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Le chiffre, véritable marqueur référentiel, correspond déjà à une première étape symbolique, venant d’être franchie. 2 500 ! C’est le nombre de systèmes de télé-relève (et non pas de simple « compteur » d’eau comme le rappellera fort judicieusement le directeur de l’agence SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME) qui vient d’être installé dans l’Auxerrois. Un déploiement technologique devant s’étendre jusqu’à fin 2025 sur les vingt-huit communes de l’agglomération. Avec in fine, un double objectif : préserver la ressource en eau et surtout apporter des services novateurs aux usagers…
LINDRY : « On ne touche pas à l’existant, mais on vient se greffer sur le compteur déjà existant… ». Il n’est pas avare en commentaires techniques lors de sa présentation, le patron du groupe SUEZ Bourgogne-Champagne Fabrice LABALME. Invité à expliquer les objectifs et enjeux de ce déploiement de systèmes de télé-relève à tout crin (37 000 foyers seront à terme équipés de cet appareil connecté en l’espace de deux ans sur l’Auxerrois), le responsable de l’opérateur régional devait rappeler lors d’une présentation officielle du dispositif technologique que celui-ci correspondait à une engagement fort, pris par SUEZ, lors de la signature de la nouvelle délégation de service public, signé en 2023. Un contrat baptisé « AuxR_Eau ». Un engagement qualifié de « visible » pour les usagers.
« D’ordinaire, on ne voit pas toujours ce que réalise SUEZ au bénéfice des usagers dans la lutte contre les fuites d’eau ou l’entretien des installations, précisa Fabrice LABALME, mais aujourd’hui, c’est différent avec ce nouveau système connecté dont bénéficient déjà les habitants des communes de Lindry, Villefargeau et Saint-Georges-sur-Baulche. Et ce depuis mars 2024… ».
Une économie de 100 000 m3 d’eau sur le secteur
Il est vrai qu’avec l’apport de ce nouvel appareillage, les usagers ont désormais la faculté de pouvoir être maîtres de leur consommation d’eau. Le suivi de cette consommation est possible. En cas de déperdition ou de surconsommation, des alertes sont ainsi lancées auprès des utilisateurs de ce dispositif performant.
« On a également prévu d’envoyer à l’usager des informations lui permettant d’optimiser sa consommation d’eau, ajoute l’orateur, quant à la facturation, elle ne sera plus établie sur de l’estimation mais bel et bien à partir de la consommation réelle… ».
Un avantage précieux, dans la gestion de son budget. Concrètement, près de 100 000 m3 d’eau seraient économisés annuellement grâce à ce système. Une télé-relève qui offre aussi des avantages pour la partie exploitation du réseau.
« Nous pourrons connaître à l’aide de cet outil le rendement de notre réseau, commune par commune, souligne Fabrice LABALME, et ce au quotidien et non plus une fois par an ! ».
Réduire et optimiser son usage de l’eau
Un déploiement tous azimuts sur l’Auxerrois qui se veut vertueux et solidaire, en compagnie de la société d’insertion « IDEES 89 ». Celle-ci assure la pose gratuite de ces systèmes chez l’habitant, comme à l’heure actuelle sur la localité de Perrigny.
« Tout ce que l’on fait là, c’est dans le cadre de la préservation de la ressource, insiste Fabrice LABALME, c’est important car malgré les pluies abondantes actuelles, il ne faut pas oublier qu’en octobre dernier nous étions encore en période de sécheresse avec des arrêtés préfectoraux restreignant la consommation…. ».
D’où le fameux slogan, « je réduis, je décale », adaptable à l’électricité qui s’applique également pour la consommation d’eau, dans la version suivante : « je réduis, je réutilise et j’optimise mon usage de l’eau »…
Thierry BRET
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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…
SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?
Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.
« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».
Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.
Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France
La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.
« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».
Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.
« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».
La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !
Etre à la pointe de la transition écologique…
« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».
Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.
Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.
« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».
Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.
Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».
Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…
Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.
« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».
Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.
« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».
Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».
Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !
Thierry BRET
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L’innovation mise en orbite dans l’Auxerrois : le troisième étage de la fusée de l’Agglo décolle avec « AuxR_Factory »
avril 22, 2024Forcément, il y a de la fierté parmi les élus et les acteurs de l’économie avec la concrétisation de ce nouveau projet favorisant l’entrepreneuriat. Le troisième étage de la fusée auxerroise « AUX R…quelque chose » (en l’occurrence « Factory » dans le cas présent) prend donc son envol vers sa cible de prédilection : la planète « Innovation » ! Un décollage en grande pompe, vers un voyage sans retour, celui menant vers l’industrie du futur et son ultra-technologie. Une étape qui n’est pas un aboutissement en soi, selon le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, plus visionnaire encore qu’auparavant…
AUXERRE : C’est un étage supplémentaire de la fusée qui est parti dans la bonne direction, ce lundi en milieu de matinée ! Celle du rayonnement de la capitale de l’Yonne, bien au-delà de ses frontières, et de l’attractivité du territoire, propice à accueillir un nouvel écosystème avec le monde, parfois très hermétique pour les béotiens, des start-ups !
Le nouveau vaisseau spatial se nomme « AuxR_ Factory ». Ses réacteurs ont été allumés, en présence d’un grand nombre de personnalités du sérail institutionnel et économique du cru, malgré des températures extérieures glaciales et des conditions atmosphériques suffocantes sous un chapiteau réunissant les invités à faire tomber d’apoplexie le moindre convive sujet à de l’hypertension !
Une fusée correspondant à une énième étape et non à un aboutissement de ce programme de « conquête spatiale » vers les technologies du futur qu’encouragent l’Agglomération de l’Auxerrois et son président, le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT. Depuis quatre ans, en effet, Auxerre a porté un incubateur de start-up baptisé « AuxR_Lab » et s’est rapproché en y adhérant du réseau national de l’innovation, RETIS.
Avec ce complexe installé dans l’un des bâtiments accueillant autrefois les vestiaires de l’ancienne usine GUILLET, la ville principale de l’Yonne veut proposer une offre de service à celles et ceux qui désirent innover, créer un prototype, voire compléter une formation dans la modélisation de leurs futurs produits. Bienvenu dans le futur ultra moderniste et le XXIème siècle, le vrai !
La gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique
L’endroit est fait de partages, d’échanges, de discussions. Grâce à son espace de coworking, accueillant des appareillages de dernier cri ; ils permettent la modélisation, le prototypage, l’effervescence des idées. Du pur bonheur pour les dirigeants de start-ups !
« C’est la genèse d’une dynamique entre les co-financeurs du projet, c’est-à-dire l’Etat, la Région, l’Agglo et la Ville, constate Crescent MARAULT, qui a opté pour un petit point presse informel afin de faire part de son ressenti après la cérémonie inaugurale, et les acteurs économiques du territoire, la WACANO, la CCI, l’AER, etc. En l’espace de trois ans, on a réussi à mettre en place une démarche technopolitaine à travers un incubateur (AuxR_Lab) et un Fab-lab (AuxR_Factory) et on va continuer à travailler selon différents piliers comme la formation professionnelle, l’industrialisation de ces start-ups à travers ses zones d’activité, un parcours de résidentialisation avec la pépinière de la Chambre de Commerce et d’Industrie…Il y a toute une stratégie globale qui s’est mise en place au service de l’économie dans l’Auxerrois. ».
Un projet qui est loin d’être abouti comme le précise l’édile d’Auxerre car d’autres lieux pourraient accueillir à l’avenir des initiatives similaires en faveur de la créativité, de l’économie et de l’emploi.
« Depuis le début du mandat, ajoute-t-il, on applique la stratégie à la gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique. On part d’une vision, d’une ambition et ensuite, on établit un état des lieux pour identifier les enjeux et en face de ceux-ci, on y met des plans d’actions. C’est ce qu’on l’a fait sur l’agglomération dans le cas du développement économique… ».
Ce n’est pas la quantité de start-ups qui prime mais la concrétisation des projets
Dans le cas présent, l’ambition est symbolisée par la redynamisation du territoire. Ses enjeux sont imputables aux effets du réchauffement climatique, sur la baisse constante de la démographie et la raréfaction des ressources, voire la souveraineté de celles-ci. Ainsi est née la stratégie de développement économique en lien avec l’innovation afin de repenser l’économie de demain.
« L’innovation, c’est le relais de croissance de l’économie auxerroise, analyse Crescent MARAULT face caméras et appareils photos, par exemple, l’hydrogène est une des technologies issue du travail de start-ups et si l’on veut amener de nouvelles technologies, il faut investir sur les start-ups. Elles nous donneront les nouvelles filières sur lesquelles investir dans l’Auxerrois ».
