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Décidément, on se souviendra longtemps de cette 95ème édition de la Foire de Sens ! Une manifestation qui ne ressemble déjà pas à une autre en temps ordinaire mais qui là, à attirer davantage de public et de médias dans ses travées lors de la visite de cortèges VIP bien distincts et inédits ! On ne reviendra pas sur la venue du président du RN Jordan BARDELLA qui avait biffé sur son agenda l’ancienne capitale des Sénons pour tester sa popularité à un mois des européennes. Autre registre, autre figure avec la ravissante Miss France 2024, Eve GILLES, qui s’est prêtée au jeu des arrêts sur stands en compagnie de l’édile Paul-Antoine de CARVILLE…

 

SENS : La foire de Sens vire au people, c’est certain ! Et ce, de toutes tendances confondues ! Après le personnage politique – Jordan BARDELLA qui s’est greffé sur la manifestation l’une des plus populaires de France en termes de fréquentation, du fait de sa configuration géographique, tout autour de la ville – c’était au tour de la vedette cathodique et des magazines glamour, la Miss France 2024, de venir faire le petit tour dominical qui va bien à la rencontre de ses fans et de son public, un tantinet féminin de surcroît.

La nouvelle ambassadrice des mathématiques en France – si, si, c’est du sérieux ce titre honorifique lui a été décerné par le Premier ministre car la jeune femme de vingt ans possède une licence dans la discipline – découvrait pour la première fois de sa jeune existence la traditionnelle foire expo sénonaise, ses exposants, ses us et coutumes, son sens de la fête.

 

 

Souriante et affable, ce sont les premières des qualités que l’on exige de ces belles personnes qui incarnent la dimension tricolore à l’international mais aussi dans l’Hexagone, Eve GILLES n’a pas boudé son plaisir de se retrouver en compagnie d’un guide lui narrant tous les explicatifs sur sa ville, Paul-Antoine de CARVILLE, en se promenant dans les belles allées gorgées de professionnels de l’artisanat, du commerce et des services. Le public lui a bien rendu en multipliant selfies et séances d’autographes avec finalement la « première dame de France », côté représentativité !

Une foire qui se « peoplise », quoi de plus naturel en somme pour ce type d’évènementiel accueillant du public. Forcément, il y aura eu aussi des retombées économiques pour les 300 exposants et les professionnels de la ville. Elle n’est pas belle la vie ? Si, comme le sourire éclatant d’une Miss France !

 

Thierry BRET

 

 


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Pour sa 95e édition, la Foire de Sens s’est offerte un invité de dernière minute que les organisateurs n’avaient pas prévu au programme initial ! Comme une inauguration avant l’heure pour le président du Rassemblement National, Jordan BARDELLA, qui a déambulé deux heures durant, multipliant signatures et selfies, pour le plus grand plaisir de ses supporters locaux.

 

SENS : Si aux premières heures de la matinée ce samedi, le ciel sénonais avait oublié de se peindre en bleu, il suffisait de se promener dans les travées de la foire exposition pour en retrouver la couleur. Bien avant l’arrivée du « patron », ils étaient une vingtaine à la manœuvre, militants RN du cru, blouson et casquette bleu azur de circonstance, à distribuer des tracts à l’effigie de leur président sur fond de ciel provençal…

Une heure plus tard, ils étaient plus de deux cents à attendre l’arrivée de Jordan BARDELLA, à l’image de Renée, qui affiche haut et fort ses 82 printemps, prête à se jeter dans la mêlée pour obtenir le « Graal », en l’occurrence un selfie avec la tête de liste du Rassemblement National aux européennes : « j’ai toujours voté Front National et m’en suis jamais cachée. Mais Jordan, c’est autre chose, qu’est-ce qu’il est beau… » (Sic !).

Sous les quolibets, quelques membres du collectif « 89 contre l’extrême droite » tentent de déployer une banderole au contenu explicite, « Pas de R Haine chez nous ». Laurène a bien du mal à se faire entendre : « ils sont racistes, ils sont sexistes, ils sont fascistes. C’est un parti qui ne cesse de dire qu’il défend le peuple et en réalité, sa définition du peuple, c’est défendre les milliardaires, comme MACRON… ».

