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Curieuse œuvre que celle-ci. Malgré les différentes nuances de gris que l’on peut contempler sur la toile – tiens, tiens, cela ne vous rappelle-t-il pas le titre d’un fameux roman pour midinettes qui a donné naissance à une trilogie de films ! -, on distinguerait presque les silhouettes de personnages aux formes fantomatiques au beau milieu de ce tableau. A y regarder de plus près, l’artiste icaunaise Isabelle DUARTE transporte le public de l’autre côté du miroir. Là où la lumière est plus vive et où l’espérance renaît. La magie du noir et blanc en quelque sorte, à découvrir avec d’autres artistes à l'espace MOUV'ART à Auxerre !

 

AUXERRE : Elle joue les prolongations jusqu’au 19 mai, l’exposition « Noir + Blanc », accueillie à la galerie MOUV'ART ! Preuve de son succès, c’est indéniable. Preuve, également que les fruits créatifs de la quinzaine d’artistes réunis en collectif ne laissent pas indifférents les visiteurs.

Même si la thématique propose de voir la vie en dualité chromatique absolue, le noir et le blanc, sans l’once de la moindre autre couleur présente sur les cimaises.

D’ailleurs, le hasard (si tant est qu’il existe !) a bien fait les choses, visiblement en réunissant seize artistes, huit femmes et huit hommes, dans cet espace toujours très agréable et ergonomique, servant de point relais idéal à l’imaginaire fécond.

D’ordinaire, les couleurs vives et éclatantes accueillent le public. Qu’il soit béotien ou connaisseur. Là, c’est un thème un peu plus restrictif (sur le papier) mais pas dans la globalité des pièces qui y sont présentées que l’on nous demande d’admirer. Des pièces qui peuvent surprendre le contemplateur.

Du noir et du blanc. La parfaite dualité. Que l’on retrouve dans bon nombre de systèmes binaires, une sorte de yin et de yang, en vérité ! Mais, aussi, entre la lumière et l’ombre, le jour et la nuit, la vie et la mort, le plein et le vide, l’alpha et l’oméga, la musique etc.

Ici, les techniques et les inspirations sont diverses entre ces seize artistes. Tout en préservant la cohérence de la mise en scène, d’un univers à l’autre, d’un matériau à l’autre. Un éclectisme qui sied à merveille à la philosophie de MOUV'ART, structure associative ultra dynamique, agissant en véritable catalyseur de la promotion artistique sur le département.

Gravures, dessins, photographies, céramiques, collages, sculptures composent un assemblage très réussi, créant émotions et onirisme parmi le public. Celui-ci pourrait être décontenancé par telle ou telle vision mais les artistes (ils ne manquent jamais de courage dans leur forme expressive) ne sont pas que des doux rêveurs et aiment s’engager jusqu’au bout dans la consécration de leurs œuvres. Des humanistes bien implantés dans le monde d’aujourd’hui, porteurs d’espérance et de vie.

Parfois, l’ésotérisme s’invite aussi à la fête. Prenez l’œuvre raffinée de la peintre Isabelle DUARTE. N’y voit-on pas, en scrutant avec beaucoup intérêt l’un de ses tableaux, des formes blanches, à la limite de l’ectoplasme ou de l’aura nimbant les âmes, s’avancer vers le visiteur ! Un curieux passage entre au-delà et vie terrestre, n’est-ce pas ! Elle qui est adepte de la peinture intuitive, nous proposerait-elle un message à enraciner profondément dans notre subconscient à la manière subliminale ? Qui sait ? A vous de juger !

 

 

En savoir plus :

Exposition « Noir + Blanc »

A l'espace MOUV’ART

02 Rue de l’Yonne à Auxerre

Jusqu’au 19 mai 2024, du mardi au dimanche de 14h30 à 18h30.

