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Cure de jouvence pour le Vieux-Pont : le joyau de Pont-sur-Yonne va se refaire une beauté au nom du patrimoine à valoriser
juin 24, 2021Pierre par pierre, les affres du temps ont endommagé les vestiges de cet ouvrage d’art, érigé en 1684 au-dessus de l’Yonne. Né de l’imaginaire fertile de l’un des architectes ayant les faveurs du Roi-Soleil, Libéral BRUANT, ce monument emblématique de la localité septentrionale du département connaîtra d’ici peu une véritable cure de jouvence afin de lui rendre l’apparence de son lustre d’antan. D’un coût de 356 000 euros hors taxes, le projet a su mobiliser partenaires privés et publics dont GROUPAMA et le Crédit Agricole…
PONT-SUR-YONNE : Les premiers coups de pioche sont imminents ! D’ici septembre, débuteront les travaux de restauration de l’un des ouvrages d’art les plus emblématiques du nord de notre territoire, le Vieux-Pont, construit au XVIIème siècle à Pont-sur-Yonne la bien-nommée.
Le nettoyage et la consolidation de ces vestiges patrimoniaux qui enjambèrent jadis la totalité de la rivière débuteront au plus tôt dès la fin de l’été pour une durée comprise entre six à huit mois.
Très abîmé mais en l’absence de tout danger d’effondrement, l’édifice sera de prime abord nettoyé avant d’être renforcé au niveau de ses moellons avec une reprise des joints. Les voûtes et le tablier feront l’objet de travaux de sécurisation avant de recevoir un enduit à la chaux.
La troisième arche, passablement détériorée par les aléas de la météo et le poids des années, bénéficiera elle aussi d’une rénovation très appréciable à son esthétique.
Il sera également réalisé un ponton pourvu d’un tablier en acier galvanisé et revêtement en bois. L’extrémité du monument recevra en outre une construction en verre armé et garde-corps en acier. Des éléments à l’inspiration contemporaine qui n’altèreront en rien la beauté de l’ouvrage, doté dans cette nouvelle configuration d’un éclairage des arches et du ponton approprié.
Le Vieux-Pont : un édifice originel en bois datant de… 1175 !
Classé à l’inventaire des monuments historiques depuis février 1991, le Vieux-Pont, situé à quelques encablures du tout aussi célèbre Pont-Neuf (la construction achevée en 1942 fait depuis peu couler beaucoup d’encre dans le sérail médiatique mais pas pour les mêmes raisons !), a été conçu par l’un des architectes favoris de Louis XIV, Libéral BRUANT.
Détruit pendant le second conflit mondial, plusieurs fois remanié, avant d’être déclassé en amont de la guerre, ce pont a connu des étapes existentielles difficiles au gré de l’histoire, même une fois terminées les exactions sanglantes entre les hommes.
La majeure partie de ces vestiges séculaires disparurent après la Libération et dans les années qui suivirent. Rappelons qu’à l’origine, l’édifice était fait uniquement de bois et ce, depuis…1175 !
Pourtant, l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont ne s’en laisse pas compter. Son souhait le plus cher qui justifie sa constitution depuis plusieurs mois n’est autre que la réhabilitation de l’infrastructure la plus emblématique de la commune, chargée d’histoire.
Sous la houlette de son président, Patrick BIELECKI, le projet de rénovation prend forme avec le concours de la municipalité et de son édile, le conseiller départemental Grégory DORTE. Ce dernier voit d’un très bon œil ce projet d’embellissement de l’une des pièces maîtresses du patrimoine local, non loin de l’église qui domine l’édifice. Un site agréable au regard faisant l’objet de la curiosité des touristes.
Architecte, Hervé CAZELLE a présenté un projet très original de valorisation de la structure séculaire ; un concept judicieusement baptisé : « Construire sans oublier ». Un clin d’œil appuyé aux références historiques de ce pont qui a su traverser les siècles en restant arc-boutés sur ses fondations.
Pour mener à bien le projet, la municipalité s’est rapprochée de la Fondation du Patrimoine, et de l’un de ses représentants, en la personne de son délégué régional en Bourgogne Franche-Comté, Jean-Christophe BONNARD.
Objectif de la convention de souscription qui en a résulté : le lancement d’une campagne de mobilisation du mécénat populaire ayant pour vocation de recueillir des fonds indispensables à la restauration de l’édifice. Sachant que le coût global de ces travaux comprenant la maçonnerie, la métallerie, la serrurerie ou encore l’électricité s’élève à 356 000 euros hors taxes.
