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ARTS DE VIVRE

L’Aile ou la Cuisse : ça bouillonne de monde à « L’Hélix » où les convives se régalent !

novembre 07, 2025

Elles ont quasi disparu de nos bords de routes départementales et nationales, elles aussi, avec leur dénomination passée par pertes et profits. On se demande bien pourquoi. Qui ça ? Je veux parler de nos auberges traditionnelles, hélas. Terrassées par l'autoroute, les fast-foods graisseux et autres sandwichs triangulaires. C'est triste pour un pays encore défini, mais pour combien de temps encore, contrée de la Gastronomie…

 

ROSOY : Mais tout espoir n'est pas totalement perdu. Il en demeure encore quelques-unes. Des vaillantes, des volontaires et forcément, des courageuses. Au sud de Sens, à Rosoy, « L'Hélix » est de celle-ci. Cet hôtel-restaurant à la façade rougeoyante apparaît dans un virage pour le moins accueillant. Au siècle dernier, cela s'appela « Le Bon Abri ». Sous la férule d'un couple dynamique et travailleur, l'établissement s'est modernisé.

Dernier virage culinaire en date : la création récente d'un bouillon. Quesako pourra-t-on répliquer ? A l'instar du bouchon lyonnais (les vrais comme de bien entendu), le terme de « bouillon » résonne plutôt favorablement, lorsque l'on évoque les restaurants. La création des bouillons remonte au XIXème siècle sous le Second Empire. Petits restaurants bon marché, créés à Paris tout d'abord, l'on y servait initialement à la portion du bouillon accompagné de bœuf bouilli. Depuis lors, l'Yonne coula sous le Pont-Neuf et les cartes s'y sont un peu allongées ! L'œuf mayo cohabite avec le céleri rémoulade et le cervelas en salade, tandis qu'en plat, bœuf gros sel ou lieu noir meunière revigorent fort légitimement le convive.

 

 

Un œuf mayonnaise franc du collier !

 

Bon marché, tel est le cas, car bien des années plus tard, ici le menu (entrée,  plat, dessert) oscille entre 19 et 21 euros, selon les mets choisis. Combien coûte une immangeable pizza industrielle ou une formule « X » ou « Y » chez « Burger » machin ? Au bouillon rosaltien, la cuisine est faite sur place, avec des produits bruts.

L'œuf mayo y est servi à 2,90 euros. Quant aux poireaux vinaigrette, c'est un euro plus cher ! Il y a aussi la terrine du moment, voire les six escargots. L'œuf mayo est franc du collier, accompagné pour saucer d'un pain de bonne qualité. Sur les œufs, on n'aurait pas boudé un rien de persil ciselé, mais bon ! Les poireaux vinaigrette sont très joliment dressés, et la sauce y est des plus onctueuses : 3,90 euros, rappelons-le.... Une très bonne entrée. 

 

 

 

Le « parmentier » de canard nous fait de l’œil !

 

En plat, entre la saucisse et sa purée de pommes de terre, sauce échalotes, et la cuisse de poulet sauce suprême, agrémentée de son riz, trône la tête de veau à l'ancienne, sauce ravigote (9,90 euros). L'abat emporte les suffrages, en ce mois des produits tripiers, hommage mérité s’il en est au cinquième quartier. L'assiette, servie chaude, a de la gueule, et le plat de la mâche. La sauce complète parfaitement le tout et ravit légitimement tout amateur de triperie. On en profite pour saluer les sympathiques frangins MAGNONI, dernier tripier icaunais de nos marchés. Il y manque - éventuellement - un peu de persil ciselé, histoire d'y ajouter un brin de couleur. Autour de nous, ça se régale, aussi. Quant au « parmentier » de canard, accompagné d'un ramequin de salade, il semble nous faire de l'œil ! Allez, ce sera pour la fois prochaine…

 

 

En dessert, les classiques sont là aussi. Le flan pâtissier est bon, il est accompagné de l’inutile « chantilly » en bombe : il paraît que c'est la mode ! La mousse au chocolat possède une vraie texture, c'est déjà ça, mais de surcroît, elle est fort bonne. 

L'addition, parlons-en. A deux, entre l’apéro servi plus une petite bouchée, et le menu, ci-dessus, une bouteille d'un côte du Rhône très honnête et deux cafés : c’est 60,20 euros. Bravo à nos aubergistes pour ce très bon rapport qualité-prix.  En conclusion : venez nombreux ! 

