référant à ses notes, tout de noir vêtu et portant une chemise blanche où il a fait abstraction de la cravate, Baptiste CLERIN parle. Un exercice oratoire qu’il apprécie. On le sent plus à l’aise que son prédécesseur à la tribune, Cyril CHARETIE, nouveau président comme lui, de la puissante FFB départementale, la Fédération Française du Bâtiment de l’Yonne. C’est devenu une tradition depuis plusieurs années : entre la FFB et la CPME, le courant circule à merveille. Sans faire d’étincelles ! Si ce n’est celle de la camaraderie et de la convergence d’intérêts.

 

Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix…

 

Le combat. C’est un terme qu’il aime employer, le successeur d’Olivier TRICON. Logique, il est chef d’entreprise à part entière. Il sait que dans le quotidien des entrepreneurs, à la tête de ces TPE et PME, la « guerre » (surtout commerciale pour décrocher ventes et contrats) est totale. D’autre part, la défense des intérêts de ses adhérents – environ plus de deux cents au sein de la fédération de l’Yonne – demeure primordiale. L’entrepreneur est une proie pour bien des prédateurs qui leur veulent du mal.

« La CPME, dois-je le rappeler, concède Baptiste CLERIN, reste le premier syndicat patronal de l’Yonne, de la région BFC et de la France. Quant à notre réseau de mandataires – ils sont partout aux postes clés les représentants dudit syndicat !-, il est au cœur même des lieux de débats et de décisions devant relayer les besoins et les demandes des membres… ».   

Le tribun a replacé l’église au centre du village ! Sans ergoter, et avec moult précisions. Baptiste CLERIN remet le couvert, insistant sur la nécessité de rejoindre le réseau.

« Sans syndicat, pas de défense ni de porte-voix, souligne l’orateur, il nous faut continuer à agir en faveur des salariés et la défense de leurs entreprises, de leurs collaborateurs, de l’économie locale et de manière globale de nos territoires… ».

 

 

Des mots qui font mouche parmi l’assistance qui opine de la tête. Puis, vint le temps des bilans. Ceux issus de 2023, une année qui n’aura pas été comme les autres pour le président de la vénérable institution.

Hausse des prix, des matières premières et des matériaux, inflation galopante et généralisée, boom sur les taux d’intérêt, multipliés pour certains par quatre entre l’espace de deux ans : Baptiste CLERIN joue les Cassandre ! Voudrait-il plomber l’atmosphère ? Que nenni ! Il n’explique dans sa longue tirade que la réalité d’une situation économique complexe et perturbée par de multiples critères.

« Heureusement, précise-t-il avec une pirouette, certains secteurs continuent de progresser malgré le ralentissement de la consommation et de l’investissement. Toutefois, prévient-il, nous devons modifier nos rapports à nos collaborateurs, dans nos méthodes de recrutement et plus généralement dans la gestion de nos collaboratrices et collaborateurs… ».

 

 

Le recrutement, talon d’Achille du monde entrepreneurial

 

Baptiste CLERIN n’est pas tendre avec ce qu’il observe dans le cadre de l’emploi. « Il est inconcevable qu’avec un taux de chômage situé aux alentours de 7 % que des pans entiers de notre économie ne trouvent pas de nouveaux salariés. Qu’un candidat puisse choisir son salaire et impose ses conditions de travail, voire de rémunération, ou un plan de carrière, est profondément malsain ! ».

Il balance, monsieur le président de la CPME, avec des vérités à l’appui ! Et cela ne fait que débuter. « Un salarié ne voit pas l’activité de son employeur n’est pas linéaire et que les nouvelles contraintes en matière de sécurité ou d’environnement peuvent plomber la rentabilité de l’entreprise. Voire l’emploi ».    

Quant au discours relatif à la faiblesse des rémunérations, cela lui fait dresser les poils sur les avant-bras, au chef de file de la CPME !

« Cela m’est insupportable, dit-il, que de dire que nous ne payons pas correctement nos salariés, que les conditions de travail soient encore trop pénibles ou que nous ne tenions pas assez compte des situations personnelles de nos collaborateurs. Nous avons répondu favorablement à tous ces points en aménagement les plannings de travail et en augmentant les salaires… ».

Valorisant le rôle des TPE et des PME (94,5 % des entreprises opérationnelles dans l’Hexagone), le responsable de la CPME a évoqué l’engagement de son syndicat en faveur de la revitalisation du territoire et des sites industriels menacés. « Non seulement, nous intervenons pour aider au reclassement des salariés de ces entreprises locales, mais en outre, nous sommes là pour aiguiller les décideurs politiques et les représentants de l’Etat dans les investissements à réaliser afin de soutenir les bassins économiques touchés… ».

