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Les deux roues BMW reviennent dans le giron du groupe PANEL Motos : un retour opportun des choses…
mars 03, 2020La transaction avec « Spirit of Bike » s’est soldée sur une note très positive le 28 janvier dernier. Une opportunité commerciale qui s’avère in fine très intéressante pour la société concessionnaire dirigée par Antoine SABRIE. En ajoutant l’offre des deux roues à sa gamme de produits déjà éclectiques (BMW et Mini), le groupe PANEL reprend à sa charge la promotion et la vente d’engins à l’estampille du constructeur allemand. Presque un retour au bercail pour les puissantes cylindrées…
AUXERRE : Les travaux d’aménagement ne sont pas encore tout à fait terminés. Mais, qu’importe ! Le nouveau show-room spécifique à la commercialisation des motos de la marque BMW est d’ores et déjà opérationnel depuis une quinzaine de jours.
Suffisamment pour que les férus de ces fameuses bécanes de très belle facture soient informés en bonne et due forme de la nouvelle aubaine qui existe désormais dans le landerneau auxerrois !
Le corner spécifique à l’accueil de ces nouvelles venues dans le hall du concessionnaire attire son lot de curieux et d’aficionados. Il est vrai qu’une vingtaine de machines trônent comme il se doit dans cet environnement mis en exergue par une scénographie intelligente.
A la baguette de ce nouveau point de vente intégré dans de l’existant : Thomas LOUBIER. Pur produit du groupe PANEL, ce passionné de deux roues a profité de l’opportunité qui se présentait à lui pour changer de registre au niveau plan de carrière, passant de l’automobile où il exerçait jusque-là à Melun à la moto.
Quatre personnes pour composer une équipe de choc…
C’est lui, désormais, qui pilotera l’ensemble de cette structure novatrice en qualité de chef des ventes. Trois autres personnes, dont le réceptionnaire vendeur accessoires, Franck JOLY, ainsi que deux mécaniciens complèteront ce team flambant neuf dans le paysage.
C’est sous la raison sociale de BMW Motorrad que PANEL MOTOS interviendra dorénavant sur ce segment qui semble très prometteur au niveau des résultats. Et stratégiquement très astucieux pour le groupe qui proposera des engins neufs mais aussi ceux issus du marché de l’occasion.
La direction communication évoque une inauguration officielle du concept à la mi-avril. Cela n’empêchera pas l’équipe de Thomas LOUBIER de se projeter sur le premier rendez-vous important du calendrier, les 04 et 05 avril : le Salon des deux roues à Troyes. Si celui-ci n’est pas remis en cause par la contagion virale du moment…
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La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat reste d’actualité en 2020 mais avec des aménagements…
mars 03, 2020L’an passé, à la suite du mouvement des « Gilets Jaunes », une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite « Prime MACRON », exonérée de charges sociales et d'impôt sur le revenu, dans la limite de 1 000 euros, avait été instituée. Le versement de cette prime facultative avait connu un véritable succès auprès notamment des petites entreprises.
TRIBUNE : La loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2020 a reconduit le principe de cette prime exceptionnelle. Le succès de cette nouvelle prime « pouvoir d’achat » sera-t-il lui aussi reconduit cette année ? Les premiers constats que nous faisons semblent montrer le contraire. Pourquoi ?
Probablement parce qu’une condition supplémentaire a été posée : désormais, la prime « Pouvoir d’achat » est conditionnée à la mise en œuvre d’un accord d’intéressement.
Rappelons le mécanisme de cette prime : les employeurs de droit privé et les salariés sont concernés par le versement de la prime. La prime doit être attribuée à l'ensemble des salariés ou à ceux dont la rémunération est inférieure à un plafond défini par accord collectif ou décision unilatérale de l’employeur (DUE). L’ensemble de ces bénéficiaires doit être lié à l’entreprise par un contrat de travail à la date de versement de la prime.
Quelles en sont les conditions de versement ?