 

 

En savoir plus :

 

L'Hélix

52 RN6

89100 ROSOY

Tel : 03.86.97.92.10.

Formule bouillon le midi, du mardi au vendredi inclus. Stationnement facile. 

 

Gauthier PAJONA 

 

 

 


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AGRO-ALIMENTAIRE

Malgré la météo capricieuse, la Fête des vins de Chablis célèbre 77 ans de passion et de partage

octobre 29, 2025

En dépit d’un ciel capricieux, la 77ème Fête des Vins de Chablis a tenu toutes ses promesses, rassemblant vignerons, élus, visiteurs et  autres amoureux du chablis, autour d’un terroir d’exception. Entre tradition, discours inspirés, dégustations et bans bourguignons, le village a une fois encore vibré au rythme de son vignoble légendaire. 

 

CHABLIS : C’est en 1949, au sortir de la guerre, que Chablis célébrait pour la première fois ses vins, symbole du renouveau après les années noires du phylloxéra. Soixante-dix-sept ans plus tard, la tradition perdure et chaque dernier week-end d’octobre, le village tout entier se transforme en temple de la convivialité, entouré de coteaux flamboyants sur lesquels l’automne a jeté un voile doré. A peine 10 heures et déjà beaucoup de monde en ce dimanche matin, le marché bourguignon faisant comme à son habitude le plein de visiteurs. Une effervescence mise en musique par la fanfare des « Enfants de Chablis », dont les accents cuivrés ont eu tôt fait de lancer le défilé. La pluie menace et il faut faire vite, le pas est alerte et cadencé ! En tête de cortège, le parrain du millésime 2025, Jacques BONNAFÉ fait le show, mimant un défilé militaire… On a connu soldat plus discipliné ! La fanfare doit évoquer chez l’acteur quelques souvenirs, lui qui était au générique du film éponyme d’Emmanuel COURCOL, au succès populaire incontesté, avec plus de 3 millions de visiteurs. Ça bouchonne un peu en traversant les allées du marché mais on n’est pas à Chablis pour rien et le « bouchon » a tôt fait de sauter !

 

Une météo maussade pour taquiner Bacchus !

 

Cette année, la prudence était de mise et la météo maussade a contraint les organisateurs à se replier à l’heure des discours et intronisations, sous un podium, plutôt que sur le traditionnel perron de pierre du Château Long-Depaquit, hôte de l’évènement. Grégoire GAUTHERIN, nouveau président de l’Office du chablis a ouvert la cérémonie, saluant un vignoble unique par sa typicité : « ici, la vigne n’est pas seulement une culture à part entière. Elle façonne nos paysages, notre économie, notre esprit. Le nom de Chablis résonne bien au-delà de nos frontières. Porté par des vins d’exception, il est reconnu dans le monde entier… ». S’engageant à poursuivre l’aventure « dans le respect de nos valeurs avec l’envie de faire rayonner toujours plus haut le nom de Chablis… ».

A seulement vingt ans, il succède à Patrice VOCORET, chaleureusement remercié pour avoir su donner un nouvel élan à la manifestation, en la jumelant avec le « Marathon de Chablis », comme l’a rappelé Marie-José VAILLANT, maire de la commune : « ton idée de jumeler ces deux festivités à caractère international était tout juste géniale ! L’une et l’autre sont si différentes mais tellement complémentaires… ».

Tout en taquinant le Dieu du vin d’un clin d’œil météorologique : « on aurait pu croire que cette fête était bénie de Bacchus mais ce matin, il doit être fatigué de son samedi ou perturbé par le changement d’heure ! ».

 

Le meilleur ambassadeur de l’Yonne, le chablis !

 

Les représentants du Département, de la Région et du Sénat ont tour à tour souligné le rôle moteur du vignoble dans l’économie locale et son rayonnement international. Pour Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental, « Chablis est une pépite que nous dégustons sans modération… ». Son homologue à la Région, Nicolas SORET, mettait en avant les efforts engagés pour adapter la viticulture aux défis climatiques, notamment à travers le projet de recherche « Canopée ». La sénatrice Dominique VÉRIEN, insistant pour sa part, sur la « mission d’ambassadeur » que portent les élus et les vignerons, narrant avec fierté comment elle promeut les vins de l’Yonne jusqu’au Canada. Ambiance à la fois protocolaire et joyeuse, comme lorsque le Président de la 77ème Fête des Vins, l’acteur Nicky BARBOT, visiblement conquis, a lancé un ban bourguignon, repris par toute l’assistance : « partout où je vais, à New-York, à Tunis, en Afrique du Sud, tout le monde connaît Chablis et tout le monde dit que c’est le meilleur vin du monde… ». Nul doute qu’avec de tels propos, il a déjà son billet en poche pour revenir en qualité d’invité !

