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Un Sénonais lauréat d’un concours de dessin de Charlie Hebdo : l’art de la satire jusqu’au bout du crayon !
juin 26, 2020Le concours de dessin satirique « Prix Charlie », réservé aux 18-25 ans, lancé par Charlie Hebdo et ses partenaires, l’association Dessinez Créez Liberté, le Trophée Presse Citron/BnF et l’École Estienne, permet désormais de découvrir les dessinateurs de demain. Quinze nominés plus tard, deux lauréats s’affichaient au palmarès et voyaient leurs dessins publiés dans l’hebdomadaire le mercredi 10 juin. Céèf, 24 ans, jeune diplômé du CELSA d’origine sénonaise, et Tyll Peters, un lycéen allemand de 18 ans ont su faire preuve d’audace.
PARIS : Les attentats du 07 janvier 2015 avaient ravagé le monde de la presse satirique. Mais depuis, Charlie Hebdo a continué de brandir l’étendard de la liberté d’expression dont il demeure le symbole.
Ce concours était un moyen de rappeler au grand public qu’il est avant tout « un journal d’actualité qui ne se résume pas » à ce drame estime Pierrick JUIN, dessinateur de Charlie Hebdo depuis cinq ans et membre du jury. Le dessin satirique poursuit son objectif de communication par l’humour.
Les dessinateurs ont pour mission de « dégager des problématiques, questionner le lecteur, le surprendre ». L’essentiel pour Pierrick JUIN est de rester cohérent vis-à-vis de ses convictions. « Charlie, c’est un journal politique. Il faut que ça ait un sens ». Mais que ses lecteurs se rassurent, l’hebdomadaire n’est pas près de se taire.
Deux lauréats arrivés ex-aequo...
Parmi 258 participants, quinze ont été nominés. Deux vainqueurs ont finalement été désignés par le jury. Ils avaient présenté des dessins pleins d’humour que l’hebdomadaire fut ravi de publier.
« Ce qui nous a plu, ce n’est pas tant le coup de crayon que le côté acerbe de la phrase qui était vraiment bien sentie. Il y avait un effort de caricature qu’on avait envie d’encourager » explique Pierrick JUIN.
Le caractère laconique de la bulle dans le dessin de Céèf et la critique sur les relations hommes-femmes depuis la préhistoire de Tyll ont incontestablement fait mouche.
Céèf, de son nom d’artiste, se dit « très honoré » de voir sa réalisation retenue par le jury. Pour lui, « c’était l’occasion d’être jugé, d’avoir un retour » sur son travail. D’autant que les dessins du jeune homme sont déjà publiés sur le web et depuis près de deux ans, dans la presse étudiante dont Sorbon’ On, webzine de l'université la Sorbonne, et La Gazelle de l'ENS (Ecole Nationale Supérieure).
Charlie Hebdo, dénicheur de talents...
La toute première édition du « Prix Charlie » était l’occasion de donner une chance aux jeunes dessinateurs non professionnels de se faire connaitre. D’ailleurs, le concours présentait un double challenge pour les accros du portable : exécuter un dessin satirique de qualité et s’approprier le thème, « Vivre sans portable ».
Les dessins des deux lauréats, Céèf et Tyll, ont orné la page 12 du journal le mercredi 10 juin 2020. Et visiblement, l’essayer c’est l’adopter. Charlie Hebdo a publié un nouveau dessin de Céèf dans l’édition du mercredi 17 juin.
Céèf et Tyll recevront également un pack de cadeaux offerts par les partenaires de Charlie Hebdo (matériel, bons d’achat, livres d’art) ainsi qu’un trophée. La remise des prix aura lieu à Paris en septembre, au lieu du jeudi 26 mars. L’événement ayant été reporté en raison de l’épidémie de Covid-19.
Floriane BOIVIN
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La charge réduite de ses sacs à dos convainc le jury : GRAVIPACK victorieuse du « Marathon Pitch 2020 »
juin 24, 2020Mohamed ERRAFI est un chef d’entreprise heureux ! Figurant parmi les huit ultimes rescapés de ce très long challenge concocté par les organisateurs du Salon des Entrepreneurs et notre confrère « Les Echos », le génial inventeur de sacs à dos à bretelles spéciales permettant de réduire leur charge triomphe au bout d’un parcours du combattant entamé en juin…2019 !
PARIS : C’est fait ! Après un périple de plusieurs mois, l’édition 2020 du « Marathon Pitch » a enfin délivré son verdict définitif vendredi 19 juin. Une semaine d’âpres tours de table entre ses membres aura permis au jury de trancher parmi les huit finalistes encore en compétition. Il s’est prononcé en faveur de GRAVIPACK, l’enseigne portée par le talentueux Mohamed ERRAFI, patron de GRAVIBAG.
Présentes sur le Salon des Entrepreneurs 2020, ces start-up avaient pour objectif de convaincre un jury de professionnels et de journalistes économiques sur la pertinence et l’innovation de leur concept.
Le parcours devait être plutôt rude cette année. Près de trois mille structures se lançaient sur la grille de départ dès le mois de juin 2019. Pour n’être plus que 340 au mois de novembre après quelques séances éliminatoires. Le 05 février, il ne devait en rester que soixante-quinze !
