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Nom du projet : « BTE ». La naissance d’une marque, nouvelle en l’occurrence en Bourgogne-Franche-Comté, ni plus ni moins. Mais, déjà experte, par ailleurs. C’est le cas en Auvergne-Rhône-Alpes où elle fut portée sur les fonts baptismaux en septembre 2020. Puis, en Savoie. Avant de s’étendre à l’Occitanie, le Sud, le Val-de-France…La Banque de la Transition Energétique (BTE) arrive enfin sur les rivages de notre territoire, auquel il est nécessaire d’y adosser le Pays de l’Ain. Un concept, 100 % Banque Populaire, il va de soi ! Ayant pour objectif de soutenir en les finançant et en les encourageant toutes les initiatives qui vont désormais verdir notre société…

 

QUETIGNY (Côte d’Or) : « BTE ». Retenez bien cet acronyme : il va, c’est sûr, gagner en popularité dans les semaines et les mois à venir ! Mais, serait-ce le nom de référence d’un nouveau combo, issu de la K-pop sud-coréenne ?! Il y eut autrefois, pour les puristes de la fusion instrumentale et vocale entre le rock et le jazz dans les années 70, le fameux « BS&T », alias « Blood Sweat & Tears ». Mais, çà, c’était jadis !

Non, le « BTE » dont on parle tant depuis quelques jours dans le landerneau bourguignon/franc-comtois et qui risque de faire florès dans les autres régions de l’Hexagone ne l’ayant pas encore adopté, n’est autre que…la « Banque de la Transition Energétique ». Une séduisante nouveauté en matière d’accompagnement de projets de rénovation énergétique, de production d’énergie verte et d’investissements durables que l’on doit à la Banque Populaire. Un concept à l’ancrage territorial évident, devant accompagner les acteurs locaux. Les entreprises comme les collectivités. Les milieux associatifs comme les particuliers.

Dans l’absolu, son principe de fonctionnement est simple. Comme tout établissement financier qui se respecte, la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain, via sa nouvelle entité, collecte des fonds auprès de son innombrable clientèle, fonds qu’elle s’engage à affecter ensuite de manière tout à fait transparente et traçable – des arguments porteurs qui reviendront à maintes reprises dans les propos des dirigeants devant dévoiler les arcanes de ce concept à la presse il y a peu – sur des projets de financement qui favorisent la transition énergétique de notre territoire régional.

 

Un établissement coopératif devant jouer les premiers rôles…

 

Un vrai coup d’accélérateur accordé à cette transition énergétique ô combien indispensable aux principes vertueux de la planète et de nos écosystèmes comme devait le rappeler en guise de préambule, un François de LAPORTALIERE plutôt à l’aise dans son exercice oratoire.

Le directeur général de l’établissement mutualiste régional résuma en quelques mots : « j’ai la conviction que notre banque en étant très opérative sur le territoire jouera un rôle important dans ce domaine, pour accompagner la région dans son développement au sens large, et soutenir toutes les initiatives de notre clientèle de professionnels et d’entreprises… ».

Un déroulé, on ne peut plus logique, voire légitime, de cet engagement puisque historiquement, la Banque Populaire a toujours accompagné et financé les grandes transitions déjà opérées par le passé en France. Dont la révolution industrielle antan ou d’autres évolutions toutes aussi importantes. Un postulat observé par le cadre bancaire sur le rôle des pouvoirs publics. « On ne peut pas tout attendre de l’Etat ni des collectivités, soulignera-t-il, nous devons apporter des solutions pour soutenir les projets autour de la transition énergétique, un des enjeux majeurs qui se présente à nous pour aujourd’hui et pour demain… ».

Bien sûr, il est aussi question de passer à l’étape supérieure avec l’adoubement d’un tel concept dans la zone de chalandise de la banque. « Nous allons mettre à disposition de nos clients tous les outils pragmatiques et utiles les aidant à construire des plans de développement durables qui tiennent compte des contraintes économiques auxquelles ils sont confrontés… ».

En cela, la Banque Populaire renforce ainsi son positionnement d’établissement coopératif en jouant à la fois sur la collecte en amont de cette épargne « verte » et en aval sur la distribution de ces mêmes fonds sur les projets locaux à connotation environnementale.

 

 

Entre 100 et 200 millions d’euros collectés au terme de la première année

 

Dans les faits, un premier chiffre est lâché par le patron de la banque régionale : dans les prochaines années, plus de 500 millions d’euros de financements verts seront déployés sur le secteur. Une zone géographique couvrant, rappelons-le les huit départements de la Bourgogne Franche-Comté et une frange du Pays de l’Ain.