 

Liste des artistes :

Marie-Claude BECK, Xavier BERNARD, Marie DESFORGES, Isabelle DUARTE, François FILDIER, Lucile FOURCHOTTE, Claire GUILLAUMET, Jacqueline LAFOND,

Philipe LAFOND, Eric LETELLIER, Patrick LORET, Hélène PERRET, Catherine PONNELLE, Piers RAWSON, Christian RONDET et Eric SCHENKER

 

 

Thierry BRET

 


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Evènement pluvieux, évènement heureux ? Oui, on peut le dire après avoir vu les visages radieux des différentes personnalités du sérail politique et institutionnel de l’Yonne ayant effectué le déplacement au cœur de la forêt d’Othe, samedi en fin de matinée, pour y vivre une inauguration peu commune sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne, un ambitieux projet de revitalisation d’un centre bourg. Celui de DIXMONT, la commune chère au président du Grand-Sénonais, Marc BOTIN, aux anges grâce à ce nouvel outil, synonyme d’attractivité et de réussite rurale à faire pâmer de jalousie les envieux !

 

DIXMONT: Malgré les péripéties inhérentes à une sonorisation défectueuse et à un micro pour le moins défaillant – un grand classique de l’organisation évènementielle made in Yonne ! -, Marc BOTIN aura su maîtriser avec humour et bonhommie l’art de la synthèse pour ne pas être trop long dans ses explications apportées autour de ce complexe multiservices, né de l’imaginaire de cabinet d’architectes ayant pour préoccupation première la transition écologique et l’optimisation du cadre de vie.

Un projet aux multiples ramifications dans sa substance créative, articulé autour de l’extension de l’école maternelle avec la construction d’une classe supplémentaire, le relookage d’un ancien bâtiment servant désormais à accueillir thérapeutes et logement social, et enfin, cerise sur ce gâteau déjà savamment goûteux au palais, l’apport d’un édifice, à l’esthétique chaleureuse et boisée qui sera l’indispensable réceptacle d’une nouvelle activité commerçante à multiples facettes que l’on souhaite féconde.

Bref, la petite localité perdue au milieu de rien – surtout les verdoyantes forêts ! - va donc renaître, c’est certain, de ses cendres tel un Phénix se donnant de nouvelles ailes, surtout sous le sceau du dynamisme et de l’attractivité ! Prouvant ainsi que la revitalisation de la ruralité et des communes un tantinet tournées vers l’avenir n’est pas un vain mot.

« Notre projet, dans les faits, c’est la construction d’une nouvelle salle de classe, un local infirmier composé de deux cabinets et d’une salle d’attente commune, un appartement au-dessus de ce cabinet, l’ajout d’un commerce multiservices et l’aménagement de l’espace public, égrène tranquillement l’édile de la localité.

Les yeux rivés sur ces notes – « il n’y a que quatre pages » en plaisante le lecteur ! -, Marc BOTIN remercie toutes celles et ceux des entreprises et de ses acteurs qui ont contribué au succès de cette opération. Fruit d’une réflexion entamée, il y a bientôt une décennie !

 

Des idiots qui détruisent déjà les plates-bandes !

 

Nonobstant, lorsque l’on scrute un peu le terrain de jeu de ce jour – une localité d’à peine mille âmes -, on pourrait presque se pincer le derme avec le pouce et l’index pour voir si tout ceci est bien réel ! Indifférent aux considérations journalistiques qui sont miennes par la pensée à cet instant, le président du Grand-Sénonais poursuit son intervention entre deux gouttes de pluie – il y aura même un salutaire rayon de soleil un peu plus tard dans la matinée – et les caprices hasardeux de ce microphone qui suscite cependant quelques notes d’humour dans les propos toujours aussi bien amenés de la part du sous-préfet de Sens, Wassim KAMEL, fidèle à ses interventions parfois cocasses mais subtiles.

A un moment donné, Marc BOTIN s’attarde plus longtemps sur le patronyme de son adjoint en charge des travaux, Jean-Claude PIERRET. « On peut très sincèrement l’applaudir, insiste l’élu, sans lui, cela aurait été très compliqué ! ».

 

 

Puis, changeant de ton, l’orateur évoqua les dégradations – comment ? Il y en a déjà ! -, celles provoquées par des automobilistes inciviques et peu respectueux des plates-bandes enherbées puisque ayant déjà roulé dessus volontairement !

