Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

L’ex-responsable de « S’Engager pour l’Auxerrois » a bien failli réussir son pari. Celui de l’emporter au soir du second tour de ces départementales qui auront brillé par le taux d’abstention record. Même si, sur le canton d’Auxerre 4, avec le binôme qu’il constituait aux côtés de Fanny TURPIN, il s’en est fallu d’un cheveu pour qu’il ne coiffe sur le fil du rasoir la figure de proue du MoDem de l’Yonne, Pascal HENRIAT.

 

AUXERRE : Question à soumettre aux candidats de l’épreuve du baccalauréat littéraire, option philosophie : « en matière de défaite électorale, est-il plus acceptable pour son bien-être psychologique d’être battu à plate couture avec six mille voix d’écart sur son adversaire que d’échouer d’un petit rien à six voix près ? ». Le sujet mérite amplement réflexion car il n’est guère commun dans le paysage politique actuel.

Six voix d’écart, c’est ce qui sépare le vainqueur de l’élection départementale sur le canton d’Auxerre 4, le MoDem Pascal HENRIAT, associé à Delphine BILLON, du binôme citoyen et sans étiquette, composé de Fanny TURPIN et de Mathieu DEBAIN. Une nano seconde en référence temporelle, un simple chouia sur un plan plus trivial !

Pour autant, le groupe « Un Nouvel Avenir » où se raccordaient également Laura DEON et Christophe SYDA en leurs qualités de suppléants, totalisait 1 490 voix aux alentours de 22h30 en cette journée dominicale, décidément peu ordinaire à vivre. Arrivés en tête à Auxerre et au coude-à-coude à Chevannes, le quatuor n’aura pu savourer sa victoire au terme d’une soirée si riche en péripéties.

 

 

Des irrégularités importantes pouvant donner lieu à un recours…

 

Mais, à quoi tient précisément ce différentiel aussi minime qu’il soit in fine ? Selon ces quatre mousquetaires, prêts à en découdre initialement sur le terrain du juridique, « à trois importantes irrégularités… ».

« Nous avons pris attache avec un avocat spécialisé, explique Mathieu DEBAIN, ce dernier a conclu qu’un recours permettrait de faire invalider cette élection. Or, après réflexion, nous n’irons pas dans ce sens… ».

Le motif de cette décision est simple, en vérité. Les deux chefs de file et leurs remplaçants ne veulent pas prendre les électeurs en otage ni être responsables d’un nouvel échec démocratique qui placerait à coup sûr l’abstention à un niveau record, supérieur à 80 % en cas d’échéance partielle.

 

 

Une sage analyse qui n’empêchent pas de rasséréner les quatre anciens prétendants aux départementales sur le bien-fondé de leurs candidatures.

« Le résultat est honorable et atteste qu’il est possible de faire de la politique sans soutien de partis, précisent en chœur via un communiqué de presse les quatre candidats du « Nouvel Avenir ».

Et de poursuivre, « en proposant aux habitants de notre territoire des projets pour son développement, c’est un espoir de dépasser les vieux clivages… ».

En l’occurrence ceux qui opposent traditionnellement la gauche de la droite.

Prophétiques, Fanny TURPIN, Laura DEON, Mathieu DEBAIN et Christophe SYDA prennent d’ores et déjà acte avec leurs électeurs (et potentiellement les autres votants) en promettant de revenir avec de nouveaux projets, lors de prochaines échéances.

Serait-ce une allusion à peine voilée aux prochaines législatives ou aux municipales ?

