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Pelé, dieu du football, s’en est allé juste après le Mondial, un dernier penalty face à l’éternité…
décembre 31, 2022Un dieu. Un prodige. Un mythe…A lui seul, il sera au fil des deux décennies de carrière l’incarnation du football et du beau jeu dans toute sa splendeur et technicité, tels que les férus de cette discipline sportive, la plus populaire au monde, aiment la vivre à chaque rencontre disputée sur une pelouse. A 82 ans, le roi Pelé tire donc sa révérence, emmenant avec lui son aura légendaire et ses 1 283 buts que nul amateur de ce sport ne peut décemment ignorer. Respect envers cette figure iconique…
BILLET ; A croire qu’il ne voulait pas gâcher la fête du ballon rond, symbolisé par cette Coupe du monde au suivi planétaire. Son objet fétiche qui lui a apporté fortune et célébrité. Avec pudeur et humilité, celui que les spécialistes qualifiaient de plus grand footballeur de tous les temps s’en est donc allé, presque sur la pointe des pieds, entouré des siens dans une chambre d’hôpital, soigné pour une maladie incurable. Quelques jours après la victoire de l’Argentine, mettant un terme définitif à ce Mondial 2022. Rideau…
Lui qui se voulait encore rassurant auprès de ses admirateurs du monde entier se fendait d’un communiqué de presse aux intonations rassurantes sur son état de santé pour le moins déclinant en pleine Coupe du Monde disputée au Qatar.
C’est vrai, une légende ne meurt jamais, c’est bien connu.
Pourtant, les avis des médecins à son chevet ne prêtaient guère à l’optimisme ces dernières semaines. Mais, de là à imaginer que le triple champion du monde brésilien laisserait tout un peuple orphelin juste après Noël et avant la passation de pouvoir du nouveau président LULA le 01er janvier n’était guère concevable dans l’esprit de ces millions de Brésiliens, fidèles d’entre les fidèles avec celui qui leur ramena par trois fois la coupe Jules-Rimet à la maison.
A l’instar d’un Diego MARADONA du côté de Buenos-Aires, le pays des favelas et du carnaval vit donc un deuil de trois jours avant les funérailles de la star, tel qu’il a été décrété par la présidence de la République. Une situation impensable à vivre avec notre regard d’Européen et de Français de l’autre côté de l’Atlantique. Preuve qu’en Amérique du Sud, le football place ses idoles sur un piédestal faisant office parfois de religion.
Les plus anciens d’entre nous se souviennent encore des dribbles et des passements de jambes quasi célestes réalisés par ce personnage si sympathique au large sourire. De ses exploits avec des buts inscrits de nulle part au Mexique en 1970 comme de sa fin de carrière, auréolée d’un pont de dollars, dans le prestigieux club new yorkais du Cosmos en 1977.
Les plus jeunes de nos lecteurs, adeptes de football, auront sans doute entendu un jour prononcer ce nom mythique de Pelé sans savoir de quoi il en retournait précisément. Il était donc naturel de leur rafraîchir quelque peu la mémoire. C’est une page de l’histoire qui vient de se tourner. Un chapitre, que dis-je, un livre complet qui se termine avec le départ de Pelé qui va rejoindre la feuille de match de ces grands noms de la discipline aujourd’hui dans les nuages à l’instar d’un Johan CRUYFF, Diego MARADONA, Raymond KOPA ou Alfredo Di STEFANO. Pour y disputer, peut-être, une rencontre extraordinaire avec les anges ?
