Entre témoignages et sagesse philosophique, « 60 000 Rebonds » officialise dans la lumière son action dans l’Yonne
octobre 23, 2025Et si l’échec se muait enfin en une expérience positive et profitable pour le dirigeant d’entreprise ? Voilà qui changerait profondément la donne dans les milieux économiques de plus en plus pressurisés par les soubresauts d’une conjoncture délétère. Les affres de l’échec revisitées par le prisme de l’optimisme et de la reconstruction personnelle dynamique, c’est le credo de l’association « 60 000 Rebonds » dont la nouvelle entité départementale a vu le jour ces jours-ci dans l’Yonne, au service de celles et de ceux de ces entrepreneurs ayant vécu une liquidation judiciaire et désireux coûte que coûte de refaire surface en pleine lumière…
AUXERRE : S’imprégner de la culture de l’échec afin de mieux réussir sa vie ? Et pourquoi ne pas changer de paradigme en France, à l’instar de ce qui se pratique déjà dans les pays d’outre-Atlantique ? Pour que l’échec entrepreneurial ne soit pas une simple fatalité, il existe précisément une structure associative qui vient de poser les premiers jalons de sa présence en terre de l’Yonne, il y a quelques jours lors d’une soirée d’information, accueillie dans les flamboyants locaux de la pépinière d’entreprises de la CCI auxerroise, « Octopus ».
Nom de baptême de l’entité : « 60 000 Rebonds » ! Son leitmotiv est justement de changer le regard des autres sur un échec entrepreneurial qui malheureusement dans notre société de l’individualisme et des soubresauts internationaux à répétition devient monnaie courante. Un nom d’association qui n’a pas été choisi par le simple fait du hasard, en vérité. D’autant qu’à l’époque de la création de l’organisme, 60 000 entreprises déposaient le bilan et glissaient bien malgré elles la clé sous le paillasson dans l’Hexagone, offrant de biens pâles perspectives à des chefs d’entreprise laissés de côté et n’ayant droit à pas grand-chose en termes de soutiens sociaux.
Coach et parrain : le fructueux binôme de l’âme
Composant avec des spécialistes du coaching, des experts de la relation à l’autre et à la psychologie, des professionnels de l’appareil juridique, « 60 000 Rebonds » a pour vocation première l’accompagnement de ces dirigeants ayant franchi sans le vouloir l’autre côté du miroir et en proie aux récurrentes problématiques de la santé mentale (voire à la santé physique) dont les observateurs de la société hexagonale et des milieux économiques commentent avec la régularité d’un métronome les effets pernicieux applicables à notre société. Afin de ne pas les laisser isolés à leur triste sort.
Il existe de bonnes pratiques, basées sur l’écoute, le partage, les expériences, les réseaux, pour pouvoir intervenir de façon judicieuse auprès de ces anciens entrepreneurs placés désormais sur le bord du chemin. Des pratiques telles que les conçoit l’association nouvellement arrivée dans l’Yonne.
Au cours de cette soirée inaugurale de l’antenne icaunaise de « 60 000 Rebonds 89 », une table ronde fut proposée. Elle permit de recueillir les précieux témoignages d’entrepreneurs dans le besoin de rebondir ou ayant déjà rebondi. Lorsque Florence BARDON prend la parole, on la sent joviale, lumineuse, presque heureuse d’avoir pu enfin trouver une solution à sa problématique de reconversion professionnelle. A ses côtés, la coache Vanina COSTES est dans la bienveillance et écoute attentivement les propos de ce témoignage.
« Nous ne sommes pas dans le conseil mais dans l’écoute pour accompagner la personne à se reconstruire professionnellement, déclare-t-elle, la présence d’un binôme, constitué d’un coach et d’un parrain, est indispensable à la progression du dispositif… ».
Ce que confirmera un peu plus tard son alter ego, mais parrain de surcroît, Stéphane COLAIACOVO, lui-même professionnel de la formation dans le secteur de l’immobilier du côté de Beaune et de Chalon-sur-Saône.
Des témoignages émotionnels forts
D’une durée de deux ans, l’accompagnement offre des moments existentiels enrichissants pour toutes les parties, coach, parrain et candidat. Le cas de Guillaume fut plus complexe à expliquer au sens émotionnel. L’entrepreneur auxerrois est toujours en phase de rebond : il n’a pas encore eu le temps de retrouver une nouvelle porte de sortie. Sans désespérer pour autant, il avance avec ses doutes et atermoiements.