Pour bénéficier de l'exonération, l'employeur doit mettre en œuvre un accord d'intéressement. À titre dérogatoire, les accords conclus entre le 01er janvier 2020 et le 30 juin 2020 peuvent l'être pour une durée minimale d'un an (au lieu de trois ans).
Selon le texte initial de la Loi, seules sont dispensées de l'exigence d'avoir un accord d'intéressement, les fondations et associations à but non lucratif reconnues d'utilité publique autorisées à recevoir des dons ouvrant droit à une réduction d'impôt.
Quant aux modalités de mise en place, elles sont les suivantes : le montant de la prime, le plafond permettant de limiter le champ des bénéficiaires (facultatif) et la modulation de son niveau entre les bénéficiaires (facultatif), doivent être prévus, au choix de l’employeur, par un accord d'entreprise ou de groupe ou par Décision Unique de l’Employeur (DUE).
Limites des exonérations de charges fiscales et sociales
La prime est exonérée de toutes les charges sociales (y compris CSG/CRDS) et de l’impôt sur le revenu, dans la limite de 1 000 euros, uniquement pour les salariés, dont la rémunération perçue au cours des douze mois précédant son versement, est inférieure à trois fois la valeur annuelle du SMIC sur la base de la durée légale du travail.
Le versement de la prime ne doit pas se substituer à des éléments de rémunération déjà existants dans l’entreprise (primes contractuelles ou conventionnelles, usages, etc.).
La prime doit être versée avant le 30 juin 2020. Il semble bien que ce soit la contrainte supplémentaire posée par le législateur d’obliger à la conclusion conjointe d’un accord d’intéressement qui soit le réel frein au développement de cette mesure.
Les chefs d’entreprise y voient une contrainte, une lourdeur administrative, voire se demandent où est le piège ? Et finalement, ils ne font rien.
L’Administration aurait-elle entendu ces réserves ? En partie seulement : dans une instruction du 15 février 2020, elle vient d’étendre à toutes les associations d’intérêt général (et non seulement aux seules associations d’utilité publique – catégorie particulière d’associations bien peu présente dans l’Yonne) la dispense de négocier un accord d’intéressement pour pouvoir verser cette prime exceptionnelle.
Le résultat n’a pas été long à se faire sentir : nos clients associations nous interrogent à nouveau pour la mise en place de la prime.
Si le législateur souhaite effectivement généraliser ce coup de pouce au pouvoir d’achat, plébiscité par les salariés et les employeurs, l’enseignement est simple à tirer : qu’il fasse simple !
Lionel LEBLANC
Un article réalisé avec le partenariat de la Chambre Professionnelle des Experts-comptables et Commissaires aux comptes de l’Yonne
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NEED ROBOTICS imprime sa griffe en qualité d’ambassadeur de la quatrième révolution industrielle…
mars 03, 2020L’industrie 4.0, à base de haute technologie, se présente comme l’un des atouts majeurs de la nouvelle ère industrielle qui se présente à nous. Un irréductible passionné de robotique collaborative, et de surcroît jeune entrepreneur de son état, Ned CEKIC relève le défi dans le nord de l’Yonne depuis le 01er janvier. Proposant à l’aide de sa structure l’usage de la cobotique et l’application de ses vertus aux industriels qui ont besoin d’améliorer leur processus de fabrication…
COURTOIS-SUR-YONNE : A 46 ans, Ned CEKIC présente un profil professionnel hautement qualifié. Ingénieur en robotique et en informatique industrielle, le néo-entrepreneur maîtrise son sujet sur le bout des ongles.
Logique, il a bénéficié en amont d’une longue expertise de plus de deux décennies parmi des poids lourds incontestables de l’entrepreneuriat à la française : les groupes ALSTOM et SAINT-GOBAIN !
Aujourd’hui, seul, il endosse la vêture d’un dirigeant de société, une SAS, au format et à la cible parfaitement bien étudiés. Pas étonnant que l’association INITIACTIVE 89 ait flashé sur son projet, minutieusement élaboré, et approuvé par l’intermédiaire de l’un de ses conseillers, Julien LACOMBE.
