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Elle se pratique différemment dans les amphithéâtres : la laïcité est-elle mise à l’épreuve à l’université ?
mars 23, 2021La France étant un pays laïc, les établissements scolaires se doivent d’en respecter ses grands principes. A la suite des récents évènements qui sont survenus dans l’Hexagone et qui ont fait la une de l’actualité, la laïcité est devenue bien malgré elle un véritable sujet de discussion dans les amphithéâtres des universités.
TRIBUNE: Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), la laïcité est un « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse. »
Dans l’enseignement primaire et secondaire, les écoles sont laïques. Mais, les élèves n’ont pas le droit de porter des objets de façon ostentatoire en rapport avec leur religion. Au sein de l’enseignement supérieur, la laïcité est quelque peu différente. Il est autorisé pour les étudiants de porter une croix, la kippa ou encore le voile, par exemple.
L’article L141-6 du Code de l’Education stipule que : « Le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique. Il tend à l’objectivité́ du savoir ; il respecte la diversité́ des opinions. Il doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique ».
Toutefois, les questions de faits religieux ont été relevées dès les années 2000 par la Conférence des présidents d’universités. Ces remarques ont fait l’objet d’une actualisation du guide « La laïcité dans l’enseignement supérieur » en 2015. Ce fascicule a pour objectif de répondre à toutes les interrogations en rapport avec la laïcité à la fois pour les étudiants, pour les enseignants ou encore les institutions.
La laïcité est-elle à revoir ?
L’assassinat de Samuel PATY a remis en jeu les cartes des règlements des institutions d’enseignement. Ce n’est pas seulement les collèges qui ont été touchés par ce drame mais tout le corps enseignant dont les universités.
Quelques mois plus tard, l’enquête demandée au CNRS par la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique VIDAL a aussi touché les rapports entre le monde estudiantin et les aspects religieux.
Pour rappel, elle a déclaré le 14 février 2021 : « L’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable ».
Ces deux évènements touchent de manière très profonde la question de la laïcité. A en croire l’assassinat de Samuel PATY ou encore les propos de la ministre Frédérique VIDAL, la laïcité n’est plus respectée dans le monde de l’enseignement.
Plusieurs enseignants ont depuis été accusés d’avoir tenu des « propos islamophobes ». Deux professeurs de Science Po Grenoble ont vu leurs noms affichés sur les murs de l’IEP.
C’est le jeudi 04 mars à l’université de Saint-Martin-d’Hères en Isère que les noms ont été divulgués. Le procureur de Grenoble Eric VAILLANT a indiqué deux jours plus tard qu’une enquête avait été ouverte.
Celle-ci avait pour objet les « injures publiques » et la « dégradation légère » après le signalement de Science Po Grenoble au sujet des affiches. Au final, cette enquête a été classée sans suite.
Depuis l’intervention de la ministre Frédérique VIDAL à propos de l’islamo-gauchisme dans les universités, le débat entre étudiants, enseignants et syndicats est devenu quelque peu tendu.
Par conséquent, la sénatrice (RDSE) de Gironde Nathalie DELATTRE appelle à la création d‘une « commission d’enquête ou une mission d’information sur le sujet » de la laïcité sur Public Sénat.
A l’initial, des visites d’université étaient prévues avant la COVID-19 ; aujourd’hui, selon elle, « il faut que l’on arrive à retrouver un dialogue apaisé… ». Un dossier à suivre dans la sphère estudiantine.
Jordane DESCHAMPS
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Les aides de l’Etat à l’apprentissage : vitales et nécessaires pour les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
mars 22, 2021La tribune lancée par les présidents de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté est explicite. Maintenir les aides en faveur de l’apprentissage représente une mesure vitale pour ces dirigeants. Eu égard aux 100 000 jeunes qui ont fait le choix de suivre ce type de formation dans les métiers de la filière. Soit une hausse de 4 % par rapport à 2019…
DIJON (Côte d’Or) : Malgré la crise sanitaire, l’apprentissage enregistre un net regain d’intérêt auprès de la jeunesse. Près de cent mille de ces apprenants ont choisi en effet de suivre cette voie pédagogique notamment dans la filière de l’artisanat en France. D’où le nécessaire maintien par le gouvernement des aides en faveur de ce mode d’orientation, selon les responsables de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région.
S’exprimant de manière conjointe par le biais d’une tribune, ces leaders de la vie économique ont renouvelé leurs souhaits de voir proroger lesdites aides déjà mises en place par la ministre du Travail Elisabeth BORNE. Cette dernière devrait en annoncer le prolongement d’ici peu.
