Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Elle s’accroît de 2 670 euros par seconde : la dette de la France s’apprécie à la vitesse sidérale !
mai 27, 2020Les prévisions économiques et budgétaires de l’Etat sont très pessimistes pour notre avenir ! Les recettes moins les dépenses donnent le niveau du déficit. En conséquence, avec un PIB (Produit intérieur brut) en diminution approché entre 2 000 et 2 100 milliards d’euros auquel il faut ajouter des dépenses qui explosent : le niveau d’endettement risque de dépasser les 120 % du PIB ! Estimée fin 2020, à plus 2 500 milliards d’euros, la dette de la France représente un additif de plus de 2 670 euros par seconde ! Sidérant…
TRIBUNE : La crise sanitaire nous entraîne vers une crise économique, budgétaire et financière très forte. « Les Français vont souffrir », dixit le président MACRON ! Le « nous allons » aurait été sans doute plus seyant dans la formulation et surtout plus respectueux ! Quand les premiers de cordée méprisent les premiers de corvée, le bail de l’Elysée risque d’être de plus en plus précaire !
Trouver plus de recettes et réaliser moins de dépenses ? Simpliste, me direz-vous ? Peut-être, mais allons plus loin.
Plus de recettes représentent plus d’impôts sur les revenus des particuliers, plus d’impôts sur les sociétés : n’y comptons même pas ! Avec un risque d’inflation avérée, la pauvreté et la précarité vont progresser.
Pour les plus riches, l’Etat devra réfléchir à des barèmes plus équitables. Pour les entreprises, on devra s’interroger sur celles qui délocalisent, créent des filiales afin de limiter leurs impôts en France, tout en profitant des aides publiques liées à la chute des activités : cela devient injuste, non équitable et non égalitaire !
Réduire les dépenses suppose distinguer les dépenses conjoncturelles des dépenses structurelles ! Les diminutions des dépenses de l’Etat concernent surtout le fonctionnement des institutions : frais de gestion, transport et déplacement… Ils projettent de la poudre aux yeux.
Les dépenses structurelles sont principalement liées aux salaires. Pour l’Etat, il faudrait ainsi diminuer le nombre de haut fonctionnaires, réduire les plus gros salaires, revoir le nombre d’élus (députés, sénateurs, maires, conseillers régionaux…).
Partager autrement la valeur ajoutée : pas si simple de changer les mentalités…
Pour nos parlementaires, des coupes franches parmi les frais annexes seraient souhaitables ! Haro sur les avantages en tout genre et surtout, le montant nominal des salaires !
En ce qui concerne le salaire des dirigeants des sociétés privées, il serait de bon ton de fixer un écart maximum entre le plus petit salaire de l’entreprise et le plus important, tout avantage confondu.
On entend souvent dire parmi les réactions la formule suivante : « on risque de perdre nos dirigeants, de les voir partir ailleurs avec les plus gros salaires ! ». Soyons rassurés, l’adjoint de direction promu à ce poste acceptera !
Moins d’activité, c’est aussi moins de TVA donc encore moins de ressources. Seule une relance économique, progressive et réaliste donnera l’impulsion nécessaire au rétablissement de l’activité. Il s’agira aussi de juguler le chômage. Cette relance passe par une relocalisation d’une partie de notre production avec des investissements productifs qui génèrent des emplois, des taxes et des impôts en plus…
On le sait, les Français sont d’une nature solidaire. Mais, de nombreuses mentalités auront du mal à évoluer : gagner plus que « l’autre », prendre des parts de marché au risque de casser des emplois, partager autrement la valeur ajoutée…
Changer de paradigme ou poursuivre sur sa lancée ?
Des chiffres donnent le vertige. Selon l’Institut de prévisions économiques, « Coe-Rexecode », la suppression de l’ISF en 2018 génère un manque à gagner de 3,2 milliards d’euros.
L’ISF a été remplacé par l’Impôt sur le Patrimoine Immobilier. Il est peu pertinent aujourd’hui si on veut relancer le bâtiment !
En conséquence, les 1 % des ménages les plus riches ont gagné 6 % de pouvoir d’achat ! Avec ou sans ISF, la fuite des capitaux poursuit sa course vers les pays les plus attractifs et les paradis fiscaux !
On estime à plus de 200 milliards d’euros les capitaux sortis de France et 400 000 emplois directs qui ont été détruits.
En outre, la suppression de l’ISF n’a pas amoindri la fuite des capitaux des plus fortunés et des entreprises. Rétablir l’ISF, ce serait gagner quelques milliards et montrer aux plus humbles la volonté de mieux partager le gâteau fiscal ! Le rétablissement de l’ISF fut rappelons-le, l’une des premières revendications des « Gilets jaunes ».
Si on se résume, cette crise économique qui arrive tel un cheval fougueux lancé au galop va faire chuter le PIB de près de 10 %. L’inflation se situera à 6 ou 8 %, quant aux revenus individuels, ils vont diminuer. Le chômage sera durablement en augmentation, engendrant un appauvrissement global de la nation, donc une croissance importante de notre dette. Tout ceci va influencer notre porte-monnaie mais aussi exacerber les tensions sociales du pays !
Selon Gérald DARMANIN, le ministre des comptes publics, ces chiffres devraient être revus à la hausse !
Nous ne nous inscrivons pas dans les « y’a qu’à faut qu’on » mais dans l’expression de la volonté de changer de paradigme Or, nous constatons que nous n’en prenons pas le chemin !
Le mot « crise » en chinois est représenté par deux idéogrammes : ils signifient danger et opportunité. Il y a toujours dans une crise la possibilité de changer, de s'ouvrir à autre chose, d'en comprendre les causes et d'essayer d'en tirer les conséquences.