« C’est inadmissible, soulignera le maire en poussant son « coup de gueule » bien légitime celui-là, c’est tout neuf, cela vient d’être fait et il y en a qui se sont déjà amusés à rouler dessus. Ce sont des abrutis, des idiots, et j’en resterai là parce qu’il y a des enfants parmi l’assistance… ».

Non loin de lui, et pourtant d’obédiences politiques bien différentes, Nicolas SORET et Julien ODOUL opinent du chef en soutien aux propos prononcés par l’élu de DIXMONT.

 

 

Objectif initial : obtenir 50 % de subventions…

    

Ce projet de revitalisation du village est né en 2006. Tout d’abord, la commune acquiert des bâtiments délabrés, avant de les démolir en 2015 en créant une aire de stationnement provisoire. Puis, ce sera l’ancienne boulangerie, attenante à une autre maison, fermée en 2006. Entre 2016 et 2018, les élus planchent sur l’étude de faisabilité pour la revitalisation de l’endroit avec le cabinet d’architecture « HVR » de Noyers-sur-Serein. Une présentation de cette étude sera faite publiquement à la population en 2018. Les premières estimations financières de ce projet sont alors connues : coût approximatif environ deux millions d’euros.

« En ma qualité de fils d’agriculteur et de fils de la terre, explique Marc BOTIN, on ne peut donner sur un tel projet que ce que l’on a ! Si on l’obtenait 50 % de subventions, est-ce que nous étions capables, nous la collectivité, d’assumer le reliquat d’un million d’euros sur vingt-cinq ans ? La réponse au vu des données chiffrées fut oui, alors on y est allés ! ».

Un legs fait au bénéfice de la commune par l’une de ses habitantes fut un premier signe d’encouragement pour le montage de ce dossier. Puis, tout s’enchaînera très avec les différentes phases du projet, analysé, attribué et finalement voté entre 2018 et 2020.

On arrive presque au terme de l’année 2021. Période du premier coup de pioche de la tranche ferme (école, local des praticiens et logement social). Des travaux qui vont courir sur presque deux ans de réalisation avec l’inauguration faite le 17 juin 2023. Vint ensuite le démarrage des tranches conditionnelles selon les différentes étapes, soit la construction de l’espace multi-commerces, bar, restauration, épicerie et dépôt de pain.

 

Il y aura encore des travaux à venir !

 

Puis, ce fut le tour de la tranche deux de ces projets conditionnels avec la réfection complète de la voirie et le déplacement de la fontaine, afin de créer une véritable place de vie au cœur même de la bourgade.

« La priorisation aux piétons est désormais une réalité, précise Marc BOTIN, ici, nous sommes en zone 20 (le kilométrage pour les automobiles). Quant à la végétalisation, elle réduira les pics de chaleur en créant de l’ombre. Même si les sujets ne sont pas encore très hauts ! ». La vision des arbustes encore chétifs provoque des rires !

Ensuite, tel un expert-comptable tatillon lors de la présentation soporifique du bilan annuel d’une entreprise, l’élu énoncera tranche par tranche et réalisation après réalisation toutes les aides obtenues de ci de là par la localité, des fonds friches à l’Europe, aux mannes quasi providentielles tombées grâce aux interventions de l’Etat, de la Région, du Département, de l’Agglomération du Grand-Sénonais. In fine, un total de 73 % de subventions sur ce seul projet !

« J’aurai peut-être dû commencer par-là, s’amuse l’élu un brin blagueur, mais il fallait bien faire durer le suspense ! ».

Tout confondu, le montant de ce projet herculéen de revitalisation de la commune du pays d’Othe n’excède pas les trois millions d’euros (2,925 million d’euros précisément).

« On explose le budget, c’est sûr, convient le maire de DIXMONT, mais nous avons obtenu en face 2,119 millions d’euros de subventions ce qui équivaut à 72,43 % sur l’ensemble. Le reste à charge, quant à lui, s’élève à 806 335 euros pour la commune... ».

Un tonnerre d’applaudissements ponctua les propos arithmétiques de l’édile, large sourire affiché sur les lèvres.

« On était capables de financer à l’origine pour un million d’euros de travaux, on a donc encore des travaux à faire ! ».