Qualifié pour l’ultime round de cette épreuve où chacun des entrepreneurs devait faire l’éloge oralement de sa société et de ses produits face au jury, Mohamed ERRAFI a décroché la lune et le gain de davantage de visibilité au niveau international parce qu’il était le seul des huit prétendants à l’accessit final à avoir inventé son propre produit : les fameuses bretelles permettant de réduire la charge de ses sacs à dos.
Argumentant de la manière la plus opportune les réponses au questionnaire du jury, le chef d’entreprise lauréat de ce challenge bénéficiera d’un sérieux coup de pouce en matière de notoriété.
Influenceurs et médias économiques du monde entier, soit un fichier de 36 000 contacts en e-mails lui sera offert dès l’automne dans le cadre d’une vaste campagne de communication.
Fort de ce succès, Mohamed ERRAFI produira dès juillet une gamme de sacs à dos permettant aux scolaires d’être équipés en recherchant des financements par la voie du crowdfunding.
L’un de ses fidèles soutiens (il est devenu actionnaire de la structure) et ambassadeur de la marque n’est autre que le footballeur international Bacary SAGNA.
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La chambre artisanale de Bourgogne Franche-Comté s’appuie sur l’expertise de Simon PHILIBERT
juin 19, 2020Diplômé de Sciences-Po Aix-en-Provence et de Sciences-Po Paris, le garçon est un expert dans le développement des entreprises. Il suffit de s’imprégner de son brillant cursus pour constater que les nombreuses missions menées dans le domaine du conseil et des organisations professionnelles depuis ses débuts dans la vie active vont lui permettre de jouer un rôle de tout premier plan au sein de la chambre consulaire régionale…
DIJON (Côte d’Or) : Trouvera-t-il le climat continental de la capitale des ducs de Bourgogne plus rude et rigoureux que celui, davantage tempéré, de l’Occitanie-Languedoc-Roussillon ? En tout cas, depuis le 04 mai dernier, l’ancien secrétaire général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de cette belle province de l’Hexagone occupe son nouveau poste stratégique à la tête de la Chambre régionale des Métiers et de l’Artisanat.
Un poste clé au sein de l’organigramme de la vénérable institution qui poursuit sa restructuration en épousant les contours de la région Bourgogne Franche-Comté après le rapprochement réussi de ces deux anciennes entités.
Présidée par Emmanuel POYEN, la chambre consulaire a pris corps dans son nouveau périmètre géographique depuis le 01er janvier. Il fallait quelqu’un de l’envergure de Simon PHILIBERT pour assurer la coordination de l’ensemble, à travers des actions actuelles et futures définies par les élus régionaux.
A 39 ans, celui qui possède de solides expériences dans les domaines de la stratégie, du marketing et du management (il fut en charge entre 2013 et 2017 en sa qualité de directeur des affaires économiques et de la compétitivité de la Fédération de la Plasturgie et des Composites) devrait très vite imposer sa griffe personnelle au sein de cet édifice de poids.
Ses missions consisteront à déployer l’offre de formation, notamment en matière d’apprentissage, de suivre l’évolution de l’offre de services pour les artisans et de mener à son terme la restructuration régionale en cours.
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La chasse au téléphone portable au volant est ouverte : une infraction répréhensible d’une amende de 135 euros
juin 18, 2020L’opération était conduite sous la férule du préfet de l’Yonne. En étroite coordination avec le groupement de la gendarmerie départementale et les représentants de la police nationale. Une série de contrôles routiers a été menée sur différents points névralgiques de notre territoire, Auxerre, Sens mais également à Champs-sur-Yonne. Objectif : faire comprendre aux utilisateurs de portables au volant qu’ils contournaient la loi !
AUXERRE : Haro sur l’usage des smartphones derrière le volant de son automobile ! Tel était le leitmotiv reçu le matin même par les représentants des forces de l’ordre devant assurer une mission de contrôles routiers d’envergure interrégionale en cette journée du 15 juin.
Idéalement positionnés sur l’un des axes pénétrants qui mène vers le cœur de ville, l’avenue Charles-de-Gaulle à Auxerre, les policiers procédaient à de multiples constatations en stoppant les véhicules à hauteur de la maison d’arrêt. Un signe prémonitoire pour les futurs contrevenants ?
L’objectif de la mission était de s’assurer que les automobilistes ne détournaient pas leur attention à l’écoute ou à la vision de distracteurs de conduite. En termes clairs, outre les portables, on pouvait ajouter dans cette liste proscrite les écrans et les kits oreillette.
Considérés comme de véritables fléaux en matière de sécurité routière, ces objets issus de la technologie moderne peuvent provoquer une altération des informations enregistrées par le cerveau, une réduction du champ visuel, un allongement des temps de réaction et une maîtrise aléatoire lors de dépassements et changements de trajectoires.
Litigieux à bien des égards, le téléphone tenu en main au volant est responsable de trois fois plus d’accidents que la normale. L’infraction est pourtant sanctionnée d’une amende forfaitaire de 135 euros (elle peut être minorée à 90 euros) et un retrait de trois points sur le permis.
