Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La souffrance silencieuse des saltimbanques : les intermittents du spectacle sont entre cigales et fourmis !
septembre 30, 2020La corporation souffre de la crise sanitaire. Comme tout le monde, me direz-vous ! A ceci près que la précarité, voire la misère, guette nombre d’entre eux. En plus, ils sont privés de travail pour un temps indéterminé. Le plan de relance a prévu deux milliards d’euros pour la culture. Mais, peut-on parler de relance pour un secteur aussi vaste que flou dans ces contours. Au-delà des artistes, les emplois induits par la culture sont vitaux pour le pays : transports, logements, restauration, hôtellerie, tourisme…Un large pan de l’économie en déshérence.
TRIBUNE : Le secteur culturel représente plus de 600 000 emplois ! Rien qu’en Bourgogne-Franche-Comté, on recense 1 532 employeurs faisant appel à au moins un intermittent, dont 310 en Côte d’Or et 190 dans l’Yonne, pour un total de plus de 6 millions d’euros. Toujours sur notre territoire, c’est aussi 18 421 contrats de travail dont 5 234 en Côte d’Or et 1 600 dans l’Yonne. Des sources statistiques qui datent quelque peu puisque élaborées en 2011.
De plus en plus, les contrats d’interventions artistiques concernent des compagnies ou des associations : un contrat représente plusieurs artistes. Des machinistes, caméramans et autres preneurs de sons, sont aussi concernés par le statut d’intermittent.
Le problème de notre emblématique ministre de la Culture, Roselyne BACHELOT, c’est qu’elle n’a aucun pouvoir sur les deux milliards d’euros alloués à son ministère. C’est-à-dire le montant réel, l’échelonnement de l’aide…Bercy maîtrise seul ce budget qui demeure discrétionnaire…
Prévoir l’avenir ! Un spectacle vivant, une pièce de théâtre… ça se prépare, ça se monte,…il faut répéter, organiser…Il est difficile de décider d’un spectacle à partir de janvier ou de mars qui peut à tout moment être annulé. Comment, dans ces conditions, lancer des milliers de billets à la vente ?
Les intermittents du spectacle coûtent un milliard en assurance chômage. Toutefois, il existe des restrictions aux droits : si l’intermittent ne rassemble pas 507 heures de travail, il ne touche rien, ou presque. Le régime social du personnel intermittent fut créé pour les artistes du cinéma en 1936 !
Précisons également qu’un intermittent technicien gagne en moyenne 2 590 euros et 2 020 euros pour un artiste. C’est le problème des moyennes : il prend en compte des cachets démesurés. La majorité des artistes aimerait gagner ne serait-ce que la moitié de ce cachet !
Une artiste, régionale de l’étape, Nathalie GUERAUD, livre son sentiment
Nathalie GUERAUD est une vraie saltimbanque, une véritable artiste, fan de poésie et de Christian BOBIN. Comédienne, c’est sa vocation, c’est donc joyeusement qu’elle se jette dans le théâtre, sur la scène, aux côtés de Molière…
Avec beaucoup de passion, elle va très vite conjuguer sur les planches, la comédie et le chant. En 1993, elle obtient le Grand Prix de la SACEM. Toujours curieuse de la vie comme de son art, Nathalie s’aventure avec bonheur dans le théâtre contemporain, le « seule-en-scène », le travail de clown, la mise en scène, avec quelques incursions dans le cinéma.
Elle choisit de travailler en territoire rural, en particulier sur la transmission de la poésie et de la lecture à voix haute. Direction l’Auxois, en Côte d’Or. Depuis 2005, elle organise le « Printemps des Poètes en Auxois », avec la Cie L’Enchantement de la Mandarine. Au programme : ateliers, lectures, brigades d’intervention poétique, spectacles...
Pour marquer, les dix ans de cette manifestation, elle concocte un livre, intitulé « Le Ca-sert-d’os du caméléon », riche en témoignages d’acteurs du territoire
et récemment, "Eclat(s)", son premier texte poétique, publié aux éditions L’Atelier des Noyers.
Quelles sont les difficultés rencontrées par les intermittents depuis le mois de janvier ?