Associer l’emploi qui n’a rien de futuriste de la robotique à la vision créative des entrepreneurs industriels afin que ces derniers améliorent leur mode opératoire de fabrication ne pouvait passer inaperçu dans le sérail icaunais. Le dossier se distinguait nécessairement des autres, posés sur le coin d’un bureau !
INITIACTIVE 89 s’est engouffré tout de go dans la brèche. Mais, la structure associative départementale ayant pour vocation d’accompagner les porteurs de projets via l’obtention de prêts d’honneur n’est pas la seule.
Portée sur les fonts baptismaux au premier janvier dernier, NEED ROBOTICS ambitionne de devenir très vite, et sur un plan hexagonal, une entreprise novatrice et performante. Contributrice de solutions mûrement réfléchies auprès d’industriels qui souhaiteraient éviter que leurs opérateurs ne multiplient les tâches répétitives et pénibles, ou ne portent des charges trop lourdes, synonymes de TMS (les fameux troubles musculaires du squelette).
De multiples débouchés pour asseoir sa suprématie technologique…
Le CETIM (Centre technique des industries mécaniques) s’intéresse de très près à cet entrepreneur à l’esprit vif qui espère une ramification rapide de son activité dans un rayonnement de deux cents kilomètres autour de sa base arrière et qui le restera : le Sénonais.
Paraphé le 08 janvier dernier, un premier contrat d’ingénierie lie la jeune start-up de l’Yonne au puissant groupe SAINT-GOBAIN WEBER. Ned CEKIC ne pouvait pas mieux démarrer sa nouvelle carrière d’entrepreneur avec autant de sérénité.
Mais, le garçon entrevoit d’autres possibilités collaboratives du même aloi avec le concept de cobotique dont il assure la promotion. Les secteurs de la santé, de la médecine, de la viticulture, de l’industrie mécanique représentent autant de filières potentielles où les débouchés offrent une sérieuse opportunité de s’affirmer.
Sachant que le coût de cellules robotisées est amortissable assez rapidement pour les PME qui opteraient dans l’achat de ces solutions pratiques (entre 80 et 100 000 euros).
Conceptualisé à partir d’une imprimante 3D, avec l’aide de partenaires (UR, YASK), l’appareil robotisé intègre après quelques mois de fabrication le site industriel de l’acquéreur afin de pallier aux manques, le plus souvent de personnel.
Une demi-douzaine d’emplois pourrait être créée d’ici cinq ans par le président de la SAS. Les profils sont déjà connus : commerciaux, automaticiens, projeteurs dessinateurs techniques, service après-vente…
Levées de fonds et partenariat utile avec les étudiants…
Stratégiquement, NEED ROBOTICS s’appuiera dans le cadre de son développement sur la présence d’un « tech-center » (un local de deux cents mètres carrés sera nécessaire pour accueillir les techniciens) qu’il suffira ensuite de positionner au bon endroit. Sans doute en Côte d’Or, voire en Saône-et-Loire afin de répondre aux exigences sectorielles imputables à la région Bourgogne Franche-Comté.
Quatre agences compléteraient ce maillage tactique en parallèle. Elles seraient implantées dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l’Aube et l’Yonne, qui conserverait le siège social de la société.
Précisons qu’une première levée de fonds aura permis à l’entrepreneur de bénéficier de précieux subsides (40 000 euros) de la part du réseau Entreprendre Bourgogne et d’INITIACTIVE 89. La BPI et la Région ont également été sollicités.
Désireux aussi de transmettre son savoir aux plus jeunes des générations, Ned CEKIC s’est rapproché de l’IUT licence professionnelle robotique et industrie de Reims avec lequel il a développé une convention de partenariat.
