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Pour sa 95e édition, la Foire de Sens s’est offerte un invité de dernière minute que les organisateurs n’avaient pas prévu au programme initial ! Comme une inauguration avant l’heure pour le président du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, qui a déambulé deux heures durant, multipliant signatures et selfies, pour le plus grand plaisir de ses supporters locaux.

 

SENS : Si aux premières heures de la matinée ce samedi, le ciel sénonais avait oublié de se peindre en bleu, il suffisait de se promener dans les travées de la foire exposition pour en retrouver la couleur. Bien avant l’arrivée du « patron », ils étaient une vingtaine à la manœuvre, militants RN du cru, blouson et casquette bleu azur de circonstance, à distribuer des tracts à l’effigie de leur président sur fond de ciel provençal…

Une heure plus tard, ils étaient plus de deux cents à attendre l’arrivée de Jordan BARDELLA, à l’image de Renée, qui affiche haut et fort ses 82 printemps, prête à se jeter dans la mêlée pour obtenir le « Graal », en l’occurrence un selfie avec la tête de liste du Rassemblement National aux européennes : « j’ai toujours voté Front National et m’en suis jamais cachée. Mais Jordan, c’est autre chose, qu’est-ce qu’il est beau… » (Sic !).

Sous les quolibets, quelques membres du collectif « 89 contre l’extrême droite » tentent de déployer une banderole au contenu explicite, « Pas de R Haine chez nous ». Laurène a bien du mal à se faire entendre : « ils sont racistes, ils sont sexistes, ils sont fascistes. C’est un parti qui ne cesse de dire qu’il défend le peuple et en réalité, sa définition du peuple, c’est défendre les milliardaires, comme MACRON… ».

 

 

Des vertes et des pas mûres au niveau des expressions !

 

Dans le camp adverse, le discours des plus anciens se fait parfois fleuri : « vous avez des petits-enfants madame ? Qu’est ce que vous allez leur laisser ? Un gros tas de merde devant leur porte… ! ». Ou semblant hors de propos : « allez donc à Gaza, vous serez mieux là-bas, vous aurez sûrement des choses à dire… ». Comprenne qui voudra !  Avec cette pique adressée aux anciens frontistes par ce badaud aux sympathies diamétralement opposées : « avec le RN, c’est toujours le cirque, toujours la foire, c’est « bordella… ! ».

Sous la banderole, se glissent quelques jeunes militants de la droite extrême, tracts en mains en guise d’étendard, entonnant sur l’air des lampions le mot du jour, « Jordan président ! ». Et justement, la voiture « présidentielle » se profile à l’horizon. A peine le temps pour le conseiller régional Pascal BLAISE (Avenir Français), d’une ultime consigne : « mettez-vous devant la banderole ! ».

 

 

« Ici, il n’y a personne, par rapport à Vesoul ! »

 

A peine descendu de voiture, déjà la valse des selfies, avec beaucoup de monde sur la piste de danse ! Une « Marseillaise » est entonnée a capella. Elle sonne plus ou moins juste, mais qu’importe ! Ambiance inauguration du Salon de l’agriculture assurée, bousculades en sus, les vaches en moins !

Tout sourire, la tête de liste du RN aux prochaines européennes multiplie les poses et les autographes. Le député Julien ODOUL consulte sa montre, le cortège prend du retard, mais s’accorde une pause sur un stand aux accents méditerranéens. Quelques olives plus tard, nouvel arrêt et nouveaux selfies, « ma belle-sœur est folle de lui alors je vais lui faire une photo… ».  Avec parfois quelques réflexions croustillantes : « c’est qui le jeune que l’on prend en photo ? C’est le maire de Sens ? ».

Mauvaise pioche monsieur, il va vous falloir réviser avant le 09 juin ! Pascal BLAISE a son baromètre personnel pour juger de l’affluence : « moi je me réfère toujours à Vesoul. Ce jour-là, on a fait un kilomètre en 3 heures et demie ! Ici en comparaison, il n’y a personne… ».

