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Septembre 2001 au World Trade Center, attentats meurtriers de l’automne 2015 à Paris, élection du premier président noir à la Maison Blanche, mort de Georges BRASSENS ou de Jacques BREL…autant d’évènements de l’Histoire rentrés dans la mémoire collective où chacun se souvient de l’endroit où il était et de ce qu’il faisait à l’instant précis où l’information parvenait jusqu’à lui…

 

BILLET : Nous étions le 07 janvier, premier mercredi de l’année 2015, lendemain d’Epiphanie à la banalité froide et humide et jour de bouclage du journal où je travaillais alors. A peine le dernier papier envoyé à Dijon, je m’offrais un café et déflorais le cadeau reçu quelques jours avant pour Noël, un pavé de 200 pages au titre évocateur, « L’intégrale beauf », avec pour signature, un patronyme qui n’avait nul besoin de prénom : « CABU ». Il était 11h30, l’heure exacte où rue Nicolas Apert, dans le 11e arrondissement parisien, les frères KOUACHI abattaient douze personnes dans les locaux de « Charlie Hebdo », dont huit collaborateurs du journal, parmi lesquels le père du « Grand Duduche », CHARB, WOLINSKI, TIGNOUS et HONORÉ…

Je ne pris connaissance de la tragédie qu’une heure plus tard, à la hauteur du rond-point de Paris, allumant la radio de la voiture qui me ramenait à la maison pour déjeuner. Aujourd’hui encore, je ne peux passer par là sans penser à cet instant précis où s’écroulait un monde sous les balles de misérables obscurantistes aveuglés par la haine et l’ignorance…

 

 

A la manière de Georges Pérec, je me souviens…

 

Je me souviens de cette veillée le soir même à Auxerre, devant les marches de l’Hôtel de Ville, où dans un élan cathartique, toute une génération tentait de ne pas noyer dans les larmes le souvenir des dessinateurs qui avaient bercé leur jeunesse et les avaient accompagnés dans leur marche pour un avenir meilleur…

Je me souviens de Frédéric BOISSEAU, Franck BRINSOLARO, Elsa CAYAT, Bernard MARIS, Ahmed MERABET, Mustapha OURRAD, Michel RENAUD, Clarissa JEAN-PHILIPPE, Philippe BRAHAM, Yohan COHEN, Yoav HATTAB, François-Michel SAADA, tous tombés au « Champ d’horreur » ce jour-là et ceux qui suivirent …

Je me souviens de cette cérémonie plus « officielle » organisée le lendemain sur ces mêmes marches, comme un peu partout dans le département et dans toute la France. Un moment de recueillement rythmé par les émotions, les souvenirs, la fierté d’appartenir à un monde où la défense de la République et de la liberté de penser prenaient le pas sur les rivalités politiques. Communion éphémère autour de ces simples mots bordés de noir : « Je suis Charlie »…

Je me souviens de ce dimanche 11 janvier à Paris, jour de communion nationale où s’entremêlaient joie et chagrin, rires et larmes… Un dimanche de fraternité où plus d’un million de personnes défilait pour manifester leur attachement à la liberté et à la vie…

Je me souviens de ces chefs d’Etat venus de toute la planète, présents autour de François HOLLANDE lors de cette marche républicaine, parmi lesquels nombre d’autocrates bafouant dans leurs pays la liberté de la presse. « Charlie » un jour, « dictateur » toujours… !

Je me souviens de ce pigeon iconoclaste, « éclaboussant » d’une fiente « royaliste » le costume de notre Président à l’instant où il enlaçait pour le réconforter, l’urgentiste Patrick PELLOUX en larmes. Imaginant la rigolade que cela avait dû provoquer chez ceux partis quatre jours plus tôt, voir « là-haut » si Saint-Pierre savait rire de tout… 

 

 

A jamais la liberté d’écrire et de penser, à jamais la vie !

 

Je me souviens de ces dizaines de personnes attendant dès 07 h du matin le 14 janvier 2015, rue de la Draperie à Auxerre l’ouverture de la Maison de la Presse, pour tenter d’acquérir ce « numéro des survivants », premier opus de « Charlie Hebdo », paru après l’attentat. Parmi lesquels nombre de représentants de la bonne société auxerroise, pour qui la lecture de « Charlie Hebdo » devait être une première… Réalisant alors que pour le même prix, ils avaient de concert et à bon compte, comme aurait pu dire le regretté Pierre DESPROGES, « la nausée et les mains sales » !...  