 

 

Le chablis vin des rois ? Non, le vin roi !

 

La marraine de l’édition, Sandrine QUÉTIER a remercié une fois encore les Chablisiens pour leur accueil chaleureux, « nous avons dégusté, beaucoup et marché, un peu ! ». Son complice Jacques BONNAFÉ concluant à sa manière avec un savoureux accent « ch’ti » : « j’dois vous dire, à un moment, faut tomber l’masque ! J’suis pas vraiment du Sud et plutôt habitué à la bière… Mais ici, on apprend vite ! ».

Et à voir les visages quelques peu « fatigués » au lendemain du banquet de la veille au soir, certains sont meilleurs élèves que d’autres ! On attribue à Rabelais ce dicton : « Jamais Homme noble ne hait le bon vin » Une maxime qui sied bien à Chablis et à ses vins, auréolés depuis longtemps de leurs lettres de noblesse. « Chablis vin des rois »…? Non ! Le « vin roi » !

 

Dominique BERNERD

 


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ARTS DE VIVRE

Fête des Vins : le millésime 2025 baptisé à Chablis sous le double signe de la tradition et de la transmission

octobre 28, 2025

Dans ce haut lieu du patrimoine viticole qu’est le site du « Petit Pontigny », le vignoble chablisien a célébré samedi matin son nouveau millésime en présence de nombreux ambassadeurs et amoureux de l’appellation. Avec, pour le porter sur les fonts baptismaux, une marraine et un parrain de choix en la personne de l’animatrice télé, comédienne et musicienne, Sandrine QUÉTIER ainsi que du comédien et homme de théâtre Jacques BONNAFÉ. Une 77ème édition marquée par le passage de témoin entre Patrice VOCORET et le jeune vigneron Grégoire GAUTHERIN, nouveau président de l’Office de Chablis.   

 

CHABLIS : Depuis plusieurs années, il était de coutume que la commune où doit se dérouler la Saint-Vincent tournante du Chablisien, accueille en parallèle la cérémonie du baptême du millésime. L’édition 2025 a mis à mal cette tradition et ce moment phare de la Fête des vins s’est déroulé à Chablis, en ce lieu hautement symbolique qu’est le « Petit Pontigny », « âme monacale d’un vignoble d’exception » selon le « grand architrave » de la Confrérie des Piliers Chablisiens, Yvon VOCORET. On y trouve également le siège du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) et de la Cité des Climats et Vins, dont le responsable, Damien GUERAULT, confiait avoir vécu quelques sueurs froides aux premières heures de la matinée, lorsque la pluie fit disjoncter la sonorisation. Mais, on ne peut pas avoir œuvré pendant des années à la réussite des marchés de Noël aux Caves de Bailly sans un petit côté « Mac Gyver » et à 10h30, tout était rentré dans l’ordre ! La cérémonie pouvait commencer, profitant d’une accalmie bienvenue de « Dame météo » !

 

Passation des pouvoirs entre Patrice VOCORET et Grégoire GAUTHERIN

 

L’édition 2025 restera celle du renouveau : après vingt et un ans à la présidence de l’Office du chablis, Patrice VOCORET a passé le flambeau à un jeune vigneron de vingt ans, Grégoire GAUTHERIN, symbole d’une nouvelle génération prête à continuer de défendre haut et fort, les couleurs du vignoble. Certes, la verve et la faconde de son prédécesseur ne sont pas encore de mise, mais si « Paris ne s’est pas faite en un jour », Chablis non plus !

Première prise de parole en public pour le nouveau président qui a su maîtriser l’exercice, rappelant toutes les promesses de ce millésime 2025 : « un bel équilibre et de bonnes conditions sanitaires mais qui se sont vite dégradées. Qualité et quantité sont au rendez-vous, ce qui change bien évidemment, du millésime précédent, particulièrement compliqué… ».

Première également pour Xavier GARNIER, président de la prochaine Saint-Vincent tournante du Chablisien, qui se déroulera à Ligny-le-Châtel, les 07 et 08 février 2026. Un village de tradition viticole, devait-il rappeler, « même si l’appellation chablis ne date que de 1976, pour une surface de 40 ha, au nord du vignoble, exploité par une dizaine de vignerons… ».