Thierry BRET
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Se faire plaisir au travail tout en préservant son équilibre familial : c’est possible avec « La Tribu Digitale » !
novembre 28, 2022Le travail, c’est la santé ! On connaît tous l’éternel ritournelle du regretté Henri SALVADOR qui prônait en 1965 les vertus mirifiques du labeur, incitant toutefois dans la strophe suivante les auditeurs à ne pas trop forcer en terme de job pour mieux la conserver ! Mais, désormais, l’équilibre familial à préserver est devenu la nécessité ! C’est sur ce credo que se positionne « La Tribu Digitale », organisme de formation qui veut joindre l’utile à l’agréable…
AUXERRE : Concilier les aspects cocooning de sa vie familiale et parentale aux exigences imputables au milieu professionnel n’est pas nécessairement une gageure ! Si l’on en croit les vertus idylliques du programme de coaching, décliné par « La Tribu Digitale », organe de formation spécialisé dans les métiers du marketing et de la communication numérique, c’est possible et les jeunes mamans qui veulent profiter de leur tendre progéniture tout en travaillant peuvent le faire en s’épanouissant !
Une émission audiovisuelle par le biais de la « Télé de l’Yonne »…
A raison d’un rendez-vous mensuel, la fondatrice de ce concept, novateur – il a eu les honneurs épistolaires du magazine « Marie-Claire » - Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ décline sur le canal de la « Télé de l’Yonne » - web TV informative de notre confrère Miguel MARQUEZ – le temps d’une émission depuis les studios du média icaunais les us et coutumes de ce soutien bénéfique à l’entrepreneuriat au féminin.
Un sérieux plus qui se présente sous des thématiques diverses et variées, faisant l’objet de rendez-vous face caméra ayant pour appellation « l’organisation et les motivations à recouvrer à chaque rentrée après des périodes de vacances », « la manière de communiquer différemment lorsque l’on est une entrepreneuse », « les aides à obtenir quand on est une femme créatrice de valeurs ajoutées entrepreneuriales » ou encore « les étapes évolutives de l’entreprise en fonction des aléas de la vie ».
Bref, du rendez-vous testimonial pur jus et pragmatique qui offre l’opportunité à la fondatrice de « La Tribu Digitale » d’endosser la vêture de la rédactrice en chef de cette émission de plus en plus suivie sur le Net où elle apparaît en doublette avec sa chroniqueuse, Nolwenn GOAGUEN, adhérente de son concept. Un rendez-vous où se greffe un invité ayant des choses à dire sur l’entrepreneuriat et tous ses dérivatifs, il va de soi.
Mère de quatre enfants – elle a vécu par elle-même bon nombre des situations cocasses dont elle évoque le contenu sur le plateau de l’émission – Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ n’est pas une inconnue dans l’Yonne. La jeune femme est en partie à l’origine de la communauté des « Mamans Digitales » où elle préparait déjà les prémices de ses projets audiovisuels puisque l’entité visait au retour à la vie active des jeunes mères.
Des cycles de formation menant au métier de « community Manager »…
Avec la Tribu Digitale, ce sont aussi plus de mille parents qui ont ainsi été formés aux préconisations et conseils de la jeune maman, diplômée de l’IPAG – une école de commerce et de management - et spécialiste du marketing digital.
A la lecture du programme de formation ad hoc, proposée par la structure – un suivi pédagogique finançable par Pôle Emploi par ailleurs -, devenir free-lance afin de porter un projet de « social média manager » est le socle du dispositif. Il suffit de petits trois mois pour suivre en ligne ce concept bien rôdé et sur-mesure, ciselé aux petits oignons avec des tutrices, pour se préparer à ce nouveau métier. Un cursus qui ne se cantonne pas uniquement à de la théorie. Et tout cela à vivre depuis son domicile, avec ou pas ses enfants !
Devant le succès rencontré, des femmes sans enfant mais aussi des pères de famille en solo se disent intéressés par le suivi de ces cours. Adepte des réseaux, Nathalie favorise aussi l’entraide avec son réseau. Ainsi, le groupe d’apprentissage peut profiter de la bienveillance des membres de cette vaste communauté qui soutient les stagiaires.
Moralité de l’histoire : on peut donc joindre l’utile à l’agréable. La vision du travail associée à celle de la vie familiale. Ce qui fait dire à Nathalie GRIMAUD-MORVILLEZ, que « d’être parent est un plus et non un frein dans la vie professionnelle d’aujourd’hui, il est donc important de pouvoir aider tous ces parents qui souhaitent concilier leur vie familiale avec leur travail… ».