Réfléchir aux suites à donner à ces aides une fois la crise finie…
Deux hypothèses sont toutefois avancées quant à la poursuite de ces mesures. La première concerne l’arrêt de ce dispositif fin mai. Avec un retour à la seule aide unique qui précédait la crise.
La seconde se rapporte à la prolongation de ces mesures jusqu’à la fin du mois de mai. Puis, entre mai et décembre, d’exclure les Bac + 5 du dispositif et de réduire de facto l’aide à 4 000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. C’est cette dernière option qui interpelle les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale.
Ils ont pu juger des effets positifs de cette aide sur le recrutement de jeunes majeurs.
« Cela doit d’ailleurs nous amener à réfléchir aux suites à donner à ce dispositif une fois que la crise sera derrière nous, écrivent-ils dans un message commun.
Les présidents de ces chambres consulaires rappellent que « l’apprentissage représente la clé de voûte de la réussite et de l’insertion professionnelle de ces jeunes générations ».
Il est vrai que des faits concrets viennent étayer leurs propos. Chaque année, 85 % des apprentis trouvent chaussure à leur pied en s’insérant dans la vie active avec dans leur besace un emploi qui est obtenu dans les sept mois au sortir de leur formation. Peu de filières pédagogiques peuvent s’enorgueillir de tels résultats !
En savoir plus :
Les signataires de cette tribune publiée en fin de semaine sont :
Régis PENNECOT, président de la délégation Côte d’Or,
Michel CHAMOUTON, président de la délégation du Jura,
Frédéric CAVAGNAC, président de la délégation de Haute-Saône,
Jean-François LEMAITRE, président de la délégation de l’Yonne,
Manuela MORADINHO, présidente de la délégation du Doubs,
Sébastien THOMAS, président de la délégation de la Nièvre,
Jean-Philippe BOYER, président de la délégation de Saône-et-Loire,
Christian ORLANDI, président de la délégation du territoire de Belfort.
Emmanuel POYEN, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté (photo).
Thierry BRET
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Le chiffre 13 s’appréciera-t-il désormais comme un véritable porte-bonheur pour le CIFA de l’Yonne ? En tout cas, ce nombre va revêtir de la plus haute importance les 07 et 08 avril prochains pour le centre de formation auxerrois. Ces jours-là vont être consacrés à la réception des phases finales nationales de la 46ème compétition des ex-Olympiades des Métiers, catégorie « cuisine ». La fine fleur des toques de l’Hexagone en devenir y disputeront les qualifications en vue d’intégrer l’équipe de France. Sacré challenge en perspective !
AUXERRE: Objectif « Shanghai 2023 » pour les professionnels de l’artisanat ! Celles et ceux de ces jeunes loups aux dents aiguisées qui se lancent le super défi d’être retenus parmi l’équipe tricolore afin de disputer les WORLD SKILLS !
Mais, avant d’intégrer le saint des saints très sélectif de ce savoir-faire à la française et prétendre décrocher le précieux Graal lors de cette équivalence des Jeux Olympiques des métiers en Asie, les 632 compétiteurs français, issus des 56 métiers de la filière, devront tout d’abord en découdre durant des finales nationales sur une cinquantaine de sites répartis dans l’Hexagone devant les accueillir début avril.
Et par pur bonheur, le CIFA de l’Yonne, toujours un brin précurseur pour se distinguer honorablement, sera l’un de ces endroits stratégiques, bénis par les dieux de la bonne chère devant profiter de l’aubaine.
Au même titre que ceux de Mâcon et de Besançon qui recevront respectivement les épreuves de mécanique pour la préfecture de Saône-et-Loire et celles incombant à l’industrie dans le Doubs.
Dans l’absolu, ce sont donc treize compétiteurs et autant de membres du jury qui occuperont plusieurs jours durant les infrastructures techniques et le laboratoire du centre de formation auxerrois pour relever ce singulier challenge.
Promouvoir les jeunes et les métiers de la cuisine vers le plus grand nombre…
Deux experts de référence prodigueront également leurs conseils à ces jeunes pousses de la gastronomie qui pourront compter sur le dévouement de leurs commis (de jeunes apprentis du CIFA local) pour espérer décrocher la timbale qualificative. L’un d’entre eux n’est autre que Stéphane COLLET, meilleur ouvrier de France 2018 et professeur de cuisine au lycée Saint-Martin à Amiens.
Signalons également qu’un jeune cuisinier ayant participé à la fameuse émission de M6, « Top Chef », sera l’un des treize finalistes à se présenter sur la grille de départ les 07 et 08 avril à Auxerre.