Je me souviens aussi hélas, de ces propos entendus à une station-service l’après-midi de l’attentat, de la bouche d’une connaissance professionnelle, éleveur animalier de son état et fervent catholique pratiquant : « oui c’est triste, mais ils l’avaient quand même un peu cherché… ».

Reprenant ainsi, sans même le savoir, la dialectique employée par les frères KOUACHI et Amedy COULIBALY dans l’accomplissement de leurs crimes. Les armes ne sont pas seules meurtrières, il est des mots qui tuent aussi…

A jamais Charlie, à jamais la liberté de penser, d’écrire et dessiner, à jamais la vie !

 

Dominique BERNERD

 


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On plaisante, on sourit, on se congratule et surtout on ne cache pas sa satisfaction d’être là ! L’esthétique bureau, accueillant le centre de santé de Villeneuve-sur-Yonne – pure coïncidence, hasard ou volonté manifeste - jouxte l’officine pharmaceutique de la commune. Il en serait presque trop exigu pour recevoir la délégation de personnalités institutionnelles et politiques du territoire venant officialiser le premier centre de santé initié par le Conseil départemental dans l’Yonne. Une première qui en appelle d’autres, assurément !

 

VILLENEUVE-SUR-YONNE : Onze mois sans voir l’ombre d’un médecin généraliste exercer le noble art des sciences sanitaires pratiqué sous les vertus du serment d’Hippocrate : voilà ce qu’aura enduré in fine la commune dirigée par la première élue, Nadège NAZE.

La vice-présidente du Grand Sénonais en charge du Tourisme se serait donc bien passée de ce désagrément inapproprié devant nuire à la qualité des soins prodiguée à la population. Une situation désormais remisée au fond du placard des histoires anciennes puisque depuis le 18 octobre 2022 un généraliste est venu s’installer dans l’agglomération.

Pour mémoire, il s’agit du docteur Jean-Gilbert AHANG, figure médicale bien connue des habitants de Sens où il exerce déjà dans son cabinet. Une installation, soutenue par le Conseil départemental, dans le cadre de sa politique volontariste qui encourage le salariat des médecins dans les territoires les plus carencés en matière de ressource médicale.

 

Une première initiative qui en appelle d’autres…

 

Le mode opératoire est convaincant. Il ne demande qu’à être dupliqué dans d’autres zones sectorielles de notre territoire. A la baguette de cette stratégie médicale qui fait ses preuves, le chef d’orchestre se nomme Patrick GENDRAUD. Le président n’est pas seul, naturellement. Les solistes de l’orchestre qui jouent la partition à l’unisson se nomment Gilles PIRMAN, vice-président du Département en charge de la Santé et Elisabeth FRASSETTO, présidente du Pôle des Solidarités départementales. D’ailleurs, le patron de l’exécutif icaunais annonce déjà la couleur au niveau de nouvelles installations de ces centres de santé: Migennes, Charny-Orée-de-Puisaye, entre autres, suivront à très court terme.

« Bien que la santé ne soit pas dans notre domaine de compétences, rappelle Patrick GENDRAUD, comme je le dis à chaque fois ! Nous exerçons une politique de santé que ce soit en termes d’investissement pour une construire l’extension d’un établissement mais aussi en accordant des bourses aux étudiants, des bourses d’installation professionnelle, on essaie de trouver toutes les solutions possibles, voire inimaginables pour maintenir les médecins sur notre territoire… ».

 

 

Une prise en charge financière assumée par le Département…

 

L’étape supplémentaire concerne donc le salariat des médecins – une première dans l’Yonne alors que la pratique est déjà usitée en Saône-et-Loire à titre d’exemple – en concertation étroite avec les communes. Ainsi, dans le cas de Villeneuve-sur-Yonne, un centre de santé départemental a été créé le 18 octobre dernier afin de faciliter le recrutement du nouveau praticien en charge de réaliser des consultations locales.

Le modèle est simple : la localité fournit des locaux à travers la maintenance, l’entretien et les charges, tandis que l’organe institutionnel départemental prend à sa charge le salariat de l’occupant du centre de santé, le médecin généraliste.

Mais, pas seulement, puisque dans le cas présent, le financement de l’indispensable collaboratrice du praticien intègre également cette prise en charge budgétaire.