En substance, dans le cas présent en 2023, celui de l’Avallonnais (SKF), de Saint-Florentin avec SICLI, de MARELLI à Saint-Julien-du-Sault et de BENTELER, à Migennes.

Parlant de 2024 – année où le taux de croissance du PIB ne devrait pas excéder 1 % -, Baptiste CLERIN demande à ce que la CPME resserre les boulons et surtout les liens avec les différents acteurs du financement dont les acteurs des milieux bancaires et BPI, en particulier.

Inquiet par les défaillances d’entreprises – fin 2023, on aura noté plus de 400 défaillances d’entreprises par mois en France et il est prévu que ce chiffre devrait être supérieur cette année -, le patron départemental de la CPME se veut très vigilant à ce propos.

« Le président du tribunal de commerce d’Auxerre et mandataire CPME, Pascal BAILLY, répond présent en aidant celles et ceux qui en ont besoin pour rebondir ou clôturer leur activités dans des conditions acceptables ».

Si le secteur industriel et les services arrivent encore à maintenir la tête hors de l’eau, Baptiste CLERIN, via ses analyses détaillées, pense que la désinflation et la hausse des salaires devraient soutenir davantage la consommation et le revenu réel. En croisant les doigts pour que l’inflation revienne en dessous de 2 %...

Dernière statistique édifiante qui ne manquera d’étonner notre interlocuteur : pour la première fois, le taux de productivité national est négatif alors qu’il restait en moyenne situé entre 1982 et 2022 aux alentours de 1,7 %. 2023 aura même vu l’instauration de la production horaire négative avec – 1,3 % !

De quoi alimenter les arguments de Baptiste CLERIN qui entend bien poursuivre le combat en faveur des chefs d’entreprises.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Jamais personne ne parle de civilisation française, corse ou bourguignonne. La référence historique des grandes civilisations qui ont marqué le monde et imprégné parfois, notre propre civilisation furent et se comptent, de Babylone aux Mayas, en passant par l’ancienne Chine, les civilisations sumérienne, égyptienne, sabéenne, indienne, olmèque (Mexique), de Caral (Pérou)… Toutes ces civilisations, sans oublier les grecques, les romains, les vikings, les gaulois, ont marqué notre histoire,  d’une certaine façon, elles ont toutes transformé le monde !

 

 

TRIBUNE: Bâtisseurs d’exception, formidables marins, philosophes de renom, prodigieux guérisseurs… elles ont imprégné jusqu’à nos modes de pensée. Dans ce carrousel de grands hommes, que pèsent réellement les régions ? La Bourgogne marque notre histoire avec ses glorieux ducs, Napoléon, célèbre corse a défié le monde et toute l’Europe sait qu’il était français ! Que pèsent réellement 350 000 corses à l’échelle nationale ou de la planète ?

L’Occident est une aire culturelle qui comprend la majorité des pays d’Europe, l’Amérique septentrionale et l’Australasie (une partie de l’Océanie avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande). La société contemporaine possède dans ses gènes l’histoire de toute l’humanité et résulte de la civilisation gréco-romaine et des trois religions monothéistes : juive, chrétienne et musulmane. On ne peut en aucun cas parler de civilisation française, américaine, et encore moins de civilisation corse ou bretonne !

La langue est primordiale pour transmettre l’histoire, les sciences et pour communiquer. Dans ce cadre, et grâce à la culture, il est important de savoir lire et écrire… Les linguistes estiment qu’il existe en France environ 75 langues, bien moins qu’en Papouasie où on récence plus de 840 langues et dialectes !

 

Une histoire de dialectes à travers les régions

 

 

Quand on intègre les dialectes, on arrive à 363 langues différentes pour communiquer dans l’Hexagone ! Certaines langues régionales sont enseignées à l’école, comme le breton, le corse, l’alsacien, le basque et certaines mélanésiennes comme le tahitien. Il existe même à Dijon un atelier de morvandiau ! Avant la Révolution, seul un quart de la population utilisait le français pour communiquer. Il faudra attendre 1992 pour que notre Constitution promulgue le français comme langue de la République.

La recherche de l’unité dans le dialogue entre les peuples, les grandes institutions comme le Parlement Européen, l’ONU, les milieux de la banque et de la finance ont progressivement imposé l’anglais comme langue internationale.