Environ 1,5 million d’euros ont été nécessaires à la réhabilitation du bâtiment de près de 500 mètres carrés accueillant le concept technologique haut de gamme, et l’apport d’équipements, comprenant un large parc de machines à commande numérique, d’une communauté et d’un manager de qualité, en la personne de Sylvain HENO, un jeune ingénieur au top arrivé fraîchement de Bretagne. Un investissement ambitieux mais nécessaire pour l’élu auxerrois, « une brique qui s’apparente au tout début de l’entreprise ».
« On est au stade de l’idée, observe-t-il, il faut l’amener au stade de l’industrialisation. Ces outils, Lab et Factory, accompagneront toute la vie de l’entreprise… ».
En outre, ce n’est pas le nombre de start-ups se reconnaissant dans ce nouveau concept icaunais qui intéresse au fond Crescent MARAULT.
« La finalité, c’est la concrétisation des projets portés par cette démarche, assure-t-il, l’objectif est que les entrepreneurs s’approprient l’outil et développent derrière une vraie stratégie de prototypes, de développement des processus, pour améliorer leur compétitivité. ».
Détecter les métiers du futur et anticiper sur les emplois de demain
Faisant référence à la ville de Mayenne, Laval – et pas sous l’angle footballistique, évidemment ! -, Crescent MARAULT compare les similitudes existantes entre les deux cités de moins de 50 000 habitants.
« La municipalité a commencé sa démarche technopolitaine depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui, a minima trois start-ups incubées sur cinq concrétisent un projet économique en entreprise et une sur deux dans le territoire ! Mais, Laval n’a pas su anticiper la récurrente problématique du foncier pour accueillir ces entreprises. Ce qui devient de plus en plus compliqué avec les nouvelles législations (on pense immanquablement au ZAN, Zéro Artificialisation Nette)... ».
L’Agglo de l’Auxerrois souhaite régénérer son territoire via le développement économique en s’appuyant sur les filières du futur à fortes valeurs ajoutées, pérennes de surcroît. Quant à la complémentarité de l’ensemble des morceaux du puzzle – les fameux étages de la fusée à la conquête de l’innovation ! – elle est évidente entre « AuxR_Lab » et « AuxR_Factory ». Cela ne fait aucun doute pour Crescent MARAULT !
« Avec ces deux structures, on est dans l’accompagnement, le parcours du stade projet au stade de l’industrialisation ; c’est pourquoi nous avons choisi la CCI de l’Yonne comme partenaire pour animer cette démarche technopolitaine. D’une idée, et en l’accompagnant, cela peut devenir une start-up, avant de prototyper et d’industrialiser dans l’une de nos zones d’activité… ».
Le volet formation n’a pas été occulté de cette stratégie finement ciselée (autant qu’un laser découpant un morceau de métal). Le travail sur les filières de demain est déjà dans les tuyaux des équipes dédiées sur le développement du concept.
« On pourra ainsi détecter les métiers du futur, ajoute le maire d’Auxerre, ce sont des compétences qui n’existent pas encore mais cela va nous permettre de favoriser l’émergence des formations sur le territoire… ».
Une stratégie déjà payante dans la filière de l’hydrogène avec des formations (bac, BTS et maîtrise). Ou dans la valorisation des déchets avec la création d’une maîtrise. Afin de permettre, en bout de course, aux entreprises du territoire de disposer de leurs futures compétences dont elles auront besoin à l’embauche.
Derrière ce site, on l’aura compris, il existe une kyrielle de symboles. Notamment entre l’histoire du lieu et cette fameuse usine GUILLET et le futur de l’endroit, désormais orienté vers les technologies de l’innovation.
Une logique toute naturelle, en somme, dans ce quartier du Batardeau qui a toujours été au cœur de l’innovation…
Thierry BRET
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La semaine 13 par monts et par mots… : changement d’horaire, les pendules ne sont toujours pas à l’heure !
avril 05, 2024Utile ? Inutile ? Depuis le premier choc pétrolier datant de 1973 et l’adoption du changement horaire dans l’Hexagone, la question récurrente revient tous les six mois tel un métronome coutumier. Cela sert-il réellement à quelque chose au niveau économique alors que les métabolismes, tant des humains que des animaux, sont perturbés au quotidien ? Depuis 2019, des débats sur le sujet sont menés au Conseil de l’Union européenne à Bruxelles sans que pour autant les réponses ne fusent ! Ce n’est plus un changement d’heure mais le prolongement du temps suspendu dans les alcôves de la politique européenne !
