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Près de 10 000 salariés y travaillent : les associations de l’Yonne reçoivent les aides salvatrices du Département
juillet 13, 2020Le Conseil départemental de l’Yonne n’est pas insensible aux difficultés financières que rencontre le monde associatif au sortir de cette crise unique en son genre. Bien au contraire, l’organe institutionnel vient de mobiliser près de 330 000 euros pour alimenter un fonds global de 814 000 euros destinés aux seules associations employeuses…
AUXERRE : Un euro par habitant. Soit une enveloppe totale de 330 000 euros. La somme alimente le fonds d’avances remboursables gérées par France Active dans le cadre du plan d’actions voulu par le Département de l’Yonne. Ce plan a pour objectif de soutenir les associations qui comptent au moins un salarié.
Fonctionnel depuis peu, ce dispositif suppose une demande d’inscription par les structures intéressées. Il suffit de parcourir le site de Bourgogne Active et d’y remplir les documents adéquats. Les demandeurs sont alors recontactés sous un délai de cinq jours. Ils se voient proposer un accompagnement adapté à leur situation. Sous réserve de certaines conditions (notamment la complétude du dossier), les aides parviennent à leurs destinataires sous quinzaine.
Ne laisser personne sur le bord du chemin…
De la culture à l’insertion, du sport aux services à la personne, du handicap à l’éducation populaire : tous les secteurs d’activités sont ainsi concernés par ce geste altruiste. Le but étant de ne laisser aucune de ces entités au bord du chemin.
L’initiative résulte du plan d’actions de dix millions d’euros validé le 03 juillet lors de la session de l’assemblée départementale.
Rappelons que le Département a intégré le Fonds de soutien créé spécifiquement avec le concours de la Région Bourgogne Franche-Comté et la Banque des Territoires pour subvenir aux besoins des associations icaunaises comptant au moins un salarié.
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Le décret du 17 mars 2020 fait des émules notamment au sein du monde de la protection animale. En cause : une modification des termes du Code Rural et de la Pêche Maritime concernant les conditions de délivrance d’une dérogation pour la fourniture d’animaux aux laboratoires. L’association « 30 millions d’amis » craint que cette réforme ne favorise la vente d’animaux domestiques aux laboratoires par les éleveurs non-agréés.
TRIBUNE : L’association « 30 millions d’amis » monte au créneau. Bien que cette pratique soit règlementée, nombreuses sont les associations qui la combattent depuis des années. En septembre 2019, le parti animaliste demandait la fermeture définitive du centre d’élevage de Mézilles dans l’Yonne, qualifié d’« élevage de la honte » par ses détracteurs.
La colère de certains s’est amplifiée avec le décret voté le 17 mars qui semble assouplir les conditions de recevabilité des demandes de dérogation.
Reha HUTIN, présidente de l’association « 30 millions d’amis », estime que ce décret constitue « un retour en arrière de plus de trente ans » et qu’il bafoue la directive européenne à laquelle il fait normalement écho.
« Les élevages de chiens de chasse, d'animaux de compagnie ou encore les particuliers peuvent désormais... vendre leurs animaux à des laboratoires ! » s’est indignée l’association dans un communiqué du 26 juin 2020.
Quelles sont les modifications apportées au décret ?
Selon l’article R214-90 du Code rural et de la Pêche Maritime, le ministère de la Recherche, conjointement avec les ministres chargés de l'environnement et de l'agriculture, a toujours eu la possibilité d’accorder une autorisation exceptionnelle aux éleveurs non agréés « sur la base d’éléments scientifiques dûment justifiés ». Mais également « lorsque la production des éleveurs agréés est insuffisante ou ne convient pas aux besoins spécifiques du projet ».
Cette dernière mention a tout bonnement été supprimée par le décret du 17 mars. Une question se pose : qu’entend-on exactement par éleveur non agréé ?
Le ministère de l’Enseignement, de la Recherche et de l’Innovation s’est indigné de la réaction de « 30 millions d’amis » qui constitue, selon lui, une « désinformation » auprès du public.