 

 

Des vertes et des pas mûres au niveau des expressions !

 

Dans le camp adverse, le discours des plus anciens se fait parfois fleuri : « vous avez des petits-enfants madame ? Qu’est ce que vous allez leur laisser ? Un gros tas de merde devant leur porte… ! ». Ou semblant hors de propos : « allez donc à Gaza, vous serez mieux là-bas, vous aurez sûrement des choses à dire… ». Comprenne qui voudra !  Avec cette pique adressée aux anciens frontistes par ce badaud aux sympathies diamétralement opposées : « avec le RN, c’est toujours le cirque, toujours la foire, c’est « bordella… ! ».

Sous la banderole, se glissent quelques jeunes militants de la droite extrême, tracts en mains en guise d’étendard, entonnant sur l’air des lampions le mot du jour, « Jordan président ! ». Et justement, la voiture « présidentielle » se profile à l’horizon. A peine le temps pour le conseiller régional Pascal BLAISE (Avenir Français), d’une ultime consigne : « mettez-vous devant la banderole ! ».

 

 

« Ici, il n’y a personne, par rapport à Vesoul ! »

 

A peine descendu de voiture, déjà la valse des selfies, avec beaucoup de monde sur la piste de danse ! Une « Marseillaise » est entonnée a capella. Elle sonne plus ou moins juste, mais qu’importe ! Ambiance inauguration du Salon de l’agriculture assurée, bousculades en sus, les vaches en moins !

Tout sourire, la tête de liste du RN aux prochaines européennes multiplie les poses et les autographes. Le député Julien ODOUL consulte sa montre, le cortège prend du retard, mais s’accorde une pause sur un stand aux accents méditerranéens. Quelques olives plus tard, nouvel arrêt et nouveaux selfies, « ma belle-sœur est folle de lui alors je vais lui faire une photo… ».  Avec parfois quelques réflexions croustillantes : « c’est qui le jeune que l’on prend en photo ? C’est le maire de Sens ? ».

Mauvaise pioche monsieur, il va vous falloir réviser avant le 09 juin ! Pascal BLAISE a son baromètre personnel pour juger de l’affluence : « moi je me réfère toujours à Vesoul. Ce jour-là, on a fait un kilomètre en 3 heures et demie ! Ici en comparaison, il n’y a personne… ».

 

 

L’ascension fulgurante de celui qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN

 

Sur son stand, Gilles est ce que l’on appelle un « bon client », au phrasé pour le moins « sonore » et truculent, pas peu fier de partager le même patronyme que Jordan BARDELLA, même si prévient-il, « le mien n’a qu’un seul L… ! ». Sûr que pour s’envoler, c’est moins facile !

Revendiquant lui aussi une appartenance affichée au parti lepéniste, « d’ailleurs, Marine est déjà venue chez nous à Soucy… ». Presque une terre d’accueil quand on sait que l’ancienne présidente y avait récolté près de 40 % aux européennes de 2019 et une bonne raison pour Gilles, de trinquer avec le président candidat en lui faisant découvrir l’un de ses trésors, un « Côtes d’Auxerre blanc ».

Quelques mètres encore, avant une mini conférence de presse improvisée, autour de sujets de prédilection du parti, comme l’immigration, l’insécurité et le « délitement de la France »… Le petit-fils d’immigrés italiens - il a grandi en Seine-Saint-Denis - a le verbe facile, en atteste son ascension fulgurante, passé en une décennie, d’une adhésion au Front National en 2012, à son élection à la présidence du Rassemblement National en novembre 2022.