Faire venir d’autres praticiens à Villeneuve-sur-Yonne fait partie du plan de bataille de l’édile Nadège NAZE, ravie de cette première installation, qui ne compte pas en rester là dans sa quête médicale, digne du Graal…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Certes, aucun autre patronyme ne circulait dans les alcôves pour reprendre la relève. Mais, à quoi bon se creuser les méninges à la recherche de thuriféraires venus d’on ne sait où et voués à la cause du parti, alors que la logique s’imposait d’elle-même, ne serait-ce que sous le sceau de la complémentarité et de la proximité ! Membre de la fédération départementale du Rassemblement National depuis 2016, le directeur de cabinet du député Julien ODOUL s’installe donc tout naturellement dans le fauteuil de délégué départemental de l’Yonne, succédant ainsi au très médiatique numéro cinq de la formation bleu marine…

 

SENS : C’est un choix de pure logique qui aura été pris là ! Sans excès de fioritures ni suspense à outrance, pas plus que d’arithmétique nébuleuse lié à un quelconque enjeu de stratégie. A cinquante ans tout pile – ce sagittaire bon teint est natif de la fin novembre à la limite avec le scorpion -, Ludovic MASSARD ajoute donc une corde supplémentaire à son arc référentiel lui faisant office de cursus. Dans le domaine de la politique, évidemment.

Dire que ce changement de personnalité à la tête de la fédération départementale de l’Yonne à l’estampille du Rassemblement National est une surprise en soi est un bien grand mot !

Depuis le 01er janvier, le porte-étendard de la formation souverainiste de la partie septentrionale de la Bourgogne Julien ODOUL a donc jeté l’éponge, se retirant de sa propre volonté de la direction de l’antenne icaunaise du RN.

Logique, le numéro cinq et membre à part entière de la garde prétorienne de Marine LE PEN occupe une place d’envergure au sein de l’échiquier hexagonal de la formation. Il ne pouvait plus légitimement assumer la fonction.

Fonction à laquelle il faut ajouter le mandat de parlementaire au Palais Bourbon, nécessitant des déplacements réguliers dans la capitale. Sans omettre celui de conseiller régional à vivre au sein de l’hémicycle bourguignon-franc-comtois, entre de multiples déplacements à effectuer entre Besançon et Dijon.

Sans atermoiement, le bureau national du RN a donc choisi de confier la mission de représentativité départementale à l’un des fidèles d’entre les fidèles à la cause de Julien ODOUL, son plus ancien compagnon de route qui le suit depuis le début de sa carrière politique, Ludovic MASSARD.

 

Une transition vécue en douceur entre les deux chefs de file du RN icaunais…

 

Aux termes de huit années de « bons et loyaux services » - comme il les qualifie lui-même -, Julien ODOUL quitte la capitainerie du navire Yonne. Même s’il reste au sein du bureau en qualité de membre. Mais, plus au gouvernail…

La transition avec le nouvel homme fort de l’un des partis les plus représentatifs du territoire – le RN comptabilise plus d’un millier de militants et de sympathisants officiels après les derniers épisodes électoraux de 2022 – s’est effectuée en douceur entre les deux figures de proue de la formation bleu marine.

Nulle révolution de palais n’est à attendre au plan stratégique de la part d’un Ludovic MASSARD qui emboîte le pas de son ancien mentor. Lui parle, par ailleurs, « d’un petit changement pour une grande continuité ». C’est tout dire !

 

 

Le secrétaire général du groupe RN à la Région et directeur de cabinet du représentant de la troisième circonscription de l’Yonne sous les ors parisiens de la Nation maîtrise à la perfection les us et coutumes du sérail politique depuis 2016. Cela ne l’empêche pas, bien au contraire, de tresser des lauriers à la fédération départementale, un appareil ô combien essentiel dans l’existence du parti sans lequel précise-t-il, en substance, « on ne serait pas grand-chose »…Une fédération dont il salue les bénévoles, leur présence et implication.

 

Avoir des responsabilités : un signe du destin et de sa référence zodiacale ?

 

L’ex-adjoint de la « fédé » de l’Yonne se projette déjà sur les prochaines joutes électorales qui feront vibrer le département. Bien sûr, il y aura les Européennes en 2024. Mais, Strasbourg et son parlement sont loin ! Avant celles des Municipales en 2026 où les forces en présence s’inscriront en ordre de bataille. Il est prématuré, c’est certain, de mettre un nom sur les candidatures à venir…Mais, Ludovic MASSARD lorgne-t-il déjà le mandat de maire de la ville de Sens ?

Le premier chantier du nouvel impétrant n’est autre que le renforcement de l’implantation du RN dans le landerneau. Un RN qui a obtenu des scores historiques los des dernières législatives, manquant de très peu le « Grand Chelem » sur les trois circonscriptions de l’Yonne. A la surprise générale des observateurs…

Se définissant comme un organisateur, possédant une fine connaissance du terrain et des concitoyens, le nouveau responsable de la fédération départementale place dans la corbeille de la mariée en 2023 quelques atouts sur lesquels il souhaite capitaliser. Sa disponibilité, son sens de l’écoute, son investissement dans la relation à l’autre, sa maîtrise de la communication.