Conséquence, particuliers, milieux associatifs mais également entreprises ont pu s’engouffrer dans la brèche en devenant de généreux donateurs, bénéficiant d’avantages fiscaux incitatifs. La collecte participative devant à terme rapporter 50 000 euros.
Des mécènes qui agissent au nom de la préservation du patrimoine…
Parmi les acteurs économiques qui ont sauté sur l’occasion, du fait de leurs politiques stratégiques en matière de préservation du patrimoine, deux noms sont à retenir dans une liste qui comprend aussi le SDEY (Syndicat départemental des énergies de l’Yonne, la Région ou le Département).
D’une part, et ce n’est pas une surprise, il y a le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. La caisse régionale a pris à sa charge, dans le cadre de son partenariat avec la délégation régionale de la Fondation du Patrimoine l’impression des différents outils de communication, sensibilisant à l’ouverture de la souscription. L’établissement financier intervient également au titre de sa Fondation AGIR.
D’autre part, on retrouve un autre poids lourd du mécénat patrimonial de notre territoire, l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val-de-Loire.
On connaît l’appétence de ce leader du secteur assurantiel pour inscrire dans le marbre son ancrage territorial. Ne serait-ce que dans l’Yonne où la délégation départementale du groupe est très investie à la poursuite de l’embellissement du château de Saint-Fargeau (les souvenirs de Jean d’ORMESSON y font toujours frissonner de plaisir tous les visiteurs qui en apprécient le site) depuis le retour en grâce de la chambre de la Grande Mademoiselle côté joliesse de la décoration.
Citons également l’illustre demeure du père scriptural du comte de Monte-Cristo, Alexandre DUMAS, qui depuis l’action de mécénat entamée par GROUPAMA, brille de mille feux en séduisant ses innombrables visiteurs de passage au Port-Marly (Yvelines).
Dans le dossier qui nous interpelle, GROUPAMA Paris Val-de-Loire a placé la coquette somme de 25 000 euros dans la corbeille de la mariée, à savoir l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont.
Un geste altruiste que son directeur départemental, Jacques BLANCHOT, expliqua lors de sa prise de parole, aux côtés de son président Pascal MAUPOIS, lors de la présentation officielle de ce lancement de projet devant faire place désormais aux travaux.
A ce titre, une signature de convention de mécénat sera officiellement paraphée début septembre par l’ensemble de ces acteurs qui ne veulent qu’une seule chose en vérité : faire en sorte que le Vieux-Pont resplendisse comme au temps jadis tel un joyau architectural sorti de son écrin !
Thierry BRET
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C'est l'heure du grand oral pour trois entrepreneurs : des élus des Républicains et de l’UDI cernent leurs attentes...
juin 18, 2021Cela ressemble presque à un oral de fin d’année face à un grand jury. Seul, devant la douzaine de personnalités présentes, le candidat, issu de la sphère entrepreneuriale, expose debout, dans les délais temporels qui lui sont impartis, les grandes lignes de son métier. En y ajoutant volontiers perspectives et projets, saupoudrés d’un généreux soupçon d’attentes et de besoins, qui pourraient lui permettre de résoudre les problématiques du moment, à l’instar du nécessaire recrutement…
BASSOU : Du haut de sa brillante carrière (il dirige depuis bientôt huit mois le site industriel de la FOURNEE DOREE), Olivier BARON n’avait sans doute jamais connu un tel exercice oratoire à exécuter devant un parterre de personnalités politiques issues de notre sérail.
Calme, vérifiant avec minutie que l’installation informatique où il diffusera dans quelques minutes ses éléments visuels fonctionne à la perfection, le jeune homme explique et argumente les décisions stratégiques de son groupe qui préside à la destinée de ce site industriel, visible depuis le rond-point de la nationale.
Il captive son auditoire qui annote la moindre remarque pertinente sur des calepins. On se croirait revenu au temps du grand oral qu’appréhendent tant les potaches à l’assaut du baccalauréat !
Pourtant, dans cette explication de texte détaillée, point de stress ni de tension de la part de l’intéressé qui maîtrise parfaitement son sujet. Des chiffres sont fournis à satiété ; des informations sur les divers produits qui sortent de cette usine aiguisent peut-être les appétits les plus farouches de ces observateurs de la sphère politique qui, en campagne électorale, tâtent le pouls de l’économie locale. Il est vrai que l’on y parle avec délectation de viennoiseries, de pains au chocolat, de brioches, de feuilletés !