 

 

 

De la poésie et des envolées lyriques pour la mise en bouteilles !

 

Mais que serait un baptême du millésime, sans l’épreuve redoutée de la mise en bouteilles ! Deux premiers échantillons scellés « à l’ancienne », avec une machine à boucher ancestrale. La marraine 2025, Sandrine QUETIER, s’en est sortie avec brio, sous les applaudissements et le regard admiratif de l’ancien maître de cérémonie, Patrice VOCORET, évoquant en aparté avec son voisin, l’acteur Nicky MARBOT, président de cette 77ème Fête des vins, l’idée de rajouter l’an prochain le « maniement d’une cireuse » pour pimenter l’exercice !

Quant à son alter ego masculin, Jacque BONNAFÉ, force fut de constater la « supériorité » en la matière de sa partenaire, usant pour l’occasion d’une verve poétique dans un hommage à la profession à la manière d’un « gars du ch’Nord » » : « Grand Dieu ! Quel métier d’galère que d’être vigneron ! Toujours à gratter la terre en toutes saisons… ».

Ne restait plus aux deux héros du jour qu’une ultime épreuve gouleyante très « chablisienne », avant de se voir remettre le précieux ruban or et vert, symbole de leur intronisation au rang de stylobate au sein de la confrérie des Piliers. L’occasion là encore, pour le nordiste fidèle au cinéma d’auteur, d’une envolée emphatique à la gloire des trésors du cru : « Arômes délicats et pénétrants de fleur d’églantine je dirai, avec une pointe de pivoine et de violette très pure ! Un nez qui développe miel et pâte de coing. Un chant vibratoire intense qui d’emblée, t’emmène dans le cosmos ! Le chardonnay, c’est de la fibre quantique, il faut en écouter les racines et le chant des profondeurs… ».

Fermez le ban ! Face à tant de lyrisme, Sandrine QUÉTIER a fait le choix de la sobriété : « maintenant que le vin est tiré, il faut le boire ! ».  

La messe était dite et le public a eu tôt fait de mettre en pratique le précieux conseil en s’empressant d’aller déguster la cuvée spéciale préparée toute spécialement pour la prochaine Saint-Vincent. Avec cette ultime recommandation et ce trait d’humour du « Grand Architrave » : « profitez bien de la fête ! On dit toujours avec modération, mais c’est un mec qu’on ne connaît pas, alors faites comme vous le sentez ! ».

 

Dominique BERNERD

 

 


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ARTS DE VIVRE

L’Aile ou la Cuisse : le « fait maison » du Restaurant de la Gare se déguste sans modération à St-Martin-sur-Ouanne

octobre 09, 2025

C'est une chance dans une commune d'environ 400 habitants  d'avoir encore un petit « caboulot » ! Voici une dizaine d'années se tenait même en face de celui-ci une boulangerie dont ne demeure plus que l'enseigne, désormais.  Elle y semblait pourtant motivée la jeune boulangère ! Un petit établissement bordé par la départementale, reliant Toucy à Charny, aux multiples paysages...

 

SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE : L'endroit est plutôt typique  et à l'intérieur, les murs affichent des photographies « quatre saisons » de ce paisible village de Puisaye. Mais, en ce jour ensoleillé d'octobre, la terrasse extérieure nous accueille plaisamment ! D'autres clients se restaurent aussi dont les maîtres d'Aloxe, un paisible chien qui antan se nommait « Apéro » : tout un programme !

Bien sûr, le long de cette voie ferrée menant jadis de Toucy à Montargis, il y a bien longtemps qu'un voyageur n'est pas descendu sur le quai. Depuis la fin des années 1930, semble-t-il.

 

Un bon plat pour se mettre en bouche : les boulettes !

 

Le menu du jour est proposé à 17 euros. La serveuse y est plutôt aimable. Quant au traditionnel « kir », il n'est franchement pas inoubliable ! Un buffet d'entrées est présent, suivi d'un choix de trois plats et de cinq desserts. Quatre salades composent ledit buffet, elles paraissent majoritairement faites maison, dont l'une aux choux est bien assaisonnée. Le pain est bon également.

