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Pas d’autre alternative pour Mani CAMBEFORT (PS) : seule l’union des forces de gauche trouve grâce à ses yeux…
septembre 14, 2020L’heure du bilan a sonné. C’est un retour logique à la vie publique en cette période de rentrée. Riche en échéances électorales avec les sénatoriales qui pointent déjà le bout de leur nez fin septembre, le 27. L’occasion était trop belle pour vouloir s’exprimer. Le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne, prolixe en la matière, est en ce sens un orateur volubile. Il manie le verbe avec aisance et sans langue de bois pour mieux affirmer ses prétentions…
AUXERRE: Certes, ce n’est pas la question existentielle de la rentrée ! Et pourtant, elle mérite que l’on y accorde un intérêt très particulier, compte tenu de l’urgence du calendrier. Alors que se profilent dans le viseur les premiers rendez-vous électoraux de la saison avec les sénatoriales. Elles seront suivies en mars 2021 par les départementales et régionales, couplées sur la même journée de scrutin.
Où en est réellement le PS en ce mois de septembre déjà crucial pour certains états-majors de notre territoire qui fourbissent leurs armes et multiplient leurs stratégies politiques ?
Une interrogation louable après la victoire de la droite aux municipales qui supposait à l’évidence des réponses claires de la part des intéressés. Jamais avare en commentaires analytiques, Mani CAMBEFORT s’est donc prêté au jeu de la conférence de presse, pour faire connaître sa position.
Le premier secrétaire fédéral de la formation à la rose profita de la phase introductive pour rappeler que le PS demeure la première force de gauche nationale. Même si la présence écologiste est indéniable. « Il y a une réelle poussée, constate-t-il, toutefois, il ne faut pas la surestimer… ». De là à parler d’une véritable vague, il ne faudrait pas exagérer !
Dans l’Hexagone, le parti d’Olivier FAURE à l’instar de l’ensemble de la gauche conserve de la prestance et surtout de la présence avec 42 villes de plus de cent mille habitants dans leur escarcelle. Un résultat confirmé pour les villes de trente mille habitants où le PS et ses alliés ont renoué avec le succès.
Dans l’Yonne, le PS a su maintenir ses positions en plaçant l’un de ses jokers emblématiques dès le premier tour du scrutin sur un piédestal à Joigny, le conseiller départemental et président de la CC Nicolas SORET. Plusieurs communes rurales connurent une réussite similaire avec des édiles encartés au PS reconduits pour un bail supplémentaire de six ans.
Rassembler à gauche pour aller à la victoire…
Reste le cas des deux agglomérations phare de notre département : Auxerre et Sens. Dans la ville septentrionale de l’Yonne, le Parti Socialiste progresse en disposant de deux élus, membres du conseil municipal. Idéal pour s’immerger au plus près des décisions de la gouvernance. Sera-ce suffisant néanmoins pour espérer tôt ou tard une alternance à moyen terme ?
Dans la capitale de l’Yonne où les résultats définitifs se sont soldés par un échec cuisant de la liste de progrès conduite par le maire sortant Guy FEREZ (ancien socialiste), Mani CAMBEFORT se montre lucide et réaliste.
« Nous avons eu à faire à une droite très unie du fait de l’absence d’une liste RN, souligne-t-il, avec une gauche divisée comme jamais ! ».
Mani CAMBEFORT ne s’attardera pas trop sur l’union à l’emporte-pièce, apparue entre les deux tours : elle n’eut pas les effets escomptés, loin s’en faut !
Regardant devant lui, le jeune loup de la gauche départementale se projette désormais sur les rendez-vous à venir. Un avenir qui passe par trois échéances importantes dont le premier acte se joue le 27 septembre où il faudra convaincre les grands électeurs.
La position du PS est claire. Tout est en faveur de l’union des forces progressistes ! Un rapprochement déjà inscrit dans le marbre avec la présentation de la double candidature de Gilles SACKEPEY et de Florence LOURY, deux candidats issus de ces accords, aux sénatoriales.