Au point que certains s’interrogent aujourd’hui de l’ombre que pourrait exercer sa popularité, notamment auprès des jeunes, sur une éventuelle candidature de Marine LE PEN à la présidentielle de 2027… « Marine qui ? » répondront les plus fidèles thuriféraires du jeune loup aux dents longues !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le chiffre, véritable marqueur référentiel, correspond déjà à une première étape symbolique, venant d’être franchie. 2 500 ! C’est le nombre de systèmes de télé-relève (et non pas de simple « compteur » d’eau comme le rappellera fort judicieusement le directeur de l’agence SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME) qui vient d’être installé dans l’Auxerrois. Un déploiement  technologique devant s’étendre jusqu’à fin 2025 sur les vingt-huit communes de l’agglomération. Avec in fine, un double objectif : préserver la ressource en eau et surtout apporter des services novateurs aux usagers…

 

LINDRY : « On ne touche pas à l’existant, mais on vient se greffer sur le compteur déjà existant… ».  Il n’est pas avare en commentaires techniques lors de sa présentation, le  patron du groupe SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME. Invité à expliquer les objectifs et enjeux de ce déploiement de systèmes de télé-relève à tout crin (37 000 foyers seront à terme équipés de cet appareil connecté en l’espace de deux ans sur l’Auxerrois), le responsable de l’opérateur régional devait rappeler lors d’une présentation officielle du dispositif technologique que celui-ci correspondait à une engagement fort, pris par SUEZ, lors de la signature de la nouvelle délégation de service public, signé en 2023. Un contrat baptisé « AuxR_Eau ». Un engagement qualifié de « visible » pour les usagers.

« D’ordinaire, on ne voit pas toujours ce que réalise SUEZ au bénéfice des usagers dans la lutte contre les fuites d’eau ou l’entretien des installations, précisa Fabrice LABALME, mais aujourd’hui, c’est différent avec ce nouveau système connecté dont bénéficient déjà les habitants des communes de Lindry, Villefargeau et Saint-Georges-sur-Baulche. Et ce depuis mars 2024… ».

 

 

Une économie de 100 000 m3 d’eau sur le secteur

 

Il est vrai qu’avec l’apport de ce nouvel appareillage, les usagers ont désormais la faculté de pouvoir être maîtres de leur consommation d’eau. Le suivi de cette consommation est possible. En cas de déperdition ou de surconsommation, des alertes sont ainsi lancées auprès des utilisateurs de ce dispositif performant.

« On a également prévu d’envoyer à l’usager des informations lui permettant d’optimiser sa consommation d’eau, ajoute l’orateur, quant à la facturation, elle ne sera plus établie sur de l’estimation mais bel et bien à partir de la consommation réelle… ».

 

 

Un avantage précieux, dans la gestion de son budget. Concrètement, près de 100 000 m3 d’eau seraient économisés annuellement grâce à ce système. Une télé-relève qui offre aussi des avantages pour la partie exploitation du réseau.

« Nous pourrons connaître à l’aide de cet outil le rendement de notre réseau, commune par commune, souligne Fabrice LABALME, et ce au quotidien et non plus une fois par an ! ».

 

Réduire et optimiser son usage de l’eau

 

Un déploiement tous azimuts sur l’Auxerrois qui se veut vertueux et solidaire, en compagnie de la société d’insertion « IDEES 89 ». Celle-ci assure la pose gratuite de ces systèmes chez l’habitant, comme à l’heure actuelle sur la localité de Perrigny.

« Tout ce que l’on fait là, c’est dans le cadre de la préservation de la ressource, insiste Fabrice LABALME, c’est important car malgré les pluies abondantes actuelles, il ne faut pas oublier qu’en octobre dernier nous étions encore en période de sécheresse avec des arrêtés préfectoraux restreignant la consommation…. ».

D’où le fameux slogan, « je réduis, je décale », adaptable à l’électricité qui s’applique également pour la consommation d’eau, dans la version suivante : « je réduis, je réutilise et j’optimise mon usage de l’eau »…

 

Thierry BRET

 

 


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Elle fut bien trop courte, cette heure et demie consacrée à l’œuvre de Charles BAUDELAIRE ! Une conférence qui était proposée par un esthète en la matière, Dominique LAUGIER, agrégé de lettres, fin érudit et féru de littérature, passionné de surcroît par l’auteur de ces poésies écrites entre crépuscule et lumière, entre fantasmes et moments de spleen. Relatant la vie et l’œuvre du poète, Dominique LAUGIER récita en les interprétants quelques joyaux de l’auteur à l’instar de « Ma pauvre muse » ou des sulfureux « Bijoux », teintés d’érotisme qui firent scandales à l’époque…

 