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Simple formalité que ce scrutin du 01er juillet ! Sans l’once d’un quelconque suspense puisque la candidature à l’élection du président de la vénérable institution départementale était unique. Celle du sortant, le Républicain Patrick GENDRAUD. Il renouvèle son bail avec son territoire de prédilection jusqu’en 2027. Hormis sept bulletins blancs (un peu plus que les estimations prévues) et la désignation inattendue de François BOUCHER à ce poste sans qu’il n’en ait eu la moindre prétention officielle, cette élection ne fut entachée d’aucune réelle surprise, en vérité… 

 

AUXERRE: Silence monastique digne de l’abbaye de la Pierre-Qui-Vire dans l’hémicycle auxerrois. La Pyramide, lieu d’accueil du Conseil départemental de l’Yonne, n’aura jamais aussi bien porté son appellation si ésotérique, lors du dépouillement des quarante-deux bulletins de vote devant élire à la responsabilité suprême, le président. Pas un bruit n’est venu troubler le cheminement de ces élus, devant accomplir une demi-heure durant le sacro-saint rituel du vote dans le respect absolu des règles.

Munis de l’unique billet où était noté le patronyme du seul prétendant aux saints des saints de cet organe collégial (le Républicain Patrick GENDRAUD), les conseillers départementaux, appelés tour à tour par ordre de canton pour exprimer leurs choix, s’enfermèrent un court instant dans l’isoloir avant de glisser leur bulletin dans l’urne.

Les premiers à se présenter devant l’isoloir furent le binôme composé d’Emmanuelle MIREDIN et de Michel DUCROUX. Soit les vainqueurs du canton d’Auxerre 1. Najiba HADJALLI et Yves VECTEN, élus du canton de Vincelles, devaient clore le processus électoral que l’on désigne le plus souvent comme le troisième tour.

 

 

Une progression arithmétique à peine perturbée par sept bulletins blancs…

 

A 9h43, le scrutin se termina. Sans que l’on perçoive le vrombissement de la moindre mouche dénoté dans cette atmosphère de cathédrale. Faisant fi de toutes incertitudes ! Seul candidat à s’être déclaré, suffisamment tôt par ailleurs à sa succession, l’ancien édile de Chablis Patrick GENDRAUD connaissait comme la totalité des observateurs présents lors de ce scrutin l’amorce du résultat.

Il ne restait plus qu’à évaluer avec exactitude le score définitif qu’obtiendrait l’intéressé en guise de suspense. Mais, l’expectative fut de courte durée.

Hormis deux bulletins blancs qui vinrent jeter le trouble après seulement cinq billets dépouillés (soupçon de frémissement parmi l’assistance !), la suite correspondit à un parcours de parfaite plénitude pour le président sortant.

Assis au beau milieu de l’assemblée, Patrick GENDRAUD ne présentait pas les marques de l’inquiétude et du stress sur son visage, même dissimulé par le sempiternel masque protecteur.

 

 

De temps à autre, un bulletin blanc cassait la très nette progression arithmétique enregistrée par l’élu sortant vers sa confirmation. Sur l’estrade, Frédérique COLAS ouvrait l’enveloppe avec dextérité avant de transmettre le bulletin à sa coreligionnaire Isabelle FROMENT-MEURICE qui en faisait lecture.

« Monsieur Patrick GENDRAUD... Monsieur Patrick GENDRAUD…Monsieur Patrick GENDRAUD… ». L’exercice oratoire répétitif de l’élue de Cœur-de-Puisaye lui provoqua même un début de fou rire, très vite étouffé par sa protection anti-COVID !

 

 

Un socle de voix confortable pour le président sortant…

 

Heureusement, la note d’humour de cet exercice un tantinet soporifique survint à l’annonce d’une voix obtenue par le maire de Migennes, François BOUCHER !

Ce dernier, au préalable, n’ayant pas fait acte de candidature. Un vote qui fit éclater de rires l’assistance et ses observateurs privilégiés dont le président de l’Agglo de l’Auxerrois Crescent MARAULT, accompagné de son directeur de cabinet, Yves LASMARTRES, suiveurs dès le début de ce scrutin matinal.

In fine, le résultat fut proclamé à l’issue du dépouillement : Patrick GENDRAUD l’emportait avec un confortable socle de 34 voix. On dénombrera sept bulletins blancs, légèrement plus que les calculs effectués par les observateurs avant l’enjeu. Une voix revint enfin à François BOUCHER sans que nul n’en revendique l’origine !