Toutefois, ce sont des items, nettement plus sérieux, qui interpellent ces élus en quête d’une représentativité départementale ou régionale. L’emploi, les effets de la crise, le plan de relance, la formation…
Trancher le nœud gordien de l’accès à l’emploi et à la formation…
Ce sont d’ailleurs ces derniers points qui auront servi de prétexte judicieux pour concocter ces retrouvailles matinales, sous un chaud soleil car en extérieur, dans la cour qui jouxte l’édifice accueillant la mairie. Une rencontre faite de nombreux échanges sur la thématique de l’emploi et la formation, nœud gordien à trancher aujourd’hui pour moult entrepreneurs qui peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée nécessaire alors que s’amorce le retour prévisible de la reprise.
Les carnets de commande se remplissent mais les difficultés à dénicher l’oiseau rare qui viendra grossir les effectifs se complexifient. Et persistent !
Dans ce « jury » un peu spécial où les examinateurs accumulent les questions les plus pertinentes pour découvrir toutes les aspérités liées à la fonction de dirigeant d’entreprise après un tel séisme sociétal, figurent les sénatrices Dominique VERIEN et Marie EVRARD, le député André VILLIERS, le président de la Communauté de communes de l’agglomération migennoise, François BOUCHER. Des poids lourds du microcosme politique départemental à l’appétence des Républicains ou de l’UDI.
Mais, il y a aussi les apprentis candidats aux régionales. Ceux qui marchent dans les pas du Républicain Gilles PLATRET, à savoir le sénonais Jean-Pierre CROST en charge de la sécurité, la prometteuse Céline BAHR, élue communautaire de l’Agglo de l’Auxerrois et adjointe à la Ville d’Auxerre ou encore l’investi Sébastien DOLOZILEK, qui présente le même profil.
Tous ont eu à cœur de répondre favorablement à l’invitation de Dorothée MOREAU, hôte de ces lieux, en sa qualité d’édile de Bassou. Cette dernière a su concocter un plateau d’intervenants de choix.
Les idées entrepreneuriales ne manquent pas dans l’Yonne…
Outre la présence du directeur de la FOURNEE DOREE, suivront dans cet exercice pour le moins intéressant la responsable de la Fermière de Chichery, Mme PICHON, offrant une immersion lactée et rafraîchissante dans le milieu agricole et agro-alimentaire avant que cette délégation ne rende visite aux établissements BILLOT dont on ne présente plus la qualité gustative de ses d fameux escargots dont on se sustente sans modération au moment des périodes festives.
Même le représentant de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), l’entrepreneur Didier BARJOT, était de la partie pour écouter scrupuleusement les témoignages de ses pairs.
Bref, les élus de la droite républicaine et du centre droit ont pu constater au terme de ce triptyque d’entretiens que les velléités entrepreneuriales ne manquaient pas dans le landerneau.
Répétant, au détour des conversations nourries, que les représentations institutionnelles, à l’instar de la Région, étaient attentives à leur développement et agissaient grâce à la palette d’outils existants pour répondre aux attentes de ces valeureux chefs d’entreprise, acteurs clés de l’économie.
Thierry BRET
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Ne pas laisser la jeunesse dans l'oubli : Yoann TOUPET (LFI) en fait sa priorité s'il est élu dans l'Yonne
juin 17, 2021Candidat à l’estampille « La France Insoumise » sur le Gâtinais, Yoann TOUPET souhaite vivement apporter son soutien aux associations dédiées à la protection animale. Accompagné de son pendant féminin, Aurélie DUFOUR et de leurs suppléants Philippe CZERWINSKI et Patricia MORIN, le jeune homme désire intervenir sur un autre sujet qu’il connaît bien et qui lui tient particulièrement à cœur : la cause des jeunes en difficulté…
SENS : Engagé aux côtés d’Aurélie DUFOUR sous l’étiquette de « La France Insoumise », notamment au niveau du programme « L’Avenir en commun de Jean-Luc MELENCHON », Yoann TOUPET rêve d’une sixième République, favorisant la participation accrue de la population française.
« Les gens ne se sentent pas concernés » regrette le jeune candidat. « La démocratie n’est pas quelque chose qui doit faire peur… ».