L’indépendance ou l’autonomie régionale commence par la volonté d’imposer sa propre langue, comme référence officielle. Ce fut le cas en Bretagne, avec des mouvements comme le FLB (Front de libéralisation de la Bretagne), et la Corse avec le FLNC. Les revendications furent parfois exprimées avec violence. L’indépendance de la Corse est encore plus à l’ordre du jour, à telle enseigne que le Président Emmanuel MACRON, lors de son dernier déplacement dans « l’Ile de Beauté », a promis d’inscrire la Corse dans notre Constitution. Il semble évident que la prochaine étape pour nos amis corses, sera de demander la reconnaissance de leur langue au Parlement européen. Si une majorité de Corses sont pour l’autonomie, plus de 80 % sont contre l’indépendance !

 

 

Pour la Corse, il est difficile de revendiquer une unité de pensée, et même de culture. Une petite île qui a subi les invasions des Phéniciens, des Sardes, des Phocéens, des Carthaginois et pour finir des Romains,  peut s’enorgueillir de la richesse des envahisseurs qui l’ont fondé. Bien sûr, à l’instar de ce que croyait un lycéen, quand il a déclaré que nous avions acheté la Corse aux Génois, pour que Napoléon soit français, il eut été dommage qu’elle ne le fût pas !

Cette séparation progressive de la Corse avec la République française provoquera logiquement les velléités des Bretons, des Catalans et des Auvergnats… ! Dans notre République, la règle doit être la même pour tous ! La France doit rester une et indivisible mais les cultures régionales doivent être préservées.

 

La symbolique de la Tour de Babel

 

Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis. On nomma cette tour, la « Tour de Babel ». Ce mot signifiant « porte du ciel ». Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns aux autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme « Tour de Babel » pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion. La pluralité des langues génère dans ce cas l’absence d’unité et l’anarchie !

Il serait partisan de réfléchir d’une manière binaire : pour ou contre l’indépendance ? Essayons d’être plus sage et philosophe. La République permet le dialogue et la contestation, alors tous ensemble, nous trouverons des voies qui permettront à l’Etat de maintenir son unité et à la Corse de préserver son identité.

Si vous avez beaucoup voyagé en France vous avez souvent entendu : ah les Bretons sont comme si, les Corses comme ça, les Bourguignons trop ceci ou cela ! Mais finalement, les êtres sont comme la vie, comme on les voit…

Je souhaite terminer le propos sur une allégorie issue de la culture indou et qui nous invite à méditer : « Quand une goutte d’eau tombe dans l’océan, la mort, elle devient l’océan. Quand on prélève une goutte d’eau dans l’océan, la réincarnation, elle contient tout l’océan ».

 

Paul GUILLON

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Elle aura résisté presque jusqu’au bout de son intervention orale. Avant que les sanglots ne viennent couvrir sa voix. Provoquant un grand silence, pesant sous les voûtes des Celliers de la préfecture, parmi l’auditoire. Collègues, amis, proches, élus et journalistes étaient tous là, réunis pour partager ces instants, a priori de…joie. De peine, aussi visiblement, pour la jeune femme de quitter volontairement une direction de la communication qui lui avait tant apportée. Figure du Conseil départemental de l’Yonne, Laurence VEE a donc tiré un trait définitif sur son poste. Se retrouvant ainsi de l’autre côté du micro pour y prononcer un ultime au revoir…

 

AUXERRE : Les larmes de Laurence. Elles coulent inexorablement sur ses joues, après lui avoir embuées les yeux. Que dire de ses collaboratrices ! Proches d’elle, près du pupitre lui ayant permis de prononcer son premier et dernier discours officiel – c’est le lot d’une directrice de la communication du Conseil départemental de l’Yonne que de faire s’exprimer les élus en temps ordinaire -, Valérie BENARD et Fanny VAN DER HULST – elle a repris le flambeau du poste laissé vacant jusqu’à nouvel ordre – se décomposent à vue d’œil. Leurs visages pâlissent petit à petit au fil de l’allocution, traduisant leurs émotions. Intenses…

Le départ de Laurence VEE ne laisse personne indifférent, c’est le moins que l’on puisse dire ! Déjà Patrick GENDRAUD, dans sa longue intervention conçue à l’improviste et sous le sceau d’une imagination fertile, avait déjà posé les jalons de cette émotivité à fleur de peau, palpable tout au long de cette cérémonie qui décidément n’a rien de commune avec les autres. On y reviendra dans un autre article : cet homme sait vraiment parler avec son cœur et sans langue de bois dans les grandes occasions, il nous l’a déjà prouvé maintes fois…