Il spécifie bien dans un communiqué datant du 27 juin que « les animaux de compagnie ne sont en rien concernés et cela ne sera jamais le cas… ».
En effet, selon la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes), « est considérée comme un éleveur, toute personne vendant au moins un animal issu d’une femelle reproductrice lui appartenant ».
De plus, ces éleveurs doivent répondre à de nombreuses obligations en termes d’accueil des animaux et de vente à commencer par une déclaration auprès de la Chambre d’Agriculture. Dans tous les cas, il ne s’agit donc pas de simples particuliers.
Comment interpréter cette modification du Code rural ?
La suppression de cette condition peut suggérer que le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur n’est plus obligé de motiver un refus par l’impossibilité des fournisseurs agréés à répondre aux besoins des laboratoires. Seul l’argument scientifique pèserait dans la balance.
Les chances d’obtenir une autorisation de fournir un laboratoire seraient, par conséquent, multipliées. Cela pourrait même générer un climat concurrentiel entre éleveurs agréés et non agréés.
Or, le gouvernement en a une toute autre lecture. Selon lui, « le décret du 17 mars vient encore limiter les cas possibles justifiant une demande de dérogation notamment liés à une production insuffisante chez les éleveurs agrées ».
En d’autres termes, le ministère de la Recherche serait davantage à même de rejeter un dossier bien que les arguments scientifiques soient valables et même si les éleveurs agréés ne sont pas capables de satisfaire les laboratoires.
Floriane BOIVIN
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Emmanuèle BONNEAU en taille patron au MEDEF : la cheffe d’entreprise succède à Etienne CANO
juillet 10, 2020Le syndicat patronal est désormais dirigé par une entrepreneuse connue et estimée dans le landerneau économique. Depuis le 25 juin, la dirigeante de la SAS BC Entreprise a repris le flambeau de la présidence du MEDEF de l’Yonne. Elle remplace ainsi l’une de ses vieilles connaissances professionnelles, Etienne CANO avec qui elle a exercé…
AUXERRE: Le MEDEF de l’Yonne présente un charmant minois depuis le 25 juin à sa tête, le visage de la cheffe d’entreprise de Saint-Florentin, Emmanuèle BONNEAU. Cette dernière a hérité de la présidence de l’association patronale à l’issue des travaux du Conseil d’administration lors de l’assemblée générale ordinaire de la structure.
Appréciée des acteurs de la filière du bâtiment et du monde entrepreneurial, la décideuse économique du Florentinois a été élue pour une durée de deux ans à ce poste ô combien stratégique dans le microcosme de l’économie territoriale.
Son objectif est de servir au mieux les intérêts des entreprises en étant attentive aux différentes sensibilités qui s’exprimeront au sein de la gouvernance départementale.
Rendant hommage à son prédécesseur, Etienne CANO (une connaissance professionnelle de longue date), Emmanuèle BONNEAU s’engage à poursuivre ce qui a été initié par celui-ci depuis 2008.
Exerçant son mandat en binôme aux côtés de Claude VAUCOULOUX, délégué général, la dynamique dirigeante pourra également s’appuyer sur l’expertise d’un bureau renouvelé et composé de Sylvain DUVAL, Bernard MACHAVOINE et Didier MERCEY (vice-présidents), de Marie-Jeanne LECLERC qui officie en qualité de trésorière et Didier CHAPUIS, dévoué au poste de secrétaire.
Quant à l’emblématique figure du MEDEF de notre territoire, Etienne CANO, il endossera la vêture de président d’honneur, un titre distinctif et honorifique qui lui sied à ravir…
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Le Cirque Star reprend du service et assure ses représentations : après la pluie vient le beau temps…
juillet 08, 2020Spécialisée dans les activités de cirque, la compagnie créée par Claire SIMON (trapéziste) et Stéphane PHILIBERT (jongleur et clown) propose des spectacles partout en France. Elle a également un espace aménagé en parc de loisirs, le « Chapi Parc ». Celui-ci accueille les collectivités et les particuliers sur la période estivale.