Une « Tribu Digitale » que tout à chacun peut rejoindre afin d’y vivre différemment sa relation au monde du travail…
Thierry BRET
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L’intime et le privé malmenés face à la dictature de la vie publique : des « Entretiens » qui offrent de réelles confessions…
novembre 22, 2022Le grand écrivain Gabriel GARCIA MARQUEZ avait coutume de dire que « tout le monde a trois vies : une vie publique, une vie privée et une vie secrète. » Comment trouver sa route quand on passe parfois ainsi subitement, de l’ombre à la lumière ? Comment en qualité d’élue conjuguer vie professionnelle et engagement politique, tout en préservant son univers marital ? Autant de thèmes abordés cette année lors des « Entretiens d’Auxerre », avec notamment le témoignage de la sénatrice de l’Yonne Dominique VERIEN et l’interview vidéo de Mazarine PINGEOT, écrivaine et philosophe, dont l’enfance invisible vola un jour en éclat, après que fut dévoilée sa filiation avec un Président de la République qui avait pour nom François MITTERRAND…
AUXERRE : Passer ainsi de façon brutale de l’ombre à la lumière, sans y être vraiment préparée est un exercice périlleux reconnaît la fille de l’ancien président, devenue très vite l’objet de tous les regards, de toutes les rumeurs et des conversations : « un objet économique qui à une époque, faisait vivre certains organes de presse..., soulignant dans un sourire, « être démonétisée aujourd’hui ! ».
Mazarine PINGEOT se veut confiante : « la vie privée a été récupérée par l’espace public mais pas nécessairement l’intimité et d’une certaine manière, les frontières se redessinent… ».
Reste que l’exposition au monde est un exercice dangereux : « vous donnez quelque chose aux autres sur laquelle vous êtes dépossédée de votre pouvoir… ». Une indistinction entre espace public et privé, qui à ses yeux est incompatible avec toute activité politique : « d’abord, je ne trouve pas très intéressant que l’on puisse interroger ainsi la vie privée des personnages publics, sauf à considérer que cela participe au message politique. Je ne vois pas non plus en quoi cela éclaire, mais au contraire, pense que la politique en est rabaissée… ».
La vie publique est tellement chronophage qu’elle met à mal la vie privée…
Siégeant depuis cinq ans sur les bancs du Sénat, Dominique VERIEN fait partie de ces élus de terrain qui ont à cœur de sillonner leur circonscription pour en prendre le pouls. Une activité particulièrement chronophage le week-end, pouvant si l’on n’y prend garde, mettre à mal toute vie privée. L’élue de Puisaye le reconnaît : « avant de pouvoir aller vers des fonctions nationales qui pour le coup sont assez prenantes, il est clair que ça ne peut se faire sans l’accord de l’autre au risque de ne pas durer longtemps et se solde par un divorce ! ».
La politique occupe une telle place lorsqu’elle se professionnalise, qu’il est parfois difficile pour le conjoint ou la conjointe de ne pas être partie prenante, au moins pour ne pas mettre en péril la vie de couple : « on sait séparer vie privée et vie publique, mais cette dernière est tellement chronophage que si l’on veut parvenir à se voir, il accepte de me suivre parfois le week-end… » .
Avouant d’un trait d’humour, qu’il lui est plus facile de le convaincre à l’accompagner lorsqu’elle se rend à la Fête des vins de Chablis ou à la Foire aux truffes de Noyers que pour poser une première pierre !
L’affaire CLINTON-LEWINSKY a bouleversé l’ordre des choses…
Dans un tout autre registre, la journaliste et réalisatrice Mireille DUMAS, dont les émissions ont fait les belles heures de France Télévisions, a apporté son témoignage sur sa perception de l’intime.