Elle peut être une prise de conscience qui nous permet de vivre autrement, tant au niveau individuel que collectif selon l’écrivain et sociologue Frédéric LENOIR.
Il serait impérieux de s’en souvenir à bon escient avant de redémarrer !
Jean-Paul ALLOU
A la pointe de l’attaque de l’AJA pour deux saisons : Kevin FORTUNE retrouve l’enivrant parfum de la Ligue 2…
mai 27, 2020Exit la curieuse expérience de six mois vécue en première division du championnat iranien ! L’ancien pensionnaire du RC Lens et de Troyes a décidé de se refaire une place de choix parmi les joutes offensives d’un championnat plus conventionnel. Celui de Ligue 2 que le garçon connaît particulièrement bien. Le parisien vient de signer un contrat de deux saisons à l’AJ Auxerre…
AUXERRE : Que lui restera-t-il de cette insolite expérience vécue en Iran du côté de Tabriz au sein du club de Tractor Sazi FC ? Le fait, sans doute, d’avoir emprunté un chemin de traverse, somme toute original même si l’aventure un tantinet exotique n’aura duré que le temps d’un semestre !
Bref : l’attaquant Kevin FORTUNE qui a fait les beaux jours du Racing Club de Lens et de l’ESTAC (Troyes) revient à des choses plus sérieuses et plus traditionnelles pour la suite de sa carrière.
Formé à Dijon, le natif de Paris a connu d’autres clubs pour apprendre ses gammes et améliorer son style offensif sur les pelouses de Luzenac (N1), Albi (N2), Martigues (N2) ou encore Béziers (N2, N1).
En s’engageant pour les deux prochaines saisons au sein du club bourguignon, le trentenaire tout pile a sans doute d’autres ambitions que de jouer les jokers étrangers de service dans cet obscur club iranien qui a pour seul titre de gloire d’avoir terminé une fois à la seconde place de son championnat national et d’avoir disputé deux finales de Coupe.
Faire parler la poudre devant les filets adverses !
Son retour en Ligue 2 devrait être bénéfique pour l’attaque de l’AJA. Qui a grandement besoin de vibrer à la vision de ces buts qui ont fait parfois cruellement défaut la saison dernière.
Une saison au goût d’inachevé qui aura permis toutefois de positionner l’équipe de Jean-Marc FURLAN à la onzième place du général.
La fiche technique du « titi » parisien présente de sérieux atouts qui devraient ravir les aficionados de l’Abbé Deschamps lorsque ces derniers seront autorisés à assister de nouveau à une rencontre sportive.
Kevin FORTUNE (au patronyme si évocateur) a déjà expédié le cuir 29 fois au fond des filets adverses et réalisé 25 passes décisives en 111 matches de Ligue 2. De bon augure en guise des nouvelles perspectives qui attendent l’AJA !
Autant dire qu’il devrait faire parler la poudre à la plus grande joie du président Francis GRAILLE et du directeur sportif Cédric DAURY, et ce peut-être dès le 23 août, lors de la reprise de la nouvelle saison.
Un plan de relance automobile approprié pour Marie-Guite DUFAY vigilante sur la sécurité de l’emploi…
mai 27, 2020La présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ne cache pas sa satisfaction après l’annonce du plan de relance en faveur du secteur automobile. Ces mesures ont été dévoilées mardi après-midi par le président de la République, Emmanuel MACRON. Pour la représentante de l’exécutif régional, ce plan concilie compétitivité, transition écologique et souveraineté industrielle. Il sera favorable à l’essor du site de PSA à Sochaux…
DIJON (Côte d’Or) : L’élue de Bourgogne Franche-Comté a réagi avec célérité à la suite des annonces faites par le locataire de l’Elysée pour le soutien à l’automobile dans l’Hexagone. Un segment de l’activité économique, il est vrai en berne depuis plusieurs semaines à la suite de la crise sanitaire.
Marie-Guite DUFAY a fait connaître son ressenti par le biais d’un communiqué de presse publié mardi : « l’ensemble des mesures annoncées par la présidence sont de nature à renforcer la compétitivité du site de Sochaux… ».
D’autant que PSA a déclaré que « la nouvelle génération de SUV 3008 déclinable en thermique, électrique et hybride se développera en Franche-Comté ».
Rappelons que la Région a débloqué une enveloppe de 7,1 millions d’euros au titre de l’accompagnement à l’innovation dans le projet « Sochaux 2022 ». Rendant ainsi possible la modernisation de ce site à haute performance technologique pour aborder les enjeux de l’avenir.
Dans le concret, ce sont 55 hectares supplémentaires qui seront aménagés pour permettre l’accueil de nouvelles activités dans l’esprit du pacte de relocalisation souhaité par le président de la République.
Des annonces qui ne doivent pas occulter la sécurisation des emplois…
Parallèlement, l’institution régionale demeure très attentive à l’activité des sous-traitants de l’automobile : ils sont nombreux à exercer leur savoir-faire sur notre territoire.
Dans le cadre du PIA (Programme d’Investissement d’Avenir), elle apporte son soutien aux mutations technologiques qui s’imposent afin que les entreprises puissent se doter des compétences adéquates.
Vigilante, Marie-Guite DUFAY rappelle aussi que « ces annonces ne doivent pas masquer les difficultés sociales que le secteur automobile traverse avec la crise actuelle… ».
En terme clair, la sécurisation maximale des emplois et des compétences est donc à préserver coûte que coûte dans notre contrée.
D’ailleurs, l’ensemble de ces sujets sera évoqué dès la fin de la semaine au cours d’un entretien que la présidente de la Bourgogne Franche-Comté aura avec le ministre de l’Economie et des Finances Bruno LE MAIRE, dans le cadre d’un échange avec l’ensemble des régions.