Une déclaration prémonitoire de ce que sera le futur de ce village très étendu aux 23 hameaux possédant 50 kilomètres de routes communales et 60 kilomètres de chemins entretenus. En tout cas, alors que le concept audiovisuel sera supprimé après 52 années d’existence, Marc BOTIN peut encore faire preuve de ses capacités de calcul en participant à l’émission « Des Chiffres et des Lettres » d’ici la fin de saison ! Pour lui, en matière de subventions, le compte était bon !

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le Parc de la Tête d’Or, l’un des endroits de verdure et poumon environnemental le plus fréquenté par les Lyonnais, accueillera le 07 juin prochain la finale nationale du concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) dans la catégorie, jardins et espaces verts. Deux candidats, élèves du CFA La Brosse de VENOY, doublement médaillés or à l’issue des sélections départementales et régionales, défendront les couleurs de l’Yonne et de la Bourgogne-Franche-Comté. Avec l’espoir d’un sacre hexagonal ?

 

VENOY : Ils étaient huit à se lancer dans l’aventure par un petit matin d’avril. Huit candidats, aucunement dépaysés par le lieu de cette épreuve devant durer près de huit heures accueillie dans l’une des parties du complexe éducatif agricole de La Brosse. Tout près des bureaux du CFA.

Sous le regard avisé des membres du jury, ils se sont lancés le défi de devenir, pourquoi pas, l’un des Meilleurs Apprentis de France, de la catégorie jardins et espaces verts, de la double sélection départementale et régionale. Une épreuve en cas d’obtention de la meilleure note et de la plus belle des médailles, l’or, qualificative au dernier round final, disputé le 07 juin dans la capitale des Gaules, à Lyon, au cœur même de ce parc de la Tête d’Or de notoriété internationale.

Grand bien leur en a pris ! Les huit candidats ne rentreront pas à la maison (et il faut le signaler car c’est loin d’être systématique !) bredouilles de ce challenge. Tous repartiront avec une breloque autour du cou ! Preuve que la pugnacité et l’effort restent des valeurs porteuses auprès des jeunes !

L’épreuve comportait différentes étapes : la réalisation d'une scène de jardin comprenant un muret en pierre sèche et une zone de pavage, un test de reconnaissance de végétaux et un oral de questions techniques.

 

 

Un copieux programme qui n’a pas visiblement effrayé les futurs paysagistes en herbe ! Compte tenu des résultats définitifs.

Présidé par l’inoxydable Marc LABARDE, le jury composé de Franck BIANCHI, dirigeant de la SARL éponyme à Appoigny, Kévin ARRAULT, responsable de la société « Espaces Paysages Services » installée à Champignelles et Jean-Marc COEUGNEIT, agent de la mairie d'Auxerre au service des espaces verts, eut du mal à trancher pour départager les futurs lauréats.

Le sourire revint sur les visages fatigués des candidats qui, le temps d’une séance photographique, prirent la pose afin de recevoir leurs récompenses.

 

 

Les résultats :

Clément LAVEAU,  apprenti chez Espaces Paysages Services (Champignelles), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale, sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Mathéo ZAJAC, apprenti chez Liperi Jardins & Paysages (Pourrain), médaille d’or départementale et médaille d’or régionale sélectionné pour la finale nationale à Lyon le 07 juin prochain.

Théo PLANSON, apprenti chez SARL Yverneau (Daniel Moquet à Pourrain), médaille d’argent départementale et médaille d’argent régionale.

Corentin VALENTI, apprenti chez David Paysage (Tronchoy), médaille d’argent départementale.

Mattis DESCHAMPS, apprenti chez Edward Paysage (Annay-la-Côte), médaille de bronze départementale.

Alexis GOULET, apprenti chez Yannick Fauviot (Villeneuve-sur-Yonne), médaille de bronze départementale.

Kélio MUNOZ, apprenti chez Massot EV (Saint-Georges-sur-Baulche), médaille de bronze départementale.