Vice-président national de ce mouvement altruiste et président régional en Bourgogne Franche-Comté, Frédéric LIOTARD – il est investi dans de multiples structures en Côte d’Or – avait pris la parole en préambule de l’animation afin de planter le décor, en expliquant la genèse de la structure et ses finalités, face à un public malheureusement pas assez nombreux mais vivement intéressé.
Succédant ainsi au président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Thierry CADEVILLE, très heureux de participer à cette initiative de lancement de ce réseau qui trouvera auprès de la CCI une écoute qui lui est favorable.
On notera les interventions durant le plateau conférence du président du Tribunal des Activités économiques d’Auxerre, Pascal BAILLY et celle du directeur de la vénérable institution que représente la Banque de France de l’Yonne, Xavier DUALE. Des interventions volontairement axées sur le contexte économique et une situation guère avantageuse pour les porteurs de projets.
Disposant de deux cabinets, l’un à Auxerre, l’autre à Dijon, Véronique THIEBAUT, mandataire judiciaire, rappela les missions régaliennes d’un tribunal de commerce et des diverses possibilités juridiques existantes pour accompagner les entreprises engluées dans la toile d’araignée des difficultés.
Quand la sagesse philosophique entre dans la danse !
Confiance en soi, stigmatisation sociale, difficulté à pousser les portes pour se sentir moins isolé, problèmes financiers, ce sont autant d’éléments qui justifient amplement que les entrepreneurs mangeant leur pain noir prennent attache avec l’un des représentants bénévoles de ce réseau à la nécessaire légitimité.
En outre, cerise sur le gâteau, les participants de cette manifestation placée sous le signe du partage et de l’inspiration, eurent droit en seconde partie de soirée à une brillante causerie de l’économiste et dirigeant d’entreprise, Benoît DAVID, une intervention offrant la vertigineuse opportunité de pouvoir remonter le temps jusqu’à l’époque de l’Antiquité, période bénie des grands philosophes, épris de sagesse et de pensées n’ayant pas pris une ride. C’est justement l’application de ces pensées philosophiques signées de Platon, Sénèque, Socrate, Epicure ou de Cicéron à notre époque moderne qui intéressa le brillant conférencier lors de cette longue démonstration. Volubile, il tint en haleine de manière très dynamique et non dénuée d’humour un auditoire auxerrois conquis durant une heure et quart ! Comme quoi, les principes de la philosophie antique sont autant de terreaux fructueux pour nous aider à être plus heureux et à vivre mieux aujourd’hui. Une manière intellectuelle de mieux rebondir, non ?!
Thierry BRET
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Onze jardineries « GAMM Vert » de plus dans l’escarcelle : « NATIVERT », filiale de « 110 Bourgogne », renforce son maillage commercial
octobre 22, 2025La filiale jardinerie du groupe « 110 Bourgogne » a le vent poupe ! Et cela n’a rien à voir avec la dégradation des conditions météorologiques que l’on nous promet ces jours-ci avec l’arrivée imminente de la tempête « Benjamin » ! Bien au contraire, le zéphyr qui souffle au sein de « NATIVERT » est plutôt positif et très réconfortant. En intégrant onze magasins supplémentaires au sein de son réseau « GAMM Vert », le groupe « 110 Bourgogne » renforce ainsi son ancrage territorial sur ses départements de prédilection que sont la Côte d’Or, le Cher, le Loiret, la Nièvre, la Seine-et-Marne et l’Yonne…
AUXERRE : Voilà une excellente nouvelle qui vient de tomber auprès des rédactions régionales ! Elle est relative à l’intégration de onze vitrines commerciales supplémentaires au sein de la filiale jardinerie du groupe « 110 Bourgogne », « NATIVERT », via son enseigne bien connue de la population férue de jardinage, « GAMM Vert ».
« L’acquisition de ces onze nouveaux magasins se traduit comme une très belle reconnaissance du professionnalisme et du savoir-faire des équipes de notre groupe, précise par ailleurs le communiqué de presse, adressé par le service communication de la coopérative pour expliquer les tenants et aboutissants de ce renforcement de capacité offert au pôle jardinerie grand public du groupe.