« J’en appelle au rassemblement et à l’union des forces de gauche, déclare-t-il, c’est une stratégie que nous allons mettre en place pour les trois prochaines élections… ».
Trop tôt pour juger la nouvelle gouvernance à Auxerre…
Commentant la situation de l’Agglomération de l’Auxerrois et de la capitale de l’Yonne, Mani CAMBEFORT reste circonspect quant à l’attitude du nouvel homme fort qui incarne le pouvoir, Crescent MARAULT.
Certes, les cent jours d’après élection ne sont pas encore atteints pour porter un premier jugement. Pourtant, des signaux déjà perceptibles sur les intentions du leader de la droite et du centre droit élu en juillet l’inquiètent.
« La composition de l’équipe est révélatrice de certaines pratiques contraires à nos principes. Certains intitulés fonctionnels, à l’instar de la démocratie participative, n’apparaissent plus dans les délégations de service des adjoints. En outre, j’observe que la parité n’est pas à l’ordre du jour de la nouvelle gouvernance : peu de femmes (quatre sur dix-huit) occupent des positions stratégiques dans ce bureau. Or, on était en droit de s’attendre à tout autre chose en la matière… ».
Reprochant à la nouvelle équipe son absence de vision au niveau de l’Agglo, le premier secrétaire fédéral du PS ne comprend pas les priorisations faites au cours de ce prochain semestre.
« J’espérais un programme précis et arrêté de l’exécutif, or c’est le flou artistique à l’heure actuelle sur les réelles intentions de la gouvernance. Même si, on entend parler de projet de territoire auquel je souscris volontiers mais pour y parvenir cela nécessite du temps. Or, nous n’en avons pas et dans l’attente, on se doit de gérer au mieux la crise et ses effets coûte que coûte… ».
Constat similaire sur le dossier de l’hydrogène où l’Etat a décidé d’amorcer la pompe en injectant sept milliards d’euros à sa faisabilité.
« C’est une énergie de demain, martèle Mani CAMBEFORT convaincu par la pertinence de cette thématique, donc, il ne faut pas que cela prenne trop de temps pour souscrire à son adoption… ».
Beau joueur, le leader du socialisme dans l’Yonne reconnaît toutefois l’esprit d’ouverture du président de la Communauté d’Agglomération. Citant les exemples du PETR et de l’agence de développement économique, Yonne Développement où l’opposition est davantage dans la concertation.
Mani CAMBEFORT le rappelle sans ambages en évoquant les règles du jeu : « nous souhaitons être une opposition constructive et dire quand cela ne va pas ! ».
La première conférence de presse de la nouvelle saison aura permis de remettre les pendules à l’heure. C’était bien là, la moindre des choses…
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Prise de risque à l'AJA ? Jean-Marc FURLAN va lancer le Brésilien JUBAL dans le grand bain…
septembre 12, 2020Face à la solide équipe de Clermont (5ème du championnat la saison dernière) qui ne se déplace pas pour faire de la figuration, le coach auxerrois n’a d’autre alternative que de propulser dans l’arène sa nouvelle recrue. Arrivé il y a peu sur les bords de l’Yonne, le nouveau défenseur central de l’AJA sera-t-il fin prêt pour livrer bataille ?
AUXERRE: Le choix est cornélien. Mais, pour autant, existe-t-il d’autres pistes de réflexion ? Incorporé il y a seulement quelques jours dans l’effectif de la formation bourguignonne, l’ex-pensionnaire du club portugais de Setubal devrait selon toute vraisemblance fouler pour la première fois la pelouse de l’Abbé Deschamps ce samedi soir face aux Auvergnats de Clermont Foot.