Jusqu’au jour du confinement général, à partir du mois de mars, tous les spectacles ont été annulés. Nous nous sommes posé beaucoup de questions : pourquoi des élections maintenues et de petits spectacles annulés ? « Le Printemps des Poètes » de Semur fut logiquement supprimé ! Plus de six mois de préparation (trouver les partenaires, les acteurs du projet,…) : tout un concept de longue haleine réduit à néant… Aujourd’hui, tout est en stand-by.
Certaines communes s’engagent malgré tout. Certaines ont pu reporter des spectacles plutôt que de les annuler simplement. Cet été, au débotté, quelques spectacles ont pu avoir lieu, en extérieur, mais avec une épée de Damoclès sur la tête : la préfecture peut tout annuler la veille… Aujourd’hui je prends le risque du « Printemps des poètes ». Il faut être créatif, inventif sur la façon dont cette manifestation, à caractère national, peut se dérouler localement. Il faut trouver des formes nouvelles de spectacle et axer l’essentiel sur la rue.
Le confinement n’a pas été le même pour tout le monde. Que dire du Puy-du-Fou, du festival d’Avignon ?
Aujourd’hui, l’ « économique » prévaut toujours sur l’humanisme ! Le Puy-du-Fou représente pour les artistes un non-sens, voire une incompréhension totale. Je n’entre pas dans des considérations politico-partisanes mais comme tous mes collègues, dans une approche de logique et de cohérence. A titre d’exemple, à l’Opéra de Paris, on a tenté de régler des interventions d’intermittents sur la base de figurations alors qu’il s’agissait de rôles !
Aujourd’hui, l’unique logique d’une manifestation, c’est la rentabilité immédiate. Pour le festival d’Avignon, de nombreuses possibilités pouvaient être offerte avec la partie « In » du festival. Oui Avignon pouvait, sous certaines conditions, être maintenu !
Que pensez-vous des deux milliards d’aide à la culture ?
Je n’y connais rien ! Nous nous demandons simplement : d’où vient tout cet argent ? Comment on va le rembourser ? Depuis des lustres, on nous rebat les oreilles qu’il n’y a pas d’argent ! Et d’un seul coup, de la monnaie comme s’il y en pleuvait, nous tombe dessus ! Mais, il faudra bien rembourser un jour ! Quid de toutes ces inégalités liées à la crise ? Je ne pense pas uniquement aux artistes, mais à tous les pauvres et les déshérités laissés sur le bord de la route !
Existe-t-il une solidarité active entre les artistes ?
Le système est solidaire par essence. On ne peut pas inventer le travail. Toutefois, il arrive que l’on propose un artiste sur une intervention possible, par solidarité. La solidarité est ponctuelle, individuelle, personnelle et jamais nous refusons un bol de soupe à un ami.
Que se passe-t-il en Bourgogne ?
De nombreuses communes, ont, cet été, offert des spectacles gratuits en extérieur. Attention : spectacles gratuits ne veut pas dire non rémunérés pour les artistes ! Les engagements signés et annulés sont le plus souvent reportés. Certains engagements ont pu être honorés grâce à des enregistrements. J’ai pu ainsi effectuer quelques interventions à caractère culturel, préenregistrées et diffusées à la demande. La Bourgogne, c’est surtout une dynamique culturelle prégnante. Certaines villes sont dans cette dynamique, et dans ce cadre, c’est toute la ville qui est portée par cela ! Dijon est une ville fer de lance : cet été on pouvait sortir presque tous les jours ! Semur-en-Auxois a organisé des spectacles presque toutes les semaines : une ville à la hauteur de ces choix culturels. A Bussy-le-Grand, le musée Gorsline a organisé des animations en extérieur afin de garder le contact avec le public. On pourrait citer de nombreux spectacles « vivants » qui ont su maintenir ce lien indispensable entre le public et les artistes.
Aujourd’hui, que souhaitez-vous ?