 

22 ans consacrés aux métiers de la communication

 

Mais, revenons, à cette chère Laurence VEE. Que la caste des journalistes départementaux connaît et apprécie depuis qu’elle a pris ses fonctions en 2002 dans le sérail. D’apparence détendue aux prémices de sa prise de parole – elle se permettra même quelques plaisanteries savoureuses en évoquant « son discours qui ne sera pas interminable comme elle a déjà dû l’entendre parfois » (gloussements appréciateurs dans la salle), la vedette du jour eut un mot de sympathie pour sa famille, ses enfants et son fiancé, Stéphane, qui l’encourageait du regard.

Quant à son parcours, il est des plus limpides : ayant consacré dix ans de son existence dans l’évènementiel et douze ans dans la communication, Laurence VEE a donc estimé qu’il était grand temps de passer la main et entamer de nouvelles aventures professionnelles.

En 2002, elle quitte la coopérative de presse L’Yonne Républicaine et ses 235 salariés de l’époque (« une SCOP avec beaucoup d’idées et peu de moyens ! ») pour rejoindre le Conseil général de l’Yonne avec beaucoup de moyens et beaucoup d’idées ! Humour, quand tu nous tiens !

 

 

 

Un travail exercé sous le sceau du langage du cœur

 

Directrice du bureau du festival international « Musique et Cinéma » - Auxerre était à alors à l’apogée de sa gloire évènementielle !-, Laurence VEE y vivra une expérience magique de tous les instants. Cycle de conférences, projections de films, soirées VIP… : grâce à ce festival et ses neuf éditions, Auxerre aura connu son parfum de Croisette à l’instar de Cannes, avec de très belles retombées médiatiques hexagonales (voire européennes) et économiques. Mais ça, c’était avant !

Excusez du peu mais la venue des plus grands compositeurs de musique de films (Ennio MORRICONE, Francis LAI, John BARRY, Maurice JARRE…) dans la capitale de l’Yonne, conférait à cet évènement une certaine classe et notoriété. Sans oublier la quarantaine de partenaires nationaux et régionaux, côté montage financier. Bref, une totale réussite à l’époque et les regrets, empreints de nostalgie exprimés par l’oratrice : « pourquoi le président du Département d’alors, Jean-Marie ROLLAND, a pris la décision de stopper cet emblématique évènement ? ».

Chère Laurence, beaucoup se posent encore la question plusieurs années après !

Puis, elle accompagnera la communication institutionnelle, celle de la vénérable maison qui l’emploie, qui allait connaître bon nombre d’évolutions et de transformations, notamment avec le digital.

Rappelant sa manière de travailler aux côtés du Président GENDRAUD – « Nous avons toujours su dissocier les aspects professionnels et l’amitié, sous le sceau du langage du cœur, confie-t-elle -, l’ex-directrice de la communication s’attarda sur la période très complexe avec la COVID et de sa gestion de crise. « La vie a repris son cours : j’ai travaillé sur la refonte du site intranet qui facilite le partage des informations de tous en 2021… ».

 

 

Mon travail que j’adore va me manquer…

 

De nombreuses missions menées grâce à son équipe. Avant, le long silence qui suivra cette information. « C’était obligé, lâche en sanglotant l’oratrice gagnée par son émotivité. Toute l’équipe l’entourera alors de sa bienveillance. Le temps que se sèchent les larmes. « J’ai toujours pu compter sur le meilleur de vous et vous avez donné le meilleur de vous-même… ».

Puis, reprenant son souffle, elle ajoute : « aujourd’hui, je quitte cette collectivité et cela me crève le cœur. Mon travail que j’adore va me manquer et chacun d’entre vous, aussi… ».

Le développement personnel et le processus d’individuation devraient être le fil d’Ariane de sa future carrière. Une piste qu’elle devrait désormais explorer…afin de mieux reboiser l’âme humaine de ses plus belles valeurs.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Quand un sénateur communiste effectue le déplacement en terre de l’Yonne, au moins, il ne fait pas le voyage pour rien ! Une vraie journée militante aura donc été concoctée pour l’accueil de Fabien GAY, à Auxerre, qui, outre une conférence publique relative aux coûts inflationnistes de l’énergie, aura eu le temps de disserter avec des gaziers et électriciens du cru, ainsi que des élus de communes rurales. Un conférencier qui souhaite sortir des griffes du marché de l’énergie. Comment ? En créant un grand service public et en étatisant le premier de ses opérateurs !