Présentée par l’ethnologue Pascal DIBIE comme « une portraitiste de notre époque », l’animatrice pour qui, « tout ce qui est humain ne m’est pas étranger… » est devenue célèbre avec des programmes de fin de soirée dont tout le monde se souvient : « Bas les masques ! », « La vie à l’endroit » ou encore, « Vie privée, vie publique ».
Avant elle, nombre de sujets comme l’homosexualité, les violences faites aux femmes, la transsexualité étaient tabous à la télévision : « nous étions dans une société où la parole était donnée à ceux qui avaient le pouvoir de la prendre, intellectuels, milieux bourgeois, on n’entendait pas les anonymes parler de leur vie… ».
La fin des années 90 avec notamment l’affaire CLINTON-LEWINSKY a bouleversé l’ordre des choses : « pour la première fois, la vie privée d’un homme politique était mise sur la place publique. Des questions se sont posées et ont changé la donne, comme de savoir jusqu’où on peut aller dans la transparence, ce qu’il faut dire ou ne pas dire… » ;
Pour Mireille DUMAS, les frontières s’installent naturellement, dès lors que ses invités venus témoigner le font dans une démarche volontaire et personnelle : « après, cela se fait à l’intuition, je sentais jusqu’où je pouvais aller et quand je ressentais être à la limite, je n’y allais pas… ».
Comme de tradition, le sujet des « Entretiens 2023 » retenu par l’équipe du Conseil scientifique a été dévoilé à l’issue de cette édition. L’an prochain, les invités débattront sur le thème : « Où va le monde ? Penser, s’engager, résister ». Avec, mais faut-il s’en réjouir, matière en la demeure !
Dominique BERNERD
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Il est une des figures du concours des Vins du Grand Auxerrois : Elie PARATRE, la plume au service de la mémoire…
novembre 08, 2022Président et grand maître de la Confrérie des Trois Ceps, Elie PARATRE est, avec cette autre figure emblématique de Saint-Bris-le-Vineux qu’était Michel ESCLAVY (vigneron et membre fondateur des Caves Bailly-Lapierre, aujourd’hui décédé), à l’origine de ce fameux concours dont la première édition s’est déroulée le 06 novembre 1990. Souvenirs…
COULANGES-LA-VINEUSE : L’audience en était alors confidentielle : « c’était l’époque où les vins ne se vendaient pas faute de clientèle comme à Chablis et l’idée a germé de faire un concours entre nous. S’est créée une petite commission de vignerons, où lors de fêtes de villages, de banquets, ils ont commencé à apporter leurs vins pour les déguster, les commenter et les noter de manière informelle… » .
Il fallut attendre 1996 pour obtenir du ministère de l’Economie, des Finances et de la Répression des Fraudes, la reconnaissance officielle du concours. Une homologation se traduisant par l’apposition sur les bouteilles médaillées, d’un macaron distinctif, directement inspiré de la représentation du vigneron en vendanges sculpté dans la pierre, découvert sur le site gallo-romain d’Escolives.
Cette année-là, lors de la trente-troisième fête des Vins, quarante-et-une caves étaient en compétition, pour 126 échantillons présentés, vingt-deux dégustateurs et trente médailles collectées.
Des jalousies et des polémiques du fait de certains beaux parleurs…
La vigne n’est pas un « long fleuve tranquille » et à l’époque, le concours faisait aussi des mécontents : « beaucoup de jalousies sont nées, car tout le monde ne recevait pas un prix ! ».
Autre sujet portant à polémique lorsque les organisateurs décidèrent d’en modifier les règles en instaurant le principe que sur une même table, aucun juré ne déguste le même échantillon : « avec Michel, on ne s’est pas fait que des amis ! A l’époque, certains beaux parleurs, loin d’être de bons dégustateurs, imposaient leur loi à d’autres, avec le risque de fausser les résultats… ».
Plume « officielle » de la tribune éditée par la Confrérie, Elie PARATRE y relate notamment chaque année les résultats du concours des Vins du Grand Auxerrois, usant d’un style mêlant sérieux et bonhomie, à l’image de la belle personne qu’il est depuis toujours.