Déjà en 2023, la filiale du groupe « 110 Bourgogne » voyait son nombre de magasins progresser, après l’acquisition de cinq structures. La poursuite de cette stratégie de développement s’est donc renforcée au fil de l’exercice 2025 ; désormais, avec cette optimisation de croissance, « NATIVERT » dispose d’une force de frappe commerciale très appréciable et opérationnelle dans la contrée, portant à 34 le nombre de jardineries sous enseigne « GAMM Vert », réparties sur un nombre de six départements : la Côte d’Or (2), l’Yonne (11), la Seine-et-Marne (5), la Nièvre (8), le Cher (5) et le Loiret (3).
Contribuer au dynamisme économique local en zone rurale
Le positionnement stratégique de la structure est simple : mettre en exergue des valeurs commerciales qui lui sont propres autour de la proximité géographique et humaine – privilégier des surfaces de vente à taille humaine en milieu rural -, prodiguer conseils et services à la clientèle, véhiculer l’image de l’authenticité en optimisant la qualité des produits qui y sont commercialisés, rendre la clientèle responsable face aux grands enjeux de la préservation de la nature et de l’environnement.
En outre, sur le volet purement sociétal, « NATIVERT » fait le choix d’élargir son réseau de jardineries afin de contribuer au dynamisme économique régional, tout en répondant aux attentes croissantes en matière de consommation responsable et de services de proximité.
Quant à la valorisation des productions locales issues du savoir-faire de nos agriculteurs, elle est entière. Les clients fréquentant l’enseigne bénéficient aussi d’un accompagnement dans tous leurs projets de jardinage, d’autoproduction et d’aménagement extérieur.
Plus de 1 600 adhérents au sein de la coopérative
Rappelons qu’à l’intérieur de ces magasins, le consommateur s’immergera parmi quatre univers de produits complémentaires : le jardin et le potager, l’animalerie, le terroir et les vêtements dédiés à cette activité externe, parmi les préférées des Français, que représente aujourd’hui le jardinage.
A date, la coopérative « 110 Bourgogne » compte environ 1 600 adhérents répartis sur les départements de l’Yonne, la Côte d’Or, la Seine-et-Marne et la Nièvre. Elle possède plusieurs filiales : « 110 Vigne » sur les vignobles du Chablisien et de l’Auxerrois, SOREAL, spécialiste de la nutrition animale et « NATIVERT » qui est positionnée dans le domaine des jardineries grand public.
On retrouve les nouveaux magasins intégrés au réseau « GAMM Vert » à Corbigny (Nièvre), Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre), Moulins-Engilbert (Nièvre), Decize (Nièvre), Orval (Cher), Saint-Satur (Cher), La Guerche (Cher), Aubigny- sur-Nère (Cher), Ladon (Loiret), Bonny-sur-Loire (Loiret) et Tavers (Loiret).
Thierry BRET
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Près de 900 jeunes et adultes découvrent les « Coulisses du Bâtiment » portées par la FFB 89 à Appoigny
octobre 20, 2025Le chantier s’étend sur une très belle surface en légère périphérie de la commune, non loin d’une zone pavillonnaire. Une trentaine de logements y sont érigés depuis plusieurs mois : on peut suivre les différentes étapes de leur construction en s’hasardant sur le secteur. S’inscrivant dans le Plan de cohésion sociale, le Nouveau programme national de renouvellement urbain (ANRU) et le développement patrimonial de l’OAH (Office Auxerrois de l’Habitat), la future résidence « La Garnière » aura été le théâtre il y a peu de la traditionnelle manifestation de rentrée de la FFB 89 : les « Coulisses du Bâtiment ». Une vingt-troisième édition ayant reçu la visite du Conseiller départemental et édile d’Appoigny, Magloire SIOPATHIS.
APPOIGNY : Issu professionnellement du monde du bâtiment, le maire de la commune, située en périphérie septentrionale de la capitale de l’Yonne, se sent comme un poisson dans l’eau !