Bref, le propre de tout natif du signe zodiacal dont il a hérité – même s’il ne croit pas aux vertus de l’astrologie ! – qui fait du sagittaire (ou peut-être du scorpion, car il ne le sait pas vraiment !) un homme de pouvoir et de relations publiques !

 

Thierry BRET

 

 


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L’année 2023 sera-t-elle celle de l’embellie ou de tous les dangers pour les commerces icaunais ? Lors de l’audience solennelle de rentrée du Tribunal de Commerce d’Auxerre, son président, Pascal BAILLY, s’est bien gardé de pronostiquer sur l’avenir, compte tenu du climat inflationniste affectant tout le tissu économique et de la hausse des prix de l’énergie. Une prudence tempérée par une note plus optimiste, concernant notamment le nombre à la hausse des procédures amiables réalisées en 2022 ainsi que des nouvelles entreprises enregistrées…

 

AUXERRE : Ces deux dernières années, la cérémonie s’était déroulée à huis clos, crise sanitaire oblige et ce n’est pas sans une certaine satisfaction que Pascal BAILLY a ouvert cette audience solennelle, point d’orgue de l’année judiciaire écoulée, devant un large parterre d’invités.

Si l’heure était au bilan, difficile, au regard du contexte, de ne s’arrêter qu’aux seuls chiffres, selon le président de l’instance juridique consulaire : « compte tenu de la période sanitaire compliquée que nous traversons depuis bientôt trois ans, les chiffres, les statistiques, les comparaisons d’une année sur l’autre, restent très aléatoires et demandent à être manipulés avec beaucoup de précaution… ».

Ce sont néanmoins 116 audiences qui se sont tenues en 2022, dont quatorze de référés, en léger retrait par rapport aux années précédentes, 61 audiences de juge commissaire et 18 de contentieux au cours desquelles ont été prononcés pas moins de 126 jugements, un chiffre en progression de 40 %. Concernant les procédures de prévention, dix-sept ordonnances de mandat ad hoc ont été rendues. Une hausse saluée en ces termes par le président BAILLY : « cela montre en l’espèce que tout le travail de prévention pour faire connaître les procédures amiables, réalisé par le tribunal, mais aussi par les experts comptables et les chambres consulaires porte ses fruits… ».

 

Des chiffres conformes à ceux observés au national…

 

Pour ce qui est des procédures collectives, qualifiées de « baromètre de l’économie locale », l’année écoulée a vu se tenir 23 audiences au cours desquelles ont été prononcés près de 400 jugements, six sauvegardes, 21 ouvertures de redressement judiciaire et 71 liquidations judiciaires dont 59 sous la forme simplifiée. Des chiffres supérieurs à 2021 mais bien en retrait des années d’avant COVID et conformes à ceux enregistrés au national. Les liquidations prononcées dans le département concernant en majorité de jeunes entreprises avec peu, voire pas de salariés, victimes des confinements successifs. Un bilan là aussi au diapason des chiffres nationaux où 94 % des procédures collectives ont concerné en 2022 des entreprises de moins de dix salariés. Une note positive toutefois, avec l’enregistrement au greffe du Tribunal de Commerce d’Auxerre de 556 nouvelles entités commerciales, en hausse de 20 % par rapport à 2019 et de 570 immatriculations de personnes physiques dont 494 sous le statuts de micro entreprise, un chiffre là aussi en forte progression, supérieur de 60 % à ceux de 2019.

 

 

Venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse…

 


Difficile pour autant, estime Pascal BAILLY, de se livrer à un quelconque pronostic sur l’avenir au regard des chiffres annoncés : « le nombre de procédures à venir sera très certainement corrélé au dispositif de sortie de crise, au retour rapide ou progressif des délais légaux, à l’arrêt des dispositifs d’aide, ainsi qu’aux conditions et possibilités du remboursement des prêts garantis par l’Etat… ».

Autant de facteurs auxquels il faut rajouter bien sûr l’inflation, les coûts de l’énergie et les difficultés à recruter pour de nombreux secteurs…

Parmi les éléments de satisfaction relevés par le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, ce chiffre au national concernant les procédures amiables : « 78 % d’entre elles ont connu un taux de réussite quand parallèlement ce taux n’atteint pas les 40 % en cas de redressement, d’où l’intérêt de toujours agir en amont… ».