Je construits des projets artistiques sans savoir s’ils aboutiront. Ce n’est pas grave, quand il y a de la vie, il y a aussi de la prise de risque ! Plus globalement, je souhaite à tous et à chacun de garder de l’énergie de plus en plus, encore et toujours, de préserver les échanges humains : le partage nourrit chacun. La culture permet de réfléchir autrement et c’est une forme de découverte de soi… « Ecrire, c’est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l’ouvrir » disait Christian BOBIN.
Propos recueillis par Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Paru le 23 septembre : le « Routard Oenotourisme en Bourgogne et Jura », un millésime de belle facture !
septembre 30, 2020Il était attendu depuis fort longtemps par les épicuriens. Désormais, l’opus trône en tête de gondole dans toutes les librairies dignes de cette appellation. Et ce, depuis le 23 septembre, date de sa publication officielle. C’est dans un lieu chargé d’histoire, l’Abbaye de Cîteaux, qu’a été dévoilée il y a quelques jours la première mouture de ce condensé de bonnes adresses et de plans sympas. Un ouvrage, certes, à destination des amateurs de nectars et de grands crus. Mais, aussi pour celles et ceux qui privilégient l’oenotourisme parmi leurs priorités ludiques et culturelles…
SAINT-NICOLAS-LES-CITEAUX (Côte d’Or) : Après les vignobles du sud de la France et ceux, mythiques, de la Gironde, le Routard pose enfin ses valises en Bourgogne et dans le prolongement vers le Jura limitrophe pour y consacrer le troisième coup de cœur scriptural de sa nouvelle collection, faisant référence aux nobles produits de la viticulture.
Une agréable opportunité pour passer au crible et dans ses moindres détails ce qui se fait de mieux dans l’une des filières économiques prégnantes de ce territoire : le vin.
En 224 pages, et pour la modique somme de 14 euros, « Le Routard Oenotourisme en Bourgogne/Jura » offre l’excellente occasion à son lectorat de s’immerger dans l’un des terroirs les plus connus et reconnus au monde. Grâce à des adresses soigneusement sélectionnées sur le terrain, le plus souvent labellisées « Vignobles & Découvertes ».
Le projet est né d’un fructueux partenariat concocté avec le soutien de plusieurs acteurs prépondérants de ce tourisme vert qui ne cesse de croître d’année en année.
Soit Bourgogne Franche-Comté Tourisme et les agences de développement touristique issus des cinq départements concernés par ce guide pédagogique : la Côte d’Or, le Jura, la Nièvre, la Saône-et-Loire, et l’Yonne.
Découvrir la diversité de ces vignobles reconnus dans le monde
Labellisés au patrimoine de l’UNESCO avec ses « Climats de Bourgogne », notre contrée possède des noms de prestige qui font miroiter les yeux parfois embués de plaisir des oenophiles, à l’instar de Chambertin, Romanée-Conti, Clos de Vougeot, Côte de Nuits, etc.
Mais, ces belles références ne doivent pas faire oublier la diversité de ces vignobles qui s’étirent du nord au sud et d’est en ouest. Depuis l’an 1098, et l’édification de l’Abbaye de Cîteaux d’où est partie cette soif inextinguible autour du vin grâce au labeur passionné des moines, la Bourgogne de la viticulture brille de mille feux aux quatre coins du globe.
On aura donc apprécié le symbole fort de ce lancement, dans les murs séculaires de la salle de l’Oratoire, en présence de l’économe des lieux, Frère Benoît et de l’édile de la commune. Mais, aussi de Loïc NIEPCERON, président de BFC Tourisme et des responsables des agences touristiques départementales.
A travers ses dix vignobles labellisés « Vignobles & Découvertes », l’ouvrage nous invite à la compréhension millimétrée et complexe de cette mosaïque de terroirs aux arômes et saveurs incomparables. Mettant en valeur le travail des vignerons, la visite de leurs caves, mais aussi de balades dans leurs vignes et de visites patrimoniales et culturelles alentour…
La présentation des cépages et les clés offertes pour mieux s’imprégner des appellations font de ce guide millésimé 2020 un grand cru à mettre entre toutes les mains.