Quant aux couleurs de la Bourgogne Franche-Comté, elles seront défendues par Simon LEFEBVRE dont nous reparlerons d’ici quelques jours.
Pour le CIFA de l’Yonne, la réception de ces épreuves nationales de cuisine représente un excellent tremplin pour valoriser la filière et asseoir sa promotion auprès des jeunes et de leurs familles.
Outre l’accueil de la manifestation (celle-ci ne sera malheureusement pas ouverte au grand public), l’établissement assurera la logistique organisationnelle de ces journées tant au niveau de l’hébergement, du transport, de la restauration ou encore de la gestion des ingrédients devant servir à la création des recettes.
Les finalistes prépareront au cours de deux modules de quatre heures des recettes élaborées ayant comme point de départ une visite du patrimoine gastronomique lyonnais : le saucisson brioché et un sandre ou encore la jambonnette de volaille et un dessert chocolaté. Autant dire que les épicuriens apprécieront et le jury aussi !
Thierry BRET
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Guillaume LARRIVE en maître de conférences à Saint-Joseph : le député explique le rôle d’un parlementaire…
mars 09, 2021La meilleure manière de comprendre le fonctionnement des hautes institutions de la Vème République pour un étudiant en quête de savoir est de poser les questions pertinentes à celles et ceux qui en sont les acteurs. Et à ce jeu-là, le député de la première circonscription de l’Yonne Guillaume LARRIVE n’a pas son pareil pour susciter l’intérêt de son auditoire. Il était l’invité du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle où il a pu distiller ses commentaires avisés…
AUXERRE : Stylo feutre à la main, devant le tableau blanc encore immaculé de toutes inscriptions, le parlementaire de l’Yonne s’est livré à un exercice pédagogique qu’il affectionne tout particulièrement à ses rares moments perdus : transmettre ses connaissances et faire part de ses expériences aux jeunes générations.
En l’occurrence, les élèves d’une classe de terminale du groupe scolaire d’enseignement privé Saint-Joseph-la-Salle. Ces derniers suivent en effet l’une des nouvelles options déclinables depuis une saison dans l’établissement auxerrois : la prépa Sciences Politiques.
Autant dire du pain béni pour le député Les Républicains qui se retrouvait presque dans son jardin pour expliciter les us et coutumes de l’Assemblée nationale, son mode opératoire et surtout le rôle des parlementaires. Une réminiscence lointaine de ses cours qu’il donnait à Sciences Po en sa qualité de maître de conférences…
Invité par Marc BESANCENEZ, responsable de l’école, à échanger avec ce jeune public très studieux qui devait noircir une multitude de feuilles durant cette intervention, Guillaume LARRIVE fit un sacré retour en arrière personnel. Il se replongea, souvenirs à l’appui, en 1993. Date où lui-même fit son entrée à Sciences Po Paris.
Un parcours pédagogique flamboyant…
Un retour vers le passé, ponctué d’anecdotes cocasses (la rencontre de l’élu de l’Yonne et du cinéaste Jean-Paul RAPPENEAU), mais aussi sa détermination de servir un jour ou l’autre son pays à force d’abnégation et de travail !
Avant de clore cette session éducative et citoyenne, Guillaume LARRIVE prodigua ses conseils à ces futurs bacheliers, passionnés par la chose publique : « Visez haut et n’occultez aucune porte, travaillez avec le cœur et de l’ardeur afin de tracer votre chemin ! ».
Un exemple à suivre donc pour cette jeunesse. Outre l’Institut d’études politiques de Paris dont il sortit en 1996 diplôme en poche, Guillaume LARRIVE a aussi étoffé son brillant cursus du diplôme de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) deux ans plus tard avant de clore ce chapitre de l’enseignement au sein de l’Ecole nationale d’administration (ENA) où il reçut le précieux Graal avec ses camarades dans la promotion Copernic en 2002.
Le parcours idéal pour avoir, non pas la tête dans les étoiles, mais la tête bien remplie de savoir, en somme…
Thierry BRET
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Réalité ou fantasme : la pensée islamo-gauchiste gangrène-t-elle les universités de l’Hexagone ?
mars 08, 2021L’expression islamo-gauchisme occupe la une de tous les médias depuis plusieurs semaines. Le terme est revenu sur la toile publique et médiatique à la suite des propos tenus par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique VIDAL. Pourtant, cette affirmation peut-elle être considérée comme réellement fondée ou sujet à polémiques : qu’en est-il vraiment ? Elément de réponses…
TRIBUNE : Commençons par une définition. « Islamo-gauchisme » : cela représente un mouvement qui est repris par l’extrême gauche et qui atteint à la liberté académique afin d’aller à l’encontre de la République française. Toutefois, le terme n’est pas nouveau. Il existe depuis 2003.