Théo VANG, apprenti chez Baulieu Paysage (Besançon), médaille de bronze départementale

 

Thierry BRET

 

 


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Nom du projet : « BTE ». La naissance d’une marque, nouvelle en l’occurrence en Bourgogne-Franche-Comté, ni plus ni moins. Mais, déjà experte, par ailleurs. C’est le cas en Auvergne-Rhône-Alpes où elle fut portée sur les fonts baptismaux en septembre 2020. Puis, en Savoie. Avant de s’étendre à l’Occitanie, le Sud, le Val-de-France…La Banque de la Transition Energétique (BTE) arrive enfin sur les rivages de notre territoire, auquel il est nécessaire d’y adosser le Pays de l’Ain. Un concept, 100 % Banque Populaire, il va de soi ! Ayant pour objectif de soutenir en les finançant et en les encourageant toutes les initiatives qui vont désormais verdir notre société…

 

QUETIGNY (Côte d’Or) : « BTE ». Retenez bien cet acronyme : il va, c’est sûr, gagner en popularité dans les semaines et les mois à venir ! Mais, serait-ce le nom de référence d’un nouveau combo, issu de la K-pop sud-coréenne ?! Il y eut autrefois, pour les puristes de la fusion instrumentale et vocale entre le rock et le jazz dans les années 70, le fameux « BS&T », alias « Blood Sweat & Tears ». Mais, çà, c’était jadis !

Non, le « BTE » dont on parle tant depuis quelques jours dans le landerneau bourguignon/franc-comtois et qui risque de faire florès dans les autres régions de l’Hexagone ne l’ayant pas encore adopté, n’est autre que…la « Banque de la Transition Energétique ». Une séduisante nouveauté en matière d’accompagnement de projets de rénovation énergétique, de production d’énergie verte et d’investissements durables que l’on doit à la Banque Populaire. Un concept à l’ancrage territorial évident, devant accompagner les acteurs locaux. Les entreprises comme les collectivités. Les milieux associatifs comme les particuliers.

Dans l’absolu, son principe de fonctionnement est simple. Comme tout établissement financier qui se respecte, la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain, via sa nouvelle entité, collecte des fonds auprès de son innombrable clientèle, fonds qu’elle s’engage à affecter ensuite de manière tout à fait transparente et traçable – des arguments porteurs qui reviendront à maintes reprises dans les propos des dirigeants devant dévoiler les arcanes de ce concept à la presse il y a peu – sur des projets de financement qui favorisent la transition énergétique de notre territoire régional.

 

Un établissement coopératif devant jouer les premiers rôles…

 

Un vrai coup d’accélérateur accordé à cette transition énergétique ô combien indispensable aux principes vertueux de la planète et de nos écosystèmes comme devait le rappeler en guise de préambule, un François de LAPORTALIERE plutôt à l’aise dans son exercice oratoire.

Le directeur général de l’établissement mutualiste régional résuma en quelques mots : « j’ai la conviction que notre banque en étant très opérative sur le territoire jouera un rôle important dans ce domaine, pour accompagner la région dans son développement au sens large, et soutenir toutes les initiatives de notre clientèle de professionnels et d’entreprises… ».

Un déroulé, on ne peut plus logique, voire légitime, de cet engagement puisque historiquement, la Banque Populaire a toujours accompagné et financé les grandes transitions déjà opérées par le passé en France. Dont la révolution industrielle antan ou d’autres évolutions toutes aussi importantes. Un postulat observé par le cadre bancaire sur le rôle des pouvoirs publics. « On ne peut pas tout attendre de l’Etat ni des collectivités, soulignera-t-il, nous devons apporter des solutions pour soutenir les projets autour de la transition énergétique, un des enjeux majeurs qui se présente à nous pour aujourd’hui et pour demain… ».

Bien sûr, il est aussi question de passer à l’étape supérieure avec l’adoubement d’un tel concept dans la zone de chalandise de la banque. « Nous allons mettre à disposition de nos clients tous les outils pragmatiques et utiles les aidant à construire des plans de développement durables qui tiennent compte des contraintes économiques auxquelles ils sont confrontés… ».

En cela, la Banque Populaire renforce ainsi son positionnement d’établissement coopératif en jouant à la fois sur la collecte en amont de cette épargne « verte » et en aval sur la distribution de ces mêmes fonds sur les projets locaux à connotation environnementale.