En présence d’une équipe qui possède l’une des meilleures défenses centrales de Ligue 2, il fallait automatiquement mettre du répondant pour contrecarrer aussi les velléités offensives des visiteurs qui ne manqueront pas de se distinguer.
Le coach de l’AJ Auxerre Jean-Marc FURLAN l’a bel et bien confirmé avec son sens analytique habituel et sa verve non dénuée d’humour: le Brésilien JUBAL occupera bien le rôle clé de la défense auxerroise à l’occasion de cette troisième journée.
Toutefois, l’ancien U 19 des « Auriverde » sera-t-il pleinement en mesure de jouer les quatre-vingt-dix minutes de la rencontre ? Les premières séances d’entraînement ont néanmoins montré que le sportif était en parfaite possession de ses moyens, malgré l’absence de matchs amicaux durant la mini-période de trêve observée à cause du calendrier international.
L’entraîneur auxerrois prend donc le pari de l’aligner pour dynamiser une défense centrale qui était encore en déliquescence la saison dernière.
Un risque, peut-être, car les automatismes avec les autres défenseurs ne seront pas encore rodés. Mais, fin tacticien, le coach de l’AJA prend plaisir à relever le défi et à accorder sa confiance à ce nouveau rempart défensif dont Auxerre avait grandement besoin…
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La répartition du plan de relance pose question : pourquoi ne pas doter davantage l’économie verte ?
septembre 11, 2020L’humanité paie un lourd tribut en termes de vies humaines. L’impact social, économique et financier de la pandémie marquera, pour longtemps, notre époque. Les décès annoncés représentent pour une part, des catastrophes humaines à venir. La pandémie n’est pas jugulée mais surtout, on oublie toujours les morts qui accompagnent les faillites économiques et la misère des peuples en souffrance !
TRIBUNE : L’Afrique bien sûr. Mais aussi l’Inde et la Chine. N’oublions pas l’Occident et son cortège d’indigents qui meurent dans la rue (600 décès enregistrés en France en 2018). Le plan de relance du locataire de Matignon a oublié les plus pauvres…
Pour le logement social, on a surtout pensé à transférer un milliard d’euros de l’ancien 1% Logement vers le budget de l’Etat. Avec pour l’instant, aucune affectation particulière…Idem pour les très petites entreprises et autres profession libérales. C’est un plan pavé de bonnes intentions mais sans aucun chiffrage précis !
Un faible montant (1 milliard) sera consacré aux relocalisations. Une volonté affichée : produire ce qui est indispensable à notre économie. Une précision importante apportée par Bruno LE MAIRE : « Relocaliser, ce n'est pas faire revenir des productions à faible valeur ajoutée en France », alors que les industries ont souvent délocalisé pour faire des économies.
Sept milliards consacrés au plan hydrogène...
Voilà un investissement qui n’a jamais démontré sa rentabilité. Et surtout une production liée à l’électricité. Rappelons que l’énergie vient du nucléaire, que l’Allemagne a stoppé son programme de démantèlement des centrales nucléaires et qu’elle nous achète de l’énergie électrique lorsqu’elle est en rupture.
L’Etat prévoit que pour produire l’hydrogène, nous utiliserons de l’énergie verte dont le coût de production est nettement supérieur au nucléaire. Sur quel programme ? Alors que nos voisins Outre-Rhin se focalisent sur l’éolien, les Verts nous proposent la fin des centrales nucléaires et un éolien à petite dose. Les associations locales sont promptes à lever les boucliers de l’esthétisme dès que l’on veut construire des parcs d’éoliennes ! Cerise sur le gâteau : l’Europe a laissé filer en Chine la fabrication des panneaux solaires ! De plus, la production d’hydrogène n’est pas générateur d’emplois à court terme !
Et l’agriculture dans tout ça ?
Le volet agricole du plan de relance absorbe seulement 1,2 milliard du budget de ces cents milliards ! Le budget agricole consacrera 545 millions pour l’accélération de la transition agro-écologique. Une goutte d’eau face aux besoins et aux enjeux.
