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Saint-Joseph est à la manœuvre : des entrepreneurs et des scolaires pour accueillir Abder EL BADAOUI à Dubaï ?
mars 04, 2021Au terme d’un long périple de près de 6 800 kilomètres parcourus à vélo à travers une dizaine de pays européens et du Moyen-Orient, Abderrazack EL BADAOUI aura peut-être une excellente surprise à son arrivée à Dubaï en juin prochain. Celle d’être accueilli par une douzaine de partenaires de la sphère économique icaunaise, parrains d’autant de scolaires du groupe Saint-Joseph-la-Salle !
AUXERRE : Il a toujours eu les neurones en ébullition le directeur du groupe scolaire qui prône les vertus séculaires de l’enseignement lassalien sur l’Auxerrois ! La dernière idée en date qui a germé de l’esprit vif de Marc BESANCENEZ concerne le soutien à un évènement sportif international où est impliquée l’une des figures de proue de l’endurance et de l’extrême sur notre territoire : le marathonien Abder EL BADAOUI.
Un valeureux guerrier de l’impossible que l’on ne présente plus au fil de ses multiples exploits.
On le sait ce spécialiste des défis avec un grand « D » en relèvera un de taille patron le 15 mai prochain, date de son départ pour Dubaï si les conditions sanitaires le permettent.
Une destination de rêve, certes sur le papier, mais qui ne sera en aucun cas paradisiaque pour l’athlète d’Auxerre ayant choisi de rallier la capitale de l’Yonne à la cité du Moyen-Orient à vélo !
Or, il n’est pas impossible qu’au terme de ces pérégrinations physiques de haut niveau le coureur icaunais puisse avoir la joie d’être accueilli, au pied de la fameuse tour Burj Khalifa et ses 828 mètres, par un collectif composé d’une douzaine d’entrepreneurs le soutenant dans cette initiative.
Douze entrepreneurs pour parrainer autant d’élèves…
C’est le projet sur lequel travaille à l’heure actuelle Marc BESANCENEZ, à la tête également en sa qualité de président de la section départementale du CJD, le Centre des Jeunes Dirigeants.
Mais, au-delà d’un simple mécénat, le soutien dans la démarche prend même des accents pédagogiques. Puisque les douze entrepreneurs « parrains » de l’opération emmèneront avec eux dans leurs bagages le même nombre d’élèves de l’établissement privé icaunais.
Des enfants issus de classes de troisième et de seconde, voire de la section BTS Commerce international, qui seront sélectionnés sur la base du volontarisme dans l’effort et le mérite.
Les entreprises désireuses de participer à cette aventure à double arborescence peuvent d’ores et déjà se rapprocher de l’établissement scolaire pour prendre attache…
Thierry BRET
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Mise en valeur du patrimoine : la collégiale Saint-Lazare profite des aides de l’Etat pour se refaire une beauté
mars 02, 2021Le patrimoine architectural et sa réhabilitation intègrent le dispositif du plan de relance culturel qui aura permis de doter les travaux de la collégiale Saint-Lazare d’une importante dotation. Soit une somme rondelette de près de 800 000 euros. Le préfet de l’Yonne s’est rendu sur place pour en apprécier le résultat…
AVALLON : L’enveloppe de la DSIL (Dotation de Soutien à l’Investissement Local) était rondelette et fort généreuse. Soit près de 800 000 euros ! Plus précisément avec exactitude : 796 316 euros.
Un fac-similé de ce joli chèque a été remis aux responsables de la collégiale Saint-Lazare lors de la visite en fin de semaine dernière du représentant de l’Etat. Cette enveloppe a été remise dans le cadre du Plan de relance patrimonial, somme équivalente au montant des travaux de restauration de la chapelle et de la sacristie.
Sur place, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST a pu découvrir avec beaucoup d’intérêt la richesse séculaire de ce site et se faire expliquer par ses hôtes la nature de ces travaux importants de réhabilitation.
La restauration de la collégiale Saint-Lazare intègre le dispositif des grandes priorités d’investissement des communes. Concernant en premier chef la mise en valeur du patrimoine culturel et architectural des territoires.
Ce dispositif représente pour l’Yonne 3,8 millions d’euros de subventions qui ont permis de financer un total de trente-quatre projets.
Thierry BRET
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Un passeport pour devenir de vrais citoyens : le sens de l’engagement s’apprend chez les Cadets de la Gendarmerie
mars 02, 2021Francis CHOUVILLE compte sur vous ! Sur votre générosité, votre sens du civisme et de la citoyenneté. Votre altruisme aussi, auprès de ces jeunes gens qui désirent embrasser une future carrière en s’immergeant au cœur de la structure. L’appellation fleure bon la Gascogne. Mais, les fameux Cadets de la Gendarmerie nationale n’opèrent pas sur ce sympathique territoire où l’on se sustente de magrets de canard et de cassoulets aux saveurs onctueuses ! Ils sont bel et bien basés dans l’Yonne…
AUXERRE: Intégrer les Cadets de la Gendarmerie nationale, c’est avant tout découvrir les différents métiers de ce corps d’armée en s’appropriant les valeurs primordiales du respect et du devoir de mémoire.