Emu, les premiers mots de Patrick GENDRAUD reconduit au perchoir de l’assemblée départementale pour six ans furent des remerciements chaleureux envers les élus de sa majorité. Mais, également aux autres, issus des rangs de l’opposition. Un président de l’exécutif, heureux, qui ne répond qu’à un seul désir de citoyen : servir les intérêts des habitants de l’Yonne.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le sport, au service de la cohésion sociale dans les quartiers ? Cette réalité se veut très pertinente pour l’Office Auxerrois de l’Habitat. D’ailleurs, la démarche, appliquée par l’OAH, ne date pas d’hier. La structure apporte son soutien aux associations dédiées. L’une d’entre elles, l’AJ Auxerre, a décidé d’aller encore plus loin. Offrant de multiples avantages aux locataires des quartiers et aux personnels de l’organisme…

 

AUXERRE : Depuis 2016, l’AJ Auxerre et l’Office Auxerrois de l’Habitat sont sur la même longueur d’onde ! Côté partenariat, il va de soi. Soutenue par le bailleur social de l’Yonne, l’AJA est l’un des acteurs clé de la politique de cohésion sociale déclinée par la pratique d’activités sportives que prône le gestionnaire des six mille logements auxerrois.

Logique que ces deux entités s’entendent à la perfection, comme l’a encore démontré la signature d’une convention de partenariat venant renforcer cet axe bilatéral mardi en fin d’après-midi. Un accord dont seront bénéficiaires les locataires sollicitant les services de l’organisme.

Plusieurs modules d’intervention figurent dans cette escarcelle faisant office de cadeaux de Noël bien avant l’heure. Dans le détail, l’accord prévoit la mise à disposition de plus d’une centaine de places offertes en tribune OAH (une nouveauté au niveau de la désignation d’une tribune à l’Abbé Deschamps) à chaque rencontre disputée par l’équipe fétiche de Ligue 2 à domicile.

En outre, la progéniture des résidents en location sera invitée à assister à un match de championnat au cours de la saison. Mais, ce n’est pas tout. Généreux, les dirigeants du club de football bourguignon proposeront, dès l’été 2022, entre le 14 juillet et le 15 août, à raison d’une fois par semaine, la venue d’enfants de locataires une journée entière au complexe sportif de l’AJA.

Là, ces derniers vivront une matinée exceptionnelle encadrée par les formateurs du club, avec au programme une séance d’entraînement des joueurs avant l’incontournable série d’autographes.

Les athlètes professionnels seront par ailleurs mobilisés lors de séances d’ateliers/animations dans le cadre de l’appartement pédagogique proposé par l’Office.

 

 

Un copieux menu qui ne s’arrête pas en si bon chemin !

 

Le 28 août sera consacrée à la Journée des partenaires, opération concoctée par l’Office Auxerrois de l’Habitat. L’évènement se déroulera dans le quartier des Brichères et verra la présence de l’AJ Auxerre.

Autre rendez-vous, non dénué d’intérêt : le tournoi de…football, où les familles des locataires s’affronteront sous le sceau de la convivialité avec le concours, au niveau de l’organisation de l’épreuve, du club où officie le coach Jean-Marc FURLAN, fier de cette initiative altruiste.

Mais, ce copieux menu ne s’arrête pas en si bon chemin. La convention entre les deux partenaires stipule que, lors des vacances de Toussaint et de Printemps, les jeunes pousses sportives des locataires auront l’heureuse opportunité d’assister à une séance d’entraînement des pensionnaires de Ligue 2, suivie d’un goûter et de dédicaces toujours très appréciées. Une animation qui se déroulera uniquement sur inscription pour son aspect logistique.

Précisons, enfin, que cet inventaire à la Prévert ne sera véritablement complet qu’avec les 20 % de remise offerte sur l’ensemble des produits dérivés du club achetés à la boutique officielle.