Lundi
Certains surveillants pénitentiaires, sans doute soucieux de découvrir toutes les facettes de leur métier, poussent la conscience professionnelle jusqu’à endosser le costume de taulard ! Six surveillants de la prison de Réau en Seine-et-Marne sont accusés d’y avoir fait entrer depuis octobre 2022, de la résine de cannabis, des téléphones portables ou de l’alcool. Ce qui se traduit dans le jargon judiciaire par « accusés d’avoir participé à l’introduction en détention d’objets ou substances interdites… ». Moyennant finances, bien sûr ! Mais, comme l’a déclaré sous couvert d’anonymat un haut cadre de l’administration pénitentiaire, « la population carcérale est très demandeuse ou incitative, et donc il y a une préoccupation sur le rapport à l'argent et sur la relation entre les personnels et les détenus… ». Autrement dit, ces braves « ripoux » n’ont fait que répondre au marché de l’offre et de la demande !
Mardi
Ancien ministre de la Santé et ex-porte-parole du gouvernement, Olivier VERAN, après s’être vu remercié lors du remaniement de janvier dernier, s’est « découvert » une vocation de « médecin esthétique » ! Et pas n’importe où, mais au sein de la très chic « clinique des Champs-Elysées ». Même si elle relève de la sphère privée, cette reconversion fait débat et soulève pas mal d’indignation, que ce soit dans le landerneau politique ou celui de la santé, concernant un ancien neurologue qui, à longueur de tribune, en sa qualité de ministre, se lamentait sur le sort des déserts médicaux. L’hôpital brûle et les priorités sont ailleurs, mais promis juré, il ne touchera « ni à des pénis, ni à des fessiers » et sera « très loin des prothèses mammaires », privilégiant des soins de confort correspondant entre autres à « une cicatrice sur le visage, un vieillissement lié à la ménopause ou une calvitie précoce… ». On espère qu’il fera un prix à son ancien « patron », Edouard PHILIPPE !
Mercredi
Bien sûr, l’événement est d’envergure exceptionnelle et suscitera sans nul doute un intérêt planétaire, mais le budget dédié à la masse salariale globale des Jeux de Paris, estimé à plus de 584 millions d’euros commence à faire tousser… Un budget soit dit en passant, supérieur de 115 millions d’euros à celui annoncé dans le dossier de candidature. Avec des salaires ne cessant d’augmenter, à l’exemple de la directrice de la communication, passée de 150 à 195 000 euros en un an ! Quant au président du Comité d’organisation Tony ESTANGUET, ses émoluments dépassent les 286 000 euros annuels, au point que la justice a ouvert une enquête en début d’année sur les conditions d’une telle rétribution. Bien inférieure affirment ses défenseurs à celle de l’ancien champion de demi-fond, Sébastien COE, patron des JO de Londres en 2012, évaluée à plus de 400 000 euros. Ouf, la morale est sauve ! « L’important est de participer » comme disait le baron Pierre de COUBERTIN, il n’avait pas dit à quel prix…
Jeudi
Fondateur de l’entité « Magictech » où se marient technologie et magie, Samuel GAULAY a fait le show, en ouverture des premiers « Trophées des Entreprises » à Auxerrexpo, usant d’un discours aux accents dithyrambiques pour vanter les vertus de l’Intelligence Artificielle, avec la complicité de quelques spectateurs appelés sur scène. L’occasion pour lui de rappeler d’où l’on vient et se pencher sur un passé pas si lointain, prenant pour exemple la conquête spatiale et la mission Apollo 11, qui permit en juillet 1969 à l’homme de marcher sur la Lune, mais dont l’ordinateur de bord n’était équipé que de 4 ko de mémoire vive et 32 ko de stockage ! De quoi aujourd’hui faire sonner de rire n’importe quel iPhone à la mémoire vive un million de fois supérieure !