 

 

L’ascension fulgurante de celui qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN

 

Sur son stand, Gilles est ce que l’on appelle un « bon client », au phrasé pour le moins « sonore » et truculent, pas peu fier de partager le même patronyme que Jordan BARDELLA, même si prévient-il, « le mien n’a qu’un seul L… ! ». Sûr que pour s’envoler, c’est moins facile !

Revendiquant lui aussi une appartenance affichée au parti lepéniste, « d’ailleurs, Marine est déjà venue chez nous à Soucy… ». Presque une terre d’accueil quand on sait que l’ancienne présidente y avait récolté près de 40 % aux européennes de 2019 et une bonne raison pour Gilles, de trinquer avec le président candidat en lui faisant découvrir l’un de ses trésors, un « Côtes d’Auxerre blanc ».

Quelques mètres encore, avant une mini conférence de presse improvisée, autour de sujets de prédilection du parti, comme l’immigration, l’insécurité et le « délitement de la France »… Le petit-fils d’immigrés italiens - il a grandi en Seine-Saint-Denis - a le verbe facile, en atteste son ascension fulgurante, passé en une décennie, d’une adhésion au Front National en 2012, à son élection à la présidence du Rassemblement National en novembre 2022.

Au point que certains s’interrogent aujourd’hui de l’ombre que pourrait exercer sa popularité, notamment auprès des jeunes, sur une éventuelle candidature de Marine LE PEN à la présidentielle de 2027… « Marine qui ? » répondront les plus fidèles thuriféraires du jeune loup aux dents longues !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le chiffre, véritable marqueur référentiel, correspond déjà à une première étape symbolique, venant d’être franchie. 2 500 ! C’est le nombre de systèmes de télé-relève (et non pas de simple « compteur » d’eau comme le rappellera fort judicieusement le directeur de l’agence SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME) qui vient d’être installé dans l’Auxerrois. Un déploiement  technologique devant s’étendre jusqu’à fin 2025 sur les vingt-huit communes de l’agglomération. Avec in fine, un double objectif : préserver la ressource en eau et surtout apporter des services novateurs aux usagers…

 

LINDRY : « On ne touche pas à l’existant, mais on vient se greffer sur le compteur déjà existant… ».  Il n’est pas avare en commentaires techniques lors de sa présentation, le  patron du groupe SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME. Invité à expliquer les objectifs et enjeux de ce déploiement de systèmes de télé-relève à tout crin (37 000 foyers seront à terme équipés de cet appareil connecté en l’espace de deux ans sur l’Auxerrois), le responsable de l’opérateur régional devait rappeler lors d’une présentation officielle du dispositif technologique que celui-ci correspondait à une engagement fort, pris par SUEZ, lors de la signature de la nouvelle délégation de service public, signé en 2023. Un contrat baptisé « AuxR_Eau ». Un engagement qualifié de « visible » pour les usagers.

« D’ordinaire, on ne voit pas toujours ce que réalise SUEZ au bénéfice des usagers dans la lutte contre les fuites d’eau ou l’entretien des installations, précisa Fabrice LABALME, mais aujourd’hui, c’est différent avec ce nouveau système connecté dont bénéficient déjà les habitants des communes de Lindry, Villefargeau et Saint-Georges-sur-Baulche. Et ce depuis mars 2024… ».

 

 

Une économie de 100 000 m3 d’eau sur le secteur

 

Il est vrai qu’avec l’apport de ce nouvel appareillage, les usagers ont désormais la faculté de pouvoir être maîtres de leur consommation d’eau. Le suivi de cette consommation est possible. En cas de déperdition ou de surconsommation, des alertes sont ainsi lancées auprès des utilisateurs de ce dispositif performant.