 

AUXERRE : C’est certain, le patron de « L’Humanité » n’a pas la langue dans sa poche. Il pointe ce qui ne va pas en France, en matière d’énergie, et préconise des solutions concrètes qui interpellent un auditoire, fort d’une cinquantaine de personnes, tout acquis à sa cause. On aura même aperçu au passage les socialistes Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT, installés parmi les premiers rangs de ce public de militants : comme quoi, l’Union de la gauche n’est pas un vain mot lorsque l’intérêt national est en jeu. En l’occurrence, celui du coût prohibitif de l’énergie qui ne cesse de galoper à grande vitesse vers les sommets. Et encore, on a pas tout vu, puisque la prochaine hausse de 10 % applicable à la fée électricité est déjà annoncée !

 

Sortir des griffes du système actuel !

 

Tel est le leitmotiv de l’élu de la Seine-Saint-Denis qui aura donc répondu à toutes les interrogations de ce public de militants qui sait pertinemment de quoi on parle en matière de factures électriques. « Il faut augmenter le chèque énergie et interdire les coupures d’électricité et de gaz pour celles et ceux qui éprouvent des difficultés à payer les notes ! ».

Il plaide d’ailleurs pour la renationalisation d’EDF. « C’est un grand sujet d’actualité ». Casser le monopole intègre ses priorités. « On ne peut pas résoudre la crise énergétique dans laquelle nous sommes, sans un outil industriel adapté. Il nous faut un grand service public : il faut renationaliser EDF et ENGIE. Même si le gouvernement l’annonce, mais il refuse le débat. La question que l’on se pose dès lors est la suivante : est-ce que le gouvernement va prendre la décision de recréer un grand service de l’énergie ou pas ? ».

Autre possibilité plausible, le démantèlement de l’opérateur énergétique en plusieurs entités en les vendant aux plus offrants.

« Cela ne nous satisferait pas, concède l’élu communiste, il nous faut ce grand service public, démocratisé, cogéré par les salariés et les usagers qui répondent aux deux grands besoins de ce XXIème siècle, sortir douze millions de personnes de la précarité énergétique et assurer la transition écologique/énergétique absolument nécessaire… ».

 

 

Un débat qui se joue dans la sphère politique

 

Un EDF 100 % public, en somme ? « Oui, c’est ce que nous préconisons, rétorque le sénateur de la Seine-Saint-Denis, répondant à une question de l’assistance.

Fabien GAY prit soin d’expliquer ce que les Français considèrent comme une anomalie : le coût réel de l’énergie, à travers l’exemple du prix de l’électricité indexé à celui du gaz.

Une valeur née de l’instauration du marché européen de l’énergie, datant de 1997. Laconique, l’orateur aura juste quelques mots pour donner son ressenti sur ce processus : « cela ne fonctionne pas ! ». On s’en serait doutés !

Reste que la crise sanitaire imputable à la COVID-19 et la guerre en Ukraine, fomentée par Moscou aura eu raison des équilibres en apportant des dysfonctionnements dans le système. Dans le même temps, le jeu de la spéculation fera croître et tanguer dangereusement les marchés.

« Les prix ont explosé, renchérit l’intervenant, de plus de 25 % en 2023 alors que s’amorce à l’horizon du mois de février une hausse de 10 % ! ».

Il est important d’agir vite, selon l’homme politique et journaliste. En 2024, le nombre de personnes en situation de précarité énergétique devrait osciller entre 15 et 18 millions de nos concitoyens. La tendance est donc très loin de s’inverser.

Procédant à un inventaire à la Prévert, Fabien GAY aborda ensuite les grands principes de cette précarité avec des températures d’à peine 15 ° chez soi, des logements très mal isolés et les coupures fréquentes de l’électricité.

Reste le volet stricto sensu politique qui anima les échanges entre l’homme de lettres et le public : quid de la gauche dans tout ça ?

« Nous travaillons à un texte de loi de nationalisation énergétique, expliqua Fabien GAY, et toutes les forces de gauche s’y retrouvent… ».

Oui, sauf qu’il est nécessaire d’obtenir l’alternance électorale et le suffrage majoritaire des Français pour arriver à ses fins dès 2027 !

Paraît-il que les questions actuelles générées autour de la crise énergétique feraient même bouger les lignes du côté des centristes.