Confinement oblige, délaissant les courses à l’hypermarché situé à l’autre bout de la ville, les consommateurs ont redécouvert les commerces de proximité et les produits locaux. Un gros bémol cependant : la fermeture des marchés extérieurs (moins exposés que les grandes surfaces) et leurs nombreux étals bio. Le bio et les productions alimentaires locales ont pourtant la côte. Ils ont passé haut la main l’épreuve du confinement.
A titre d’exemple, dès la première semaine de confinement, le taux de rupture des pâtes alimentaires était de 19 % alors que les pâtes bios progressaient de 131 % ! Il est évident que les ruptures de stock dans les grandes enseignes ont profité aux boutiques bios. Ceci a permis aux clients que les écarts de prix bio/traditionnel, n’étaient pas nécessairement en faveur des enseignes classiques. Parfois, le bio peut se révéler moins cher !
Qu’en est-il de la région Bourgogne-Franche-Comté ?
Les 550 000 agriculteurs de la région participent, pour une part de plus en plus importante, à la confection des 15 millions de repas servis dans les écoles chaque année.
La région, souhaite développer la filière bio. Les cantines scolaires s’approvisionnent à hauteur de 50 % des achats, des productions locales, dont 20 % de bio ! La région se targue d’être la première région verte de France. Le bio concerne les secteurs de prédilection : céréales, légumineuses, vigne, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales, arbres fruitiers. On élève en bio des bovins, des vaches laitières, des porcs, des ovins, des caprins, des volailles, des escargots et mêmes des abeilles comme au GAEC « La Roseraie » dont les miels bios sont présents chaque samedi sur le marché de Clamecy.
Les productions locales dont le bio ont le vent en poupe !
Tous les indicateurs donnent de l’optimisme aux producteurs bios. Le chiffre d’affaire progresse et les habitudes alimentaires subissent de profondes mutations. Ne plus stocker le périssable, manger bio, manger les fruits et les légumes de saisons, identifier les réseaux locaux de distribution, cibler le bio dans les grandes enseignes de la distribution, cultiver un petit jardin même sur son balcon, …
Toutes ces précisions pour insister sur le fait que le budget alloué à l’agriculture et surtout au bio semble dérisoire.
Les comportements à l’échelon des professionnels évoluent lentement. La production peu onéreuse d’azote réactif, utilisable par les plantes, a complètement bouleversé l’agriculture.
Dans les années 60, elle formait l’un des quatre piliers de la « révolution verte » (?) qui a permis de nourrir une planète en très forte croissance démographique : sélection de variétés à haut rendement, pesticides, irrigation et engrais chimiques.
Très récemment, le ministère de l’agriculture a autorisé l’utilisation de produits de traitement des betteraves, jusqu’alors interdits ! Les producteurs de maïs poussent des cris d’orfraie pour une autorisation identique ! Allons, un peu de sérieux, si on mange moins de foie gras pour les fêtes, on s’en remettra !
Toutes les dérives de production alimentaire, d’industrialisation sans règles bien édictées et respectées ont sans doute contribuées à la pandémie du COVID19 et les crises sanitaires à venir, si on en croit quelques spécialistes.
On constate que la réduction des activités humaines a fait chuter, momentanément, la pollution. Cela a permis à la flore et à la faune d’occuper un peu plus l’espace. Les canards ont défilé dans Paris et les sangliers à Barcelone, on a vu des rorquals barboter au large des calanques de Marseille… Profitons-en pour apprendre à partager notre espace vital avec les autres espèces !
Malgré les directives de distanciation sociale, globalement respectées, le besoin de « vivre ensemble » émerge avec force. Les élans de solidarité envers les populations en difficulté se multiplient : effet positif des réseaux sociaux ! Respirer de l’air pur à plein poumon et entendre le chant des oiseaux : voici les grandes découvertes de la crise sanitaire !