AUXERRE : Tel père, telle fille ! Dans la famille LAUGIER, on a la passion des lettres, de celles qui font rêver à la nuit tombée près de l’âtre de la cheminée les âmes des romantiques. Et de celles et de ceux qui se pâment devant tant de grâce et de subtilité linguistique à l’écoute des mots qui enchantent les cœurs. Si la fille, Anne-Charlotte, journaliste qui a jeté son dévolu depuis des lustres sur les belles mécaniques de la chose automobile réserve ses commentaires acidulés dans son blog ne manquant pas de piquant, a parmi ses préférences littéraires les correspondances enflammées de Simone de BEAUVOIR à l’adresse de Nelson ALGREN – elle en apprécie tout autant les écrits d’Albert CAMUS et de Maria CASARES ! - ; le père, Dominique, est en fin lettré et agrégé un aficionado des grandes plumes poétiques d’antan.

Dont un certain Charles BAUDELAIRE, encensé le plus souvent par les plus grands des interprètes de la chanson française dite à texte. On pense notamment à Serge REGGIANI. Mais, surtout à Léo FERRE qui en fit l’une de ses sources d’inspiration poétique préférée. Quand ce n’est pas le regretté Jean-Roger CAUSSIMON !

Ah, le grand Léo ! Il aurait apprécié au centuple cette soirée conférence, intimiste, initiatique, surannée certes mais de belle facture intellectuelle, accueillie dans un cadre s’y prêtant merveilleusement bien. Une boutique de la petite rue Fécauderie. Oui, oui, celle qui a déjà reçu les faveurs artistiques de la brillante plasticienne, Catherine RYMARSKI qui en a coloré les pavés ces jours-ci. A la grande joie de tous les Auxerrois ou presque !

 

Une collégienne découvre le « Dante d’une époque déchue »…

  

Dans le cas présent, autre configuration que celle-là, avec cette causerie consacrée à ce personnage si ténébreux que fut Charles BAUDELAIRE. « Unis Vers l’Art » : c’est le nom de ce commerce de proximité qui a su se distinguer en organisant une telle soirée ouverte à la poésie. Plutôt rare pour un magasin proposant de la vente de fournitures en loisirs créatifs pour petits et grands ! On en redemande !

Des petits, malheureusement, il n’y en avait point lors de ce rendez-vous à la rencontre du créateur des « Fleurs du Mal ». On relèvera toutefois une adolescente, collégienne de surcroît, qui accompagnée de sa mère, souhaitait en savoir plus sur le « Dante d’une époque déchue » comme le surnomma un jour, BARBEY D’AUREVILLY. Un sésame de plus pour obtenir le brevet des collèges, jeune fille ?!

Pour le reste, des passionnés. Des amateurs de belles lettres, des poètes sans doute et fiers de l’être comme le chantait si bien Léo FERRE : « Poètes, vos papiers ! », extrait de l’album culte, « Amour Anarchie 1970 ! ». Pour les puristes, le grand Léo l’enregistra avec un groupe hexagonal de pop-rock, les ZOO. Même le célèbre groupe britannique des MOODY BLUES (« Night in white satin ») – des nuits en satin blanc que n’aurait pas renié le BAUDELAIRE en question - vinrent assister aux sessions d’enregistrement !

 

 

Le destin d’un poète maudit, rongé par la syphilis

 

Mais, revenons au personnage central de cette soirée intemporelle. Charles BAUDELAIRE ? Que nenni ! Dominique LAUGIER ! A 79 ans, le conteur à la mémoire d’éléphant clame des vers et des poésies en les mimant, les jouant, leur prêtant vie, leur conférant de la substance, donnant l’envie d’en savoir davantage sur l’œuvre et son auteur. Y mettant le fond et la forme ! Et surtout la juste tonalité !

Son supplément d’âme ! Du grand art, à la limite de la scène théâtrale, comme sait si bien le pratiquer sa fille.

BAUDELAIRE dans son intimité, dans sa relation avec Jeanne DUVAL – « Jeanne, la longue », précisera en docte érudit l’orateur du soir -, on suit son parcours en 1842, ses premiers pas dans la presse parisienne – il y effectuera des piges -, dans sa vie de bohème en parfait dandy de l’inconstance. Dans ses dérives lorsqu’il dilapide son argent.