« On a également prévu d’envoyer à l’usager des informations lui permettant d’optimiser sa consommation d’eau, ajoute l’orateur, quant à la facturation, elle ne sera plus établie sur de l’estimation mais bel et bien à partir de la consommation réelle… ».

 

 

Un avantage précieux, dans la gestion de son budget. Concrètement, près de 100 000 m3 d’eau seraient économisés annuellement grâce à ce système. Une télé-relève qui offre aussi des avantages pour la partie exploitation du réseau.

« Nous pourrons connaître à l’aide de cet outil le rendement de notre réseau, commune par commune, souligne Fabrice LABALME, et ce au quotidien et non plus une fois par an ! ».

 

Réduire et optimiser son usage de l’eau

 

Un déploiement tous azimuts sur l’Auxerrois qui se veut vertueux et solidaire, en compagnie de la société d’insertion « IDEES 89 ». Celle-ci assure la pose gratuite de ces systèmes chez l’habitant, comme à l’heure actuelle sur la localité de Perrigny.

« Tout ce que l’on fait là, c’est dans le cadre de la préservation de la ressource, insiste Fabrice LABALME, c’est important car malgré les pluies abondantes actuelles, il ne faut pas oublier qu’en octobre dernier nous étions encore en période de sécheresse avec des arrêtés préfectoraux restreignant la consommation…. ».

D’où le fameux slogan, « je réduis, je décale », adaptable à l’électricité qui s’applique également pour la consommation d’eau, dans la version suivante : « je réduis, je réutilise et j’optimise mon usage de l’eau »…

 

Thierry BRET

 

 


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Le résultat présenté dans les cadres photographiques est pour le moins surprenant. Il s’agit de démêler le faux du vrai. Un vrai, à la limite de l’improbable quand on voit l’ancienne chancelière allemande, Angela MERKEL, dégustée un cornet de glace assise sur un transat d’une plage ensoleillée aux côtés de…Barak OBAMA ! Prétexte à une réflexion sur les capacités de l’intelligence artificielle, l’exposition « Info/Intox », inaugurée à la Maison de l’Ecologie à Auxerre, aura permis de poser les jalons des 14èmes Rencontres Auxerroises du Développement Durable. Des RADD qui s’interrogent sur la pertinence de l’IA, entre outil et menaces…

 

AUXERRE: Balade à vélo avec la Roue Libre, balade au beau milieu des chèvres de la structure de Saint-Bris-le-Vineux dirigée par Claire GENET, découverte de l’écosystème ULTERIA, ateliers démonstratifs pour les petits comme pour les plus grands, présentation de l’entreprise MOBIL WOOD, sortie naturaliste, conférences sur le numérique et ses conséquences à être utilisé à outrance pour la planète et ses habitants avec la journaliste Juliette DUQUESNE, table ronde autour de la compréhension de cette nouvelle technologie…la quatorzième édition des RADD 2024 (Rencontres Auxerroises du Développement Durable), chère à son président, Denis ROYCOURT, aura choisi cette année l’IA (intelligence artificielle) comme thématique de réflexion.

Un sujet ô combien prégnant dans notre société ultra digitalisée, abordé sous la forme d’interrogation : l’IA est-elle utile ou représente-t-elle une menace ?

Sept jours de rendez-vous, denses et éclectiques, à se mettre sous la dent avec le concours de spécialistes et de conférenciers qui connaissent leur sujet jusqu’au bout de la langue, voilà ce qui est et aura été proposé dans la capitale de l’Yonne en cette fin de mois d’avril.

 

 

Même le 01er mai, les RADD travaillent !

 

On notera pour les retardataires l’excellente table ronde programmée ce mardi 30 avril à 19 heures au théâtre d’Auxerre, sur la compréhension de tout cet édifice très artificialisé avec la présence d’une ancienne coordinatrice du Lab de Google, Laura SIBONY, aujourd’hui enseignante à l’Ecole Polytechnique et à Sciences Po sur les bases de l’intelligence artificielle et Hugues FERREBOEUF, l’un des experts les plus en vue de l’articulation entre transition numérique et climatique.