« Nous sommes bel et bien une partie de la solution, devait conclure François de LAPORTALIERE, même si nous ne sommes que des banquiers ! ».

Toutefois, plus modestes, les décideurs de la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain tablent sur le premier exercice sur une collecte auprès de leur clientèle qui oscillerait entre 100 et 200 millions d’euros. Ce qui est déjà non-négligeable !

Nonobstant, ce n’est pas d’aujourd’hui que les problématiques inhérentes à la transition énergétique titillent les esprits ingénieux des cadres de l’établissement. Dès 2022, une équipe d’accompagnement intervenait déjà en les soutenants les projets régionaux. Le bilan est prometteur : à savoir, plus de 150 millions d’euros de financements verts obtenus en s’appuyant sur les huit centres d’affaires et les trois directions de la structure.

Que pourra apporter en sus cette marque « BTE » à l’édifice bancaire régional ? C’est très simple, en vérité, davantage de moyens d’expertise et de formation de la banque, et des retours d’expérience obtenus depuis 2020 par les autres établissements régionaux ayant déjà souscrits à son adoption. Notamment en se rapprochant de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes et du directeur exécutif de la Banque de la Transition Energétique, Pierre-Henri GRENIER.

A date, et depuis septembre 2020, l’établissement BP AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) aura récolté 844 millions d’euros de collecte auprès de ses clients pour en reverser à peu près autant (834 millions) destinés au financement de projets verts, à l’instar de chantiers de pose de panneaux photovoltaïques, à l’amélioration de la flotte de véhicules électriques dans certaines entreprises ou collectivités, voire de développer davantage l’un des processus encouragés par les chambres consulaires agricoles, la méthanisation qui demeure au niveau de ses programmes en France très en deçà de ce qui se pratique chez nos voisins allemands.

Mais, une autre des subtilités de cette nouvelle enseigne dont il vous faudra se souvenir des initiales, c’est l’accompagnement de cette stratégie salvatrice pour la planète par les acteurs locaux de la transformation énergétique.

 

 

Un réseau de partenaires et d’experts engagés dans le projet

 

Un véritable réseau de partenaires et d’experts, de proximité, est venu se greffer au montage de cette nouvelle enseigne. Une dizaine à l’heure actuelle mais ce n’est pas fini !

« Ils sont capables de répondre aux différentes problématiques de notre clientèle, explique Pierre-Henri GRENIER, notamment pour tout ce qui a attrait avec l’optimisation des coûts de l’énergie, l’installation des panneaux photovoltaïques, le financement des projets de centrales hydrauliques, les projets d’autoconsommation ou de consommation d’énergie partagée, la mobilité durable… ».

Le témoignage de la société OPERA Energie et de l’un de ses représentants, Aurélien JOUAULT, viendra précisément mettre de l’eau au moulin.

Puis, Arnaud CAULIER – il officie en qualité de directeur du développement et de la distribution au sein de la BPBFC – et Olivier POISEAU, premier directeur officiel de cette antenne régionale de la Banque de la Transition Energétique, éclaireront de leur lumière des journalistes peu avares de questions ! Leurs interventions porteront sur la traçabilité et la transparence – deux maîtres mots nous l’avons dit ! -, dont le client pourra même juger de visu en consultant le site Internet dédié https://banquetransitionenergetique.fr/ afin de suivre avec la régularité d’un métronome l’évolution des affectations concrètes en termes de projets verts. Un outil accessible et très précieux !

« Nous allons mettre en place progressivement ce modèle, en coopération avec les acteurs publics et privés pour jouer pleinement notre rôle dans la trajectoire économique et énergétique de notre région, rappela Arnaud CAULIER.

Depuis le 30 avril, la Banque Populaire BFC propose un nouveau produit d’épargne à rémunération établie à 1,30 %. « Celles et ceux qui se sentent concernés par ce vrai sujet de société ne recherchent pas nécessairement la rentabilité optimale d’un placement mais plutôt à redonner du sens à son épargne, aura-t-on précisé en substance. Un produit complétant l’offre des comptes à terme existant déjà.