Dominique BERNERD
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Domaine de l’Abbaye de Pontigny : François SCHNEIDER, en homme d’affaires, veut rendre son rayonnement au site cistercien
octobre 18, 2022Il possède incontestablement l’art et la maîtrise de l’oralité, le responsable de la fondation qui porte aujourd’hui son patronyme. Voire de la répartie, non dénuée d’un zeste d’humour, lorsqu’il est prié de donner sa définition de l’art contemporain, répondant à une question décalée du public ! Mais, il ne faut pas se fier aux apparences. Même s’il affirme tout de go avoir achevé sa mission, le projet polyvalent qui s’esquisse avec davantage de certitudes au domaine de l’Abbaye de Pontigny portera durablement sa griffe…
PONTIGNY : Il sait manier le verbe et la parole, François SCHNEIDER ! Et surtout donner un sens profond aux arguments qu’il égrène face à un public qui écoute attentif le moindre des mots édictés. Portant beau, scrutant avec intérêt ses interlocuteurs qui lui posent des questions directes au terme d’une conférence de presse qui n’en est pas véritablement une, au vu de l’aéropage conséquent de personnalités politiques et institutionnelles présentes (!), le personnage originaire de Joigny veut faire toute la lumière sur un dossier qui aura suscité bon nombre de polémiques dans le microcosme de l’Yonne : la cession du domaine de l’Abbaye de Pontigny.
Un feuilleton, digne des séries à suspense – mais en moins horrifique fort heureusement ! – que propose les plateformes numériques actuelles, ayant tenu en haleine depuis plus de deux ans les suiveurs de l’actualité du landerneau septentrional de la Bourgogne. Avec en toile de fond un édifice cistercien, fleuron du patrimoine régional de plus de neuf cents ans comme vedette !
Vendu ? Plus vendu ? A quelles conditions ? Sans occulter les prises de position régulières d’une congrégation religieuse qui avait elle-aussi des visées sur ce complexe séculaire universel. Bref, un dossier qui ne ressemblait nullement à la « vie est un long fleuve tranquille » dans son traitement usuel. Rattrapé comme tant d’autre par les vicissitudes de la crise sanitaire, ce qui augurait de sombres perspectives quant à l’issue définitive de ce projet…
Un projet polymorphe à dix ans, vecteur de rayonnement…
Le projet, parlons-en ! Il est polymorphe, tentaculaire, multiple. Rien d’étonnant qu’il surprenne en vérité par sa physionomie et son ambition car des concepts similaires, il n’en existe pas légion à l’heure actuelle dans l’Hexagone. Pays qui connaît la crise économique et sociale profonde – un peu mieux maîtrisé que dans le reste de l’Union européenne -, mais qui est parfois en déliquescence intellectuelle complète au niveau de l’imaginaire et de la créativité…
Alors, vu de l’Yonne, c’est sûr : un tel concept entrepreneurial gargantuesque qui mélange astucieusement l’ouverture d’une infrastructure hôtelière de niveau quatre étoiles, assorti à un restaurant supposé gastronomique, la présence physique d’une boutique où s’écouleraient les produits à l’estampille du domaine (miel, pain, biscuits, liqueurs…) et la culture de produits du terroir en concertation avec des spécialistes des filières agricoles et bio, cela peut faire peur dans les chaumières !
Surtout avec à sa tête une fondation originaire d’Alsace, apparue dans le paysage de l’initiative et la prise de risque en décembre 2000 – elle est depuis 2005 reconnue d’utilité publique – et qui possède déjà à son actif un certain nombre de réussites, à commencer par le Centre d’Art Contemporain, accueilli dans la jolie bourgade alsacienne de Wattwiller.
Un site qui propose plus de 2 500 mètres carrés d’espaces d’exposition consacrés au thème de l’eau. Un outil structurel altruiste, ayant aussi la volonté d’aider les lycéens défavorisés soucieux de suivre un parcours pédagogique dans l’enseignement supérieur avec des bourses.