PIFFONDS : Le confinement fut perçu comme un coup de bambou pour la compagnie « Cirque Star ». Cela perturbait l'organisation liée à sa réouverture, en particulier pour les répétitions. Mais finalement, cela s'est plutôt bien passé. Les deux propriétaires, habitant sur place, se sont confinés avec un des artistes. Et ils en ont profité pour effectuer le bricolage qu’ils n'avaient jamais eu le temps de réaliser. Le planning fut établi de la manière suivante : le matin, place aux répétitions et l'après-midi, les travaux pour le complexe « Chapi Parc », avec au programme terrassement et peinture des roulottes.
Ce fut aussi l'occasion pour Stéphane de s'essayer à filmer avec un drone. Cela a donné naissance à plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux pour montrer qu'ils étaient encore là. Dont celle-ci qui a beaucoup plu : « après la pluie, le beau temps » https://www.facebook.com/140643802642959/videos/255580802326495/
Leur crainte de ne pouvoir ouvrir le parc cet été fut en plus contrariée par les revirements et annonces gouvernementales. Finalement, après une réunion d'équipe et un soutien sans faille de cette dernière, la réouverture a pu être programmée le mardi 07 juillet.
Un nouveau regard sous la forme d'un spectacle sur l’actualité
Pour pallier les pertes financières, quelques aides ont été accordées. Le gérant a décidé de ne pas se prélever de salaire pendant quelque temps. La direction a eu le soutien des établissements scolaires qui ont accepté de reporter leur venue.
La compagnie qui crée un nouveau spectacle tous les deux ans a décidé de repousser sa création de l'an passé « La Fiesta » à l'été 2021.
Elle propose un spectacle novateur qui évoque la situation actuelle. Il est à voir du lundi au vendredi à 14h30 et le dimanche à 15h30.
Intitulé « Hôpital du bonheur », ce spectacle associe la musique, des clowns, de la jonglerie, du trapèze, de la corde volante, de l'échelle libre et un danseur qui évolue sur un fil de fer. On peut découvrir sa prestation dans cette vidéo https://youtu.be/yy_v9hqgAps
Le public applaudira cinq artistes ayant des remèdes contre la morosité afin de dédramatiser la situation. Ils seront accompagnés de Tino, petit-fils des propriétaires qui du haut de ses onze ans associe jonglerie et équilibre sur rouleau à la trompette.
Le parc s'est adapté aux mesures sanitaires pour recevoir dans les conditions optimales son public. Il propose une initiation au cirque sous forme d'ateliers, avec de la restauration servie sur plateaux qui pourra se déguster dans le parc ou en lisière du bois.
Une amplitude d’ouverture élargie…
Pour découvrir cette nouvelle aventure, rendez-vous à Piffonds au « Chapi Parc », jusqu'au 27 août de 10h30 à 18h tous les jours sauf le samedi. Un tarif unique de 11 euros permet l'accès au parc et au spectacle.
Si vous souhaitez pratiquer un atelier le matin à 11 heures, réservez avant votre venue : il vous sera proposé pour la modique somme de 8 euros.
Le samedi est consacré aux personnes qui souhaitent privatiser le parc pour des anniversaires, des mariages, des fêtes de famille…
Nouveauté : cette année le parc sera ouvert aux vacances de la Toussaint. Comme les chapiteaux restent installés, il est également possible de le louer pendant la semaine et le week-end à compter de septembre pour des séminaires d'entreprise, des stages…
En savoir plus :
Cirque STAR - "Le Petit Launay" - 89330 PIFFONDS
Tél : 03.86.86.44.87
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Maryline GANDON
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Le projet est prévu pour 2022 à Sens : les Champs-Plaisants devraient accueillir une maison de santé pluridisciplinaire
juillet 08, 2020La mairie de Sens a annoncé, ce lundi 6 juillet, la construction d’une maison de santé pluridisciplinaire dans le quartier des Champs-Plaisants. Vingt-et-un praticiens au total seront en mesure d’accueillir la population sénonaise au printemps 2022.