Jean-Paul ALLOU
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Son ouvrage est une claque pour les pessimistes : Nathalie BALACE dévoile les astuces pour repartir du bon pied !
septembre 11, 2020Ce n’est pas un opus ordinaire comme tant d’autres. Même si dans ce premier livre, l’auteure expose sa déchéance mentale et physique qui s’identifie à ce long parcours du combattant mené contre la maladie. Faisant fi de la fatalité, sa manière positive de reprendre sa santé en main malgré l’implacable diagnostic du monde médical procure du baume au cœur pour celles et ceux qui sont d’éternels battants. A dévorer au nom de l’optimisme !
INTERVIEW : Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je ne suis pas quelqu’un qui aime parler de moi, de mon histoire. Je suis plutôt une personne pudique et à la fois, je suis authentique. Si je pense que mon vécu peut aider quelqu’un, alors je deviens alors intarissable sur le sujet. Beaucoup de personnes m’ont incité à écrire ce livre, en me disant que cela aiderait beaucoup de malades. Cela m’a réellement motivé.
C’est pourquoi, le livre se construit en deux parties. Dans la première, j’évoque la maladie, le diagnostic, les répercussions sur ma famille, mon travail, mon entourage, et tous les découragements …et puis surtout il y a le rebond. Le jour où j'ai enfin décidé de guérir, le titre de cet ouvrage…
J’y partage tout ce que j'ai mis en place pour passer d'un état grabataire à un état de pleine forme sans médicaments.
Et en dehors de l’écriture que faites-vous professionnellement ?
A la suite de ce parcours j’ai changé de vie professionnelle. J’ai abandonné le milieu où j’évoluais ainsi que le stress qui m’a conduit, entre autres à la maladie.
Je me suis formée à différentes techniques pour devenir psycho-praticienne en relation d’aide, hypno-thérapeute et coach en élévation de conscience. Je consacre désormais mon temps à aider les autres à retrouver une guérison émotionnelle, relationnelle, psychologique et énergétique.
J’organise également des formations sur ces différentes pratiques, et sur la psychologie de l’enfant. Comme celle proposée en juin aux thérapeutes voulant se former. Je vais d’ailleurs organiser une nouvelle formation sur l’EFT (Emotionnal Freedom Technic) pour donner suite à nombreuses demandes. J’aimerai présenter une conférence sur la guérison émotionnelle sur Auxerre, étant installée dans l’Yonne.
Vous êtes également une youtubeuse ?
Effectivement, je propose deux vidéos par semaine, sur différents sujets : la spondylarthrite ankylosante, et comment je m’en suis sortie, la vie après la mort, les enfants, le développement personnel…
J’adore m’exprimer via la caméra. C’est quelque chose de naturel, et je suis très contente de l’engouement que cela prend. Le nombre d’abonnés croissant depuis quelques mois (de 500 à plus de 6 000 aujourd’hui en l’espace d’un an) le prouve. Cela m’incite à continuer.
Où peut-on trouver votre livre ?
Pour le publier, je l’ai autoédité en attendant de trouver une maison spécialisée. On peut le trouver directement chez Cultura à Auxerre ou sur Amazon.
En savoir plus
Site : www.beunetre.fr
You tube : https://www.youtube.com/channel/UCXhsir8SymeH7aM6egUvGzQ
Facebook : https://www.facebook.com/nathaliebalace.coach/
Propos recueillis par Maryline GANDON
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Sénatoriales : Xavier ROSALIE et Audrey LOPEZ entrent dans l’arène sous les couleurs du Rassemblement national
septembre 09, 2020Lancement de campagne pour le RN dans l’Yonne avec la présentation du binôme qui tentera de jouer les trouble-fêtes en faisant démentir les pronostics lors de ce scrutin guère favorable pour la formation de Marine LE PEN. Mobiliser les grands électeurs serait-il plus difficile que l’électorat populaire ? Faisant fi de ce constat, Xavier ROSALIE et sa suppléante Audrey LOPEZ se présentent comme les candidats de la France réelle. Celle qui connaît l’ascension sociale par le travail…
AUXERRE : Avec un unique élu siégeant dans les travées de la chambre haute du Parlement, le Rassemblement national veut profiter du scrutin du 27 septembre pour espérer accroître le nombre de ses représentants.