En plat, j'ai choisi les boulettes accompagnées de pâtes. Elles sont bonnes et charnues : elles se tiennent bien. Un jus les accompagne, avec de la tomate un peu relevé. C'est un bon plat. Il est peut-être dommage que l'on ne propose pas avec, un ramequin accueillant de l'emmental râpé pour disposer dessus. Cela rendrait l'assiette un peu plus gourmande, sans trop de frais en sus. Un mot encore sur les boulettes, elles ont fait l’objet d'un joli petit livre : « Petit traité de la boulette » de Pierre-Brice LEBRUN, paru aux éditions du Sureau.

 

 

 

La tarte Tatin, une référence parmi les desserts

 

Ensuite, il est notamment proposé un bon dessert familial un brin suranné : un gâteau de semoule. Je choisis plutôt la tarte Tatin dont les pommes sont bien confites. Je pense qu'elle est faite maison. Elle est servie à bonne température. La crème chantilly industrielle disposée dans l'assiette n'apporte rien au dessert. Il est meilleur que bien des « Tatins » abusivement réchauffés au four à micro-ondes : une abomination ! Pendant ce temps, la patronne prépare des sacs de couleur bleu et jaune afin de se rendre chez un grossiste alimentaire bien connu ! 

Le soleil brille toujours, tandis que nous reprenons la route, après cette halte aussi paisible que rassurante.

 

 

En savoir plus :

Les - : la prochaine fois, donnez-nous la possibilité d’ajouter du râpé sur les pâtes, svp ! 

Les + : la quiétude de l'endroit.

 

 

Contact :

 

Restaurant de la Gare

4, Route de Charny

89120 SAINT-MARTIN-SUR-OUANNE

Tel : 03.86.73.06.11.

Ouverture 7/7. Stationnement en face de l’établissement. 

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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ARTS DE VIVRE

Quand le rêve devient réalité : Anne-Claire et Jérôme JOUBERT tiennent solidement la barre du « Rive Gauche »

septembre 29, 2025

Derrière les rires de l’hôte de ces lieux – le superbe complexe du « Rive Gauche » en bordure de l’Yonne -, les larmes ne sont pas très loin. Des yeux embués qui en disent long sur l’intensité émotionnelle vécue lors de la soirée. Aux côtés d’Anne-Claire JOUBERT, se tient micro en main, son époux. On ne présente plus Jérôme, chef connu et reconnu du landerneau gastronomique icaunais, apprécié des « fines gueules » épicuriennes qui fréquentent l’établissement depuis tant d’années. Devant 200 convives, ils ont pris soin de dévoiler, grandeur nature, le nouveau logo de la belle maison. L’autre grande table de Joigny dont le couple est désormais propriétaire…

 

JOIGNY : Ils sont serrés tels des sardines dans leur boîte, les invités de la grande soirée inaugurale du changement de propriétaires du fameux hôtel/restaurant « Le Rive Gauche » à Joigny ! Surtout au moment de la prise de parole, servant de prélude à la partie festive et conviviale qui allait suivre jusque tard dans la nuit. Plus de deux cents invités, me souffle à l’oreille l’inoxydable esthète en la matière es gastronomie et chroniques culinaires en tout genre dont celles de « Presse Evasion », un Gauthier PAJONA, verre de blanc à la main et gougère dans l’autre, revenu presque bronzé de son escapade motorisée au royaume chérifien, c’est-à-dire le Maroc ! Une dizaine de jours à vivre la poudre escampette au gré des couleurs exotiques et de la douce chaleur de ce merveilleux pays du Maghreb et voilà que Maître « PAJO » se saisit du micro au bout d’un petit moment afin de lancer les joutes oratoires, d’une façon tout à fait ragaillardie !

 

 

Un vrai parcours de couple pour un projet attractif

 

L’atmosphère est bon enfant. Le Tout Joigny, mais pas que, est ici puisque on reconnaît pas mal de têtes venant d’un peu plus loin qui sont présentes à ce rendez-vous que l’on suppose gourmet et sympa chez le président de l’association « Gourmand’Yonne ». On aperçoit le président du CIFA de l’Yonne, Didier CHAPUIS, le spécialiste des « FESTINS » ! Il disserte non loin du président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE, et du fidèle Gilles AMEDEE, qui une fois n’est pas coutume ne prendra pas la parole lors de cette cérémonie inaugurale s’avérant chargée d’émotion avons-nous dit !

C’est sur les sonorités envoûtantes de « L’Eté indien », inoubliable morceau à moitié chanté et parlé par le regretté Joe DASSIN datant de 1975 que devait s’ouvrir la cérémonie. Un tube qui devait précéder l’intervention de notre chroniqueur Gauthier PAJONA, toujours à l’aise dès que la parole circule !