 

 

Entre 100 et 200 millions d’euros collectés au terme de la première année

 

Dans les faits, un premier chiffre est lâché par le patron de la banque régionale : dans les prochaines années, plus de 500 millions d’euros de financements verts seront déployés sur le secteur. Une zone géographique couvrant, rappelons-le les huit départements de la Bourgogne Franche-Comté et une frange du Pays de l’Ain.

« Nous sommes bel et bien une partie de la solution, devait conclure François de LAPORTALIERE, même si nous ne sommes que des banquiers ! ».

Toutefois, plus modestes, les décideurs de la Banque Populaire BFC et Pays de l’Ain tablent sur le premier exercice sur une collecte auprès de leur clientèle qui oscillerait entre 100 et 200 millions d’euros. Ce qui est déjà non-négligeable !

Nonobstant, ce n’est pas d’aujourd’hui que les problématiques inhérentes à la transition énergétique titillent les esprits ingénieux des cadres de l’établissement. Dès 2022, une équipe d’accompagnement intervenait déjà en les soutenants les projets régionaux. Le bilan est prometteur : à savoir, plus de 150 millions d’euros de financements verts obtenus en s’appuyant sur les huit centres d’affaires et les trois directions de la structure.

Que pourra apporter en sus cette marque « BTE » à l’édifice bancaire régional ? C’est très simple, en vérité, davantage de moyens d’expertise et de formation de la banque, et des retours d’expérience obtenus depuis 2020 par les autres établissements régionaux ayant déjà souscrits à son adoption. Notamment en se rapprochant de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes et du directeur exécutif de la Banque de la Transition Energétique, Pierre-Henri GRENIER.

A date, et depuis septembre 2020, l’établissement BP AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) aura récolté 844 millions d’euros de collecte auprès de ses clients pour en reverser à peu près autant (834 millions) destinés au financement de projets verts, à l’instar de chantiers de pose de panneaux photovoltaïques, à l’amélioration de la flotte de véhicules électriques dans certaines entreprises ou collectivités, voire de développer davantage l’un des processus encouragés par les chambres consulaires agricoles, la méthanisation qui demeure au niveau de ses programmes en France très en deçà de ce qui se pratique chez nos voisins allemands.

Mais, une autre des subtilités de cette nouvelle enseigne dont il vous faudra se souvenir des initiales, c’est l’accompagnement de cette stratégie salvatrice pour la planète par les acteurs locaux de la transformation énergétique.

 

 

Un réseau de partenaires et d’experts engagés dans le projet

 

Un véritable réseau de partenaires et d’experts, de proximité, est venu se greffer au montage de cette nouvelle enseigne. Une dizaine à l’heure actuelle mais ce n’est pas fini !

« Ils sont capables de répondre aux différentes problématiques de notre clientèle, explique Pierre-Henri GRENIER, notamment pour tout ce qui a attrait avec l’optimisation des coûts de l’énergie, l’installation des panneaux photovoltaïques, le financement des projets de centrales hydrauliques, les projets d’autoconsommation ou de consommation d’énergie partagée, la mobilité durable… ».

Le témoignage de la société OPERA Energie et de l’un de ses représentants, Aurélien JOUAULT, viendra précisément mettre de l’eau au moulin.

Puis, Arnaud CAULIER – il officie en qualité de directeur du développement et de la distribution au sein de la BPBFC – et Olivier POISEAU, premier directeur officiel de cette antenne régionale de la Banque de la Transition Energétique, éclaireront de leur lumière des journalistes peu avares de questions ! Leurs interventions porteront sur la traçabilité et la transparence – deux maîtres mots nous l’avons dit ! -, dont le client pourra même juger de visu en consultant le site Internet dédié https://banquetransitionenergetique.fr/ afin de suivre avec la régularité d’un métronome l’évolution des affectations concrètes en termes de projets verts. Un outil accessible et très précieux !

« Nous allons mettre en place progressivement ce modèle, en coopération avec les acteurs publics et privés pour jouer pleinement notre rôle dans la trajectoire économique et énergétique de notre région, rappela Arnaud CAULIER.