Au nom de cet art de vivre à la française où on l’aime se retrouver autour d’un verre pour en déguster le contenu, humer son parfum, en apprécier ses couleurs, avant de l’avaler doucement avec précaution et le comparer en guise de partage avec un autre de ces nectars dont les vignerons ont le secret…
En savoir plus :
Le Guide du Routard Oenotourisme en Bourgogne et Jura
Editions Hachette
224 pages,
14 euros
Paru depuis le 23 septembre 2020
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Fabrice FILLEUR : « Donner du sens à son entreprise, c’est atteindre le phare que l’on voit à l’horizon… »
septembre 29, 2020« Les visages s’éclairent, chacun comprend mieux la démarche collective et son rôle à jouer. Pour le dirigeant, cela devient plus facile… ». L’expérience de Fabrice FILLEUR, acquise en tant que directeur général et administrateur indépendant au sein de grands groupes, l’a conduit à développer la conviction selon laquelle le sens est la clé de la performance. Au sein de son cabinet ALLASSO Conseil, il accompagne aujourd’hui dans cette voie des entreprises de toutes tailles. Interview de notre partenaire, le dirigeant de Décider Juste Philippe CARPENTIER (Blog 16h44)…
TRIBUNE : Passionné, énergique, il estime sa mission accomplie lorsqu’il perçoit une équipe soudée, cohérente et souriante. Comment donner du sens au travail ? Fabrice nous dévoile sa méthode, pleine de bon sens, qu’il ne cesse d’enrichir par sa grande curiosité à l’égard d’autres cultures.
Fabrice, d’où vous vient la conviction qu’il faut consacrer davantage d’énergie à se concentrer sur le sens ?
J’ai monté et accompagné de nombreux plans stratégiques dans des contextes différents : avec des PME, des grands groupes, dans le cadre de projets de reprise, etc... J’ai remarqué que l’on me parlait spontanément et longuement des chiffres, du métier, des aspects techniques mais finalement assez peu du sens. Si ce travers s’observe dans le cadre d’un projet stratégique, vous imaginez bien que pour des projets plus techniques, organisationnels ou informatiques, le risque de passer à côté de la question du sens est encore plus fort.
Et pourquoi est-ce si important de parler de sens ?
Pour qu’un projet voie le jour et devienne pérenne, le sens est primordial car c’est la meilleure façon d’embarquer une équipe. Savoir pourquoi nous faisons ce que nous faisons est gage de motivation, et permet de dépasser plus facilement les difficultés. Autrement dit, pour qu’il réussisse, un projet doit être incarné et ne pas être réduit à des considérations techniques.
Prenons au hasard, l'exemple d’un projet de digitalisation. On peut choisir de mobiliser son équipe ou son entreprise sur les méthodes et les technologies, avec des attentes en termes de productivité, d’efficience ou de service client. Mais si l’on fait l’économie d’une bonne communication sur les raisons de la démarche, si l’on oublie d’insuffler du sens, l’enthousiasme du début risque fort de se transformer en déception amère. L’équipe a besoin de comprendre en quoi la digitalisation contribue à la mission de l’entreprise, comment le projet est en accord avec ses valeurs essentielles. La finalité, c’est-à-dire le sens global du projet, doit être partagée clairement avec l’ensemble des collaborateurs. C’est seulement à ce prix que le projet devient un objectif d’entreprise, d’équipe. Il est chargé d’humanité.
Comment construit-on le sens ? Les exemples d’organisations non alignées ne sont pas exceptionnels.
Que vous soyez une entreprise privée, publique ou une association, il est important de bien définir trois choses, qui font l’identité de votre organisation et la rendent performante lorsqu’elles sont alignées. Il s’agit de ses valeurs, de sa mission, et enfin de sa vision.
Les valeurs de votre organisation sont ce qu’elle incarne. Si l’entreprise était une personne, l’ensemble de ses valeurs seraient son âme. Chaque membre de l’équipe diffère et apporte ses valeurs propres, mais celles de l’entreprise constituent un socle qui ne doit pas être remis en cause, même en cas de coup dur.