Ainsi que les 30 % de réduction applicables sur le prix des abonnements en tribune OAH, vendus dans le réseau de distribution officiel du club pour les locataires mais aussi pour le personnel de l’Office. Un bonheur ne venant jamais seul, sans doute…

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

« Féminicide ». « Homicide volontaire d’une femme ». « Meurtre d’une femme en raison de son sexe ». « Uxoricide » (du latin « uxor », épouse et « cide », tuer). Peu importe les termes. Il est temps de mettre en place des moyens efficaces pour mettre fin à ce fléau. La dernière victime a été tuée par balle, par son ex-conjoint, dans la ville paisible de Monéteau. Elle avait 32 ans et deux enfants de 18 mois et 5 ans. Ils ont tout vu, tout comme les passants impuissants. Tout comme la Justice impuissante…

 

TRIBUNE: Cette jeune maman avait déjà porté plainte plusieurs fois. Et pourtant, le pire est arrivé. En 2021, rien de devrait jamais empêcher une femme battue de demander de l’aide et d'être sur le champ protégée, de quitter un foyer ou un milieu qui est à risque pour elle et pour ses enfants. En 2021, il serait temps de croire sur parole une femme battue et que police et justice travaillent enfin main dans la main.

Tous les trois jours, chez nous, en France, une femme meurt sous les coups de son conjoint. C’est affreux. Brûlées vives, comme cette jeune femme de 31 ans en Gironde au mois de mai dernier ; tuées par balle, à bout portant, comme cette jeune femme de 32 ans abattue sur un parking, en plein centre-ville de Monéteau, sous les yeux de son fils de cinq ans. 

N’importe où, frappées, étranglées, immolées, éventrées, terrifiées pendant des mois, des années, et, ce, dans n’importe quel milieu social, les femmes meurent régulièrement sous les coups d’un homme parce qu’elles n’avaient qu’un seul tort : celui d’être une femme. Une récente étude montre même que pendant les neuf mois de la grossesse, les violences ne cessent pas : deux femmes sur cent en seraient victimes.

La France prend-elle la mesure de l’extrême gravité de cette situation ? On peut en douter. Un homme violent, que ce soit physiquement, psychologiquement, contrôlant (ou toute déclinaison des formes que peut prendre la violence), peut vivre en France sans être inquiété par le système judiciaire.

 

Le féminicide est un crime…

 

« Si elle reste aux côtés de son mari violent, c’est son problème », « elle n’a qu’à partir », « elle l’a bien cherché », entend-on trop souvent. Bien sûr, ce n’est malheureusement pas si simple. Ces femmes violentées ont, en effet, le plus souvent des enfants à protéger, nulle part où s’enfuir et ont tout simplement honte de leur situation. 

Au lieu de compter les points entre les bonnes et les mauvaises attitudes de ces femmes, de chercher des explications dans le comportement féminin, on ferait mieux de protéger ces victimes sans défense. Allons, reconnaissons-le : le féminicide est un crime, un crime contre l’humanité qu’il ne convient pas de minimiser ou d’excuser pour telles et telles raisons. 

Ce n’est pourtant pas faute d’en parler, de le dénoncer, de tenter de le prévenir par des campagnes de sensibilisation musclées portées par le gouvernement ou des personnalités. Aucun effet. A croire que les femmes ne comptent guère dans la société. A croire que mourir sous les coups d’un homme, c’est presque naturel et normal.

 

Des statistiques en trompe l’œil…

 

Certes, on nous dit que les chiffres baissent sensiblement. « Seulement » 90 femmes ont été tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints en 2020, contre 146 en 2019. Une « baisse de 38 % » semble se réjouir notre Garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI. Quel exploit ! Sauf que la baisse s’explique par le fait que le confinement a empêché les femmes de quitter leur conjoint et que les hommes sont donc moins passés à l’acte. Or, tout porte à croire, hélas, que ces chiffres vont repartir à la hausse avec la fin de la crise sanitaire. Avec déjà 40 féminicides commis depuis janvier dernier, on peut annoncer avec cynisme que l’on devrait retrouver les chiffres de croisières : entre 120 et 130 victimes en fin d’année. 