Depuis le 30 avril, la Banque Populaire BFC propose un nouveau produit d’épargne à rémunération établie à 1,30 %. « Celles et ceux qui se sentent concernés par ce vrai sujet de société ne recherchent pas nécessairement la rentabilité optimale d’un placement mais plutôt à redonner du sens à son épargne, aura-t-on précisé en substance. Un produit complétant l’offre des comptes à terme existant déjà.

Il ne reste plus à la Banque Populaire BFC que de faire savoir au cours de l’année 2024 la nouvelle stratégie mise en exergue autour de la BTE, conférences et ateliers sont d’ores et déjà programmés sur les agendas pour y parvenir. En tout cas, retenez bien ce nom : « BTE », gageons que vous allez en entendre parler dans vos agences et plus qu’il n’en faut, il y va de la préservation de la planète !

 

Thierry BRET

 


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Il est fier d’être bourguignon. Même s’il vante désormais les arts culinaires et la gastronomie du Bugey, du côté de Poncin, à quelques encablures de Pont d’Ain et d’Ambérieu-en-Bugey, Jérôme BUSSET n’en oublie pas ses racines originelles de… Joigny ! Et cette grand-mère, qui jadis lui donna dès sa prime jeunesse le goût des saveurs exquises au fond de l’assiette et du « bien manger » en lui mitonnant de savoureux petits plats ! Jeune quadragénaire talentueux qui a fait ses gammes derrière les pianos du lycée Vauban à Auxerre, le garçon vient d’obtenir sa première étoile au Michelin, confirmant ainsi ses qualités de toque experte à « l’AinTimiste »…

 

PONCIN (Ain) : Son plat signature évoque à lui seul son patrimoine géographique originel. Des escargots délicatement poêlés au jus de bœuf dégraissé avec de la crème fouettée. Symbole séculaire de cette Bourgogne gastronomique que nous envient bon nombre d’épicuriens et de férus de bonne chère de la planète.

La Bourgogne, sa mère patrie ! Et plus particulièrement, Joigny. Là où il vit le jour en juillet 1984. Il le dit fort bien : « cette ville de l’Yonne me prédestinait à la restauration gastronomique car mon enfance fut baignée de gourmandises dans la cuisine de ma grand-mère… ».

Il est vrai que Joigny pourrait être l’épicentre de cette cuisine haut de gamme du territoire le plus septentrional de la Bourgogne. « La Côte Saint-Jacques » de Jean-Michel LORAIN, « Le Rive Gauche » de Jérôme JOUBERT : autant de références gustatives qui ont largement dépassé les frontières de l’Yonne, quand ce n’est pas le « Paris Nice ». Bref, il est dit qu’à Joigny quand on est jeune, on aime prendre du plaisir à cuisiner et à élaborer de nouvelles recettes, même celles transmises par sa grand-mère !

 

 

Un parcours incroyable au cœur de la piste aux étoiles !

 

« Mon nez furetait toujours au niveau du plan de travail quand j’étais môme, explique le nouvel étoilé Michelin 2024, le seul et unique du département de l’Ain à avoir gagné un galon cette année, un terroir qui revendique pourtant un lourd apport qualitatif par le passé à cette cuisine traditionnelle que ne renient pas les adeptes de l’art d’ESCOFFIER, du côté de Bourg-en-Bresse et de ses célèbres et goûteuses volailles, de Vonnas avec l’illustre Georges BLANC ou encore à Nantua, ville étape indiscutable pour s’y sustenter des sublimes quenelles de poisson (ou de volaille) nappées de cette remarquable sauce à la couleur orangée.

Entre les effluves des bons petits plats réalisés de main de maître par la parente et le désir de s’y coller aussi en apprenant toutes les subtilités et techniques permettant de s’épanouir derrière les fourneaux, il n’y a qu’un pas unique que le jeune Jérôme saura vite franchir.

De Joigny, le garçon se déplacera de quelques kilomètres, une trentaine, pour se rendre à Auxerre, dans l’un des saints des saints de ces établissements favorisant l’apprentissage d’un métier de la filière hôtellerie/restauration. Le lycée Vauban et sa curieuse topographie, d’ancienne enceinte militaire. C’est là qu’il apprendra tous les rudiments et un peu plus de cet art culinaire, fleuron de notre Hexagone, afin d’y obtenir un bac technologique hôtelier. Il complétera d’ailleurs cet accessit par un BTS option Art de la table, obtenu à Thonon-les-Bains, sur les bords du Léman, une autre région de Savoie où les recettes régalent les habitants.