La mission de l’organisation, c’est sa raison d'être sur le marché. C’est ce qui justifie son existence. La mission d’une PME du bâtiment n’est pas de fabriquer des parpaings, ni même de construire des murs, mais d’abriter des gens. La définition claire de la mission est particulièrement importante pour les individus qui vont la porter, elle doit être signifiante pour donner envie d’y consacrer de l’énergie. La vision, enfin, c'est le rêve fou et plus lointain de l’entreprise, le phare à l’horizon que l’on souhaite atteindre.
Lorsque ces trois données sont alignées et cohérentes les unes avec les autres, elles favorisent la performance. Un collaborateur ne travaillera pas durablement s’il ne partage pas la mission ou les valeurs de l’entreprise. La vision donne ensuite un élan, une inspiration à long terme dans laquelle viennent s’inscrire les valeurs et la mission : il faut que chacun puisse se l’approprier pour se sentir investi. Le désalignement de ces trois éléments peut coûter cher à l’entreprise.
Des exemples ?
Il y en a beaucoup ! J’ai assisté par exemple au rachat par une entreprise d’un concurrent. L’entreprise avait des valeurs fortes de proximité et de respect des collaborateurs mais elle a racheté son concurrent sans aucun respect pour l’entreprise absorbée. Les équipes ne se sont évidemment pas laissées faire et sont entrées en conflit. Finalement, l’entreprise absorbée a été vidée de sa substance parce que les éléments clés sont partis. Cela s’est résumé à acheter une coquille vide et à fatiguer tout le monde. Être à contre-valeur se paie toujours.
Quelle est votre méthode lorsque vous intervenez auprès d’une entreprise ?
Je reprends assez simplement les trois points dont on vient de parler. Je commence par proposer une ou deux journées pour définir les valeurs de l’entreprise. L’idéal est de travailler en petits groupes. C’est un temps nécessaire pour expliquer la notion de valeur, identifier, intégrer les différences mais aussi désamorcer ce que j’appelle les zones d’allergies, c’est-à-dire les endroits où les valeurs ne sont pas partagées par tous. Si une entreprise a pour valeur l’écologie et recrute un ingénieur insensible à cette notion, des allergies vont apparaître, c'est systématique.
A l’issue de ce premier temps de travail, beaucoup de questions émergent. Ce que l’on fait est-il cohérent ? La communication est-elle raccord ? Est-ce que les clients sont conformes aux valeurs de l’entreprise ? Peu à peu, de la cohésion et de l’échange apparaissent, y compris entre gens qui n’ont pas l’habitude de se parler.
Il faut ensuite identifier la mission. Souvent, les gens confondent la mission avec le métier. Alors on élargit, on essaye de se placer au niveau supérieur. La mission d’Ikea n’est pas de fournir des meubles mais de permettre à un maximum de gens de disposer d’un logement équipé. Prendre ce recul permet bien souvent de repenser l’offre pour l’élargir.
Enfin, il faut un temps pour se projeter en dessinant des perspectives sur une dizaine d’années. La mission doit rester atteignable pour être mobilisatrice, mais rien n’empêche de rêver un peu. Contrairement aux valeurs et à la mission qui sont immuables, la vision peut être renouvelée, repensée. C’est même nécessaire dans le monde d’aujourd’hui.
Au terme de cet exercice, les visages s’éclairent, chacun comprend mieux la démarche collective et son rôle à jouer. Pour le dirigeant, cela devient plus facile.
L'Application
Dès maintenant, faites votre diagnostic !
Demandez-vous si votre équipe vient travailler avec le sourire. Est-ce que les gens prennent des initiatives ou émettent des idées pour améliorer leur environnement en lien avec les objectifs de l’entreprise ?
Si une majorité des collaborateurs sourit et s’engage, si une majorité prend déjà des initiatives, c’est bon signe mais pas encore suffisant. Il reste sans doute une part d’inertie qu’il faut dépasser. Les forces contraires s’annulent, alors il faut réussir à embarquer tout le monde ! Imaginez que chacun ait une nouvelle idée régulièrement : prenez conscience du potentiel de votre équipe.
Enfin, avez-vous parfois l’impression de devoir tirer tout le monde ?
Ressentez-vous la solitude du dirigeant ?