« Je suis ingénieur en bâtiment, se plaît-il à rappeler avant sa prise de parole, non officielle mais accordée pour les besoins de l’interview. Et même s’il ne porte pas l’indispensable casque de chantier vissé sur la tête, Magloire SIOPATHIS n’en demeure pas moins admiratif par ce qu’il voit tout autour de lui. Ici et là s’élèvent des constructions qui ne sont pas encore définitivement achevées mais qui le seront dans les semaines et mois à venir ; ce qui donnera naissance à ce nouveau quartier de la commune dont il préside la destinée depuis un mandat, le quartier devant accueillir la future résidence de « la Garnière ».
Et aujourd’hui, le décor est un peu particulier. Près de 900 jeunes, en provenance des collèges et lycées de notre territoire, ainsi qu’une cinquantaine d’adultes en quête de reconversion ou d’insertion professionnelle, sans omettre les inévitables accompagnants, déambulent dans tous les sens sur ce vaste chantier, devenu une ruche bourdonnante au beau milieu de l’après-midi !
Objectif pour la plupart de ces observateurs (notamment les plus jeunes représentants de ce public curieux) se familiariser avec les différents métiers constituant la large palette de possibilités de travail offertes par la filière du bâtiment dans l’Yonne.
Des jeunes à l’écoute d’autres jeunes !
Aux manettes de la manifestation, l’inamovible « FFB 89 », soit la Fédération Française du Bâtiment dans sa variante 100 % icaunaise ! D’ailleurs, le secrétaire général de la fédération départementale, Christian DUCHET, n’est pas loin. Il accompagne l’élu de l’Yonne, Magloire SIOPATHIS et la représentante de l’OAH, Catherine LAMBERTINI, en charge de la communication au sein de l’Office Auxerrois de l’Habitat, puisque le chantier visité ce jour par les futurs apprenants est une opération propre à l’institution.
Comme habituellement, la FFB 89 – c’est valable au niveau national – profite de cette période automnale, synonyme de rentrée pour organiser ces fameuses « Coulisses du Bâtiment ». Vingt-troisième du nom. Une action se déclinant sur la journée, entre 08h30 et 17 heures, accueillie en situation réelle sur un chantier. En toute sécurité, il va de soi !
« Ce qui caractérise cette édition, devait préciser Christian DUCHET, c’est que ce sont les jeunes de l’IUT d’Auxerre génie civil ou les apprentis qui ont accueilli et encadré les visiteurs… ».
Cette année, afin de gagner en facilité organisationnelle et en espace, le choix des organisateurs s’était porté sur un chantier pouvant recevoir un millier de visiteurs.
« Ce chantier offre également des spécificités techniques, ajoute le responsable de la FFB Yonne, il y a des bâtiments construits avec du béton et du bois – une première dans le département -, l’objectif était d’intéresser ces jeunes gens à nos métiers… ».
Le principe des ateliers démonstratifs a été respecté comme le veut la tradition d’année en année. Cette fois-ci, il y avait davantage de stands sur le site dont la maçonnerie, la peinture, la menuiserie, la couverture et le chauffage. Des ateliers proposés par le CFA Bâtiment. On notera aussi la présence de « C3C » qui proposa une animation spécifique autour de la présentation de la filiale bâtiment de « VINCI ». Sans oublier le lycée Fourier ou les Compagnons du Devoir, ainsi que quelques entrepreneurs du terroir et l’IUT d’Auxerre avec son bachelor universitaire où mille personnes ont déjà postulé en amont pour seulement 160 places à pourvoir ! Une vision globale de la filière, en somme.
Trente logements locatifs sociaux en plus grâce à l’OAH
Côté emploi, le renouvellement de la pyramide des âges est tel que les entrepreneurs recherchent encore des compétences. Toutefois, la conjoncture économique réfrène les ardeurs des décideurs ; ces derniers préférant jouer la carte de l’attentisme avant de recruter. Quant aux commandes publiques, elles suivent une courbe baissière, inexorablement. Les particuliers, eux, se contentent de thésauriser plutôt que de consommer en alimentant leurs livrets et assurance-vie, attendant des lendemains qui chantent. Pour autant, l’Ile de France et le nord de la Bourgogne résistent toujours à l’âpreté du marché. Les Parisiens restent pour l’heure de bons investisseurs dans le secteur immobilier local, ce qui est profitable aux artisans du bâtiment.
Poursuivant sa visite avec l’expertise dans le regard, Magloire SIOPATHIS est également satisfait du rayonnement de sa localité, avec ces travaux qui permettront d’ajouter dans l’escarcelle locale trente logements locatifs sociaux, avec une mixité entre pavillons et logements superposés.