Depuis dix ans, de nombreuses mesures ont été prises en France pour tenter d’enrayer ce fléau qui voit plus de 220 000 femmes en moyenne par an être victimes de violence conjugale. Mais les plaintes tombent encore trop souvent dans les fissures d’une « justice défaillante », parce que mal harmonisée.  Échapper aux griffes d’un conjoint violent, c’est un véritable parcours du combattant pour les femmes qui laissent aux agresseurs une marge de manœuvre suffisante pour commettre l’irréparable. 

 

 

Violences conjugales : à quand une priorité au sein des tribunaux ?

 

Comment alors ne pas parler de dysfonctionnement judiciaire ? La plupart des mains courantes, plaintes pour menace de mort restent bloquées dans les murs du commissariat.

Notre monde ne tourne décidément pas rond : quand celui qui purgeait sa peine en prison demande à rentrer chez lui sous bracelet électronique et qu’on l’y autorise, c’est que le conjoint qui a tué sa femme n’est pas considéré comme dangereux par la justice, seulement par la police. 

On vit donc dans un pays qui est capable de fabriquer des caméras pour transmettre des images et des sons depuis la planète Mars mais où les commissariats ne sont pas fichus de transmettre des informations cruciales au Parquet.

En gros, la question n’est pas de savoir si le problème de la justice, c’est la police, ou si le problème de la police, c’est la justice. Il faut juste que ces administrations se parlent. Sinon ça ne sert à rien de dire que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause Nationale. Sinon, ça ne sert à rien de dire qu’il faut une administration plus efficace. Sinon, on sera tenu de faire toujours des commissions d’enquête pour déterminer ce qui a fait perdre la vie à une femme qui est morte juste parce que c’est une femme et que son conjoint n’a pas accepté qu’elle le quitte.

 

Anne-Charlotte LAUGIER

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

La majorité départementale sortante n’a pas fait dans la demi-mesure au soir du second tour des élections. Prévisible, la razzia qui offre un maximum de sièges à ses représentants s’est donc confirmée, entre 21 et 22 heures dimanche soir, à l’annonce des résultats validés par les services de la préfecture. En envoyant trente-quatre de ses candidats au Département, la droite, le centre droit et les indépendants consolident ainsi leurs prétentions pour une nouvelle mandature de six ans. Malgré quelques surprises qui ont été observées. Panorama…

AUXERRE : Nette et sans bavure, la victoire de la majorité départementale sortante ! Au terme de cette échéance 2021 où l’abstention est restée dominante atteignant des records statistiques, la plupart des ténors de l’attelage droite/centre droit et indépendants savourent en se délectant leurs résultats dénués parfois de tout suspense.

Dix-sept des binômes soutenus par le président de l’exécutif, Patrick GENDRAUD, réélu dans un fauteuil de sénateur sur Chablis avec 73 % des suffrages, ont eu gain de cause dans cette joute à l’issue de ces deux tours électoraux, finalement très peu mobilisateurs auprès de la population.    

A 22h30, les dés étaient définitivement jetés pour tous les prétendants aux postes de conseillers départementaux. Ils se retrouveront ce jeudi 01er juillet, en début de matinée, afin de procéder au troisième tour de ce scrutin : l’élection du président de l’assemblée départementale. Dont l’ancien édile de Chablis, candidat à sa succession.

Dans le détail, voyons canton par canton, les principaux enseignements à retenir de ce deuxième tour de scrutin.

 

Auxerre 1: Il aura fallu attendre tard dans la soirée avant que ne soit confirmé le succès de Michel DUCROUX. En binôme avec la secrétaire générale de la CPME, Emmanuelle MIREDIN, elle-même en charge de la communication à la Ville d’Auxerre, le conseiller sortant a cartonné en obtenant 71,25 % des voix (2 943 exprimés) pour pousser hors de la piste la doublette du Rassemblement National, Juliette HAMELIN et Christian FASQUEL. Ces derniers n’atteignent que 28,75 %.