Au niveau territorial, le jeune homme estime que beaucoup d’habitants du Gâtinais ne se sont pas sentis représentés en 2015 avec seulement deux binômes en lice, représentants du FN, de l’UMP et Divers droite. Bien que Delphine GREMY affirme aujourd’hui ne plus avoir d’étiquette politique.
Pour l’heure, et à quelques jours du premier tour de ce scrutin, Yoann TOUPET reste concentré sur son objectif initial : obtenir un siège au Conseil départemental afin de tout mettre en œuvre pour aider les jeunes en difficulté. Sa priorité.
Créée en 2012, l’Ecole de la Deuxième chance (E2C) de Joigny offre aux demandeurs d’emploi de 16 à 30 ans une nouvelle opportunité d'insertion économique et sociale par l'éducation et la formation.
En 2020, l’établissement accueillait 73 stagiaires, affichant un taux de réussite de 89 % en dépit du contexte de crise sanitaire, soit bien plus que la moyenne nationale, de 60 %.
Mettre le paquet sur les décrocheurs...
Pour le candidat LFI, « ce sont ces dispositifs qu’il faut absolument soutenir et consolider à l’avenir ». Il est convaincu que des structures comme les E2C et la Mission Locale doivent aussi aller à la rencontre des jeunes des zones rurales par la création d’antennes et de permanences.
« Ma vision du département est la suivante : il y a une partie de la jeunesse qui, arrivée à l’âge de 16 ou 18 ans est déscolarisée, n’arrive pas à trouver une formation ou un job. Je pense qu’il faut mettre le paquet là-dessus… ».
D’autant qu’il se sent particulièrement concerné par le sujet, ayant lui-même fait l’expérience d’un décrochage scolaire par le passé devant aboutir à son intégration parmi l’Ecole de la Deuxième chance.
Plus tard, il a de nouveau rejoint le dispositif mais, cette fois, en tant que salarié. Ce qui lui a permis d’accompagner les jeunes générations à son tour. Une sorte de transmission de savoir-faire.
Mais de tels projets ne peuvent être possibles qu’à condition de leur allouer des subventions conséquentes. Yoann TOUPET déplore à ce propos le « désengagement total du Conseil départemental de l’Yonne vis-à-vis de l’entité icaunaise d’E2C dès 2015 ». Alors que l’établissement bénéficiait jusqu’alors d’une subvention de 70 000 euros…
Floriane BOIVIN
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Héritera-t-il du perchoir départemental le 01er juillet ? Patrick GENDRAUD, itinéraire d’un élu fidèle à ses convictions…
juin 16, 2021Le regard s’embuerait presque d’un zeste de nostalgie à la simple évocation de sa grand-mère. Maîtresse femme que celle-ci ! Si affectueuse avec le « petit », elle fut pourtant l’une des toutes premières représentantes de la gent féminine à exercer en qualité d’élue dans ce territoire rural si exacerbé : la commune de Maligny. Plane ensuite l’ombre bienveillante de la maman du président de l’exécutif départemental. Elle fut au service de Jacques CHIRAC durant trente-cinq ans. Alors, oui, c’est sûr, avec de telles racines, Patrick GENDRAUD ne pouvait échapper à la bosse de la politique qui le rattrapera quelques années plus tard…
AUXERRE : Ce toujours fringuant « jeune homme » aux 69 printemps qu’est le président du Département de l’Yonne remet le couvert. Tel un sou neuf, il se sent d’attaque comme au premier jour de sa carrière politique pour affronter la double échéance électorale prévue les 20 et 27 juin. Sur son canton de Chablis, ce natif de Paris est peut-être encore plus icaunais que certains de ses administrés qui y sont pourtant nés !
Pourvu d’une capacité en droit, ne négligeant aucun concours administratifs pouvant le faire progresser parmi la hiérarchie (celle du ministère des Finances où il fait ses gammes en apprenant chacune des partitions observées dans différents services), le jeune Patrick ne rêve que d’une seule chose lors de ses pérégrinations parisiennes : revenir le plus tôt possible dans l’Yonne. La terre ancestrale où il a vécu les plus belles années de son existence, du haut de son insouciante adolescence, lui manque.
Quitte-t-on un jour ou l’autre sur la base du volontariat un poste de fonctionnaire, de surcroît au sein d’un ministère, pour endosser l’habit parfois très étriqué d’un entrepreneur ? Ce serait de la pure folie, pour la plupart de celles et ceux qui connaissent le bonheur de la sécurité dans l’emploi ! Un peu chien fou dans l’âme mais possédant de belles envies émancipatrices pour écrire sa destinée, Patrick GENDRAUD n’est pas de ce pain-là ! Il avance…
Agé de 27 ans, se fiant au hasard d’une belle rencontre et un peu à sa bonne étoile qui brille au-dessus de sa tête, il se soustrait de la vie francilienne. Sans crier gare en bifurquant radicalement de chemin de vie. Féru de grosses cylindrées, d’automobile et de mécanique, le futur président du Conseil départemental se projette avec réalisme vers son nouveau métier : le monitorat d’auto-école ! Reçu au concours avec brio, il reprend une affaire à Chablis. La suite est facile à deviner. Se prenant au jeu, l’oiseau fait son nid. Ce sera d’abord à Saint-Florentin où en 1983 il conforte son statut de chef d’entreprise en ajoutant une deuxième boutique à son escarcelle. Quelques mois plus tard, l’entité s’étoffe en essaimant sur la localité de Monéteau. Un schéma tactique familial qui sied parfaitement à son épouse, Marie-Hélène, qui encourage son mari dans ses choix stratégiques.
Fidèle à ses convictions sans faire la girouette au gré des partis…
Altruiste, ayant un sens aigu de la relation publique, l’entrepreneur GENDRAUD va progressivement s’impliquer davantage dans la vie sociétale. A Courgis, lieu de sa résidence, où il brigue le poste de maire. Il y accède en 1992. Pour ne lâcher cette fonction que quelques années plus tard, c’est-à-dire en 2001. Entre-temps, il est vrai, ce chiraquien pur jus a reçu les suffrages nécessaires pour rejoindre en qualité de conseiller général l’hôtel du Département à Auxerre où il siège. A l’évocation du RPR et de l’UMP, les yeux de Patrick GENDRAUD s’illuminent un peu. En mémoire du natif de Corrèze dont il conservera un souvenir ému à plus d’un titre. Mais aussi par conviction personnelle.
« Je suis resté fidèle à mes idées, souligne-t-il, aujourd’hui, la plupart des personnalités politiques se sentent obligées de se raccrocher à un parti qui a le vent en poupe. Cela discrédite totalement l’action politique… ».
Pratiquer le yo-yo idéologique et faire la girouette pour s’attirer la sympathie des électeurs, il n’en est pas question pour celui qui fut maire de Chablis dès 2001. Durant seize ans, il profite de l’universalisme de cette localité peu ordinaire pour renforcer le rayonnement du poumon viticole de ce département.
En 2000, il y développe en tant que précurseur l’une des premières communautés de communes. En mission représentative, il n’hésite pas en qualité de premier ambassadeur de ce nom ronflant de la viticulture à la française de mouiller la chemise aux quatre coins du globe : Vietnam, Pérou, Etats-Unis, Japon. Le nom de Chablis brille de mille feux et le doit à cet élu hors norme.
Au Département, l’élu de la droite républicaine enchaîne les mandats comme d’autres les missions. Aux côtés de Jean-Marie ROLLAND, il préside la cinquième commission. Avec l’aval de son prédécesseur au perchoir, André VILLIERS, il devient premier vice-président de l’institution. Une voie royale pour l’accession à la présidence en 2017 tandis qu’André VILLIERS met le cap vers le Palais Bourbon, tout acquis à la députation.
Un perfectionniste qui travaille avec humilité et concertation…
Ce n’est un secret de Polichinelle pour personne : le 01er juillet 2021, Patrick GENDRAUD, en cas de victoire aux deux phases préliminaires de l’élection, sera candidat à sa propre succession. A la présidence où cet élu de proximité n’en a pas encore fini d’être à l’écoute et au contact de ses concitoyens. En servant leurs intérêts.
Ses détracteurs lui reprocheront volontiers son caractère trop consensuel, trop souple et arrondi pour essayer, via la conciliation, de trouver des solutions idoines aux problématiques de l’instant.
Ses aficionados lui tresseront des lauriers pour l’obtention d’un bilan dont il n’a pas à rougir et sa maîtrise pédagogique de l’exécutif. Mais, tous, lui reconnaîtront cette envie de bien faire, en perfectionniste qu’il est, et ce désir de travailler selon le sacro-saint principe de la consultation participative. Chacun peut s’exprimer, il écoute, avant d’entendre…ce qui est rare.