Intégrant pour la première fois de son histoire et sous une autre dénomination (Front national) le palais du Luxembourg, le parti de Marine LE PEN avait salué à l’époque, en 2014, ce « succès » qualifié d’historique qu’il souhaite aujourd’hui convertir, non pas en un raz-de-marée, mais en y envoyant plusieurs de ses candidats issus de ce vote spécifique.
Pour mémoire, Stéphane RAVIER, élu des Bouches-du-Rhône à Marseille, fut le seul à gagner la confiance des grands électeurs…Un bilan famélique pour celui des partis qui considère posséder le leadership auprès des électeurs dans l’Hexagone.
Des candidats non inféodés au sérail ayant les mains dans le cambouis
S’appuyant sur le simple postulat (« on a besoin d’un véritable sénateur d’opposition et pas d’un pantin d’opérette ! »), le président du Groupe RN à la Région Bourgogne Franche-Comté Julien ODOUL a présenté les deux prétendants qui se lancent dans cette nouvelle joute électorale.
Réaliste toutefois sur le cheminement si particulier qui conduit à ce scrutin et qui ne leur est pas favorable, la figure médiatique du RN voudrait dépoussiérer une assemblée qu’il considère comme très archaïque dans son approche.
Avec plusieurs leitmotivs en substance qui animent la double candidature de ses porte-étendards : la défense de la ruralité, le respect des élus locaux plutôt mis à mal ces dernières semaines ou le retour des services publics dans les campagnes isolées.
Fustigeant les forces en présence, qu’elles soient déjà en poste ou candidats déclarés, qui « pensent tous pareils » et accordent un blanc-seing à la politique gouvernementale, Julien ODOUL croit en des élus locaux, non inféodés au sérail habituel ; celles et ceux qui ont les mains dans le cambouis.
« Etre la voix du peuple » : le credo de candidats
Agé de 57 ans, Xavier ROSALIE est l’un de ses candidats qui veut porter la voix de l’Yonne parmi les hautes sphères sénatoriales. Premier adjoint de la commune de Piffonds, membre du bureau départemental d’un parti qu’il a rejoint en 2013, il veut se montrer incisif contre la politique d’Emmanuel MACRON s’il est élu.
Sa carrière s’est déroulée pour l’essentiel à la SNCF en qualité de conducteur ferroviaire durant seize ans avant d’être nommé instructeur au dépôt Paris Sud-Est.
Se présenter lui permet de faire entendre sa voix auprès des grands électeurs de l’Yonne. Un territoire où « tout est à reconstruire » selon lui ; à l’image du « Titanic qui sombre vers les abîmes mais sans l’orchestre qui l’accompagne ! ».
Ce retraité aux origines morvandelles (il en revendique l’accent) veut relancer le fret ferroviaire et inciter à la pratique de l’écologie. Quant à la campagne, il se désole que la liste des grands électeurs lui ait été communiqué si tardivement.
Sa suppléante, âgée de 44 ans, se nomme Audrey LOPEZ. Ancienne fonctionnaire de police, la conseillère municipale de Villeneuve-sur-Yonne porte aujourd’hui un projet professionnel dans le domaine de la décoration. Originaire de Meurthe-et-Moselle, cette passionnée de moto et d’équidés a accepté de s’engager en politique pour « être la voix du peuple ».
Mais, il faudra en récolter beaucoup, des voix, pour espérer se faire entendre en position d’élue auprès des arcanes du Sénat…
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