Auxerre 2: Les soutiens de Malika OUNES et de Patrick PICARD y ont cru en début de soirée puisque les premiers dépouillements leur étaient très favorables. Mais, il leur aura fallu vite se rendre à l’évidence : le tandem des deux maires, celui d’Appoigny associé à celle de Monéteau, vira en tête à mi-course pour ne plus jamais lâcher la corde. Arminda GUIBLAIN et Magloire SIOPATHIS, crédités divers droite sans pour autant avoir reçu l’adoubement de la majorité départementale, l’emporte de près de neuf points, 54,27 % contre 45,73 %. Créant l’une des premières sensations de la soirée avec la sortie de Malika OUNES du jeu politique départemental…

Auxerre 3 : Près de neuf cents voix séparent le duo gagnant de ce canton, Les Républicains Isabelle JOAQUINA et Christophe BONNEFOND, de leurs adversaires de L’Yonne en Commun, Laurence BONDOUX et l’écologiste Andrew WALKDEN. Peu de suspense en fait dans ce duel où plus de trois mille votants se seront exprimés. Score final : 64,15 % contre 35,85 %.

Auxerre 4 : Pour six petites voix d’écart (oups !), Mathieu DEBAIN et Fanny TURPIN loupent le coche et font éviter la correctionnelle au favori du secteur, le MoDem Pascal HENRIAT. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que l’ancien responsable de « S’engager pour l’Auxerrois » ne réussisse son coup d’éclat : faire chuter le conseiller sortant. Accompagné de Delphine BILLON, le président départemental du Mouvement Démocrate rempilera d’ici quelques jours dans l’hémicycle…50,10  contre 49,90 % ! On appelle cela la faute à pas de chance pour les battus…

Avallon : Cela passe de justesse, mais cela passe quand même pour la conseillère sortante, Sonia PATOURET, en équipe avec Jordan HEITZMANN. La représentante de la droite l’emporte avec un minima à 50,83 % devant Pascal GERMAIN et Aurélie FARCY qui obtiennent 49,17 % des voix.

Brienon-sur-Armançon : Aucune difficulté à signaler pour la sortante Catherine MAUDET et Jérôme DELAVAULT. Le ticket gagne ce scrutin avec la manière face au RN Henriette PICASSE et Jean-François OLIVER, 61,80 % à 38,20 %.

Cœur de Puisaye : Leur tandem était fort en personnalité : Isabelle FROMENT-MEURICE (conseillère sortante) et Gilles ABRY, l’ancien président de la Chambre d’agriculture, ont gagné haut les cœurs dans ce canton qui était également convoité par Annick BETHUEL et Daniel GRENON. Le score est sans appel : 62,35 % contre 37,65%.

Chablis : C’est le meilleur résultat de ces départementales 2021 ! Il est signé par Patrick GENDRAUD, président de l’exécutif, qui s’est fait montre d’exemplarité pour sonner la charge de ses troupes ! Que dire du duo Anissa BERRAHO et Hervé CONSTANS qui n’ont pu résister à cette lame de fond. Sylvie CHARPIGNON accompagnera le président sortant en quête d’un nouveau mandat à la Pyramide…

Charny-Orée-de-Puisaye : Un combat des chefs entre deux figures locales de la politique. Les observateurs avaient placé une loupe sur ce canton qui aura tenu toutes ses promesses ; juste au moment où le président de l’AMF et conseiller sortant Mahfoud AOMAR (avec Chantal MANTEZ) a perdu pied et laissé la victoire définitive à la conseillère Irène EULRIET. Elle s’impose aux côtés de Jean-Pierre RAOUT en remportant 56,57 % des voix contre 43,43 %.

Gâtinais-en-Bourgogne : La sortante Delphine GREMY n’a éprouvé aucune problématique pour retrouver son siège face au ticket Jean-Luc HENRY/Vanessa HERNANDEZ. Score royal avec 64,26 % des suffrages contre 35,74 %.