L’occasion de rappeler l’existence depuis plus d’un an et sur l’ensemble du département, du dispositif « APESA », dont l’objectif est de venir en aide aux chefs d’entreprise en situation de détresse psychologique face aux difficultés financières de leur entreprise : « cette démarche s’inscrit tout à fait dans la philosophie de notre institution consulaire, qui se veut avant tout d’être à l’écoute des chefs d’entreprises en difficulté et se préoccuper des conséquences humaines de ses décisions… ».

Un dispositif présidé par Michel SAINT-ANTONIN, nommé par ailleurs depuis le 06 janvier dernier, magistrat en charge de la suppléance en cas de vacance de la présidence. Au registre de l’année judiciaire à venir, à noter la nomination à la vice-présidence du Tribunal de Commerce d’Auxerre d’Eric MORIZE ainsi que du juge enquêteur et juge commissaire, Didier BOURGEOIS. 

 

 

En savoir plus :

Tout en soulignant l’efficacité du prêt garanti mis en place par l’Etat (PGE), avec pour conséquence une baisse importante du nombre de procédures collectives, le procureur de la République d’Auxerre, Hugues de PHILY a fait part des inquiétudes de la Haute Juridiction Financière, quant à l’impact de son remboursement dans le budget des entreprises qui y ont fait appel : « pour les entreprises les moins rentables, la part du chiffre d’affaires mobilisée pour rembourser le PGE serait d’environ 8 %, ce qui affecterait plus de la moitié des bénéfices à consacrer à l’apurement du PGE et des dettes sociales. On ne peut en déduire qu’il faudra se montrer très vigilant pour 2023 et les années à venir… ».

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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Inconcevable ! En visant à imposer à chaque allocataire une activité professionnelle non rémunérée de 15 à 20 heures hebdomadaires, sous peine de voir son allocation se réduire, est une attaque de plus contre les précaires. Cibles principales de la nouvelle expérimentation du RSA qui est applicable depuis le 01er janvier sur le département de l’Yonne. Et de cela, les composantes de la NUPES (LFI, EELV, PCF et PS) n’en veulent pas !

 

AUXERRE : Marie-France GHERSI BURIER se fait le porte-voix de la NUPES de l’Yonne. A l’instar de ses camarades, fédérés au sein de la structure, à savoir les représentants de La France Insoumise, d’Europe Ecologie Les Verts, du Parti Communiste et du Parti Socialiste, c’est une condamnation ferme et sans appel qui est faite par ces entités politiques vis-à-vis de la nouvelle expérimentation déclinable sur le territoire de l’Yonne, au sujet du dispositif du Revenu de Solidarité Active (RSA). Un dispositif qui ne peut qu’encourager la misère, selon la responsable de la délégation départementale du PC Yonne.

Mais, plus inquiétant pour les membres de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale de l’Yonne, ce système, voué à se généraliser à terme à l’ensemble de l’Hexagone – seuls 18 départements de la métropole et un territoire des DOM/TOM seront en phase de test dans un premier temps – devrait accélérer à la vitesse grand V les plus précaires de la population. Et de cela, la NUPES ne veut pas !

« En plus d’imposer aux allocataires du RSA l’obligation de travailler 15 à 20 heures par semaine sans rémunération, ce dispositif transfère l’accompagnement indispensable de ces personnes éloignées de l’emploi à des employeurs qui ne disent pas leur nom et qui ne disposent pas des compétences d’accompagnement : c’est-à-dire les acteurs économiques et les collectivités territoriales… ».

 

 

 

 

Le gouvernement, les LR et le RN, même combat pour appauvrir les plus précaires…

 

 

Ciblant le gouvernement mais aussi les Républicains et le Rassemblement National – « ces trois-là multiplient la casse de nos acquis sociaux en visant les travailleurs les plus démunis » -, la NUPES veut faire barrage à cette réforme du RSA qui « n’aura pour seul effet que de développer la précarité sans permettre une véritable réinsertion des allocataires du RSA dans le monde du travail ».

De son côté, l’Union populaire des gauches pense au contraire pour que chacun puisse vivre décemment, il faut créer massivement des emplois et augmenter les salaires. En portant, notamment, le SMIC à 1 600 euros net par mois.

« Cela favorisera la hausse des cotisations sociales et donc de pérenniser le système d’indemnisation et d’accompagnement des salariés, explique la NUPES, et surtout de revaloriser fortement les minima sociaux, y compris le RSA… ».

 

Thierry BRET

 

 


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