Il ne reste plus à la Banque Populaire BFC que de faire savoir au cours de l’année 2024 la nouvelle stratégie mise en exergue autour de la BTE, conférences et ateliers sont d’ores et déjà programmés sur les agendas pour y parvenir. En tout cas, retenez bien ce nom : « BTE », gageons que vous allez en entendre parler dans vos agences et plus qu’il n’en faut, il y va de la préservation de la planète !

 

Thierry BRET

 


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Il est fier d’être bourguignon. Même s’il vante désormais les arts culinaires et la gastronomie du Bugey, du côté de Poncin, à quelques encablures de Pont d’Ain et d’Ambérieu-en-Bugey, Jérôme BUSSET n’en oublie pas ses racines originelles de… Joigny ! Et cette grand-mère, qui jadis lui donna dès sa prime jeunesse le goût des saveurs exquises au fond de l’assiette et du « bien manger » en lui mitonnant de savoureux petits plats ! Jeune quadragénaire talentueux qui a fait ses gammes derrière les pianos du lycée Vauban à Auxerre, le garçon vient d’obtenir sa première étoile au Michelin, confirmant ainsi ses qualités de toque experte à « l’AinTimiste »…

 

PONCIN (Ain) : Son plat signature évoque à lui seul son patrimoine géographique originel. Des escargots délicatement poêlés au jus de bœuf dégraissé avec de la crème fouettée. Symbole séculaire de cette Bourgogne gastronomique que nous envient bon nombre d’épicuriens et de férus de bonne chère de la planète.

La Bourgogne, sa mère patrie ! Et plus particulièrement, Joigny. Là où il vit le jour en juillet 1984. Il le dit fort bien : « cette ville de l’Yonne me prédestinait à la restauration gastronomique car mon enfance fut baignée de gourmandises dans la cuisine de ma grand-mère… ».

Il est vrai que Joigny pourrait être l’épicentre de cette cuisine haut de gamme du territoire le plus septentrional de la Bourgogne. « La Côte Saint-Jacques » de Jean-Michel LORAIN, « Le Rive Gauche » de Jérôme JOUBERT : autant de références gustatives qui ont largement dépassé les frontières de l’Yonne, quand ce n’est pas le « Paris Nice ». Bref, il est dit qu’à Joigny quand on est jeune, on aime prendre du plaisir à cuisiner et à élaborer de nouvelles recettes, même celles transmises par sa grand-mère !

 

 

Un parcours incroyable au cœur de la piste aux étoiles !

 

« Mon nez furetait toujours au niveau du plan de travail quand j’étais môme, explique le nouvel étoilé Michelin 2024, le seul et unique du département de l’Ain à avoir gagné un galon cette année, un terroir qui revendique pourtant un lourd apport qualitatif par le passé à cette cuisine traditionnelle que ne renient pas les adeptes de l’art d’ESCOFFIER, du côté de Bourg-en-Bresse et de ses célèbres et goûteuses volailles, de Vonnas avec l’illustre Georges BLANC ou encore à Nantua, ville étape indiscutable pour s’y sustenter des sublimes quenelles de poisson (ou de volaille) nappées de cette remarquable sauce à la couleur orangée.

Entre les effluves des bons petits plats réalisés de main de maître par la parente et le désir de s’y coller aussi en apprenant toutes les subtilités et techniques permettant de s’épanouir derrière les fourneaux, il n’y a qu’un pas unique que le jeune Jérôme saura vite franchir.

De Joigny, le garçon se déplacera de quelques kilomètres, une trentaine, pour se rendre à Auxerre, dans l’un des saints des saints de ces établissements favorisant l’apprentissage d’un métier de la filière hôtellerie/restauration. Le lycée Vauban et sa curieuse topographie, d’ancienne enceinte militaire. C’est là qu’il apprendra tous les rudiments et un peu plus de cet art culinaire, fleuron de notre Hexagone, afin d’y obtenir un bac technologique hôtelier. Il complétera d’ailleurs cet accessit par un BTS option Art de la table, obtenu à Thonon-les-Bains, sur les bords du Léman, une autre région de Savoie où les recettes régalent les habitants.

D’ailleurs, Jérôme est un peu touche à tout très inspiré. De maître d’hôtel, il devient directeur d’établissement, où il travaille en étroite osmose avec des chefs de cuisine renommés. Ses pérégrinations le conduisent à Lyon, temple de la gastronomie hexagonale si ce n’est mondiale ! L’y accueillent de très belles maisons : Léon de Lyon (double étoilé au Michelin), Mathieu VIANNAY (une étoile), Guy LASSAUSAIE (deux étoiles) et La Rotonde (doublement étoilé également). Une vraie piste aux étoiles qui le conforte encore et encore à gravir les échelons ! L’énergie ? Le garçon en a à revendre ! La volonté, elle accompagne sa vie.