Livrant des informations pratico-pratiques – il possède le sens du détail l’ami Gauthier ! -, le jovial orateur rappela les règles du jeu de la soirée : pas de réception à l’extérieur sur la belle terrasse comme il était initialement prévu à cause de conditions météos un peu frisquettes (celle-ci n’accueillera in fine que les amateurs de tabac ou de vapoteuses) mais un éclatement des convives sur différents étages et salles contenant des buffets chauds et froids, accueillant de très belles compostions gourmandes.

Puis, ce fut l’édile de Joigny et vice-président de la Région, Nicolas SORET qui se saisit du microphone dans un léger brouhaha, au démarrage. Satisfait de compter un tel établissement qui permet d’accroître l’activité touristique et patrimoniale de la ville.

« Si vous êtes officiellement les heureux propriétaires de cet établissement depuis quelques semaines, précisa l’élu de l’Yonne, vous en êtes les visages connus et reconnus depuis de très nombreuses années. On est très heureux d’avoir assisté à ce très beau parcours professionnel qui vous a amené à vous installer dans cette maison aux côtés de Catherine LORAIN, et d’en avoir développé la clientèle. Un vrai parcours de couple, même si cela n’est pas toujours évident… ».

 

 

 

Le souvenir de Michel LORAIN

 

Salariés depuis deux décennies dans l’établissement, Anne-Claire et Jérôme JOUBERT ont donc décidé de franchir le pas en devenant les nouveaux propriétaires de cet établissement jusque-là appartenant à la famille LORAIN. Ils en assumaient la pleine direction depuis trois saisons déjà. Avant que la validation de l’acte d’achat ne soit rendue officielle le 06 août dernier.

Lors de sa prise de parole, Anne-Claire JOUBERT ne manqua pas de remercier en y associant son époux, Jérôme, leurs parents : « ils ont su nous inculquer les vraies valeurs du travail ! ».

Puis, Jérôme JOUBERT apporta à son tour ses commentaires, retraçant l’historicité de l’établissement depuis ses origines. En 2021, le couple se retrouve en le dirigeant aux manettes de l’établissement toujours propriété de la fille de Michel LORAIN, Catherine. Sur l’autre rive, un certain Jean-Michel y fait aussi des merveilles à « La Côte Saint-Jacques » !

Vantant la cuisine de saison et les services qui sont proposés au quotidien dans cet établissement de renom, Jérôme JOUBERT poursuivit ses propos en parlant de qualité, d’accueil chaleureux et du respect de la clientèle.

« Devenir patrons ne nous fera pas quitter nos postes respectifs, ajouta l’orateur, à savoir l’accueil et la salle pour Anne-Claire et la cuisine pour ma part… ».

 

 

1,5 million d’euros sera injecté dans les cinq prochaines années

 

D’indispensables et nécessaires travaux sont d’ores et déjà programmés. Ils concernent différents aménagements dont la salle de restaurant, ainsi que la pose de bornes de recharge pour véhicule électrique, soit un investissement d’un million et demi d’euros dans les cinq prochaines années. Des travaux compris entre 2026 et 2027.

« Nous tenons également à redonner au parc ses lettres de noblesse, souligna Jérôme JOUBERT, un parc apprécié de Michel LORAIN qui y effectuait régulièrement des balades matinales ou digestives. La roseraie sera également embellie… ».

Côté emploi, un poste dans le marketing commercial devrait apparaître au sein de l’organigramme afin de dynamiser la venue d’une nouvelle clientèle francilienne.

« Concernant les nouveautés, poursuivit le chef, nous allons développer un menu dégustation qui sera commenté par nos chefs durant le service à table… ».

Quant aux soirées, très appréciées des habitués, elles se continueront cette saison avec un premier rendez-vous proposé le 19 octobre (« les copains d’abord ») et le 30 novembre avec la mise en avant des petits producteurs locaux qui alimentent de leurs produits les cuisines de cet établissement privilégiant les circuits courts.

Reprenant la main, Anne-Claire JOUBERT présenta en écho à son mari les équipes de la maison. « Il y a beaucoup d’apprentis ! ». Soit 32 personnes au total. Un personnel qui aura apporté également son témoignage de la manière la plus ludique qu’il soit sur l’excellente convivialité exprimée dans cet établissement.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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