SENS : La lutte contre la pénurie de médecins continue. Le contexte particulier de désertification médicale que subit le territoire depuis une dizaine d’années, l’augmentation de maladies chroniques ainsi que le vieillissement de la population ont amené les acteurs de la santé à mettre en place diverses solutions pour maintenir l’accès aux soins.
Entre 2007 et 2016, le département de l’Yonne enregistrait une baisse du nombre de médecins généralistes de 21 %.
Considérée comme zone prioritaire depuis 2017, la ville de Sens s’attachait à trouver des solutions adaptées, notamment en collaborant davantage avec les grands hôpitaux parisiens. La présence d’omnipraticiens ou médecins généralistes de 60 ans et l’ouverture du centre de santé CTLM, rue Victor Guichard, garantissent encore une offre acceptable.
Mais le prévisionnel est pessimiste. L’âge moyen de départ en retraite étant de 64 ans, l’arrivée de nouveaux professionnels de santé sera indispensable dans les cinq prochaines années.
Un projet sanitaire fédérateur
Le docteur Luc BURSKI et le docteur Oana COBZARU, tous deux médecins généralistes, ainsi que le pharmacien Magid AHAKOUN ont présenté à la mairie de Sens leur projet de maison de santé pluridisciplinaire, en préparation depuis déjà deux ans.
Après un échec de partenariat avec SOS Médecins en 2018 et l’avortement d’une première proposition de centre médical, la municipalité de Sens réitère, avec conviction, son engagement auprès de la population en prenant une part active dans cette entreprise naissante.
Par ailleurs, Marie-Louise FORT, édile de Sens, a précisé se réjouir de l’existence d’autres projets privés dont l’espace Simone Veil, centre de santé fondé par Jean-Luc DINET, président de SOS Médecins, et son équipe, et installé à Saint-Clément depuis un an.
« L’union fait la force » a-t-elle ajouté. Les élus doivent, quant à eux, se concentrer sur l’aménagement du territoire.
La construction de cette maison de santé, dont le coût est estimé à 1,5 millions d’euros (hors taxes), a été mise à l’étude. Le bâtiment devrait sortir de terre en avril 2022 aux abords du quartier des Champs-Plaisants, en lieu et place d’un parking de 1 600 mètres carré.
La vente du terrain, d’une valeur de 90 000 euros et propriété de la Ville, fera l’objet d’une délibération lors du prochain Conseil d’administration le 09 juillet.
Le choix de l’emplacement est stratégique vue sa proximité avec le Centre hospitalier de Sens.
Mais il s’agit de « bien plus qu’un projet immobilier » souligne Eve ROBERT, déléguée départementale de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté.
« C’est avant tout une capacité de fédérer des professionnels de différentes spécialités, de différentes professions ».
De plus, situé au sein d’un quartier prioritaire, cette structure permettra de pallier les inégalités sociales et d’accès aux soins ainsi que d’élargir l’offre de soins à l’ensemble de l’agglomération du Grand Sénonais.
La maison de santé, un modèle sécurisant pour les jeunes médecins
Aujourd’hui, 75 % des internes souhaitent s’installer en libéral (contre 19 % préférant une activité salariée). C’est ce que révèle une étude du Conseil national de l’Ordre des médecins chargée de mettre en lumière les besoins, les attentes et les craintes des jeunes et futurs médecins en interrogeant plus de 15 300 professionnels.
Or, seuls 12 % des nouveaux inscrits à l’Ordre des médecins en 2018 exercent en libéral (contre 62 % qui sont devenus salariés).
Ce décalage s’explique, entre autres, par un attrait des nouvelles générations pour le travail en réseau avec d’autres professionnels de santé. C’est pourquoi les jeunes médecins s’orientent naturellement vers des structures telles que les maisons de santé pluridisciplinaires.
Ce modèle se veut plutôt rassurant, surtout en termes d’installation, car il garantit à la fois un accompagnement des jeunes praticiens et le statut libéral de leur profession.
Floriane BOIVIN
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