 

 

« Ici, à Poncin, j’ai vraiment lâché les chevaux ! »

 

A l’été 2008, il quitte la capitale des Gaules pour s’installer à quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière départementale, dans ce territoire de l’Ain, propice aux belles sollicitations professionnelles.

« Je voulais vivre un projet à dimension humaine, confie-t-il. Et de manière sous-entendue, ne plus être un « pion » quelconque dans une structuration même bien huilée mais reprendre les rênes de son destin, en devenant un véritable acteur. Bref, vivre enfin pour sa cuisine ?

Là, se plait-il à commenter « tous nos efforts et nos exigences de qualité sont récompensés par l’obtention d’une étoile au Guide Michelin... ». Mais, la COVID changera bientôt la donne.

Cette fois-ci, Jérôme BUSSET (et son épouse, Isabelle) décident de franchir un autre cap en prenant leur envol définitivement sur leur propre patronyme. Ils investissent le joli village médiéval de Poncin, non loin du vignoble de Cerdon, en reprenant à cœur la destinée de « L’AinTimiste ».

« J’étais enfin libre d’exercer ma passion de la cuisine, souligne-t-il, accomplir vraiment mon rêve de gosse… ».

 

 

 

 

Le cadre est splendide. Chargé d’histoire et de souvenirs : c’est aussi la plus ancienne bâtisse médiévale de l’endroit. Toutefois, l’intérieur est résolument moderne. Mieux pour les regards curieux des convives, la cuisine où excelle le chef Jérôme s’ouvre sur la salle. La terrasse dès que revient le soleil est splendide.

« Ici, j’ai vraiment lâché les chevaux, plaisante le nouvel étoilé Michelin, tout y est ! Le cadre d’exception avec son puits de lumière d’une trentaine de mètres de hauteur, la cave voûtée. Cet établissement me correspond. Il est aussi le reflet de ma cuisine… ».

La clientèle le lui rend bien. Cosmopolite, elle fait une étape logique en provenance de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Italie, du Luxembourg. Sans omettre les Français qui, venant de l’Isère, des deux Savoie et de Lyon, voire de plus loin, en connaissent un rayon sur la gastronomie haute en couleurs et excellente en bouche !

Créative, changée très régulièrement, intuitive, élaborée à partir de produits du sérail, la cuisine de Jérôme BUSSET se déguste avec délectation en se concentrant sur le sens ; envoûtante au palais, régalant le plaisir des yeux. Ici, les volailles de Bresse sont magnifiées par la toque de Joigny. A l’instar des gibiers (en saison), des morilles et des poissons de rivière. Ne parlons pas des desserts !

Côté vins, on se satisfait à laper de petites gorgées de ces excellents Seyssel, vins du Bugey ou ce rosé et effervescent Cerdon qui pétille avec grande fraîcheur en bouche ! Même les truffes sont les bienvenues pour aromatiser une cuisine pleine de surprises agréables.

 

 

En savoir plus :

L’AinTimiste

4 Rue de la Pompe

01450 PONCIN

Tel : 04.74.38.06.66.

Menus de 80 euros à 145 euros.

Ouverture du mardi au samedi.

 

Thierry BRET

 

 


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De meetings en réunions, de visites sur les marchés ou sur les foires commerciales, telle celle de Sens, 95ème du nom inaugurée samedi où il fut accueilli par une imposante foule d’aficionados scandant son nom et réclamant des séances photographiques à ses côtés, le président du Rassemblement National Jordan BARDELLA ne change pas d’un iota sa rhétorique et son combat menés contre l’incivilité et l’irrespect en France. Face à cet ensauvagement qui prospère, une seule et unique préconisation : la fermeté…Un argument inscrit dans le programme du parti mariniste aux européennes. Y compris pour les échéances de 2027 !

 

SENS : « Il faut sortir de la mécanique du déni qui consiste depuis plusieurs années en France à expliquer que la violence n’évolue pas de manière négative et qu’il y a toujours une excuse pour justifier cette violence telle que la pauvreté ou les conditions sociales. Moi, je prône une attitude face à cet ensauvagement de la société : c’est la fermeté… ».