Un échange sur le papier des plus passionnants qui se prolongera sur les conditions d’une maîtrise d’un numérique durable, avant le questionnement coutumier du public. A ne pas oublier, mercredi 01er mai (eh oui, aux RADD, ça bosse même le jour de la fête du Travail !), la projection du classique cinématographique de Stanley KUBRICK (« 2001, l’Odyssée de l’espace ») au cinéma CGR auxerrois à 19 heures, un long métrage culte qui sera prétexte à des échanges avec le public en seconde partie de soirée avant que Denis ROYCOURT ne tire les conclusions de cette édition très digitalisée !

 

 

 

Faux et usage de faux photographiques pour faire gober n’importe quoi !

 

Toutefois, en guise de préambule, voire d’hors d’œuvre, les organisateurs de ces RADD cru 2024 proposaient à la Maison de l’Ecologie une intéressante exposition d’images photographiques réalisées à partir de l’IA. Une série de clichés amusants et significatifs des opportunités visuelles offertes par l’intelligence artificielle, organisées pour leur préparation et leur mise en scène par de vrais photographes bien vivants ceux-là, Daniel CARRE et Jean-Paul LEAU !

Au-delà de la plaisanterie iconographique qui prête à sourire, le risque de dilemmes et de détournements en termes de compréhension et d’usage existe bel et bien avec ce genre de travaux. Faux et archi-faux, naturellement, dans leur réalité !

 

 

Le vice-président du CDJM, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation, Bernard ANGAUD – il est par ailleurs délégué général de la société des lecteurs du « Monde » - aura fait part de ses réflexions pertinentes sur l’éveil des consciences face à ce phénomène de falsification de l’image en titillant l’esprit critique d’un auditoire venu inaugurer ce rendez-vous. Une manière de ne pas gober n’importe quoi et de se fier à l’éthique de la profession qu’est le milieu de la presse.

Car, quand de tels clichés même les plus innocents et humoristiques circulent auprès de certains publics plus enclins à croire aux principes du complot et au n’importe quoi, il en reste malheureusement toujours des traces profondes et indélébiles dans les neurones…

 

Thierry BRET

 

 


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A la même adresse, au début du siècle, on connut un restaurant grec. Puis, vint le temps de la famille SAUNIER, au cœur du « Rendez-vous » le bien nommé : Jean-Pierre, l'auguste paternel (ancien parrain de la cuisine auxerroise) y oscillait entre fourneaux et comptoir des copains, tandis que Claire, sa fille (on l’a retrouve désormais avec plaisir au « Rive Gauche » à Joigny) s'occupait de la salle. Œufs en meurette d'anthologie, rognon de veau à l'aligoté et autres pièces de bœuf sauce béarnaise valurent au chef SAUNIER un compliment d'un inspecteur du Michelin, à l'époque, pas si lointaine, où ces derniers avaient un contact avec les chefs. Ce qui est désormais prohibé,  dommage...

 

AUXERRE : Depuis l'automne dernier, le « Rendez-vous » est devenu « Le Sarment ». Il y a toujours un petit clin d'œil bachique, comme une sorte de fil rouge, à ce bel endroit. La façade s'est éclaircie. Bienvenue, rue du Pont, juste en face du « Bistrot des Amis », d'ailleurs !

Le service, c'est l'ADN d'un repas réussi : on l'oublie trop souvent - à tort...- mais le meilleur des repas, servi de façon revêche, est sûrement à table, la plus mauvaise des expériences. Tout le contraire ici, avec une cheffe de rang pro, souriante et aimable, qui connaît son affaire, et gère les tables à l'unisson. Les murs de la salle se sont éclairés de quelques jolis clichés (dont la « Fosse Dionne » tonnerroise entre autres...) ; ce qui donne un coup de neuf à l'ensemble ! La première formule déjeuner est proposée à 24 euros. Il y a aussi un menu à 37 euros.