« Ces trente logements que nous construisons avec l’OAH devraient faire venir du monde sur la commune à court terme, ce qui est bon pour les commerces et les institutions locales, explique l’édile, ce seront de jeunes familles avec leurs enfants et ils alimenteront notre école qui se situe à proximité… ».
Ancien responsable de l’éducation au sein du Département de l’Yonne, le maire n’est pas insensible à la réelle portée pédagogique de ces « Coulisses du Bâtiment ». Une manifestation gravée dans le marbre depuis plus de deux décennies.
« Au-delà de la formation, il est nécessaire de la conjuguer avec de la formation pratique, constate Magloire SIOPATHIS, cela permet à ce jeune public d’être au cœur du métier. Je ne peux qu’encourager ce type d’initiatives et je tiens à féliciter la FFB 89 et l’OAH de cette action réalisée à Appoigny… ».
Un projet du même acabit devrait voir le jour d’ici peu sur la commune, avec la construction de la future résidence senior dans les cartons depuis 2020. Un investisseur ayant été trouvé, le projet donnera naissance à 95 logements à la clé. Une façon concrète de rappeler le fameux adage : « quand le bâtiment va, tout va » ! Grâce aussi aux « Coulisses du Bâtiment », côté vocation !
Thierry BRET
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Prix attractifs, produits d’exception : « La Côte Saint-Jacques » abat son joker local avec le « Bistrot des Générations »
septembre 24, 2025C’est l’ouverture vers le champ des possibles. L’additif culinaire idéal, positionné sur la diversité et la proximité, avant de fêter comme il se doit le quatre-vingtième anniversaire de la maison. « La Côte Saint-Jacques », table doublement étoilé à l’universalité reconnue, célèbrera en 2026 ses huit décennies d’existence à Joigny. Et pour couronner le tout, sous le sceau de la modernité et de l’inventivité, quoi de plus naturel en somme que d’y ajouter en ces murs, une nouvelle référence goûteuse en mode « bistronomique » ! Ce « Bistrot des Générations » revisitant à prix plus doux et abordables les recettes fondamentales créées par la famille LORAIN !
JOIGNY : Il s’amuse, le souriant chef Alexandre BONDOUX ! Revêtu de son traditionnel habit de toque experte et posant fièrement dans le saint des saints de « La Côte Saint-Jacques » - la cuisine ! -, le neveu de Jean-Michel LORAIN possède dans sa besace plus d’un tour gastronomique dans son sac ! Et il compte bien le partager auprès de sa clientèle habituelle, férue de grandes tables étoilées qui permettent encore à la France de resplendir auprès des touristes étrangers grâce à la gastronomie hors norme, en ces temps de disette sociétale, mais aussi de cette clientèle dite de proximité que le binôme d’entrepreneurs veut désormais capter en adaptant sa stratégie commerciale.
Et justement, ce nouveau concept culinaire, opérationnel depuis une semaine et qui rencontre déjà le succès auprès des aficionados des arts de vivre et des épicuriens du bien-être – les trente couverts s’arrachent du côté des réservations !-, entend bien ouvrir davantage les portes du sémillant établissement qui traverse les âges sans réellement prendre une ride, bien au contraire. Preuve que la jeunesse tenant la barre d’un vaisseau amiral tel que le double étoilé Michelin peut faire preuve d’imagination et de féconde créativité !
Ah, les bonnes recettes familiales !
Il le dit sans ambages : « je vais puiser parmi les archives culinaires de la maison pour alimenter mes menus proposés à cette nouvelle table, « le Bistrot des Générations ».
A ce titre, on aura remarqué la subtile référence sémantique dans cette appellation officielle de la marque de cette saga familiale qui préside à la destinée des lieux depuis ses origines. Il y a eu Marie LORAIN, la grand-mère, puis, Michel, le fils, après Jean-Michel, le petit-fils, et enfin Alexandre BONDOUX, le neveu ! Alors des recettes de famille, le trentenaire qui dirige dorénavant la grande maison, il en possède quelques-unes d’avance à nous faire découvrir !