Très à l’aise dans le maniement du verbe face à une cohorte de journalistes qui se bousculent et jouent des coudes pour avoir la meilleure des places au plus près de l’orateur, appuyé à un mange debout, le président du Rassemblement National assène avec conviction ses arguments.

Bien rodé dans l’exercice – il est rappelons-le tête de liste du RN lors de ses échéances européennes,  une élection importante qui se déroulera le 09 juin prochain -, le tribun Jordan BARDELLA s’accorde une légère pause avec la presse durant les deux heures de visite – voire un peu plus selon le rythme très lent de l’impressionnant cortège qui déambule dans l’une des artères accueillant les stands exposition de la foire en remontant vers la canopée – pour expliquer sa présence ce jour en terre de l’Yonne, dans sa partie la plus septentrionale, et son programme.

Mais, avant de répondre aux quelques questions tirées de leurs besaces par les représentants de la presse écrite, audio, radio de toutes obédiences, le président du RN aura dû se fondre dans une foule compacte à la manière d’une rock star (si, si, il y avait même des groupies et des fans qui voulaient des autographes et de selfies !) dès la sortie de son véhicule.

 

 

Un candidat largement en tête dans les sondages à 31/32 %

 

L’imposant service d’ordre effectuant sans heurts la zone tampon entre les personnalités (on remarquera la présence des deux députés de l’Yonne, Daniel GRENON et Julien ODOUL mais aussi de quelques têtes connues de la frange mariniste du sérail à l’instar d’Audrey LOPEZ ou de l’Auxerrois Pascal BLAISE qui revendique bec et ongles son appartenance à Avenir Français) et le public.

Il faut croire que la tournée des foires de Jordan BARDELLA est synonyme de succès pour le candidat qui caracole largement en tête des intentions de vote – une oscillation statistique entre 31 et 32 % à date- puisqu’il y a quelques jours en Isère comme en Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, le public fut là aussi au rendez-vous, parfois pour discuter avec le jeune loup de la politique hexagonale qui pourrait faire de l’ombre à Marine LE PEN en 2027. Ou tout simplement être immortalisé en sa compagnie.

« Il nous faut de la fermeté, encore de la fermeté, martèle Jordan BARDELLA, il nous faut changer de politique en France de manière radicale… ».

 

 

Le tour de vis pénal est nécessaire en France

 

Et de citer la politique pénale qu’il juge trop laxiste à destination des mineurs. « La généralisation des centres éducatifs fermés s’impose, ajoute-t-il, de même, il faut casser la récidive avec des peines immédiates très tôt pour les mineurs. Je prône également des peines dissuasives : lorsque vous avez des peines  inférieures à deux ans de prison en France, vous n’allez plus en détention...».

Le volet de l’immigration ne fut pas occulté.

 « Une grande partie de la violence que nous subissons en France est imputable à l’incapacité à maîtriser les flux migratoires et à l’importation sur le sol français d’une culture qui ne correspond pas aux us et coutumes et aux rapports à la civilité que nous avons dans notre pays… ».

Quant aux parents, ils doivent être responsabilisés. La suppression des allocations familiales et des aides sociales est ainsi souhaitée par le leader du Rassemblement National en cas de récidives des enfants mineurs. Un tour de vis pénal, en quelque sorte, qui sert de fil d’Ariane à la politique voulue par le chef de file du parti bleu marine. Le tour de vis nécessaire pour contrecarrer cet ensauvagement progressif que Jordan BARDELLA pointe du doigt avec véhémence dans ses propos ?

 

 

Changer de mode de fonctionnement pour l’Union européenne

 

« Oui, il s’agit bien d’un ensauvagement, rétorque-t-il à la remarque insistante d’un journaliste de la presse audio qui semble s’offusquer, il n’y a pas un endroit aujourd’hui en France où l’on ne peut pas être agressé et touché par cette violence au quotidien… ».

Et l’enjeu de l’élection européenne dans tout ça ? Jordan BARDELLA y est revenu dès sa prise de parole : « j’aime l’Europe et notre civilisation, mais c’est aussi pour cela que je suis opposé au fonctionnement actuel de l’Union européenne où la France ne défend plus ses intérêts ni sa vision d’Europe des nations… ».

Quant à la problématique inflationniste de l’énergie qui grève durement le bas de laine de nos concitoyens, le président du RN ne manquera pas de casser verbalement les règles de fixation des prix de l’énergie actuelles.