Si oui, tentez de mettre en pratique la méthode proposée. Au besoin, faites-vous accompagner par un expert…
Propos recueillis par Philippe CARPENTIER
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Nouvel élan pour EELV : inscrire durablement l’écologie politique dans l’Auxerrois…
septembre 29, 2020Tenue le 17 septembre, l’assemblée générale du groupe local d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) a validé le contenu de sa charte de fonctionnement. Celle-ci a été approuvée de manière consensuelle entre ses divers représentants. Une équipe de coordination a également été désignée par vote. Son objectif est d’inscrire durablement l’écologie politique dans le paysage territorial…
AUXERRE : Ils se nomment Laurane BEGUINE, Elodie BERTIN, Florence LOURY, Laure TIMON, Valentin ANDRY, Yves LE GOFF, Gérald NEGRI et Andy WALKDEN. Huit noms à retenir dans nos mémoires et qui représentent l’équipe de coordination du groupe local d’Europe Ecologie Les Verts dans l’Auxerrois.
Nommés à la suite d’un scrutin interne, survenu le jour de l’assemblée générale le 17 septembre, ils ont la responsabilité d’ancrer durablement l’écologie politique dans le bassin de l’Auxerrois.
Un ancrage qui passe nécessairement par une recrudescence de la communication, en étroite osmose avec l’ensemble des écologistes du territoire.
Dès lors, et après avoir été adoubé par cinquante suffrages positifs sur les 59 inscrits, le nouveau staff d’EELV sur le secteur d’Auxerre, s’est mis au travail. En toile de fond, et bien présentes à l’esprit, les futures échéances électorales aux enjeux capitaux pour la formation verte : à savoir les cantonales et les régionales qui se dérouleront au printemps 2021.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le cri d’alerte de Pierre CADEAC : « Les conditions sanitaires freinent la reprise des tournages… »
septembre 29, 2020Référence mondiale dans l’art du dressage animalier, le dirigeant de la société « FAUNA et Films » était de passage à la Pyramide du Loup pour y animer une conférence. Avec plus de trois mille films et spots publicitaires à son actif, le personnage a tourné avec les plus grands, aux côtés de Jean-Paul RAPPENEAU « Le Hussard sur le Toit » ou de Ridley SCOTT, pour « Gladiator » où il a dû discipliner plus de 8 000 corneilles, pies et autres étourneaux dans une scène dantesque de ce blockbuster…
INTERVIEW : Quelle est votre spécialisation ?
Mon entreprise « FAUNA et Films » est spécialisée dans le dressage d’animaux pour des films, séries de télévision ou clips vidéo. Elle est également active dans la protection des espèces rares en favorisant la reproduction afin de relâcher dans les espaces naturels ces animaux. Comme des singes en Afrique ou des oiseaux dans le ciel des Balkans, par exemple. Nous sommes établis vers Fontainebleau.
Combien d’animaux composent votre ferme en plus des sept loups présents à ces journées spéciales de Toucy ?
C’est plus de 350 animaux de toutes espèces que nous accueillons : des oiseaux, panthères, cerfs, écureuils, singes mais aussi des chiens, chats, poules…. Avec les soigneurs dont Yzold, on les élève tout petit pour la plupart afin de les familiariser avec l’homme.
Quels sont vos projets en cours ?
On vient de finir une série pour NETFLIX : elle sortira prochainement. Cette semaine, je pars sur un tournage avec Jean-Pierre GENEY. Je suis également sur le projet de Quentin DUBIEUX. Ces projets étaient prévus avec le confinement et les tournages ont été décalés.
Avez-vous été touché par la crise sanitaire ?
Plutôt oui ! Je termine actuellement tous les projets signés avant la crise sanitaire. Mais, il n’y a rien de nouveau qui se profile à l’horizon ; et ça, c’est une première depuis que je suis dans ce métier. Les cinémas fermés mais surtout les conditions sanitaires imposées freinent la reprise des tournages ou de nouveau projet. Il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps sinon cela va vite devenir compliqué, pour pouvoir continuer de s’occuper des animaux entre autres.
Propos recueillis par Maryline GANDON
En savoir plus :
En savoir plus sur Fauna et films https://www.fauna-films.com/
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99