Alors, sont-ils prêts à voter en faveur de la création d’un grand service public de l’énergie en renationalisant EDF ? L’avenir nous le dira !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

On se régale copieusement autour de la grande table, garnie de confiseries, pâtisseries et autres boissons chaudes encore fumantes. La détente est de rigueur parmi l’assemblée : ça fait du bien quand on sait que dehors les morsures du froid abiment les mains et les visages. Sans oublier les cœurs pour celles et ceux qui ne connaissent que la rue pour s’y réfugier. La remise de sacs, bien remplis de kits de survie alimentaire et sanitaire, représente la cerise sur le gâteau de ces premières retrouvailles de janvier : on l’a doit au groupe scolaire Saint-Joseph, la JCE Auxerre et la Croix-Rouge. Nom de baptême de l’opération : SAKADO !

 

AUXERRE : Posés çà et là, à proximité de la table accueillant le goûter – il n’est après tout que 17 heures ! -, de volumineux sacs au coloris kaki attendent d’être distribués. Pourtant, leurs destinataires sont bel et bien présents dans la petite salle, un peu trop bondée, faisant office de lieu d’accueil de l’antenne auxerroise de la Croix-Rouge. Ils patientent, les yeux un peu dans le vague, avec timidité.

Dans l’assistance qui profite du café chaud, on y voit quelques jeunes lycéennes de classes de terminale du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, des têtes connues de la Jeune Chambre Economique – Inès SOMMET, l’ancienne responsable de la communication pour ne pas la nommer ! – et naturellement les responsables de l’association humanitaire locale, dont le responsable de la communication numérique, Gérard BONNEVAL, et Violette TOLLOT, la toujours très dynamique responsable de l’Unité Locale de la Croix-Rouge Auxerre Puisaye.

Au four et au moulin, comme à son habitude, cette dernière sert les boissons chaudes, assure le service des pâtisseries, le sourire aux lèvres, en pensant au planning des maraudes devant se mettre en place dans la soirée. Ici, à la Croix-Rouge, cela ne s’arrête jamais ! Qui plus est, les conditions météo polaires de la semaine ne sont pas les alliées de celles et ceux qui vivent dans la rue et peinent à trouver un endroit confortable où dormir et se réchauffer le soir venu. Alors, leur offrir des sacs à doc énormes, comprenant des kits de survie (hygiène, alimentaire, culture et chaleur) est l’équivalent d’un merveilleux cadeau de Noël à découvrir après coup avec des yeux de gosse, un petit matin d’hiver au pied du sapin.

 

 

Déjà plus de 100 000 sacs à dos distribués depuis 2005 en France

 

Nom de code de l’opération : « SAKADO ». Bon jusque-là, rien d’original au niveau de la sémantique. Ce qui l’est plus en revanche, c’est la juxtaposition des bonnes volontés qui initient cette action altruiste et la bienvenue en pareille circonstance météorologique.

L’objectif de ce concept – il est même d’envergure hexagonale depuis 2005 date à laquelle des amis ont décidé d’agir ensemble contre la détresse des personnes sans abri en période de fin d’année – repose sur la collecte d’éléments intégrant l’un de ses quatre kits de survie, cité précédemment. Preuve que le système fonctionne alors que médiatiquement il ne fait pas la une du 20 heures, ce sont près de 100 000 sacs à dos qui ont été ainsi distribués à des âmes en peine dans plus d’une centaine de villes françaises depuis le lancement de ce concept.

Dans l’Yonne, « SAKADO » n’avait pas encore voix au chapitre. C’est dorénavant chose faite, grâce à l’abnégation et la pugnacité des membres de la JCE d’Auxerre, l’une des Jeunes Chambres Economiques nationales des plus véloces en matière de réactivité et de créativité ! Il fallait y greffer une structure partenaire mobilisant les jeunes : le choix s’est porté sur le lycée d’enseignement privé, Saint-Joseph-la-Salle !

Quant à la Croix-Rouge, son rôle fut déterminant sur le terrain, permettant d’identifier les besoins sur sa zone de prédilection territoriale et de définir le nombre de sacs usités.

Il ne restait plus, une fois réunie toutes les conditions optimales à la réussite de ce projet, de distribuer lesdits sacs – une vingtaine – qu’à provoquer ce rendez-vous au sein de l’Unité locale de la Croix-Rouge de l’Yonne à Auxerre. Le tout dans un esprit bon enfant, tel qu’aura pu l’apprécier notre confrère de l’Yonne Républicaine, Jean-Luc TABOUREAU, lors de sa séquence interview avec les lycéennes…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil