Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Le Département lutte contre la désertification médicale : des bourses aux étudiants et aux praticiens pour sauver des vies !
décembre 13, 2023Le Conseil départemental de l’Yonne transforme l’essai de ce qui avait été adopté le 10 décembre 2021 en séance plénière. Une métaphore permettant de mieux cerner la signature du jour, accueillie dans le bureau très lumineux du président au « 89 » – pour une fois, on s’éloigne de la Pyramide ! -, se rapportant aux aides apportées aux étudiants en médecine et professionnels de santé, sous la forme de bourses. La convention s’inscrit dans le Pacte Santé 2022-2024…
AUXERRE : Les deux parapheurs font la navette sur le vaste bureau où sont assis, tout autour, les signataires. Au bas des documents, deux emplacements sont réservés à la pose de la griffe du bénéficiaire de cette aide salvatrice, une bourse destinée aux étudiants et professionnels de santé, et à la signature du représentant du Département. En l’occurrence, aux côtés de Patrick GENDRAUD, président très engagé en faveur de la défense des priorités sanitaires sur le territoire – il ne cesse de le marteler à la moindre occasion, mais cela n’intègre pas le domaine de compétences de la vénérable institution dont il a la responsabilité depuis deux mandats -, Gilles PIRMAN rappelle les règles du jeu.
Elles sont d’une limpidité extrême. Le Conseil départemental de l’Yonne a adopté en fin 2021 (c’est presque une date anniversaire puisque c’était le 10 décembre !) une action destinée à soutenir les étudiants dans leurs études de médecine générale, de chirurgie dentaire, d’infirmiers en pratique avancée (les fameux IPA dont on entendra beaucoup parler durant ce rendez-vous protocolaire) ainsi que les professionnels de santé dans leur installation.
Un engagement de cinq années sur le territoire, et plus si affinités !
Le vice-président du CD 89, en charge de la Santé, profitera même de son temps de parole – il n’était pas minuté outre mesure dans son exercice – pour évoquer la nouvelle initiative portée depuis peu par le GEPS (Groupement d’employeurs des Professionnels de Santé) en faveur de la formation et de la recrudescence d’embauche des assistants médicaux dans l’Yonne.
Pour l’heure, les signataires de ce conventionnement liant le milieu médical au Conseil départemental de l’Yonne étaient au nombre de trois. On notait donc la présence d’Aurore CHARPENTIER, professionnelle en formation d’infirmière en pratique avancée, son collègue, Loïc MESBAH-LESSIRE et le docteur Nathalie KUZARA. Consciencieusement, chacun prit soin d’apposer son plus beau paraphe sur les documents, mobiles sur la table, allant de l’un à l’autre comme dans une partie de « oui-jà » !
Mais, là, s’arrête la comparaison métaphysique ! Car, les aides allouées par le Département n’ont rien d’évanescentes ni de vaporeuses ! Elles sont bien réelles contrairement aux ectoplasmes ! Des aides soumises, naturellement, à des conditions. Dont la première d’entre elles, que les bénéficiaires de ces bourses s’engagent à rester sur une période de cinq années sur le territoire icaunais.
« Et plus si affinités plaisante Patrick GENDRAUD, qui aura présenté les arcanes de cette convention permettant de lutter avec efficience contre la désertification médicale.
Libérer du temps dans l’agenda des praticiens pour davantage de patientèle…
Gilles PIRMAN mit aussi l’accent dans ses propos sur le doublement de ces subsides. Une décision prise au mois de juin sous l’égide du président de l’institution départementale afin de permettre le doublement de la prime d’installation pour les futurs praticiens qui s’installeront dans les zones de sous-densité médicale, selon les critères définis par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Une incontestable bonne nouvelle pour l’Yonne.
Cela s’ajoute au coup de pouce apporté récemment par le Département avec l’aide de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) aux médecins généralistes et aux spécialistes à les décharger de leurs contraintes administratives (beaucoup trop importantes) d’employeurs. Dans les faits, le CD 89 a décidé de créer son groupement d’employeurs destinés aux professionnels de santé (GEPS). Cet outil gère les recrutements des assistants médicaux ainsi que les contrats de travail. Sachant que le Conseil départemental prend à sa charge durant les trois premières années de contrat ce que le praticien devrait verser sur le salaire de ces postes ô combien nécessaire pour que le praticien puisse se dégager du temps, soit de 15 à 20 % du planning du médecin. Des postes, le plus souvent subventionnés par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Dans l’absolu, la formule est plutôt séduisante à plus d’un titre. Plutôt que d’être « envahi » par des hordes de médecins ayant choisi comme destination pour s’installer le département le plus septentrional de la Bourgogne, l’exécutif départemental préfère libérer du temps aux praticiens déjà installés pour qu’ils prennent davantage de patientèle plutôt que de le perdre en besognes administratives et parfois futiles.
D’ailleurs, Gilles PIRMAN devait confirmer la signature des premiers contrats ces jours-ci, suite à la réunion de présentation du GEPS la semaine dernière dans l’hémicycle de la Pyramide. Un cocorico car c’est un cas unique, validé par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
MOBIL ECO possède un tigre dans le moteur : la plateforme mobilité fête ses vingt ans, l’âge adulte…
décembre 12, 2023Vingt ans. C’est l’âge adulte. Un chiffre mythique dans la chronologie humaine, entre le possible et l’improbable. Celui du temps des anniversaires. De la célébration festive, des bilans analytiques. Celui de la rétrospective, aussi : cela fut assuré par la directrice de la structure associative, spécialisée dans l’insertion, Patricia FLAVIN. Mais, c’est aussi le temps de la projection. Des perspectives et des projets. MOBIL ECO, au carrefour de sa jeune existence, possède tous les arguments pour mieux s’affirmer dans le futur…
ROSOY : Il est joli le scooter au coloris jaune paille trônant près de l’estrade. Une petite merveille de technologie, à la pointe de l’alimentation électrique. Pendant les diverses causeries des intervenants, lui, ce mode de locomotion utile et apprécié de ses utilisateurs, se recharge de manière tranquille sous le regard indifférent du public. Un peu en déconnexion de ce qui se joue ici. C’est-à-dire un anniversaire ! Mais, attention, pas n’importe lequel. Celui d’une structure associative dont le patronyme rayonne bien au-delà de sa base arrière du Sénonais : « Mobil Eco ». Vingt ans, déjà ! Vingt années d’offres de service de tout poil pour faciliter l’accès à cette sacro-sainte mobilité, indispensable à celles et ceux qui cherchent, notamment, à se réinsérer dans la vie active, la formation et l’emploi.
La plateforme mobilité a tout d’une grande !
A écouter les speechs des nombreux orateurs – protocole cérémonial oblige ! – qui vont se succéder sur la petite estrade de la salle des fêtes locale, il semblerait que l’entité n’a pas pris une ride depuis sa création. Mieux, pour rester dans le contexte de la mobilité partagée, Mobil Eco a toujours un tigre dans le moteur ! Vrai ! Il suffit de lire la petite plaquette, fraîchement imprimée sur fond orangé qui est remise à l’entrée de la salle pour en apprécier toute la vitalité. Et la subtilité !
Transport solidaire, location de véhicules, garage solidaire, auto-école sociale, conseil mobilité, garage itinérant…, le décor est planté. Toutes celles et tous ceux qui sont inscrits dans une démarche de prospective recherche de formation et d’emploi (et bénéficiaires des minima sociaux en guise de corollaire financier) sont à même de profiter de cette cascade de possibilités, qui ne tombent pas tout cru du ciel. Mais, c’est tout comme !
La plateforme de mobilité sénonaise est devenue une grande fille. Prête à s’émanciper davantage, comme le suggérera l’excellent Wassim KAMEL, sous-préfet de l’arrondissement le plus septentrional du territoire. Oui, il a raison. Car pour gagner en pérennité et rayonner bien au-delà de son périmètre originel, l’association reconnue d’intérêt général doit sans doute voir un peu plus grand dans la taille du costume à endosser. Au niveau départemental, c’est sûr !
Insertion et mobilité, les fondamentaux d’une entité à l’efficience bien rodée
Aujourd’hui, cinq intercommunalités du nord de l’Yonne ont recours à ce dispositif que recommandent tous les acteurs de l’emploi icaunais, de Pôle Emploi à la Mission Locale, en passant par le PEIPS/PLIE à CAP Emploi. Y compris le Conseil départemental, les mairies et les agences d’intérim.
De la naissance à la croissance et au développement, Mobil Eco a su gérer du mieux possible ces différentes étapes. Voire en évitant les crises de l’adolescence. « Il y en a eu dixit le président Jean-Luc KLEIN ; aujourd’hui, notre structure arrive à l’âge adulte, après moult péripéties… ».
La directrice, en phase de départ, Patricia FLAVIN – cette figure de l’insertion icaunaise ayant formé un truculent binôme sur plusieurs années avec l’ancien président René CORNET cèdera sa place à Stéphane PERENNES au 01er janvier 2024 – fit un long résumé de ces deux décennies, ponctuées de moments forts dans la vie de cette association populaire. Celle-ci fonctionnant sur deux fondamentaux : l’insertion, l’accompagnement de personnes vers un emploi stable et une forme pérenne d’existence, et surtout la mobilité. Son principal credo.
Celle-ci se décline en différentes strates. Le transport solidaire, d’une part, qui permet aux demandeurs d’emploi d’accéder à des formations et entretiens d’embauche ainsi que les déplacements sanitaires des seniors. La location de véhicules est un autre point fort de cette stratégie. Elle s’appuie sur les automobiles, certes, mais aussi les scooters – nous l’avons dit de très belle esthétique ! -, de cycles, voire même de trottinettes pour les plus véloces au maniement de ces engins. Le garage associatif intervient en second rideau afin de gérer la maintenance et les réparations de ce parc mobilité. Sa version itinérante est fonctionnelle grâce à un camion équipé.
Quant au permis de conduire, il est facilité grâce à une auto-école sociale. Un service de conseil à la mobilité fait même office de guichet unique au sein de cet organigramme afin de chapeauter l’ensemble des besoins des utilisateurs. Un système bien établi et puissamment rodé.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Il obtient 2 millions d’euros de rallonge au Sénat : Jean-Baptiste LEMOYNE en Père Noël des épiceries solidaires
décembre 11, 2023Un quart des épiceries sociales et solidaires sont en déficit. Il s’en était fait l’écho auprès de la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore BERGE et il a bien fait ! Interpellé par l’Epicerie Solidaire de l’Auxerrois et la structure équivalente qui intervient sur le Sénonais (Magali), le sénateur de l’Yonne Jean-Baptiste LEMOYNE a défendu avec succès un amendement au Palais du Luxembourg afin d’obtenir des crédits supplémentaires en faveur des épiceries sociales et solidaires. Le Sénat et le gouvernement se sont mis d’accord : deux millions d’euros supplémentaires vont ainsi aider ces entités dont un quart d’entre elles étaient dans le rouge…
PARIS : Les épiceries sociales et solidaires ? Manifestement, le parlementaire de l’Yonne y croit dur comme fer ! Sous son impulsion, lors de la défense d’un amendement proposé au Sénat afin d’abonder les crédits de ces structures de proximité si utiles à nos concitoyens, Jean-Baptiste LEMOYNE a donc obtenu gain de cause. Un amendement qui a été adopté après avoir reçu le soutien de sénateurs issus de tous les groupes politiques ; sachant que le gouvernement y a été aussi de son avis favorable !
Conséquence : le secteur de ces commerces équitables au profit des plus désargentés d’entre nous, soumis à un marasme budgétaire pour le quart d’entre eux, a donc obtenu deux millions d’euros supplémentaires, somme versée au profit du Crédit National des Epiceries Solidaires (CNES). Un budget qui n’avait pas été abondé depuis…plusieurs années ! Presque une décennie alors que la situation des Français ne cesse de se détériorer parmi les plus précaires…
Qualifiées d’essentielles par le sénateur de l’Yonne, ces structures enregistrent de sérieuses contraintes depuis plusieurs mois, avec le contexte galopant de l’inflation, l’envolée des prix sur les produits alimentaires même de première nécessité et surtout une hausse record de la fréquentation.
D’ailleurs, l’élu bourguignon est devenu le porte-voix de deux structures, implantées à Auxerre (Epicerie Solidaire de l’Auxerrois) et à Sens (Magali) qui l’avaient alerté sur les épreuves traversées. Preuve que le message a finalement été entendu ! Un beau cadeau de Noël à glisser au pied du sapin, en quelque sorte…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le nec plus ultra de la relation client à Auxerre centre-ville : La Poste favorise la distribution de services omnicanal
décembre 11, 2023Permettre à sa clientèle d’accéder à toutes les solutions préconisées par ses services au moment où elle en a besoin, voilà l’alchimie qui se matérialise comme la transformation du plomb en or avec la réouverture du bureau postal du centre-ville auxerrois. Après quatre mois de travaux, l’agence principale de l’entité au logo jaune – elle a ouvert ses portes début novembre - a été inaugurée. Une infrastructure se positionnant sur la complémentarité de la présence physique et des vertus du digital…
AUXERRE : C’est le nouveau visage de La Poste. Il se décline de manière factuelle via une nouvelle génération de bureaux, proposant un service à la fois universel et personnalisé. Un lieu de vie où règnent l’espace, la luminosité, l’esthétique. D’emblée, les impressions sont très agréables. Rien à voir avec l’ancienne configuration du site dont on peine à se remémorer les souvenirs. Moderne, ergonomique, aérée, accessible : la vitrine représentative de l’entreprise, filiale de la Caisse des Dépôts et de l’Etat, surprend. Ici, promet-on, « l’ambition est d’offrir une expérience client aux meilleurs standards du marché ». Selon le principe de la stratégie omnicanale. Au vu du résultat, on ne peut que le croire !
Concrètement, de quoi s’agit-il ? Pour s’adapter aux nouveaux enjeux consuméristes et aux besoins de sa clientèle, La Poste a décidé de proposer en ces murs, ces fameux bureaux postaux toujours très fréquentés par la population, un mix entre le relationnel physique, avec la présence de conseillers, mais aussi de se doter des meilleurs outils numériques, lui permettant de répondre à la puissance du e-commerce et de la digitalisation. Un deux en un des plus efficients qui satisfait au final tous les utilisateurs de ce système.
Entre confort et confidentialité : un nouvel espace d’accueil valorisant
D’où ce terme de distributeur omnicanal. Une combinaison judicieuse propre au marketing, qui offre vente et contact avec la clientèle, en employant de façon simultanée tous les canaux disponibles, en relation les uns avec les autres à l’instar d’un lieu d’échange (le bureau de poste dans le cas présent), la téléphonie, Internet et ses dérivatifs numériques, les produits, etc. Les sociologues parlent alors de « omniconsommateurs » dans l’évolution de la consommation. Une stratégie que La Poste, via sa filiale bancaire, aura su mettre en exergue dès l’année 2018 avec l’ensemble de ses réseaux…
Dans les faits, l’application de cette stratégie se traduit par la fluidification des parcours clients, ces derniers à peine franchis les portes du bureau postal ! Equipés de smartphones, les postiers peuvent orienter le flux plus facilement ou encore traiter des opérations simples comme l’envoi de colis ou le retrait des instances. Ainsi, il est désormais possible de retirer un colis grâce à l’identité numérique La Poste sans présenter de pièce d’identité.
Au-delà de l’élégance cosy du mobilier, on notera l’effort effectué par l’entreprise envers ses usagers en termes de confidentialité. Ces évolutions, le confort et la discrétion, ont été réalisées en parfaite osmose avec la Banque postale. Preuve de ce croisement d’idées qui se veut pertinent et efficace.
Un projet de 774 000 euros d’investissements
Présents lors de ce rendez-vous inaugural, les élus auxerrois (le premier édile Crescent MARAULT, Carole CRESSON-GIRAUD, première adjointe à la Ville d’Auxerre qui en fera l’éloge lors de son discours, Vincent VALLE, adjoint à la politique du logement et de l’habitat, etc.) ont été admiratifs par le travail de rénovation effectué en ces murs. Incontestablement du bel ouvrage pour un univers commerçant !
Directrice exécutive de La Poste en Bourgogne Franche-Comté depuis le 01er juillet, Sylvie GUILLAUME a pris soin d’ouvrir solennellement la cérémonie protocolaire de cette inauguration importante, présentant la nouvelle génération de ses bureaux ouverts à la clientèle.
En préambule, celle-ci ne manqua pas de saluer l’équipe de collaborateurs (conseillers bancaires, chargés de clientèle, managers) en place au sein du bureau d’Auxerre centre-ville, piloté par son directeur de secteur, Fabien BASSARD.
Le secteur d’Auxerre est composé de 24 agences postales communales et de 9 relais poste commerçants. Soit un maillage géographique qualifié de « puissant » par la dirigeante.
Evoquant la genèse de ce projet d’un coût de 774 000 euros d’investissement, Sylvie GUILLAUME expliqua les différentes étapes de la modernisation du site. Des travaux qui ont couru sur une courte période comprise de juillet à octobre 2023. A date, ce sont environ trois cents clients qui fréquentent au quotidien le bureau du cœur d’Auxerre, et plus de 800 clients journaliers sur la totalité du secteur auxerrois.
S’adapter entre digital et présence physique…
D’une surface de 450 mètres carrés, dédiés aux 19 500 clients particuliers et 500 professionnels, le bureau central d’Auxerre occupe une place prédominante dans la stratégie de La Poste.
« On est un point de commerce attaché aux services, rappela Sylvie GUILLAUME, insistant sur l’aspect présence postale. C’est notre philosophie et notre ADN d’être à l’écoute de nos clients. On doit naviguer entre digitalisation et de présence de proximité. On est là aussi pour aider les personnes qui ont besoin de chaleur humaine… ».
Grâce à ce dispositif, La Poste renforce son leadership économique dans l’ancrage territorial. « Un modèle qui se tient, selon la responsable régionale, malgré l’attrition du volume de lettres en décroissance, mais c’est un contexte auquel nous devons faire face en nous diversifiant car nous écrivons plus de mails que de courriers ! On se renouvelle avec des modèles différents… ».
Sylvie GUILLAUME aborda également sous les yeux du président de la CDPPT 89, Gilles DEMERSSEMAN, la présence postale sur le territoire de l’Yonne.
« C’est notre troisième défi, affirma-t-elle, dans l’Yonne, on est très présent avec 181 points de contact. Nous avons rénové le bureau de Sens (centre-ville) récemment ainsi que celui des Champs-Plaisants dans la même ville avec le concept France Services. Nous allons rafraîchir le bureau de poste de Toucy. Sans omettre l’Etape numérique de Monéteau, ouverte depuis peu. Afin d’accompagner les clients qui sont en difficulté avec le digital. Nous travaillons à un maillage important qui correspond aux besoins des habitants de ce territoire en concertation avec la Commission départementale de la Présence Postale du Territoire dont je salue le président... ».
Du pain bénit pour Gilles DEMMERSEMAN et Marcel CHEVILLON, membres de la commission, qui assistaient à la cérémonie !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
« Le train ne passera pas deux fois… » : le CD 89 approuve le financement de la LiSA mais pas à l’unanimité…
décembre 08, 2023Puisque l’on parle de mobilité en évoquant la liaison sud d’Auxerre et son projet de contournement, on reste dans la métaphore itinérante, au Conseil départemental de l’Yonne. La phrase est signée de son président, Patrick GENDRAUD, qui résume parfaitement la situation si l’hémicycle lui refusait l’autorisation de signer la convention de financement de la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, lors de cette session. C’est simple : « le train ne passerait pas une seconde fois ! ». Un acte qui aurait été irresponsable de la part de l’assemblée !
AUXERRE: C’est presque une formule digne du Far-West qui est employée-là par le président de la vénérable institution départementale ! « Mes chers collègues, précise Patrick GENDRAUD, à Sens, il y avait des ponts mais pas de bande de roulement, mais on est quand même parvenu à réaliser la déviation de la ville - chiffrée au final à 20 millions d’euros au lieu des 30 millions d’euros initiaux soufflera Christophe BONNEFOND -, on est là pour réfléchir ensemble à celle d’Auxerre, même si cela a été un vrai parcours du combattant et avec l’aide supplémentaire (ce n’est pas si souvent !) de l’Etat : je veux donc vous entraîner dans la réalisation de cette belle LiSA ! ». Puis de rajouter : « Le train ne passera pas deux fois… ».
Il faut croire que certains élus de l’Yonne ne possèdent pas du tout la même perception « ferroviaire » que le président en chair, puisqu’ils se sont abstenus au moment du vote. Pour planter le décor, il s’agissait de donner l’autorisation à ce dernier de pouvoir signer la convention de financement relative à la section RN6/RN151, sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat. Avec ce particularisme qui mérite d’être signalé : l’Etat a déjà injecté la somme qui lui incombait !
Du côté du Département qui est appelé au projet comme financeur, l’enveloppe s’élève sur cette section à trente millions d’euros. Ce qui n’est pas rien, tout de même.
François BOUCHER dégaine le premier !
Et, curieusement, parmi les commentaires, une fois que Patrick GENDRAUD fera circuler la parole – « ce qui est respectable dans cet hémicycle, c’est que chacun puisse s’exprimer » -, c’est une voix, sortie des rangs de la majorité, qui alluma la mèche de la contradiction à ce projet dont on ne voyait pas le bout après moult atermoiements et péripéties avec la Région et l’Etat.
L’édile de Migennes François BOUCHER ne se fit pas prier pour dégainer le premier en s’interrogeant sur les sommes colossales consacrées à la réalisation de ce contournement qui le plonge dans l’inquiétude et le questionnement.
« Est-ce que vraiment nous avons les capacités financières d’aller au bout de ce projet-là ? lance-t-il dans le micro placé devant lui, est-ce que vraiment cette infrastructure va développer et rendre plus attractif notre département de l’Yonne ? Je ne le pense pas… ».
On entend les mouches voler dans la salle plénière où le temps semble se suspendre. Mais, très vite François BOUCHER enchaîne avec d’autres arguties : « L’argent public étant rare, il serait judicieux de demander aux autres financeurs (Etat, Région, Agglo, Ville) d’augmenter leur part de financement. Du fait du ZAN, on va détruire des terrains agricoles et on va être contraint de redonner des terres pour développer nos villes. Il y a quand même quelque chose qui m’interpelle dans ce projet : il risque d’être pesant sur nos finances publiques, voire sur nos autres actions… ».
Le maire d’Escamps Yves VECTEN en rajoute une couche…
Toutefois, même s’il s’interroge sur le bien-fondé de l’infrastructure, le maire de Migennes n’ira pas, au plan comptable (c’est-à-dire le vote) contre le choix positif de la majorité départementale dont il est l’un des représentants.
Qu’importe ! Dans la foulée, c’est Yves VECTEN qui lui emboîte le pas ! Un Yves VECTEN qui ne fera pas dans la demi-mesure pour montrer son opposition verbale au projet.
« Le financement est beaucoup trop important, d’autant plus qu’il n’y a pas la déviation de Saint-Georges en considération dans ce projet ! Donc, je suis complément défavorable, à cette réalisation qui n’incite pas à avoir moins de véhicules sur nos routes et fait tout pour favoriser les déplacements… ».
Mais, au moment du scrutin, Yves VECTEN se rangera dans le camp des… abstentionnistes sans aller plus loin dans sa décision. A l’instar des autres élus de l’opposition dont Cédric CLECH et Frédérique COLAS.
D’ailleurs, Patrick GENDRAUD, dans ses confidences lâchées en public – l’homme aime dire ce qu’il pense tout haut sans langue de bois -, n’en serait pas loin de partager, en partie, ces avis. Surtout au niveau du coût global de la future opération.
« Il faut être réaliste, renchérit-il, mais il existe quand même une belle opportunité alors que jadis on l’a laissé passer avec le projet autoroutier « Troyes Auxerre Bourges ». Cette fois-ci, deux projets étaient dans la balance au niveau régional, le contournement de Besançon et celui d’Auxerre. Et compte tenu de l’origine de la présidente de la Région – Marie-Guite DUFAY est franc-comtoise – je ne vous dit pas quel dossier avait sa préférence ! On a dû se battre pour faire fléchir la Région ! ».
Les origines bisontines de Marie-Guite DUFAY !
Une petite remarque qui ne laissera pas insensible l’élue socialiste et ancienne conseillère régionale, Frédérique COLAS qui retoquera le président GENDRAUD en employant un trait d’humour : « les origines bisontines de la présidente n’apportent pas de préférences sur les politiques et les financements qu’elle mène à la Région. Ni, j’espère, celles du président de notre assemblée départementale sur notre territoire, avec la magnifique route qui relie Beines à Chablis ! ». Et le président de répondre du tac au tac mais avec le sourire « Je suis né à Paris dans le XVIème arrondissement ! ».
Puis, un tantinet agacé, il déplorera la position arcboutée de l’institution régionale qui reste campée sur le montant de son investissement à la réalisation du projet. Soit 25 millions d’euros, pas un sou de plus !
« Je ne suis pas devin, ajoutera-t-il en substance, mais il est vrai que le coût de l’infrastructure augmente régulièrement. Aujourd’hui, on nous annonce au total 148 millions d’euros de travaux. Mais, ce sont des estimations. J’espère que nous n’atteindrons pas ces sommes… ».
Partisan du désenclavement utile d’Auxerre – « des riverains de la ville voient passer tous les jours des dizaines et des dizaines de poids lourds devant chez eux, c’est insupportable ! », Patrick GENDRAUD a donc réussi à fédérer une large majorité d’élus départementaux derrière ce projet. Un concept urbanistique qui permettra à termes de créer des voies douces dans le cœur de la ville d’Auxerre et de le végétaliser. Comme il est stipulé dans le cahier des charges du Projet de Territoire, voulu par Crescent MARAULT.
Le mot de la fin reviendra au vice-président Christophe BONNEFOND : « Certains parlent de désinformation en disant que cela va attirer plus de trafic à l’avenir, c’est faux ! Car, le kilométrage de cette déviation sud est plus long, et dans ce cas-là, les poids lourds passent ailleurs… ».
On ne demande qu’à voir à l’usage !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99