A commencer par la succulente recette de « côtelettes de brochet à la jovinienne », que les invités de la séance inaugurale de l’établissement auront pu déguster à satiété en se pourléchant les babines ! Un véritable régal à convertir les inconditionnels « viandards » à la délicatesse exquise du poisson !
« Cette recette était déjà répertoriée dans le guide Michelin de l’année 1971, ajoute Jean-Michel LORAIN, c’est avec ce plat que mon papa a reçu la première étoile et elle est restée très longtemps à la carte ! ».
Qu’en est-il exactement de ce mets à la sauce agréable en bouche ?
Réponse d’Alexandre BONDOUX : « c’est une farce mousseline de brochet avec une duxelles de champignons, agrémentée d’une sauce Nantua. Là, nous l’avons conçue avec des têtes de homard… ».
Fichtre ! On en redemanderait presque une seconde assiette tellement c’est savoureux !
Un premier menu proposé à 32 euros
La naissance de ce « Bistrot des Générations » répond à deux objectifs que nous exposent près des fourneaux et les ustensiles d’un cuivre rutilant les deux chefs de Joigny. Il y a naturellement la réalité économique avec le nécessaire besoin de se diversifier. Il y a surtout le fun et ce plaisir de s’amuser en cuisine qui excite le jeune trentenaire prêt à relever le challenge.
« L’idée avec cette enseigne est de proposer une offre un peu plus diversifiée, et d’offrir l’opportunité aux personnes qui ne pouvaient venir à « La Côte Saint-Jacques » d’ordinaire de pouvoir le faire grâce à une variante culinaire plus appropriée, grâce à des prix plus attractifs tout en conservant notre savoir-faire… ».
Autant dire que désormais, au vu de la palette de tarifs proposés, tout le monde ou presque peut franchir la porte du flamboyant établissement et venir s’installer dans le décor joliment ornementé de la salle faisant office de lieu d’accueil de ce bistrot, dorénavant intégré parmi les murs de « La Côte Saint-Jacques ».
Intervention de Jean-Michel LORAIN qui exprime alors son désir de fidéliser un peu plus la clientèle locale : « par le passé, notre établissement a toujours su créer des possibilités commerciales attractives pour ne pas se couper de la clientèle de proximité, les portes restent grandes ouvertes pour un maximum de personnes en respectant des budgets de plus en plus serrés… ».
Ainsi, au « Bistrot des Générations », il sera possible dès 32 euros de pouvoir se sustenter le midi avec le menu « express », destiné à la clientèle désireuse de déjeuner rapidement (les professionnels) à partir de produits d’exception. Le menu « génération », décliné à 60 euros, comprend entrée, plat et dessert. Avec un choix de trois entrées, quatre plats et trois desserts ! On imagine déjà les gourmands et gourmets se précipiter dans la ville chère à Nicolas SORET !
L’esprit RSE et des embauches à la clé
La carte s’agrémente aussi de plats à partager pour deux ou trois convives, à l’instar de la pièce du boucher ou un poisson.
Stratégiquement, et afin de mutualiser les forces en présence au niveau des collaborateurs, le choix d’intégrer la nouvelle offre gourmande au sein même de la maison mère s’inscrivait parmi les évidences pour le tandem directionnel de l’entreprise.
« Nous possédons la même cuisine et les mêmes collaborateurs, tout en travaillant un peu différemment, ajoute Jean-Michel LORAIN, cela nous permet surtout de ne pas faire des investissements importants ce qui aurait été le cas si nous avions séparé les établissements les uns des autres… ».
Autre aspect attrayant pour les clients : se rendre dans cette institution gastronomique universelle que représente « La Côte Saint-Jacques » et pouvoir y vivre une expérience culinaire forcément inoubliable au palais. Plusieurs étoilés dans l’Hexagone ont d’ailleurs développé ce concept plus moderniste.
Après la réfection du spa et celle des chambres de l’hôtel, « La Côte Saint-Jacques » poursuit une mue des plus agréables qualitativement en conservant son approche chaleureuse et cocooning dont la clientèle est si friande. Prochainement, c’est l’aire de parking qui bénéficiera de l’apport de bornes de recharge électrique pour les automobilistes « vertueux ». Toujours dans l’esprit RSE et développement durable, un chemin qui est emprunté par la grande maison de Joigny depuis quelques années. Avec l’ouverture de ce « Bistrot des Générations », qui prévoit l’embauche de cinq à six collaborateurs supplémentaires à terme, c’est un nouveau pas qui est ainsi franchi par Jean-Michel LORAIN et Alexandre BONDOUX…
En savoir plus :
Le « Bistrot des Générations » est ouvert du mardi soir au samedi midi et le dimanche soir.