Se disant stressé (cela ne se voit guère de prime abord), aux portes de la timidité, Patrick GENDRAUD conserve en lui ce sens de la curiosité qu’il applique à ce territoire, fruit de sa passion.
Que ce soit à Bandol où il excelle à la pétanque lors de furtives escapades estivales pour s’y ressourcer ou au sein de ce cocon familial pérenne dans lequel il aime se réfugier, le président de l’exécutif départemental n’est ni plus ni moins qu’un « homme ordinaire ». A l’image de celles et de ceux qui vivent dans sa ville, son canton, son territoire de cœur, son département…
Thierry BRET
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Priorité à l’offre de santé sur le Gâtinais : Delphine GREMY en appelle à l’Etat pour que cesse la concurrence déloyale
juin 16, 2021Conseillère départementale sortante et conseillère municipale de Collemiers, Delphine GREMY est associée à Christian DESCHAMPS, maire d’Egriselles-le-Bocage, pour constituer l’un des binômes présentant une candidature sur le Gâtinais. Avec leurs suppléants, Marcel MILACHON, maire de Villebougis et Corinne PASQUIER, maire de Villethierry, ils entendent renforcer leurs actions, notamment sur le plan sanitaire, en intervenant au niveau départemental.
DOMATS : Comme d’autres candidats, l’équipe de Delphine GREMY pense qu’il faut aller vers une politique sans étiquette. Tous semblent surfer sur une tendance qui se profile : échaudée par les échecs des gouvernements successifs, de gauche comme de droite, la population affiche un désintérêt envers les groupes politiques et la participation citoyenne est en déclin.
A l’instar des présidentielles, les codes sont cassés. Les prétendants au poste de conseiller départemental prônent des valeurs et des projets, plus qu’une appartenance à un parti.
En toute « transparence » même, une notion qui manque à la politique actuelle, selon eux. Cela fait même quelque peu grincer des dents. « On fait de la pédagogie chiffrée » afin que les gens comprennent à quoi sert l’argent. Sujet tabou en France comme le rappelle aussi la conseillère sortante.
A la différence près qu’il leur apparaît évident qu’au niveau local et territorial, une politique partisane n’a pas de sens. Elle doit rester « pragmatique » selon l’élue.
Contraints à des restrictions budgétaires, les élus sont plutôt les garants d’un bon usage des deniers du contribuable en fonction des priorités. Pour eux, sont prioritaires les collèges, le SDIS, qui est très important en milieu rural, les travaux et la sécurisation de la voirie, qui bénéficie aujourd’hui d’une enveloppe plus conséquente ainsi que le dossier sur la fibre optique. Celui-ci doit être suivi de près avec un accompagnement des particuliers pour le raccordement. Mais le thème qui arrive en tête de liste du quatuor, c’est incontestablement la santé.
Une offre de santé en plein essor mais menacée par les plus grandes villes…
La désertification médicale est en effet un sujet qui préoccupe les élus locaux. Particulièrement en zone rurale. Face au désengagement progressif de l’Etat, les initiatives locales se multiplient afin d’endiguer la pénurie de médecins. Delphine GREMY souligne l’effort des communes icaunaises telles que Domats dont le Pôle santé a été créé en 2013.
La structure accueille aujourd’hui six praticiens salariés dont trois médecins généralistes et trois paramédicaux. Christian DESCHAMPS, maire d’Egriselles-le-Bocage, évoque le cabinet médical installé en lieu et place de l’ancienne école en 2019.
La création du Collectif de santé du Gâtinais, « à l’image de ce qu’a pu faire Villeneuve-sur-Yonne », est d’ailleurs leur projet phare. La nécessité d’un travail collaboratif entre élus et professionnels de santé en vue d’établir un plan santé se fait de plus en plus sentir. L’heure n’est plus aux politiques égocentrées et contre-productives.
Les élus dénoncent néanmoins un phénomène d’envergure qui entrave leurs actions : le débauchage des professionnels de santé par les grandes villes.
« On a des surenchères entre les collectivités. Les grandes villes qui ont un pouvoir financier évidemment supérieur, qui, que ce soit pour Domats ou pour d’autres, viennent capter les médecins en place avec des avantages en nature importants, des salaires qui sont augmentés de 30 à 40 %. C’est une concurrence, je dirais, déloyale… ».
Pour la conseillère départementale sortante, il serait temps que « l’Etat légifère » à propos de ce genre de pratiques douteuses qui déséquilibrent le paysage sanitaire français et pénalisent la population.
Floriane BOIVIN
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