 

 

Des escargots revisités en mode poitrine de veau et sauce blanquette !


L'apéritif fait maison (blanc et ratafia) est plutôt bien dosé. Il accompagne de bonnes gougères. Mention spéciale pour la mise en bouche : concombre, croûtons croustillants et quinoa, très dans l'air du temps !

En entrée, le tartare de bar, raifort, radis, salicorne en pickles est délicieux : frais et assaisonné à point. Pour saucer,  le pain est de circonstance ! Plus inattendue est la bouchée feuilletée à l'escargot, poitrine de veau, sauce blanquette : une entrée  gourmande qui sort un peu nos escargots de leur trop habituelle liaison beurre persillé. Cela leur fait du bien......et à nous aussi d'ailleurs !

Du monde arrive alors, la jeune cheffe de rang à l'œil à tout  pour accueillir tout un chacun.

 

 

 

 

On se régale avec le plat de résistance !

En plat, l'épaule d'agneau confite, olives, citrons, pois chiches est un plat gourmand, qui fleure bon. Le citron, peut-être tel un invité d'honneur, m'y a semblé quelque peu aux abonnés absents, ou soucieux de retourner dans son pays méditerranéen originel ! C’est un ensemble de belle tenue cependant, avec lequel on se régale.
La jolie assiette de fromages affinés  arrive. Avant de terminer par un parfait dessert de saison : fraise, sablé beurré, thym, citron. Un mets à la sucrosité adaptée qui donne un brin l'impression d'un plat de « grande maison ».
Puis après les cafés, se présente l'addition accompagnée d'une délicate attention : le ratafia de prunes maison.
Mission gourmande accomplie pour « Le Sarment », au cœur de la cité auxerroise. Comme le concluaient antan quelques augustes collègues : maison à suivre avec intérêt !

 

 

En savoir plus :

Les - : un très léger bémol sur l'évanescence citronnée de l'épaule d'agneau confite.

Les + : on applaudit chaleureusement la qualité de service de cette table prometteuse. Pourvu que cela dure !

 

 

Contact :

Le Sarment

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Ouverture tous les jours sauf le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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On connaît la maxime. « Quand le bâtiment va, tout va ! ». Cela suppose dans le sens inverse, que lorsqu’il ne va pas, tout va s’effondrer irrémédiablement ? En tout cas, les signaux d’alarme, virant au rouge vif, sont allumés depuis le début de l’année dans l’Hexagone. Ce secteur économique, traditionnellement porteur d’emplois, est en train de subir une grave crise de confiance sans précédent qui risque peut-être de l’envoyer par le fond, avec à la clé une centaine de milliers de postes supprimés…Si ce n’est pas plus, si l’on y ajoute tous les intervenants connexes de la filière.

Bref, c’est tout le château de cartes qui présente de sérieuses lézardes en France. Les fédérations patronales du secteur, Fédération Française du Bâtiment et CAPEB, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme auprès du gouvernement. Elles sont relayées par la Fédération nationale des Travaux Publics mais aussi de puissants organismes institutionnels comme la FNAIM, la Fédération nationale de l’Immobilier.

L’effondrement des permis de construire dans le pays explique en partie la situation. A l’instar de la faiblesse du marché immobilier, notamment dans le neuf qui piétine. Il suffit d’en discuter avec les professionnels de cette filière pour s’apercevoir que le pessimisme est devenu le lot de leur quotidien au niveau des affaires.

Pire, les négociateurs, d’ordinaire enclins à ramener du business à force d’opiniâtreté et de savoir-faire rentrent de plus en plus souvent bredouilles de leurs entretiens avec des prospects. Morosité et « tirage de gueule » en perspective dans le sérail…

Le nombre de vitrines immobilières qui disparaît du paysage commercial dans les villes de l’Hexagone s’allonge au fil des mois. Preuve que le marché de l’offre et de la demande n’est plus au rendez-vous ; ce qui ne fait pas le jeu par ricochet naturel des ménages et des néo-propriétaires à l’immobilier, eux-mêmes amers.