Vendredi
L’on pourrait ranger l’anecdote au rang de « poisson d’avril », si ce n’est qu’elle est hélas bien réelle ! En prévision du déplacement qu’a effectué Emmanuel MACRON au Brésil et en Guyane, un major de la Marine nationale, membre de son intendance, a embarqué à bord d’un avion d’Air France reliant Rio de Janeiro, après réservation de deux sièges en classe affaire, le second étant destiné à faire voyager confortablement deux housses contenant les précieux costumes du chef de l’Etat ! Une dépense estimée à plus de 4 000 euros l’aller-retour, qui a dû, à l’heure de la rigueur budgétaire annoncée, faire s’étrangler Bruno LE MAIRE, qui pourra toujours « tailler un costard » que l’on imagine « présidentiel », à son patron ! Avec de telles dérives, l’on se demande s’il ne serait pas plus simple de remettre tout de suite les clés de l’Elysée à Marine LE PEN…
Samedi
La fronde des agriculteurs envers la grande distribution semble souvent se limiter à un combat binaire avec une seule enseigne, « LECLERC » ! La faute sans doute au très médiatique président du groupe, Michel-Edouard LECLERC, qui a depuis longtemps son rond de serviette sur tous les plateaux TV de France et de Navarre. A des années-lumière du silence feutré d’un Gérard MULLIEZ, très discret fondateur du groupe AUCHAN, retranché dans son fief du Nord, quand ce n’est pas en Belgique. Cibles favorites du monde agricole, suspectées de tous les maux, les enseignes Leclerc font souvent l’objet de manifestations diverses. On aimerait savoir ce qu’en pensent ces producteurs icaunais, habitués semble-t-il à commercialiser avec cet hypermarché auxerrois sous ce pavillon…
Dimanche
Près d’un demi-siècle que le changement d’heure a été instauré et pourtant, ils seront encore nombreux à s’interroger ce dimanche : « alors cette fois-ci, on avance ou on recule… ? ». C’est à la suite du premier choc pétrolier en 1973, que l’heure d’été fut rétablie trois ans plus tard, supposée être synonyme d’économies d’énergie. Depuis, chaque année, se rouvre le débat sur son utilité et sa possible suppression. Des travaux ont été menés en ce sens au Parlement européen, bloqués depuis décembre 2019 au Conseil de l’Union Européenne à Bruxelles, faute pour tous les pays de s’entendre sur le sujet. Pas facile de mettre « les pendules à l’heure » !
Dominique BERNERD
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Humeur : un hacker à la sauce icaunaise à l’origine des attaques contre France Travail
mars 21, 2024Qui a dit que la jeunesse de l’Yonne n’était pas douée avec la pratique du numérique ?! Personne, espérons-le ! Parce que les derniers développements liés au fait divers, relatif aux attaques informatiques perpétrées contre France Travail (ex-Pôle Emploi) ces jours-ci démontrent que parmi les trois personnes à l’origine de ces méfaits ayant perturbé 43 millions de données, l’une n’est autre qu’un jeune natif…de l’Yonne !
HUMEUR : La seule information identitaire disponible par la presse et émanant de la procureure de la République de Paris concernant notre surdoué de la chose digitale, est la suivante : il ou elle est natif/native de l’Yonne !
Année de naissance certifiée, 2001 ! Donc, un jeune homme ou une jeune fille, afin de respecter la légitime parité, qui est donc âgé(e) de 23 ans ! Bravo, avec de la suite logique dans les idées, c’est une jolie carrière de hacker à la sauce icaunaise qui semble lui être destinée !
A ceci près que les trois personnes interpellées par les forces de l’ordre, dont notre adepte du « dark web » et de l’informatique illicite, sont mises en examen. Avec une certitude, c’est que le piratage informatique de données coûte cher en France. Surtout les informations concernant des millions de personnes, transitant par les services de France Travail !
C’est le 08 mars dernier que les opérateurs de l’agence nationale pour l’emploi avaient procédé à un acte de signalement auprès de la CNIL, la Commission nationale de l’Informatique et des Libertés. Les faits de piratage dataient de février et de mars.
Bref, notre « vedette » locale risque donc de sentir le vent des fourches caudines lui souffler aux oreilles une fois que la justice sera rendue. Et de ne pas retoucher un clavier et une souris d’ordinateur avant longtemps ! A moins d’être embauché par une entreprise locale en quête d’un expert numérique, ce qui fera au bout du compte un demandeur d’emploi en moins ! Une manière de boucler la boucle, non ?!
Thierry BRET
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