« Le Portugal et l’Espagne ont obtenu une dérogation pour en sortir, justifie-t-il, et pourquoi pas la France ? C’est le meilleur moyen de baisser les prix des factures d’électricité pour les Français et nos entreprises… ».

Ensuite, tout ira très vite, retard pris sur le timing initial oblige, la dislocation du point presse fut très rapide afin que le cortège poursuive sa progression vers la canopée – l’espace clé de l’ossature de la manifestation commerçante -, les journalistes repartant comme une nuée d’oiseaux avec leur lot de questions désormais sans réponse…

Quant au candidat, vedette du jour, il continuera à donner des poignées de main à tire-larigot et à goûter aux produits du terroir proposés çà et là par des commerçants du cru à la manière d’un Salon de l’agriculture parisien ! Et à se satisfaire intérieurement de sa cote de popularité qui, c’est indéniable que cela plaise ou non, ne cesse de monter inexorablement…de là à en faire un présidentiable dans trois ans ?

 

Thierry BRET

 


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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Objectif prioritaire d’une résidence d’artiste : le décloisonnement de la culture vers le plus grand nombre de visiteurs. Un exercice que propose chaque année, depuis 2021, la localité périphérique d’Auxerre. Cette fois-ci, le jury a retenu le dossier de Romain HURDEQUINT. Quant à la thématique abordée, elle repose sur le sport et sa corrélation artistique. Logique, à l’approche des Jeux Olympiques de Paris…

 

GURGY : On appelle cela des résidences d’artistes « hors les murs ». Elles supposent des créations artistiques dans l’espace public. Depuis trois saisons, la municipalité s’y emploie avec la régularité d’un métronome suisse pour accueillir lors de périodes plus ou moins longues une pépite de la créativité. En ce mois d’avril, c’est un spécialiste du graphisme sur skate-board – une démarche pour le moins originale et très personnelle -, de la peinture et de la poterie qui a pris ses quartiers dans l’Auxerrois, Romain HURDEQUINT. 

Un garçon au sourire sympathique et à l’esprit curieux qui, grâce à son travail présenté à l’Espace culturel local, « Rom av.JC : Olympiakoi Agones », a reçu les lauriers du Prix d’Art urbain de Paris en 2022. Excusez du peu, mais ses œuvres voyagent bien (et loin) en général, via des expositions parfois caritatives comme « Urban Explorer » accueillie dans le Tennessee à Knoxville, entre autres.

Le projet dévoilé dans l’Yonne a d’ailleurs obtenu le label « Olympiade culturelle » par l’organisation de Paris 2024. C’est tout dire si cela mérite le coup d’œil lors de la restitution, prévue ce vendredi 26 avril en début de soirée…

 

 

L’olympisme revisité à l’Espace culturel…

 

S’inspirant de la partie antique et séculaire de ces Jeux, réinventés en 1896 par Pierre de COUBERTIN, Romain HURDEQUINT a effectué un travail participatif avec les jeunes de la commune pour certaines de ses pièces réalisées collectivement à l’Espace culturel. Le projet créatif tend à célébrer les sports qui sont pratiqués dans le village, en faisant référence à l’histoire des Jeux ! Une supposition drôle, voire quasi improbable entre les deux évènements ? Pas tant que ça, dixit l’ancien édile Jean-Luc LIVERNEAUX, remplacé depuis peu par Cyril CHAUVOT, ayant repris la délégation de la vie culturelle.

« L’olympisme à Gurgy a nécessité un appel d’offres dans le cadre de cette résidence d’artiste, avancée au mois d’avril plutôt que de la tenir en août, explique l’élu, différents artistes ont envoyé leurs projets. Le jury a sélectionné celui de Romain HURDEQUINT qui travaille à la découpe d’anciens skate-boards et à leur embellissement, mais aussi avec de vieux panneaux de signalétique routière repeints pour la circonstance afin de mettre en évidence les associations sportives de la commune... ».

Quant au lien avec l’olympisme, il est possible de le trouver (peut-être !) à partir d’une pièce de monnaie datant de l’époque, gallo-romaine, dans les fouilles effectuées aux environs !

Les œuvres seront après la restitution installées aux abords de l’Yonne, rue du halage, pour une durée d’un semestre à minima. Une manière concrète de bien respecter le cahier des charges de ces résidences d’artistes où les travaux s’exposent le plus souvent dans l’espace public.

 

 

En savoir plus :

Restitution de la résidence d’artiste Romain HURDEQUINT

Espace culturel de GURGY

Vendredi 26 avril 2024 à 18 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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