« Je vais donner la parole à BAUDELAIRE lui-même, souligne un Dominique LAUGIER qui se trémousse sur son siège, en faisant tonner sa voix de stentor lorsqu’il intègre la peau du personnage. On vibre, on sourit, on se prend au jeu. Une citation (tiens, celle-là est de Victor HUGO) retient l’intérêt : « on pleure sur des berceaux, on rit dans des tombes… ». Le « spirite » de Jersey et de Guernesey – il y organisera moult soirées de spiritisme, espérant ainsi entrer en contact avec sa fille Adèle – s’invite à la séance. Le temps semble suspendu même si l’horloge égrène inexorablement les minutes qui nous rapprochent du terme de la soirée. Dommage.

Des gravures de Pauline SABATIER, l’amante d’une nuit, circulent parmi l’assistance. Le conférencier évoque encore l’opium, le romantisme, l’érotisme, les diableries qui poursuivent ce poète maudit : il disparaîtra à la fleur de l’âge, à 46 ans…rongé par la syphilis. Le 31 août 1867.

Clin d’œil du destin, cent ans plus tard, en 1967 va éclore sur la côte Ouest des Etats-Unis l’aura d’un autre poète maudit au destin aussi chaotique et crépusculaire : un certain Jim MORRISON, le chanteur des DOORS, qui se reconnaissait en RIMBAUD et en BAUDELAIRE…Mort mystérieusement dans sa baignoire en juillet 1971 à Paris et enterré au Père-Lachaise, pas si loin du cimetière du Montparnasse où repose le grand BAUDELAIRE. « The End »…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Dans la chanson des INNOCENTS, « Colore », il était question de mettre de la couleur à la manière d’un arc-en-ciel sur le monde. Là, à Auxerre, on se contentera d’une seule rue. Celle de Fécauderie, ce qui n’est déjà pas si mal en soi ! Grâce au travail créatif de la plasticienne et peintre Catherine RYMARSKI que nous connaissons bien dans ces colonnes, le cœur de ville offre ainsi un peu de grâce, de la lumière et pourquoi pas de la joie ! Une autre manière d’aborder l’existence et d’oublier ses tracas, non ?

 

Lundi :

Il y a cinq ans, la flèche de Notre-Dame de Paris l’entrainait dans son effondrement. Il fut retrouvé le lendemain matin parmi les débris fumants après une chute de 96 mètres, devenu depuis l’un des témoins les plus emblématiques de l’incendie qui ravagea la cathédrale le 15 avril 2019… le coq de cuivre. Sorti des ateliers MONDUIT, aujourd’hui disparus, il avait été installé en 1835 et connut une première restauration un siècle plus tard. Exposé pour quelques semaines encore à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, il devrait couler une paisible retraite dans le futur musée de l’Œuvre de Notre-Dame, prévu ouvrir dans l’Hôtel-Dieu. Dommage qu’il n’ait pas l’usage de la parole… Après presque deux siècles à jouer les vigies de l’Histoire et servir de boussole au temps qui fuit, nul doute qu’il en aurait des choses à raconter !

 

 

 

Mardi

 

Révélée le 07 avril dernier, l’affaire a défrayé la chronique. Elle a provoqué un emballement médiatique dont la ville d’Avallon se serait sans doute bien passée. La mise en examen de sa maire et conseillère régionale, Jamilah HABSAOUI, dans le cadre d’une enquête pour « trafic de stupéfiants » a fait la une de l’actualité, certaines chaînes d’infos en continu en faisant leurs choux gras plusieurs jours durant. Au risque parfois de « fake news » balayant la présomption d’innocence, comme ces soi-disant sachets de résine de cannabis et de cocaïne retrouvés dans son bureau de l’hôtel de ville et à la pharmacie où elle travaille. Une information démentie depuis. Que dire des réseaux dits « sociaux » véhiculant sous couvert d’anonymat des tombereaux d’injures racistes à l’encontre d’une personne issue de la « diversité » ? Le syndrome d’Outreau est là pour le rappeler, toute personne incarcérée n’est pas forcément coupable, mais quelle place ces mêmes médias donneront-ils à l’information en cas de disculpation de l’intéressée ? Dans toute cette noirceur, une parenthèse de lumière signée du maire de Joigny, Nicolas SORET, qui envers et contre tout, réaffirme sur Facebook ses liens d’amitié avec Jamilah HABSAOUI… Respect et fraternité.