 

Mais où sont passées les offres de la commande publique ?!

 

Du côté des professionnels, on n’est pas mieux loti. La hausse exponentielle et spéculative des matières premières, coup sur coup engendrée par la crise sanitaire de la COVID 19, puis par la déflagration belliqueuse jusqu’au-boutiste opposant Russes et Ukrainiens à l’Est de l’Europe a agi comme un catalyseur.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est bien connu mais là, la douche écossaise qui s’est abattue sur les artisans du secteur BTP n’est pas prête de sécher. Les cours des matières premières qui se sont envolées ne sont jamais revenus à leur niveau d’avant ces crises successives, provoquant un irréversible impact sur les entreprises. Certaines ont été obligées de fermer la porte en déposant le bilan auprès des tribunaux de commerce…

 

 

Mais, là où le bât blesse véritablement, c’est en matière de commandes publiques ! A l’heure de la simplification à outrance exigée par le ministre de l’Economie Bruno LE MAIRE qui en fait désormais son cheval de bataille prioritaire dans ses missions régaliennes alors que cette promesse électorale du chef de l’Etat date de sa toute première installation à l’Elysée, c’est une vraie chape de plomb administrative qui pèse toujours sur les têtes pantelantes des entrepreneurs qui osent encore s’y aventurer !

Complexité et lenteur de l’administration, choix du moins offrant avec des qualités professionnelles qui se révèlent par la suite moindre quand il faut repasser derrière les travaux mal ficelés, clientélisme et nébulosité autour de certaines attributions de dossiers faisaient déjà frémir les prétendants à ce Graal suprême de s’engager ouvertement avec les collectivités.

 

Une estimation évaluée à 100 000 postes à supprimer…

 

Mais, là en plus, il s’avère que ces dernières ne bénéficiant plus des largesses de l’Etat ou ayant des budgets restreints qui ont fondu comme neige au soleil, tardent à la réalisation de travaux, parfois urgents, voire les placent dans la catégorie des pertes et profits, ou le plus souvent en les reportant aux calendes grecques.

C’est-à-dire vers un plus tard ce qui signifie jamais dans le jargon administratif des collectivités territoriales !

Depuis le début de l’année, la baisse des commandes publiques équivaut à un volume de 15 % d’affaires pour les acteurs de la filière du bâtiment. Autant dire une perte sèche de leurs chiffres d’affaires, incompressible.

L’autre problématique du moment mais qui perdure depuis plusieurs mois déjà, c’est le sempiternel aspect du recrutement. Les artisans du bâtiment dont certains possèdent parfois des carnets de commandes bien remplis se voient contraints, faute de personnel qualifié, de refuser des marchés sur lesquels ils devaient intervenir ! Conséquence, c’est un net manque à gagner pour la trésorerie et autant d’effets pernicieux à la survie de l’entreprise.

Cela entraîne à terme une logique implacable en matière de management et de stratégie : au lieu d’embaucher, alors qu’ils en avaient un cruel besoin, les patrons des sociétés exsangues financièrement procèdent au licenciement de leurs éléments un peu partout en France.

Une première estimation table sur 100 000 postes qui seraient supprimés d’ici 2025. D’autres observateurs économiques parlent même de 250 000 emplois passés à la trappe sien die.

A l’heure où les Jeux Olympiques de Paris et leurs nombreuses constructions ont mobilisé budgets et forces humaines depuis plusieurs années pour la gloriole de la France, cela fait un peu tâche de se dire que parallèlement, et surtout en province, le sort de bon nombre d’artisans du bâtiment (voire des  travaux publics) ne tient plus qu’à un fil qui ressemble à une corde avec laquelle se pendre ! Un fil qui n’est pas celui d’Ariane, visiblement…

 

Thierry BRET

 

 


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