La fibre touristique pour permettre à Pontigny de retrouver son universalisme…
Au-delà de l’encouragement artistique et du prosélytisme éducatif, la Fondation SCHNEIDER vise encore plus grand avec l’acquisition du domaine de l’abbaye cistercienne icaunaise. Pour la rondelette somme d’1,8 million d’euros à remettre via virement à la Région Bourgogne Franche-Comté, jusque-là propriétaire de l’endroit.
Cela a été confirmé officiellement lors de ce rendez-vous avec les médias (et surtout les nombreuses personnalités !) dans la salle des convers in situ par le maître de cérémonie, François SCHNEIDER lui-même.
L’entité ajoute dans son escarcelle un autre item à sa panoplie déjà éclectique : le développement du tourisme patrimonial. Grâce à ses six mille mètres carrés de bâtiments dont certains seront à réhabiliter et à agencer sur les neuf hectares que compte le domaine, verdoyant et boisé.
L’objectif est simple : rendre son universalisme et sa magnificence à ce joyau de l’art roman. Comment ? Une fois les études préliminaires et les sondages archéologiques réalisés – un delta temporel d’une année, voire peut-être d’un peu plus sera néanmoins nécessaire pour analyser la topographie des lieux -, la Fondation se plongera alors la tête la première dans l’avenir, en aménagement les bâtiments selon le schéma initial requis. Certes, les aficionados du lieu devront s’armer de patience avant de découvrir la configuration définitive, une vertu cardinale de la spiritualité !
Si tout se présente bien, c’est durant la saison 2026/2027 que devraient être opérationnels le Centre d’Art contemporain, accueillant les artistes se reconnaissant pour tels, ainsi que la partie inhérente liée à la production agricole locale. Parallèlement, les visiteurs – des touristes cosmopolites en quête de retraites patrimoniales et spirituelles mais pas que – profiteront du cadre confortable du complexe hôtelier grand standing, tout en se sustentant de recettes sympathiques élaborées dans le restaurant haut de gamme.
Un budget estimé à 20 millions d’euros et une centaine d’emplois…
Sur le plan comptable, la Fondation SCHNEIDER injectera l’équivalent estimatif de vingt millions d’euros à la réalisation de ce concept. Un projet gradué qui s’échelonnera sur une décennie, selon les prévisions fournies par son porte-parole éponyme.
Une dizaine de millions d’euros seront affectés à la rénovation des bâtiments devant trouver une nouvelle existence dans le projet. Le complexe hôtelier comprenant une cinquantaine de chambres englobera à lui seul huit millions d’euros. Deux autres millions serviront à l’agencement de la partie restauration.
Se voulant rassurant à une interrogation posée par le président départemental de la Fédération Française du Bâtiment Didier MICHEL – les entreprises de ce secteur artisanal de l’Yonne seront-elles sollicitées pour la réalisation de ces travaux -, François SCHNEIDER a répondu catégorique que « les entreprises de l’Yonne seraient retenues lors de l’appel d’offres, à condition qu’elles soient compétentes selon le cahier des charges requis à respecter et qu’elles ne pratiquent pas des tarifications exagérées… ».
Un clin d’œil, pour le moins amusant, de l’homme d’affaires qui fut naguère industriel et propriétaire de la source d’eau minérale Wattwiller.
Quant aux perspectives d’emploi, générées par ce projet, elles furent également évoquées en conclusion de ce rendez-vous très intéressant : une centaine de postes seront créés dans un intervalle de huit à dix ans sur le site.
De quoi réjouir la classe politique, présente aux premières loges de cette conférence. Y compris la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY suiveuse de l’évènement en visioconférence. Et de lever ainsi les doutes et les craintes sur les réelles intentions de la Fondation SCHNEIDER qui s’engage à redonner vie à ce site séculaire hors du temps…
Thierry BRET
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