D’ailleurs, Jérôme est un peu touche à tout très inspiré. De maître d’hôtel, il devient directeur d’établissement, où il travaille en étroite osmose avec des chefs de cuisine renommés. Ses pérégrinations le conduisent à Lyon, temple de la gastronomie hexagonale si ce n’est mondiale ! L’y accueillent de très belles maisons : Léon de Lyon (double étoilé au Michelin), Mathieu VIANNAY (une étoile), Guy LASSAUSAIE (deux étoiles) et La Rotonde (doublement étoilé également). Une vraie piste aux étoiles qui le conforte encore et encore à gravir les échelons ! L’énergie ? Le garçon en a à revendre ! La volonté, elle accompagne sa vie.

 

 

« Ici, à Poncin, j’ai vraiment lâché les chevaux ! »

 

A l’été 2008, il quitte la capitale des Gaules pour s’installer à quelques encablures de là, de l’autre côté de la frontière départementale, dans ce territoire de l’Ain, propice aux belles sollicitations professionnelles.

« Je voulais vivre un projet à dimension humaine, confie-t-il. Et de manière sous-entendue, ne plus être un « pion » quelconque dans une structuration même bien huilée mais reprendre les rênes de son destin, en devenant un véritable acteur. Bref, vivre enfin pour sa cuisine ?

Là, se plait-il à commenter « tous nos efforts et nos exigences de qualité sont récompensés par l’obtention d’une étoile au Guide Michelin... ». Mais, la COVID changera bientôt la donne.

Cette fois-ci, Jérôme BUSSET (et son épouse, Isabelle) décident de franchir un autre cap en prenant leur envol définitivement sur leur propre patronyme. Ils investissent le joli village médiéval de Poncin, non loin du vignoble de Cerdon, en reprenant à cœur la destinée de « L’AinTimiste ».

« J’étais enfin libre d’exercer ma passion de la cuisine, souligne-t-il, accomplir vraiment mon rêve de gosse… ».

 

 

 

 

Le cadre est splendide. Chargé d’histoire et de souvenirs : c’est aussi la plus ancienne bâtisse médiévale de l’endroit. Toutefois, l’intérieur est résolument moderne. Mieux pour les regards curieux des convives, la cuisine où excelle le chef Jérôme s’ouvre sur la salle. La terrasse dès que revient le soleil est splendide.

« Ici, j’ai vraiment lâché les chevaux, plaisante le nouvel étoilé Michelin, tout y est ! Le cadre d’exception avec son puits de lumière d’une trentaine de mètres de hauteur, la cave voûtée. Cet établissement me correspond. Il est aussi le reflet de ma cuisine… ».

La clientèle le lui rend bien. Cosmopolite, elle fait une étape logique en provenance de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Italie, du Luxembourg. Sans omettre les Français qui, venant de l’Isère, des deux Savoie et de Lyon, voire de plus loin, en connaissent un rayon sur la gastronomie haute en couleurs et excellente en bouche !

Créative, changée très régulièrement, intuitive, élaborée à partir de produits du sérail, la cuisine de Jérôme BUSSET se déguste avec délectation en se concentrant sur le sens ; envoûtante au palais, régalant le plaisir des yeux. Ici, les volailles de Bresse sont magnifiées par la toque de Joigny. A l’instar des gibiers (en saison), des morilles et des poissons de rivière. Ne parlons pas des desserts !

Côté vins, on se satisfait à laper de petites gorgées de ces excellents Seyssel, vins du Bugey ou ce rosé et effervescent Cerdon qui pétille avec grande fraîcheur en bouche ! Même les truffes sont les bienvenues pour aromatiser une cuisine pleine de surprises agréables.

 

 

En savoir plus :

L’AinTimiste

4 Rue de la Pompe

01450 PONCIN

Tel : 04.74.38.06.66.

Menus de 80 euros à 145 euros.

Ouverture du mardi au samedi.

 

Thierry BRET

 

 


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