Côté performance, il espère atteindre les deux millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici 2025. Il ne serait pas surprenant qu’à cette date il dépasse aisément les objectifs fixés…
Un article réalisé en partenariat avec INITIACTIVE 89…
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L’archipélisation de la société française bouleversera-t-elle nos principes fondamentaux ?
février 25, 2020Directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP », Jérôme FOURQUET, diplômé de l’Institut d’études politiques de Rennes et titulaire d’un DEA de géographie électorale (Université Paris VIII), possède une expertise de vingt-et-un ans. Intervenant sur toutes les enquêtes d’actualité, ses pôles d’expertises portent notamment sur les enjeux électoraux, les sujets économiques et sociaux, les fractures territoriales et les questions internationales et de défense. L’auteur de « L’Archipel français », prix 2019 du livre politique, décerné par un jury réuni à l'Assemblée nationale, était l’hôte du Cercle Condorcet de Sens…
TRIBUNE : « Les géographes définissent un archipel comme un ensemble d’îles relativement proches les unes des autres. Cette image permet décidément de bien rendre compte des processus en cours au sein de la société française.
Celle-ci se compose de différents groupes ayant leur propre mode de vie, des mœurs bien à eux et parfois une vision du monde singulière. A l’image des îles d’un archipel, ces populations vivent à l’écart les unes des autres, tout en entretenant bien sûr des rapports entre elles... »
Il s’agit d’un constat. Sans parti pris, dépourvu de toute idéologie sur la France d’aujourd’hui pour mieux comprendre « les lignes de fractures » de notre société contemporaine et saisir les enjeux sociaux et politiques de cette fragmentation. Il émane de Jérôme FOURQUET, un spécialiste en la matière. Ces éléments éclatés permettaient-ils de faire une nation ?
« Nous sommes confrontés à un processus d’ « archipélisation » croissante du corps social. De multiples lignes de faille - éducative, géographique, sociale, générationnelle, idéologique et ethnoculturelle- s’entrecroisent engendrant autant d’îles et d’îlots plus ou moins étendus ».
La République française se déclare une et indivisible dans sa constitution. La souveraineté du peuple repose sur cette disposition. Cinq républiques ont montré que cette construction politique a été un combat constant pour les partis politiques et les groupes sociaux qui s’en sont fait les défenseurs.
Peut-elle encore aboutir ? Ou est-elle en voie de se défaire ? C’est la question que pose l’important ouvrage de Jérôme FOURQUET.
Etre « côte à côte » aujourd’hui, mais demain en « face à face » ?
Il observe depuis au moins cinquante ans une transformation inédite de la France : à travers la dissolution des matrices originelles, chrétiennes et républicaines laïques, dont la quasi disparition du communisme municipal ; l’individualisation des parcours de vie, la sécession des « diplômés » se regroupant dans un quant à soi plus large que les traditionnels « riches ». Ils témoignent notamment de cette transformation qui s’est concrétisée dans la dernière élection : un président et un parti nouveaux, renvoyant les anciens partis dominants, de droite et de gauche, à des portions congrues.
Autre analyse intéressante qui ne peut qu’interpeller : celle faite à travers l’évolution des choix de prénoms (l’anthroponymie : étude des noms de personnes, ici des prénoms plus particulièrement...marqueurs culturels des changements vécus par la société) avec l’évolution des formes d’union, ou l’évolution des revendications sociétales nouvelles (mariage pour tous, PMA, etc.). Une nation différente, multiple et divisée se dessine selon les conclusions de Jérôme FOURQUET. Une société en forme d’archipel dont les composantes appartiennent certes à un socle commun, mais qui se sont séparées en îles plus ou moins autonomes, ou désirant l’être. « Côte à côte aujourd’hui...et demain en face à face ? ».
La solidarité au principe de notre nation pourrait-elle faire défaut, avec ce néo-libéralisme qui ne serait que la poursuite des intérêts individuels ?
Les oppositions droite-gauche, chrétien-républicain, chrétien-communiste, qui ont structuré la vie politique française depuis deux siècles, et contribué aux progrès de la société sont-ils devenus inopérantes, voire sans fondements ?
Jérôme FOURQUET, après avoir observé cette évolution très rapide et inattendue, s’interroge sur ce que pourrait devenir cette nation. Il a accepté d’exposer ses analyses et de débattre avec nous de la question qu’il pose lui-même en bandeau rouge : où allons-nous ?