 

Mercredi  

Décliné sous toutes les formes et à tous les temps, le chiffre « 100 » aura fait la une de l’actualité ce mercredi. Une date clé et autant de jours qui nous séparent de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024, le 26 juillet prochain. Un compte à rebours source d’impatience pour les plus enthousiastes qui attendent l’évènement depuis des mois, mais synonyme aussi de saturation médiatique pour les plus réfractaires à cette grand-messe sportive. Pour ces derniers, en référence au « Père Cent », cérémonie parodique à l’époque du service militaire obligatoire où les conscrits fêtaient avec moult libations cent jours avant la fin, l’approche de leur libération, un seul cri de ralliement : « la quille, bordel ! ».

 

 

Jeudi 

 

Thierry ARDISSON fait chevalier de la Légion d’honneur par le président de la République ! Si le célèbre animateur et producteur a marqué pendant plus de deux décennies nos soirées du samedi par des talk-shows inventifs mais souvent provocants et sulfureux, c’est oublier un peu vite sa marque de fabrique : « l’humour-humiliation ». Avec son compère Laurent BAFFIE, ses plateaux étaient la plupart du temps le temple de réflexions crasses et sexistes n’ayant pour but que de mettre mal à l’aise l’invité. Autant de « mérites » expliquant sans doute de le voir ainsi porté au pinacle de la nation ! 

 

 

Vendredi 

« Untermensch »… Expression favorite des nazis pour qualifier tous ces « sous-hommes » indignes à leurs yeux d’appartenir à la race aryenne. Un vocabulaire que l’on croyait tomber dans les poubelles de l’Histoire, mais que le conseiller régional RN, Thomas LUTZ a repris à son compte dans l’hémicycle dijonnais, provoquant colère et indignation. L’élu du Doubs s’en est excusé un peu plus tard, précisant que ce mot « lui avait échappé car il était germanophile », destiné selon lui, à qualifier « le statut des élus de l’opposition au conseil régional… ». Ce qui ne l’a pas empêché de se faire rappeler à l’ordre par son président de groupe et porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, jugeant ses propos comme « regrettables et qui n’ont pas leur place… ». Il est vrai qu’à l’heure du « ripolinage » et de la « dédiabolisation » du parti, souhaités par son ancienne présidente, Marine LE PEN, tout cela fait un peu désordre… Un simple incident de séance, plaideront ses défenseurs, voire pour certains, « un détail de l’Histoire » du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté !

 

Samedi 

Le street art a envahi la rue Fécauderie, rythmant ses pavés de couleurs arc-en-ciel qui apportent à cette artère auxerroise, sans doute l’une des plus jolies de la ville, une facette supplémentaire à son charme. Le fruit du travail et de l’imagination de l’artiste plasticienne Catherine RYMARSKI. Elle a été aidée en cela par plusieurs centaines de personnes. Elles ont partagé les pinceaux pour tracer ce chemin de couleur éphémère. Reste à trouver les outils pour repeindre le quotidien d’une actualité aux tonalités encore trop souvent « noir et blanc »…

 

Dimanche 

Il était 20 heures ce dimanche 21 avril 2002, quand l’image de Jean-Marie LE PEN apparut sur les écrans de télévision, synonyme d’une qualification au second tour de la présidentielle pour le Front National. Le lendemain, la France entière se réveilla avec la gueule de bois. Victoire « historique » pour les uns, stupéfaction, honte et colère pour les autres. L’électrochoc qui en suivit fut l’occasion pour Jacques CHIRAC d’une réélection sans appel avec 82,21 % des voix. Un récent sondage a révélé que si, à l’époque, les 18-24 ans n’avaient été que 7 % à voter pour le patriarche du clan, les quarantenaires qu’ils sont devenus avaient été vingt ans plus tard, 47 % de cette génération à apporter leur voix à Marine Le PEN au second tour de la présidentielle 2022. « Tout lasse, tout casse, tout passe »… 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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