Le menu « Express » est servi uniquement au déjeuner à 32 euros.
Le menu « Génération » qui comprend une entrée, un plat et dessert, est proposé à 60 euros.
Le menu « Génération » dans une autre variante propose une entrée, deux plats et dessert à 75 euros.
Les planches à partager le sont à partir de 15 euros.
Thierry BRET
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La structure veut redonner ses lettres de noblesse à la politique et à la démocratie : que « Marianne, c’est Nous » est jolie !
septembre 23, 2025On connaissait la fameuse formule sémantique prononcée par Jean-Luc MELENCHON face caméra, « La République, c’est moi ! ». Du côté de l’Avallonnais et du Serein, d’autres citoyens, nettement moins excessifs dans le verbe que le premier susnommé, et désireux de redonner à la démocratie tout son sens pragmatique et concret, se retrouvent au sein d’un collectif, où ils affirment que « Marianne, c’est nous » ! Unis pour un territoire dynamique, ambitieux et responsable, propulsés, entre autres, par deux élus du terroir qui ne pratiquent pas la langue de bois, Aurélie FARCY et Xavier COURTOIS, ces citoyens peu ordinaires veulent donner une nouvelle vision participative et constructive à la politique telle qu’elle pourrait se développer dans l’Yonne, en faisant abstraction des dogmes habituels, des guerres de clocher et…des bisbilles politiciennes à répétition !
MAGNY : Ah, qu’il résonne encore à nos oreilles, ce titre enjoué et mélodique datant de 1972, emprunté au répertoire du regretté Michel DELPECH ! « Que Marianne était jolie », le titre, n’évoque nullement le symbole féminin de la République tricolore, mais ce morceau-là pourrait parfaitement devenir le fil d’Ariane musical de la structure associative éponyme qui pose progressivement ses jalons dans l’Avallonnais et le secteur du Serein depuis quelques temps. Une douzième réunion a pu se dérouler il y a quelques jours dans la petite bourgade située au sud de la sous-préfecture de l’Yonne, Avallon, en faisant converger, certes, qu’une petite cinquantaine de personnes dans la salle des fêtes, mais il n’y a pas à rougir de ce résultat pour les organisateurs de cette soirée.
Une agora où chacun peut s’exprimer librement !
Sur le papier, le concept se veut très séduisant et prometteur côté vertu et déontologie en ces temps complexes et tortueux régis par la poussée de l’individualisme à tout crin. Fédérer des Icaunaises et des Icaunais, en l’occurrence ceux de la zone la plus méridionale de notre territoire (Avallonnais, Serein) afin qu’ils puissent se rencontrer de la manière la plus informelle et sans tralala pour discuter du contexte sociétal ambiant. Mais, attention, ici, chez « Marianne, c’est Nous », ce n’est pas le café du commerce ! Tout est bien orchestré par la petite équipe travaillant en osmose avec la conseillère municipale d’Avallon, Aurélie FARCY – la commerçante est décidément très investie sur son territoire puisque elle préside également à la destinée du GAD, le Groupe des Entrepreneurs Avallonnais – et l’ancien conseiller départemental et président de l’intercommunalité du Serein Xavier COURTOIS, et ce n’est pas la foire d’empoigne pour pouvoir s’exprimer et faire entendre sa voix !.
Clin d’œil symbolique mais plein de sens, ce jour-là, la réunion qui en appelle déjà d’autres était programmée lors de la Journée internationale de la Démocratie ! Comme quoi, chez « Marianne, c’est Nous », on ne fait pas les choses à la légère, côté organisation !
L’intérêt général et le bien commun, comme seule prérogative !
Utilisant les techniques usuelles de la communication (page Facebook créée depuis peu, invitations personnalisées, médiatisation…), la structure associative avance pas à pas dans sa quête initiatrice, avec à chaque fois le sentiment pour ses responsables de passer un nouveau cap. L’objectif est simple : échanger et fédérer avec le plus grand nombre de citoyens de toutes obédiences politiques et idéologiques afin de faire progresser les valeurs de la démocratie. Bref, faire émerger une sorte de concept démocratique idéal pouvant s’appliquer au territoire.