Des éléments qui ne semblent pas outre mesure déranger les quidams. Toutefois, peu d’automobilistes furent pris en flagrant délit avec leur portable rivé à l’oreille.
En revanche, la conduite délibérée dans le couloir réservé aux bus (une infraction pouvant coûter 90 euros) fut constatée à plusieurs reprises.
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Des ultraviolets pour nettoyer son établissement : la clinique Paul Picquet, toujours à la pointe du progrès
juin 17, 2020La clinique de Sens figure désormais parmi les pionniers français en matière de désinfection par ultraviolets robotisée. L’UVD Robot a fait son entrée dans l’établissement le mercredi 10 juin pour une journée complète de test proposée par la société NEED ROBOTICS. Le savoir-faire danois arrive en France…
SENS : L’UVD Robot (ou robot de décontamination par UV-C) est né d’une collaboration entre l’hôpital universitaire d’Odense et le système de santé du Danemark en vue de réduire les infections, un projet mené de 2014 à 2017. Depuis le début de sa commercialisation en 2016, plus de cent-dix pays l’on adopté. Il est importé en France depuis avril 2020 via la société AKED. Aujourd’hui, on en compte onze, un développement accéléré par le contexte de crise sanitaire.
Créée le 01er janvier 2020, la start-up sénonaise NEED ROBOTICS, experte en solutions robotisées, endosse le rôle d’ambassadeur du projet auprès de la clinique, proposant un packaging qui inclut divers services (formation, programmation, intégration, maintenance, etc.).
Son fondateur, Ned CEKIC, espère néanmoins toucher d’autres lieux à haut potentiel de risques de contamination ; les domaines d’application de cette solution étant nombreux (industrie, laboratoires de recherche, établissements recevant du public, etc.).
Quand la technologie se met au service de la santé publique
Les ultraviolets de catégorie C sont d’ordinaire émis par le soleil. Mais la quasi-totalité de ces rayonnements, dangereux pour humains et animaux, est absorbée au cours d’une réaction photochimique avec l’ozone. Ces rayons n’atteignent pas la terre.
De fait, cette énergie est synthétisée et exploitée avec précaution depuis plusieurs années, notamment par les Etats-Unis. Elle éradique bactéries et virus à 99,99 %. Les dernières études scientifiques sur les UV et de nombreux essais ont confirmé leur efficacité dans la lutte contre les épidémies dont celle du SRAS CoV-2, et ont servi de base à la conception de l’UVD Robot.
Comment fonctionne l’UVD Robot ?
Ce robot de 1,71 mètre de haut et de 140 kilos fonctionne de manière autonome grâce à un système de programmation. Il est composé, entre autres, d’une carte réseau et d’un port USB qui permet de le connecter à un ordinateur.
Le robot doit scanner chaque pièce en 3D. Il faut ensuite programmer tous ses positionnements puis enregistrer l’ensemble. Une phase de test est lancée pour que tout soit calibré correctement et validé. L’appareil est ensuite prêt à l’utilisation, avec pilotage à distance grâce à une tablette. Le traitement est d’une durée moyenne de dix minutes et couvre l’ensemble de la pièce grâce à son rayonnement de 360 degrés.
Une nécessité pour la clinique de porter la désinfection à son maximum
En tant qu’établissement de soins, la clinique est déjà bien armée en termes de protocoles et procédures d’hygiène. Cependant, l’épidémie de SRAS l’a amenée à renforcer toutes ces mesures barrières et à repenser, plus globalement, l’organisation médico-économique de la structure.
Pour l’heure, elle se réjouit d’avoir pu tester ce matériel, notamment dans les blocs opératoires.
Une « expérience inédite et exceptionnelle » selon la directrice, Grazyna HADAMIK. L’utilisation de l’UVD Robot offre une « meilleure gestion du temps pour nos équipes », « une alternative qui nous paraît, par excellence, adaptée à cet environnement de santé », a-t-elle ajouté.
Les locaux sont actuellement nettoyés au moyen de la vapeur. Les ultraviolets, une technique également respectueuse de l’environnement, viendraient compléter ce procédé.
L’objectif premier est évidemment de sécuriser davantage les lieux à la fois pour le personnel et les usagers. Une nouvelle qui réjouit Jacqueline VANHELMONT (UDAF) et Hélène PAJOT (UNAFAM), représentantes des usagers, qui estiment que la clinique est « toujours autant tournée vers le patient ».
La clinique va-t-elle acquérir l’UVD Robot ?
Le groupe C2S, dont elle fait partie depuis 2016 est plutôt partisan de l’innovation en général et s’est montré favorable au projet.
Toutefois, cette solution a un coût d’autant qu’il en faudrait un par étage. Un seul appareil coute entre 100 000 et 120 000 euros à l’achat et une centaine d’euros par jour en location, soit environ 4 000 euros par mois.
Ned CEKIC se dit touché par la volonté de la clinique de créer un pôle d’excellence dans ce domaine et prêt à faire un véritable effort. Il souhaite vivement que les négociations aboutissent.
Floriane BOIVIN
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