C’est aussi, se donner l’opportunité de pouvoir rejoindre un jour entre 16 et 18 ans cette structure par le prisme du Service national universel (SNU). Un véritable tremplin qui se veut être l’antichambre de l’emploi. C’est aussi se rapprocher en y déposant déjà un pied de cette grande maison que représente la Gendarmerie nationale.
En côtoyant de très près les officiers de la réserve citoyenne du corps militaire, ces jeunes gens bénéficient d’un enseignement éclectique où le sens civique possède ses lettres de noblesse.
Côté formation, les cadets sont aux premières loges pour s’imprégner des subtilités inhérentes à la profession. Officiers et sous-officiers d’active mais également ceux de la réserve opérationnelle dispensent leurs cours théoriques et pratiques à cette jeunesse en besoin de repères.
A raison d’une formation, entièrement gratuite, qui s’étale sur une douzaine de jours pendant les périodes de vacances scolaires, les néophytes sont plongés parmi les différents services de la Gendarmerie tout en recevant des cours de civisme ou en participant à des actions sur le devoir mémoriel.
Le sport est un autre versant de ce cursus complet qui comprend aussi des exercices de cohésion de groupe ainsi que des travaux d’expression et de rédaction.
Bref, autant de matières intéressantes à assimiler qui suppose un effort d’analyse et de synthèse des connaissances reçues.
Trouver les fonds nécessaires auprès du tissu économique…
Le rôle de l’association que préside Francis CHOUVILLE est capital. C’est elle qui assure la logistique et l’intendance de ce petit monde qui évolue dans un cadre bien normé avec ses uniformes, ses transports, ses hébergements et sa nourriture pendant les missions.
« Si notre association bénéficie de l’indéfectible soutien de la Gendarmerie nationale, souligne son responsable, elle ne dispose pas de mannes financières intarissables… ».
Heureusement, plusieurs collectivités de l’Yonne, à commencer par la première d’entre elles, soit le Département, offrent leurs oboles pour subvenir aux besoins des futures recrues. Mais, cela ne suffit pas malheureusement.
L’Association des Cadets de la Gendarmerie nationale a donc opté pour une autre solution en cette période de vache maigre conjoncturelle : se tourner vers les entreprises du tissu économique régional pour solliciter leur aide.
Sur ce point, Francis CHOUVILLE dispose d’un joker de luxe dans la concrétisation de cette stratégie qui commence à faire des émules dans le sérail entrepreneurial : le directeur de GROUPAMA Yonne Jacques BLANCHOT. Par ailleurs, lieutenant-colonel de la réserve citoyenne de la Gendarmerie, et pourvu d’un réseau appréciable de connaissances…
Thierry BRET
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Les tests de la salive se déclinent auprès des scolaires : un dispositif judicieux pour l’Education nationale
mars 01, 2021Le directeur départemental des services de l’Education nationale Vincent AUBERT attend beaucoup de la mise en place opérationnelle de ces fameux tests indolores sur notre territoire. A l’instar de la préfecture de l’Yonne et de l’Agence régionale de Santé qui en dévoilaient les arcanes pratico-pratiques lors d’une conférence de presse…
AUXERRE : Sont-ils plus faciles à appréhender ces fameux tests salivaires au plan psychologique ? Assurément, oui ! De l’avis de toutes celles et ceux qui éprouvent encore des difficultés à devoir subir la présence de ces écouvillons à la longueur interminable dans le fond de leur appendice nasal !
Un désagrément que ne connaîtront donc pas les jeunes scolaires des classes maternelles et élémentaires de l’Hexagone.
Histoire de pure logique, en somme pour ces chères têtes blondes qui n’étaient pas sur le papier les destinataires prioritaires des tests antigéniques habituels, ressemblant davantage à un supplice exotique plutôt qu’à une solution bienveillante à la santé.
Dans l’Yonne, deux établissements sont concernés dans un premier temps par le lancement de ces tests à Auxerre et à Avallon. Ces vérifications permettront d’augmenter la capacité de contrôle de cette frange de la population moins pénalisée par les effets néfastes de la COVID-19.
A l’annonce du démarrage imminent de cette nouvelle campagne de dépistage dans le milieu scolaire, le directeur départemental des services de l’Education nationale Vincent AUBERT s’est dit très satisfait de la mise en route de ce dispositif.
Les quatre cents premiers volontaires ont d’ores et déjà identifié pour tester cette méthodologie plus accessible au plan physiologique et d’une facilité désarmante qui requiert toutefois l’impérieuse autorisation des parents.