Quant à la genèse du projet, il est simple : « par le biais de ces rencontres, le but est de prendre la température de la population pour voir si des initiatives citoyennes leur parlent ou pas alors que la politique va mal et que les citoyens n’ont pas l’occasion de pouvoir s’exprimer, précise Aurélie FARCY, rayonnante dans son t-shirt multicolore que chacun des adhérents de la jeune structure porte pour être mieux identifiés, nous sommes totalement apolitiques et nous nous reconnaissons en tant qu’acteurs de la société civile. Même si chacun possède une appartenance au sein d’un parti politique. Le but avoué de notre démarche, c’est l’intérêt général et le bien commun ! C’est aussi redonner une âme à ce territoire, Avallonnais et Serein ».
Deux territoires géographiques qui pourraient être encore plus en harmonie et en accointance qu’ils ne le sont aujourd’hui, selon la jeune femme. Elle conteste par ailleurs le positionnement de ces élus qui vivent dans la préservation de leur « petit pouvoir » et leurs indemnités en se souciant comme d’une guigne de l’intérêt de l’administré !
Bing ! La banderille est décrochée sans viser ostensiblement une personnalité politique du cru. Peut-être un système ?
Faire de la politique autrement
Est-ce à dire que « Marianne c’est Nous » pourrait se targuer de présenter des candidats lors des échéances municipales de mars 2026 ? Si cela n’est pas une fin en soi, l’idée, nonobstant, fait son petit bonhomme de chemin.
« Après le 22 mars 2026, notre structure associative poursuivra son travail en portant des projets, affirme Aurélie FARCY, nous allons dégager des idées fortes qui pourront être portées par de potentiels candidats… ».
Quant aux sujets qui servent de trame à l’ensemble des débats, on retrouve naturellement les indétrônables thématiques liées à la proximité : la santé, la mobilité, la jeunesse, l’emploi…Celles qui préoccupent les Français.
« Les gens ont envie de faire la fête mais il faut aussi cultiver cela par le biais de l’engagement et du bénévolat, constate l’oratrice, il faut réinventer la politique sur nos territoires en la pratiquant autrement…et sans corruption ».
L’appellation de la structure résulte d’une volonté de rassemblement autour des valeurs républicaines. « On souhaitait un nom qui évoque la liberté et le choix de notre vie, explique-t-elle, à la base, il y avait quatre personnes fondatrices. Et puis tout a été très vite au niveau des adhésions. On a créé l’association il y a quelques mois… ».
Le concept pourrait-il s’étendre à d’autres zones géographiques de l’Yonne ? Pourquoi pas ! « C’est drôle, souligne Aurélie FARCY, mais dès que la page Facebook a été mise en ligne, des personnes de Chablis nous ont sollicitées pour que l’on puisse développer le même outil sur ce secteur ! L’idée n’est pas de faire des émules. Mais, on a besoin de s’ouvrir en se nourrissant des autres et en prenant les bonnes initiatives qui se font ailleurs. L’idée serait également de proposer un partenariat avec l’AMF 89 (Association des Maires de France de l’Yonne) pour se faire connaître, nous, et nos actions… ».
Ne jamais couper le fil qui lie légitimement les élus aux citoyens est aussi une autre raison d’être de ce groupement. Bref, une envie d’avancer en faisant fi des pré-carrés habituels qui caractérisent le monde politique.
« Il nous faut sortir de la politique de « papa » et de ses traditions préjudiciables à la démocratie… ».
Rien d’étonnant que cette douzième réunion se soit déroulée en symbiose avec la Journée internationale de la Démocratie ! « Quand on vient chez « Marianne, c’est Nous », rien n’est impossible ! Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice, il faut simplement oser le faire, c’est tout ! ».
Rideau ! Aurélie FARCY a terminé son interview et se rend sur l’estrade pour y animer la session. Sous les regards approbateurs de la cinquantaine de personnes présentes, se prenant peut-être à espérer.
« Que Marianne était jolie » : l’air agréable de Michel DELPECH était-il dans toutes les têtes à ce moment-là de la soirée ?
Thierry BRET
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