Or, il est revenu à la surface de l’actualité lorsque Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education nationale, l’avait lui aussi utilisé le 22 octobre sur Europe 1. Il déclarait alors : « Ce qu’on appelle l’islamo-gauchisme fait aujourd’hui des ravages en France… ».
C’est au tour, désormais, de sa collègue Frédérique VIDAL d’employer cette expression. Elle l’a fait notamment le 14 février où elle devait annoncer que « l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable… ».
Suite à ses propos, elle a demandé au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) d’ouvrir une enquête « sur l’ensemble des courants de recherche sur ces sujets dans l’université ».
La représentante de l’Etat a ensuite donné le ton en restant campée sur ses positions concernant l’enquête du CNRS le 16 février à l’Assemblée nationale. Depuis ces déclarations, le débat polémiste ne cesse d’être omniprésent dans la sphère publique.
« On ne peut plus tout dire dans certaines universités… »
Le CNRS a publié un communiqué de presse le 17 février afin de se positionner sur les intentions de Frédérique VIDAL : « « L’islamo-gauchisme », slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique… ».
Des explications auxquelles il a été ajouté : « Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique ».
Malgré ces propos, la vénérable institution confirme qu’elle participera à l’enquête souhaitée par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
De son côté, la sénatrice du Val-d’Oise, Jacqueline EUSTACHE-BRINIO confiait face aux caméras de la chaîne Public Sénat : « Que la ministre des universités devait prendre la problématique à bras le corps et demander à ce qu’on regarde de plus près ce qu’il se passait vraiment dans les universités ».
De surcroît, selon elle, dans certaines universités « on ne peut plus tout dire » !
Elle semble faire partie, néanmoins, de la minorité qui possède cette opinion.
Pierre OUZOULIAS, sénateur des Hauts-de-Seine, pense, quant à lui, tout le contraire.
« Je crois que la ministre est incapable de répondre au malaise étudiant donc elle ouvre un contre-feu avec les allumettes du Rassemblement national : c’est catastrophique… ».
La sphère publique reste tout de même très opposée aux souhaits et affirmations de celle-ci.
Si nous écoutons le politologue Olivier ROY, il affirme sur France Inter que le terme d’islamo-gauchisme est une « confusion entre islam et musulman ».
Les islamo-gauchistes ne sont pas fascinés par l’islam. La plupart d’entre eux sont des gauchistes, c’est-à-dire des marxistes qui pensent que la religion est une illusion. Explications auxquelles il rajoute : « C’est un terme purement politique ».
Nacira GUENIF, sociologue et anthropologue, déclare de son côté sur France 24 : « On veut désigner des coupables ! Il y a des personnes dont on veut décrédibiliser la position et leurs travaux en les désignant à la vindicte publique comme étant des islamo-gauchistes… ».
Elle y ajoute qu’elle a elle aussi participé à une pétition afin que la ministre démissionne.
Concernant ladite pétition, ils sont à ce jour 17 300 personnes environ à avoir apposé leur paraphe au bas du document demandant le départ de Frédérique VIDAL.
Certains syndicats tels que la CGT, la FSU et Sud de la recherche et de l’enseignement supérieur, exigent eux aussi son départ.
Un mot-valise, reflet d’une démocratie de plus en plus oppressive ?
En se tournant vers les universités, le point de vue reste le même. Paul CASSIA, professeur de droit public, explique sur Public Sénat : « Là on dresse des universitaires contre d’autres universitaires : c’est très inquiétant. C’est le reflet d’une démocratie qui devient de plus en plus oppressive »
L’université Lyon 2, réputée pour sa pensée plutôt de gauche, ne semble pas être de l’avis de la ministre Frédérique VIDAL.
La professeure en Sciences de l’éducation Françoise LANTHEAUME ne comprend pas ce terme. « C’est un mot-valise utilisé par des politiques… ».
« L’islamo-gauchisme, c’est quelque chose qui n’existe pas trop à mes yeux. J’ai l’impression que c’est juste pour taper sur quelque chose, parce que c’est plus facile de taper sur la faculté et sur les étudiants. Ainsi, c’est bien pour avoir des électeurs. La vérité est que cela n’existe pas…déclare Aurélien LORI, élève en troisième année de licence à l’université Lyon 2.
A écouter plusieurs spécialistes de différents domaines d’étude, cette accusation de la part de la ministre auprès des universités semble infondée. Le débat n’en est que plus ouvert…
Jordane DESCHAMPS
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