Michel GANDOLFO
Président du Cercle Condorcet de Sens
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La déception prédomine à l’heure du bilan pour Xavier PAPIN (FFB 89) : une année 2019 au goût d’amertume…
février 24, 2020Les exercices professionnels se suivent et se ressemblent avec une certaine persistance et lassitude dans le milieu du bâtiment et des travaux publics départemental. Déjà présent au sortir de l’année 2018, le doute s’installe un peu plus dans les têtes pensantes de la filière, qui à l’heure des bilans n’y trouvent pas leur compte. C’est le cas du président de la FFB 89, Xavier PAPIN, forcément déçu de constater, une fois de plus, que le marché icaunais patine dans l’inertie. Explications…
AUXERRE: Une fois encore, la montagne du BTP dans l’Yonne aura accouché d’une souris au terme d’une année 2019, qualifiée de très décevante par l’un de ses observateurs attitrés, le président Xavier PAPIN, porte-étendard de la puissante Fédération départementale des entrepreneurs et des artisans du BTP.
Force est de constater que l’espérance tant souhaitée au début de la nouvelle année 2019 n’aura pas été au rendez-vous de ce qui avait été escompté lors du tombé de rideau le 31 décembre.
A l’heure du bilan, Xavier PAPIN ne se berce d’aucune illusion pour expliquer ce que vit à l’heure actuelle la filière sur notre territoire.
Convaincre les donneurs d’ordre locaux, qu’ils soient privés ou publics, de faire travailler les entreprises locales ne représente plus, à ses yeux, une priorité mais bel et bien un devoir.
Comme l’année dernière, Xavier PAPIN relève que la baisse de l’offre rencontrée dans le département accentue l’hétérogénéité des situations vécues par les entreprises.
Certes, les plus importantes d’entre elles peuvent prétendre encore rebondir dans une conjoncture toujours assez morose. Elles réalisent, en effet, majoritairement leurs travaux hors du département icaunais.
Pas d’indicateurs optimistes dans l’Yonne hormis l’emploi…
Les structures dites « intermédiaires », c’est-à-dire employant entre dix et vingt salariés, se focalisent davantage sur la commande publique, synonyme d’affaires. Mais, la baisse de ce marché est désormais indéniable et n’a jamais été une source de garantie absolue de pouvoir démarrer un chantier.
Reste en bout de course les plus petites de ces entités professionnelles, qui n’exercent leurs compétences presque exclusivement sur le territoire immédiat de leur établissement. Ces dernières souffrent terriblement : c’est une évidence.
Côté chiffres, l’Yonne ne présente pas d’indicateurs positifs à faire sauter au plafond les responsables du syndicat patronal. A la fin août 2019, et sur une période de douze mois glissants, le nombre de logements mis en chantier a décru de 32,7 % ! Malgré les 19,2 % de logements autorisés. Sachant que le logement demeure le principal vecteur de croissance et d’activité de la filière.
Quant aux chiffres collectés pour le bâtiment non résidentiel neuf, ils se situent sur une veine similaire : inappropriés pour rendre le sourire au patron de la FFB 89. Il y a eu – 36,3 % de surfaces de locaux mises en chantier en 2019 pour 27 % de surfaces de locaux autorisés.
La seule note d’optimisme enregistrée dans ce tableau atone à broyer du noir vient de l’emploi salarié. Il a cru de 0,6 %. Une augmentation, sous forme de légère embellie, qui sera compensée par la baisse du recours à l’intérim : soit – 3,9 % en moyenne des trois derniers mois à fin juin 2019.
Une lueur, toutefois, illumine ce ciel passablement assombri par ces résultats de mauvais aloi. C’est la volonté que souhaitent impulser Xavier PAPIN et ses troupes à vouloir changer les choses dans le landerneau en espérant en modifier le constat à terme.
Cela passe par le développement de nouvelles solidarités auprès des entrepreneurs qui sont en proie à de plus importantes difficultés. Cela permettrait de renforcer le travail de ces entreprises dans le département. Voire d’y attirer des compétences novatrices, gage d’un potentiel regain d’attractivité.
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