Quant aux résultats de ces prélèvements de salive, traités par un laboratoire, ils seront révélés sous un delta temporel extrêmement rapide en vingt-quatre heures.
Second satisfecit pour Vincent AUBERT : il n’y a pas pour l’heure de dégradation à observer au niveau sanitaire dans les établissements scolaires de notre département. Une bonne nouvelle qui vient donc s’additionner à la précédente.
Thierry BRET
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« Je ne sais même pas si je pourrais payer le loyer… » : SOS d’étudiants en détresse qui flirtent avec la précarité
février 27, 2021La crise de la COVID-19 a débuté en France il y a presque un an. Des vies ont été profondément bouleversées. Les restaurants et les bars, notamment, ont été fermés pour préserver la santé d’autrui. Ces fermetures n’ont pas été sans conséquence. Et ce, pour les étudiants. Perte de jobs, perte de logement, décrochage scolaire : comment parviennent-ils encore à subvenir à leurs besoins ?
TRIBUNE: D’après l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques), 21,8 % des jeunes français âgés de 18 à 25 ans se sont inscrits au chômage au troisième trimestre 2020.
Au total, sur un an, le taux de chômage a progressé davantage pour les jeunes (+ 2,6 points) que pour les autres classes d’âge. Ces chiffres se lient avec la crise sanitaire actuelle. Le chômage chez les jeunes a donc un impact important et ce d’autant plus lorsqu’ils sont étudiants.
Ces derniers doivent alors jongler entre les cours des universités et leurs besoins physiologiques si nous suivons la pyramide du psychologue Abraham MASLOW. Avec la perte d’un job étudiant, les cinq besoins de cette pyramide sont remis en cause. Leur environnement devient rapidement anxiogène.
Depuis le #étudiantsfantomes, beaucoup se sont mobilisés. Un groupe de travailleurs du numérique a décidé de créer un site Internet : Etudiantsfantomes.fr ainsi qu’une page sur les réseaux sociaux tel que Twitter et Instagram afin que les étudiants puissent témoigner anonymement ou non pour partager leurs sentiments.
Ils se confient par ailleurs : « Globalement, ce qui revient majoritairement, ce sont des incertitudes et de l'anxiété face à celles-ci. On est tous dans cette situation-là plus ou moins, mais pour les étudiants c'est encore plus lourd à supporter parce qu'il y a une pression concernant la réussite scolaire. Et ça s'ajoute à la précarité financière de certains et à l'absence de contacts humains qui sont vraiment primordiaux pour les jeunes de 20 ans aujourd'hui. »
« Sans job étudiant, je ne sais même pas si je pourrais payer le loyer du mois de mars sincèrement. » https://www.etudiantsfantomes.fr/temoignages/ted/
Autre témoignage recueilli un peu plus loin :
« Je galère à payer mon loyer et toutes les factures qui vont avec. Je maigris car je ne mange quasiment rien et ça a grandement affecté les études l’année dernière. Je devais trouver un travail pour réussir à payer mon loyer : je donnais des cours particuliers. Cela m’a permis d’arriver limite à la somme requise par mois avec les APL mais maintenant je n’ai plus rien ». https://www.etudiantsfantomes.fr/temoignages/anonyme-25/
Une mobilisation nécessaire des milieux associatifs et syndicaux…
Les associations et les syndicats se mobilisent pour aider ces jeunes en détresse. Des distributions alimentaires sont organisées pour leur redonner un peu d’espoir.
Par ailleurs, quatorze syndicats appellent à une journée de mobilisation le 16 mars. Dans un communiqué, ils font le point sur la situation avant de revendiquer onze idées qui selon eux doivent être mises en place.
Ils déclarent : « De plus en plus d’étudiant·e·s sont obligé·e·s de se tourner vers des organismes de distribution alimentaire toujours plus surchargés ou renvoyé·e·s à une solidarité familiale ». Ils y ajoutent : « Les jeunes sont les premier·ère·s à subir les effets de la crise économique sur l’emploi. »
D’autres associations agissent pour aider les étudiants. Ô Cœur de la Rue distribue de la nourriture aux sans-abris.
Voyant que les étudiants vivaient une situation de plus en plus précaire, ils ont décidé d’avoir une seconde cible.
Anissa MEDDEB, une des deux fondatrices de l’association, se livre : « 70 % de nos bénévoles sont justement des étudiants car nous avons actuellement un partenariat avec l’EM de Strasbourg. En échangeant avec eux, ils nous ont confié qu’ils ne pouvaient pas manger à leur faim. Certains d’entre eux venaient marauder le soir en ayant avalé qu’un seul repas de la journée par difficulté financière. »
Aujourd’hui, la situation est très précaire pour certains d’entre eux. Ils essayent de survivre tant bien que mal en allant à des distributions alimentaires. Ou, en tentant de retrouver du travail. Pas si simple, en vérité…
Jordane DESCHAMPS
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