Joigny : Ex-conseillère régionale, la socialiste  Frédérique COLAS, associée à Philippe BURIER, a réussi son challenge, devenant la nouvelle conseillère départementale dans le canton cher à Nicolas SORET. Avec 61,51 %, ils expédient le duo Elodie REBILLON et Cyril ANDRE hors des murs (38,49 %).

Joux-la-Ville : Le député UDI André VILLIERS retrouve son siège de conseiller avec 64,79 % des voix, en compagnie de Colette LERMAN, sans problème particulier. Ses opposants, Monique BEL et Philippe VEYSSIERE obtiennent 35,21 %...

 

 

Migennes : La sénatrice Marie EVRARD et le maire de Migennes, François BOUCHER, poursuivront leurs mandats au Conseil départemental après s’être débarrassés du duo Anna MEYROUNE et Marc SERANDAT. 63,49 % contre 36,51 %...

Pont-sur-Yonne : Balade de santé pour le sortant et maire de la localité, Grégory DORTE. Le candidat de droite, aux côtés de l’élue départementale Dominique SINEAU, a balayé le binôme formé par Laurence LEBLANC et Romain LUBOUE, 65,77 % contre 34,23 %.

Saint-Florentin : Marie-Laure CAPITAIN et Gérard ANDRE étaient les conseillers sortants sous la précédente mandature. En obtenant 64,63 % des suffrages, ils continueront leurs missions au sein de l’institution. Ils ont battu le RN qui était représenté par Catherine CHEUILLOT-GAUDEAU et Eric ROSAMEL (35,37 %).

Sens 1 : Gilles PIRMAN, avec Ghislaine PIEUX se succède à lui-même sur ce canton où il obtient 66,50 % des voix. Le duo Virginie TOUZELET et Nicolas LERMITHE stagne à 33,50 %...

Sens 2 : Aux côtés de son alter ego, Jean-Luc GIVORD, Clarisse QUENTIN, conseillère sortante, réalise une excellente opération sur ce canton en glanant 67,59 % des voix ; laissant le ticket adverse (Raymonde LEVACHER et Cyril PETIT) à plusieurs longueurs derrière, à 32,41 %.

Thorigny-sur-Oreuse : On attendait le choc avec impatience entre les candidats Rassemblement National Annik VILBOIS et Ludovic MASSARD et le sortant LR, Alexandre BOUCHIER. Assorti à Catherine BARDEAU, ce dernier s’est imposé sans connaître d’encombres en éliminant ses adversaires sur un score très net, 60,02 % contre 39,98 %.

Tonnerrois : Carton plein pour le maire de Tonnerre, Cédric CLECH et Catherine TRONEL, qui l’emportent très largement face à Anne JERUSALEM et Lucas MANUEL 65,64 % contre 34,36 %. La conseillère sortante avait déjà connu de sérieuses difficultés comptables dès le premier tour. Malheureusement pour elle, l’écart n’a fait qu’empirer au terme du second. Grosse sensation de la soirée…

Villeneuve-sur-Yonne : La question était simple : le duo du RN incarné par Audrey LOPEZ et Xavier ROSALIE pouvait-il déboulonner celui de la sortante, Elisabeth FRASSETTO et Lionel TERRASSON au terme de ce 27 juin ? La réponse est on ne peut plus simple : c’est non, à 58,99 % pour les vainqueurs de la majorité départementale…

Vincelles : 215 voix à constater entre Yves VECTEN (DVG) et le candidat divers droite, Philippe VIGOUROUX, assorti à Odile BERTHIER. C’est suffisant pour le conseiller sortant qui retournera sur les bancs de l’assemblée départementale dès jeudi, en compagnie de Najiba HADJALLI. Score final : 52,66 % contre 47,34 %.

 

Le troisième tour des départementales se déroulera ce jeudi 01er juillet avec l’élection du président de l’assemblée à partir de 09 heures.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil